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Le Salon du chocolat fait saliver San Francisco

Organisée par Taste TV, la 7e édition du Salon de Chocolat de San Francisco a lieu le 24 mars au Fort Mason Center.

Les artisans américains sont mis à l’honneur. Plus d’une quarantaine de maîtres chocolatiers, confiseurs et autres professionnels seront présents. Et pour ceux qui auraient l’eau à la bouche, le rendez-vous est donné sur les stands des caves à vin. La manifestation comprend en effet la deuxième édition annuelle du “SF International Wine and Beer Salon”.

Le programme, fort en chocolat, a de quoi satisfaire les papilles des plus gourmands : démonstrations, jeux, découverte de nouveaux produits, et bien sûr, la possibilité de déguster un carré ou plus, et de tester des vins d’accompagnement. Une bonne occasion de goûter à de nouvelles saveurs exclusives, au chocolat bio ou issu du commerce équitable.

Pour ceux qui préfèrent dévorer le cacao avec les yeux, le salon accueille une galerie d’art du Chocolat. De nombreux auteurs et chefs célèbres sont également de la partie. Ils répondront aux questions de la Taste TV Chocolate Television. Le public pourra venir à leur rencontre lors des séances de dédicace, de conversations et conférences publiques. Le professeur Suzanne C. Toczyski, de la Sonoma State University, viendra notamment parler aux gourmets de la Baie de “l’Histoire du Chocolat en France”.

Une rétrospective photo des Stones à la galerie PROJECT

Je suis un groupe anglais fondé en 1962. En 1964, je sors mon premier album, “Satisfaction”, et je me classe directement numéro 1 avec mon single It’s all over now. Pour fêter mes 50 ans, le PROJECT Gallery d’Hollywood me consacre une rétrospective en photos du 28 mars en 21 avril. Je suis, je suis…

Les Rolling Stones, évidemment. Pour fêter l’anniversaire du groupe de Mick Jagger et Keith Richards, la galerie PROJECT, ouverte fin 2012 à Los Angeles propose une rétrospective photo, permettant de découvrir les Stones sous un nouveau jour. Tour à tour, Ken Regan, Philip Townsend, Barrie Wentzell, Neal Preston et Lynn Goldsmith se sont relayés pour immortaliser les Stones tout au long de leur carrière : clichés intimes et parfois inédits, cette exposition est le résultat de ce travail.

Bon à savoir : si vous êtes fans des Beatles, vous êtes aussi les bienvenus.

"Je puise mon inspiration dans l'exil"

Dans la vie, Alain Mabanckou est exactement comme son dernier roman, Lumières de Pointe-Noire : attendrissant, drôle, parfois ironique, quelques fois grave.

Casquette vissée sur la tête, sourire aux lèvres, mains dans les poches, Alain Mabanckou déambule sur Third Street Promenade, à deux pas de l’océan. A Santa Monica, où il est installé depuis 2006, il est désormais comme chez lui. «Partout où je vais, je m’adapte très facilement », dit-il.

Pour cet écrivain franco-congolais, né à Pointe-Noire en 1966, le voyage et l’exil sont devenus un mode de vie. Il quitte l’Afrique et sa famille à l’âge de 22 ans pour la France, où il vient terminer ses études de droit. Après Dauphine, il passe dix ans au service du groupe Suez-Lyonnaise des Eaux, écrivant en parallèle.  «Ca me vient de l’enfance, de mon côté oiseau solitaire, explique-t-il. J’étais fils unique et donc je discutais surtout avec les livres. Ma solitude m’a peut-être poussé à me confier en écrivant».

Après plusieurs livres salués par la critique, son roman Mémoires de Porc-Epic, reçoit le Prix Renaudot 2006. Lui qui n’est pas du sérail n’en revient pas. Il est remarqué par la prestigieuse université californienne UCLA qui l’invite comme visiting professor la même année. Puis le nomme professeur titulaire de littérature en 2007. « Ici, pas besoin d’agrégation ou de doctorat. J’ai appris toute la théorie dans les bouquins».

Se sent-il toujours Français en Amérique ? «Je laisse aux autres le soin d’apposer une étiquette. Je dis souvent que mon identité est tricontinentale. Je suis à la fois le produit de l’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique. D’une certaine manière, cela reflète un peu le chemin de mes ancêtres, déportés d’Afrique vers l’Europe puis envoyés comme esclaves en Amérique».

23 ans d’absence

En juin dernier, Mabanckou s’est rendu dans sa ville natale, Pointe-Noire, après …  23 ans d’absence. Au retour, il en a fait un livre. Le plus personnel sans doute.

« J’ai longtemps préféré me réfugier dans la fiction plutôt que d’affronter la réalité et le décès de ma mère (ndlr : morte en 1995, il n’a pas assisté à son enterrement), explique-t-il. C’est d’ailleurs la première phrase de mon roman ». Dans Lumières de Pointe-Noire, Mabanckou se dévoile et repart sur les traces de son enfance. Il dresse les portraits des personnages de sa famille, vivants comme disparus, arpente les rues d’une ville qu’il a parfois du mal à reconnaître. « C’est étrange de repasser quelque part où on a marché 23 ans plus tôt. Il y a les salles de cinéma qui n’existent plus, les églises pentecôtistes qui les ont remplacées ». Sur ses retrouvailles avec sa famille, il porte un regard à la fois tendre et critique. Il raconte notamment, qu’il a dû, comme il s’y attendait, « passer à la caisse », lui « l’Américain » qui a réussi.

Son livre évoque en demi-teinte la « poussière » des regrets et l’ambivalence des exilés vis-à-vis de leur pays d’origine : «Le Congo m’évoquait surtout un cimetière. Je craignais le choc en y retournant. Et puis j’ai reçu une invitation de l’Institut Français. D’ordinaire je refuse toujours. Là, c’était une Pauline qui m’invitait. Le prénom de ma mère ».

Mabanckou regrette les siens mais «pas d’être parti d’Afrique ». « Je me sens plus vivant dans le mouvement. Si j’étais resté à Pointe-Noire, je n’aurais peut-être jamais rien écrit. On écrit sur ce qu’on regrette. Je puise mon inspiration dans l’exil ».

Son prochain projet ? Ecrire sur la francophonie. « Pour montrer que ce n’est pas que la France. Que la langue française est protégée par des gens venus d’ailleurs parfois, comme Andreï Makine. Même si aujourd’hui, ce n’est pas le cas dans certaines banlieues ». Quant à l’Afrique, il a l’intention d’y retourner de temps en temps : « On s’habitue à la douleur, sourit-il. J’ai l’impression qu’il me reste encore beaucoup de choses à creuser là-bas ».

Deux soirées de danse contemporaine au Lycée Français

Le théâtre Raymond Kabbaz accueille les 3 et 5 avril la compagnie française “Etant donné”, pour deux soirées de danse contemporaine.

La compagnie, inspirée par le cinéma et les arts plastiques, a été fondée par Frédérike Unger et Jérôme Ferron. Elle présentera, le 3 avril, le spectacle “En Aparté”, où deux danseurs, Emilie Harache ou Frédérike Unger et Jérôme Ferron, s’invitent dans le quotidien d’un couple pour le rendre ludique, beau et poétique. Ce voyage au pays de tous les jours a pour ambition de transformer l’habitat, la routine, en un territoire merveilleux. Ce spectacle se veut familial.

Dans leur second spectacle, intitulé “Tu” et présenté le 5 avril dans la même enceinte, Frédérike Unger, Aline Braz Da Silva et Solène Herrault se promènent avec des capuches blanches sur la scène, se suivent et inventent un chemin à mesure qu’ils l’empruntent. Devant le spectacle de ces présences si semblables, la moindre différence devient un évènement.

 

Le Grand Fooding : coup de foudre culinaire entre Paris et Los Angeles

La gastronomie  française s’invite à Los Angeles. A l’occasion du Grand Fooding les 26 et 27 avril, une dizaine de chefs français et américains feront connaitre leurs spécialités lors de deux soirées riches en saveurs. Les places sont en pré-vente.

Vous pourrez goûter à la cuisine des chefs français Inaki Aizpitarte du Restaurant Le Chateaubriand à Paris et Grégory Marchand, chef au Frenchie à Paris. Pour les amoureux du fromage, ne ratez pas la cuisine du chef Jean-François Piège, du restaurant éponyme à Paris. Les plus chanceux auront la chance d’apprécier la cuisine du chef Sven Chartier, du restaurant Le Saturne, lui aussi implanté dans la capitale française. Il ne servira ses plats qu’aux personnes ayant réservé des places VIP le vendredi.

Côté chefs américains on retrouve Roy Choi, du Kogi à Los Angeles, et Joseph Centeno du Bäco Mercat. Pour les incontournables de la cuisine italienne, Nancy Silverton transportera vos sens jusqu’aux contrées transalpines. Carolynn Spence, du restaurant Château Marmont à Los Angeles se joindra à Jean-François Piège pour réaliser des plats à base de fromage. Le chef Ludo Lefebvre, du restaurant Trois Mec de Los Angeles, ainsi que Jordan Kahn, de Red Medicine, ne seront présents que le 27 avril.

Trois sortes de tickets donnent accès à des offres différentes : le Tasty Crush Ticket, le Clicquot Crush Ticket et le Mastercard Priceless Crush Ticket, ouvert uniquement aux titulaires d’une MasterCard et qui donne accès aux listes VIP. Les chefs cuisineront pour une bonne cause puisque 20% des ventes bénéficieront à la LA Food Bank ainsi qu’au musée MOCA. L’évènement avait déjà eu lieu quatre années de suite à New York où il a toujours remporté un franc succès mais c’est la première fois que le thème porte sur le coup de foudre culinaire entre Paris et Los Angeles.

Deux artistes, Shepard Fairey, de Los Angeles et André Saraiva, de Paris, créeront des tee-shirts qu’ils vendront lors de la soirée au bénéfice de la LA Food Bank.

Louis Giscard d'Estaing: fils d'Amérique

“Lui, c’est lui, et moi, c’est Louis”. Louis Giscard d’Estaing a pris l’habitude de répéter cette formule, prononcée pour la première fois au micro de Laurent Guimier, sur Europe 1, pour se distinguer de son père.

Mercredi, il n’a pas dérogé à la règle face à French Morning, à qui il a accordé sa première interview en terre américaine, le jour du lancement de sa campagne. Mais son illustre patronyme ne pouvait pas être bien loin: une ressemblance physique évidente et une courtoisie qui rappelle l’ancien président. Une attention au détail que seuls les politiques peuvent avoir – sa cravate a été achetée aux Etats-Unis et porte les couleurs de Michelin, dont le siège est à Clermont-Ferrand, dans son fief auvergnat. Puis il y a “l’étiquette Giscard“. “Le nom que je porte est associé à une période particulièrement positive de l’économie française, des réformes de société et des relations franco-américaines. C’est plus facile à porter que Mitterrand!”

Louis Giscard D'Estaing in New York City on March 20, 2013. Photo by Mehdi Taamallah / ETM
Louis Giscard d’Estaing interrogé par la rédaction de French Morning (Photo: Mehdi Taamallah)

L’appartenance à une dynastie politique a ses avantages. Très tôt, les chefs d’Etat et de gouvernement, les ministres et les ambassadeurs font partie de son quotidien. “A 17 ans, je suis reçu dans le bureau oval par Gerald Ford. Nous avons parlé des affaires du monde“, plaisante-t-il. Aujourd’hui, ce n’est pas la Maison Blanche qui attend Louis Giscard d’Estaing mais les réunions d’appartement, les meetings dans les restaurants et les salles des fêtes pas toujours remplies, qui rythment les législatives françaises à l’étranger.

Circonscription « lot de consolation »

 A 54 ans, il se présente à l’élection législative partielle en Amérique du Nord (qui se tiendra courant mai, les dates officielles ne sont pas encore connues). Il cède ainsi, assure-t-il, à d’amicales sollicitations. “Le lendemain de l’annulation de l’élection de Corinne Narassiguin par la Conseil Constituionnel, j’ai reçu quatre emails de personnalités françaises d’Amérique du Nord, membres de l’UMP, qui toutes disaient qu’elles souhaitaient que je me présente”. Il revendique le soutien de Nicole Hirsh, élue  de l’Assemblée des Français de l’Etranger de la Côte Est, et de Jacques Janson élu lui au Canada, tous deux membres du parti de Jean-François Copé. Et c’est Yann Coatanlem, délégué adjoint de l’UMP Côte Est, qui dirigera sa campagne aux Etats-Unis, tandis que Guy Wildenstein patron local du parti sarkozyste, a publiquement désavoué Frédéric Lefebvre, le candidat officiel de l’UMP.

Joaillerie et peinture à la galerie Les Jolis Trésors

Peinture et joaillerie se rencontreront à la galerie d’art contemporain Les Jolis Trésors, le 21 mars, lors d’une réception haute en couleur.

Au coeur de l’évènement : « Couleur et Energie », un projet artistique réalisé par deux artistes, la joaillière Sherri Gleason et la peintre française Annie Clavel. Sherri Gleason expliquera aux visiteurs comment elle s’est inspirée des tableaux d’Annie Clavel pour créer ses bijoux.

Cet évènement est également l’occasion pour la peintre d’art contemporain de présenter sa nouvelle exposition « Silent Music », une série de tableaux sur le printemps qui approche.

Créée en 2009 par Annie Clavel, Les Jolis Trésors est une galerie d’art de Long Beach. L’objectif est de diffuser l’art contemporain en représentant le travail d’artistes californiens et américains mais également internationaux. “Couleur et Energie” s’inscrit dans le cadre des évènements qui ont lieu à la galerie chaque troisième jeudi du mois.

L'intérieur du cerveau transformé en art à Venice

L’art permettrait-il de mettre en scène les mystères du cerveau ? C’est en tout cas le pari que s’est donnée l’artiste Marianne Magne à l’occasion d’une exposition au Howland Bridge, le 30 mars.

Intitulé « Cellular Streams », le projet est le prolongement de « Transitory Conditions », une séquence que Marianne Magne a débuté en 2005. Il vise à montrer les méandres du cerveau à travers une installation multimédia sur le Howland Bridge et des deux rives du canal qu’il enjambe. Dans ce travail audio et vidéo, le pont est utilisé comme un “arche biologique” pour symboliser les connexions qui prennent place dans notre bulbe. « Cellular Streams » avait déjà été projeté à Venice en 2005 à l’occasion du bicentenaire du quartier.

Marianne Magne est une artiste française et cinéaste qui recherche à mettre en scène les mécanismes biologiques à travers l’art. Originaire de Paris, elle vit à Los Angeles depuis 1991.

Le FIAF reçoit la Princesse de Clèves

La Princesse de Clèves, publié anonymement en 1678 par Marie-Madeleine de La Fayette, est un monument de la culture française. En s’y attaquant, en 2008, Nicolas Sarkozy avait d’ailleurs pu mesurer le poids historique de cette oeuvre. Il  avait laissé entendre que l’oeuvre ne pouvait pas intéresser une “guichetière” avait provoqué un tollé.

Ce roman a plusieurs fois été adapté au cinéma et continue de l’être. Récemment, Christophe Honoré, réalisateur Français, s’en est encore inspiré pour écrire et réaliser “La belle personne”, avec Louis Garrel et Léa Seydoux.

La version choisie par l’Alliance Française, et diffusée le 26 mars à 12h30, 14h et 19h30, est celle de 1961. Ce film, descendu par la critique parisienne de l’époque, a été réalisé par Jean Delannoy et écrit par Jean Cocteau -excusez du peu. Il met en scène Jean Marais, Marina Vlady et Jean-François Poron et raconte toujours l’histoire de cette princesse, déchirée entre la fidélité qu’elle doit à son mari et l’amour qu’elle éprouve pour un autre homme, le jeune et séduisant duc de Nemours.

Plus de 50 ans après, l’Alliance Française vous permet donc de (re)découvrir ce classique du cinéma français, à New York.

C'est officiel: Peguy Luyindula signe aux New York Red Bulls

Peguy Luyindula a enfin signé aux Red Bulls. Alors que l’ensemble des médias français avaient annoncé cette signature en décembre dernier, il aura finalement fallu attendre le 19 mars, et un communiqué sur le site officiel des New York Red Bulls, pour que le recrutement de l’ancien attaquant du Paris-Saint-Germain (PSG) soit officialisé par le club.

Eliminés en demi-finale des play-offs l’an dernier pour la troisième fois consécutive, les Red Bulls comptent sur l’arrivée de l’attaquant, qui compte six sélections en équipe de France. Le club précise également que celui qui est déjà passé par Strasbourg, Lyon, Marseille, Auxerre et le PSG, sera intégré à l’équipe première dès la réception de son visa.

Peguy a de très grandes qualités et il a joué de longues années en Europe. Il a bien travaillé et il est de retour en très grande forme“, déclare dans ce communiqué le directeur sportif du club, Andy Roxburgh. “Techniquement, c’est un très bon joueur, ses déplacements sur le terrain sont très impressionnants. Nous sommes très heureux de l’avoir parmi nous“.

Après deux saisons compliquées au Paris-Saint-Germain, Peguy Luyindula, 32 ans a l’occasion de relancer une nouvelle fois sa carrière. Il formera, avec Thierry Henry, un duo d’attaque entièrement français.

Miss France 2012 à New York pour soutenir l'Alsace

Beaucoup de personnes aimeraient avoir une Miss France rien que pour eux. L’Union Alsacienne a réussi cet exploit. Le 24 mars, l’association accueillera à New York l’Alsacienne Delphine Wespiser, qui a porté la couronne des Miss en 2012.

Elle participera à une collecte de fonds pour soutenir la création d’une école maternelle en Alsace, la première où les enfants seront totalement immergés dans la culture et le dialecte alsaciens. C’est un évènement sans précédent : jamais en 142 ans d’existence, l’Union Alsacienne n’avait reçu de Miss France. Delphine Wespiser profitera de l’occasion pour lancer le site Internet de l’IFAL (International Fund for the Alsatian language). Ce fonds doit être doté de 20.000 dollars pour sponsoriser l’école maternelle. La moitié de cette somme a déjà été récoltée.

Je suis une Alsacienne convaincue“, assure Delphine Wespiser. C’est son grand-père, “pur Alsacien“, qui lui a transmis ce goût de la culture régionale. “Mon élection comme Miss France m’a ensuite donné l’outil médiatique, que j’ai essayé d’utiliser au profit de l’Alsace, pour faire la promotion de ma région“.

Depuis plusieurs mois, Delphine Wespier et Yves Bisch, ancien enseignant et directeur d’école aujourd’hui à la retraite, ont entamé une tournée des écoles maternelles d’Alsace pour redonner aux enfants, partout où l’équipe pédagogique était prête à les accueillir, le goût d’apprendre la langue régionale (le tout avec l’accord de l’Education Nationale).

Thierry Kranzer, président de l’Union Alsacienne a trouvé en Miss France 2012 l’ambassadrice parfaite. “Elle a toujours donné de son temps à la promotion de la lange alsacienne, il était logique qu’elle accepte cette invitation à New York“.

Celle qui a été élue Miss France le samedi 3 décembre 2011 au Parc des Expositions de Penfeld n’est jamais venue à New York. “J’ai vraiment hâte de partir et de découvrir cette ville fantastique“.

Un ancien de Totsy lance son incubateur d’entreprises

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En août dernier, Totsy a décroché le gros lot : elle a levé 18,5 millions de dollars auprès d’investisseurs. Un chiffre qui atteste du succès fulgurant de ce site de ventes flash de produits pour enfants, créé en 2009 à New York par deux Français, Guillaume Gauthereau et Christophe Garnier.

Depuis, Christophe Garnier a quitté le navire. Envie de monter de nouveau projets, de « retrouver l’adrénaline des débuts »…  A 36 ans, s’il reste actionnaire de Totsy, il ne participe plus au management. Son quotidien, depuis le mois de novembre, s’appelle Spark-Labs. « C’est un incubateur et un accélérateur de start-ups dans les domaines du e-commerce, du marketing digital et du social média », explique-t-il.

Le vaste loft de 500 m2 proche d’Union Square héberge pour le moment quinze start-ups, dont trois dans lesquelles Spark Labs est l’un des principaux actionnaires : The Cast (sites de castings et de coaching), ITrain (fitness en ligne à la demande) et Sonic Angels (crowfunding dans le domaine de la musique).

Deux autres projets Spark-Labs sont en phase de démarrage : MommyCoach, site de e-learning et de coaching pour jeunes mamans, et une société de musique on-line, AngelDeck. D’autres start-ups pourraient bientôt rejoindre le loft. « L’idée, c’est soit de participer à leur création, soit d’investir dedans, en les aidant à monter en puissance ».

Au total, près de 50 personnes travaillent sur le sol en béton ciré de Spark Labs. « Il y a des Français, des Américains, et aussi des Anglais, Belges, Allemands, Hollandais », énumère Christophe Garnier. Ils partagent leurs murs avec les studios de Philippe Reynaud, un photographe français. La moyenne d’âge est bien en dessous de 35 ans.

L’équipe Spark Labs a une autre corde à son arc : elle propose des services de conseils pour des start-ups basées en France qui voudraient s’implanter à New York. « Ici, il est compliqué d’avoir de bons contacts pour accéder aux bons investisseurs. Tout prend du temps. Une start-up française n’en a pas les moyens », constate Christophe Garnier, qui a travaillé six ans dans la Silicon Valley avant de s’installer à New York en 2005.

« L’idée, c’est d’apporter à ces entreprises françaises un réseau et un savoir-faire. Nous pouvons aussi les conseiller sur le marketing digital, l’adaptation au marché américain, éventuellement les héberger : nous sommes flexibles. » Des ponts commencent à se construire, au fur et à mesure que le mot circule dans le milieu high-tech parisien. « J’ai déjà beaucoup de demandes », glisse Christophe Garnier. Le loft de Manhattan risque de voir débarquer du monde.