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Phosphorescent illumine Los Angeles

Alors que son dernier album vient de sortir et enchante la critique américaine, Phosphorescent, le nom de scène du parolier américain Matthew Houck, est en concert au Troubadour le 5 avril.
La carrière de Matthew Houck a commencé en 2000 lorsqu’il a sorti son premier album, sous le nom de Fillup Shack. Une tournée en Angleterre et en Espagne plus tard, et voilà que les médias européens le comparent déjà à Bob Dylan et Bonnie Prince Billy. Le London Evening Standard déclare même “qu’on avait rien vu de mieux depuis Kurt Cobain“.
Cela n’empêche pas Matthew Houck de changer d’identité et de sortir un premier album sous le sobriquet de Phosphorescent, en 2003. En mars 2013, toujours sous le même nom, Matthew Houck sort son sixième album,  “Muchacho”. C’est cet album, principalement, qu’il interprètera sur la scène du Troubadour.

Législative: le Parti Pirate présente une candidate

Le Parti Pirate part à l’abordage des Etats-Unis et du Canada. Mercredi, le mouvement a annoncé qu’il présentait une candidate à la législative partielle en Amérique du Nord.

Véronique Vermorel, étudiante à l’ESSEC, résidant actuellement à Boston, a été choisie pour porter les couleurs du “parti” aux Etats-Unis et au Canada. Son suppléant, Mathieu Chambefort, est étudiant ingénieur en Sciences de la Terre à Polytech UPMC. Il réside actuellement à Edimbourg. Le Parti Pirate présente également un candidat dans la 8e circonscription, qui regroupe l’Italie, Malte, le Vatican, Saint Marin, la Grèce, Chypre, la Turquie et Israël.

« Comme lors des législatives de juin 2012, les candidats pirates vont faire une « campagne à zéro euro ». Avec leurs petits moyens, ils promettent de multiplier les actions créatives et décalées, à leur image. Pour autant, ils entendent soulever des questions de fond, à l’opposé de la politique « people » que l’on nous a proposé jusqu’alors », prévient la formation dans un communiqué.

Lors de la législative de 2012, le candidat pirate Raphael Clayette avait recueilli 1,29% des voix. Ses comptes de campagne ont été invalidés car ils n’ont pas été déposés à temps, l’intéressé a-t-il expliqué fin février. Le Conseil constitutionnel l’a frappé de trois ans d’inéligibilité.

Une dictée pour célébrer la langue française à Dallas

Tous à vos stylos ! A l’occasion de la Semaine de la Francophonie, l’Alliance Française de Dallas organise une dictée dimanche 24 mars. Interdiction de copier sur son voisin !

Célèbre torture pour chaque écolier pratiquée par nos impitoyables professeurs, la dictée est aussi le moyen de célébrer la langue de Molière. L’Alliance Française de Dallas vous invite à faire vos preuves sur vos connaissances de la richesse, des subtilités et des pièges de la langue française.

Comme à l’école, vous ne découvrirez le texte que le jour de l’épreuve. Pour rendre la dictée plus amusante que celle pratiquée sur les bancs de la classe, l’Alliance Française a décidé de récompenser le gagnant de l’épreuve. Le prix n’a pas été dévoilé.

Tours de magie et pique-nique au French Legation Museum

Tours de magie et pique-nique nocturne : la formule n’est pas banale. Arsene Dupin, magicien professionnel depuis 1978, organise un spectacle vendredi 22 mars en compagnie de “Magical Mystical Michael” dans les jardins du French Legation Museum.

Formé par Marcel Marceau, inventeur du mime du même nom, Arsene Dupin, qui par ailleurs est un grand fan de pétanque, a déjà réalisé ses tours de magie à la Maison Blanche sous les yeux de l’ancien président, Georges W. Bush.

“The Magical Mystical Michael”, magicien professionnel depuis trois décennies et très célèbre à travers le monde, l’accompagnera exceptionnellement sur scène.

“The Magikhana Show” ouvrira ses portes à 18h. Abrités sous les chênes, tous les participants sont invités à apporter leurs chaises longues, leurs couvertures et leur pique-nique pour une soirée… magique.

"L'Atelier" de Grumberg, le Paris d'après-guerre à San Francisco

L’Exit Theater se transforme en atelier de couture, du 3 au 6 avril. Plus précisement celui de Jean-Claude Grumberg.

La pièce l’Atelier, qui sera jouée en français par la compagnie Platypus, se passe pendant l’après-guerre à Paris, de 1946 à 1952. Né en 1939, Jean-Claude Grumberg était encore un petit garçon quand son père fut exterminé dans un camp de concentration. Un thème qui le hante et revient régulièrement dans ses écrits. On lui doit la co-écriture du Dernier Métro, où il est crédité en tant que dialoguiste. Il a lui-même été tailleur avant d’être l’auteur dramatique à succès que l’on connaît. Il sait donc de quoi il parle dans cette pièce qui est la plus jouée de sa production.

« Le spectateur suit cinq ouvrières qui se retrouvent autour de leur table de travail, avec un presseur et leurs patrons, explique Céline Hakoun, l’une des actrices de la pièce. Elle joue le rôle de Gisèle, “une couturière, mère de famille, qui tente de s’occuper de sa petite famille malgré les restrictions et la vie difficile d’après-guerre. C’est un personnage résiliant, un peu maladroit mais au grand coeur qui regrette la vie d’antan. »

Cette pièce demandait donc un certain doigté pour la mise en scène, et c’est Pascale Couderc qui s’y est attaquée. « Platypus est principalement composé de femmes, nous sommes donc toujours à la recherche de rôles féminins intéressants, forts. Dans l’Atelier travaillent et vivent six femmes très différentes mais unies par une même tragédie… L’une des difficultés est d’exprimer le passage du temps dans une pièce dont toutes les scènes sont indépendantes les unes des autres. Une autre est peut-être d’accepter la liberté de langage de l’auteur sur des sujets devenus très tabous.” 

La compagnie Platypus joue régulièrement à l’Exit Theater qui fait la part belle aux créations indépendantes. « Le thème même de L’Atelier, et la mise en scène autour d’une table de travail, nous oblige à recréer une atmosphère juste. C’est un challenge très intéressant. La scène de l’Exit convient très bien à la mise en scène de l’Atelier, précise Céline Hakoun. L’ambiance intime entre les acteurs et les spectateurs joue en notre faveur pour recréer l’atmosphère de la pièce ».

Charles Doligé, fournisseur des cravates de la CIA et des foulards d'Obama

L’administration Obama n’a pas attendu d’avoir en son sein un très francophile Secrétaire d’Etat en la personne de John Kerry.

Dès son arrivée à la Maison Blanche, le président démocrate s’est tourné vers le savoir-faire français pour ce qui compte vraiment: les petites attentions qui font les bons amis. “Lors du premier dîner officiel de Barack Obama, c’est nous qui avons fourni les boîtiers de cartes de visite remis en cadeau à tous les invités”, raconte Charles Doligé, patron de la filiale américaine de LR Paris, une petite société française qui a su se faire ses entrées à Washington.

En France, la société est connue des militaires: depuis sa création en 1959 par Jean Lemaire, elle fournit insignes et médailles, mais aussi foulards en soie aux armes des régiments. Petit-fils du fondateur, Charles Doligé avait d’autres ambitions. « Je voulais […] vivre mon rêve américain, raconte-t-il plus de dix ans après les débuts de l’aventure. J’ai décidé d’aller à Washington. Cela avait du sens car l’entreprise familiale travaillait déjà pour le gouvernement en France. » Le 11 septembre 2001, il est dans un avion pour la capitale américaine, où il a rendez-vous au Pentagone avec un général lorsque le pilote fait demi-tour sans explication. C’est à l’aéroport de Paris qu’il apprendra que le Pentagone vient d’être la cible d’une attaque terroriste.

De retour à Washington, Charles Doligé raconte qu’il a passé ses premiers mois à dormir sur un matelas par terre, «c’est difficile lorsque l’on arrive dans une ville où l’on ne connait personne.» Mais il va vite découvrir l’importance du « networking » aux Etats-Unis.  Il rencontre une femme influente, épouse d’un général, qui lui ouvre les portes des cercles très fermés de Washington. Elle saisit l’occasion de montrer une cravate LR Paris à Laura Bush en personne. Six mois après son arrivée dans la capitale, Charles Doligé décroche sa première cliente de marque: l’épouse du Président Bush. « Ca a été le déclic. Quand vous travaillez avec le Président des Etats-Unis, c’est beaucoup plus facile d’approcher les autres. »

En plein “french bashing”, la petite maison française se fait sa place dans un Washington où dominent alors les “néo-conservateurs”. Mais puisque Mme Bush elle-même est une fan, les autres suivent. Les Secrétaires d’Etat Colin Powell puis Condoleezza Rice découvrent les charmes de la porcelaine de Limoges. Puis les adminstrations se succèdent et LR Paris demeure: des foulards pour une oeuvre caritative d’Hillary Clinton, Michelle et Barack Obama. Et enfin, le chef de la CIA lui-même, qui offre des cravates signées LR Paris.

C’est en racontant l’histoire familiale de son entreprise et en insistant sur le respect de la tradition artisanale française que Charles Doligé a séduit les Américains. Jusqu’ici en toute discrétion: «Pendant dix ans, nous n’avons jamais fait de marketing aux Etats-Unis, tout reposait sur le bouche à oreille. Cela va changer. LR Paris vient d’ouvrir des bureaux à New York. “Nous sommes prêts à lancer LR Paris auprès du grand public”. Prochaine étape, la création d’une ligne de produits LR. Paris.

New York déguste la madeleine de Proust

New York célèbre Proust. A l’occasion des 100 ans de la publication de Du Côté de chez Swann, la Maison Française de New York University organise le 28 mars un marathon littéraire lors duquel plusieurs personnalités liront à tour de rôle l’œuvre magistrale de Marcel Proust.

Parmi les lecteurs vous pourrez écouter l’écrivain française Anka Muhlstein, l’économiste Yves-André Istel, l’éditeur Georges Borchardt ou encore l’écrivain Tom Bishop.

Pendant trois heures, l’occasion vous sera donnée de (re)découvrir ce chef d’œuvre de la littérature française, premier volume du roman A la Recherche du Temps Perdu. Le premier tome Du Côté de Chez Swann se divise en trois parties: “Combray”, “Un Amour de Swann” et “Noms de Pays : le Nom”.

“Combray” s’intéresse à l’enfance du narrateur et donne à comprendre l’univers culturel du personnage. C’est notamment au cours de cette première partie qu’a lieu le célèbre épisode de la madeleine, où le narrateur se remémore des souvenirs enfouis en mangeant un morceau de ce gâteau.

“Un Amour de Swann” est un roman dans le roman, un retour en arrière avant la naissance du narrateur.

Enfin, la dernière partie relate les désirs de voyage du narrateur et notamment son envie de découvrir la Cité des Doges, de Venise.

"Starbuck": un père, des bébés et beaucoup de clichés

Le film québécois « Starbuck » a été un succès au box-office en France (plus de 100.000 entrées la première semaine). Parviendra-t-il à séduire aux Etats-Unis où il sort le 22 mars ?

Le scénario du film de Ken Scott, réalisateur de Les Doigts Croches, sorti en 2009,  séduira ceux qui aiment les clichés et les bons sentiments. Car il en joue… beaucoup. David Wosniak, alias Starbuck, un éternel adolescent de 42 ans, découvre un jour qu’il est le géniteur de 533 enfants. La faute à une trop grande propension à vendre sa semence à une banque de sperme dans sa folle jeunesse. Rassurez-vous, l’argent recueilli par ces dons généreux a été utilisé pour une bonne cause: offrir un voyage à Venise à papa et maman. Tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce qu’il apprenne qu’une centaine de ses “enfants” veut le retrouver.

S’ensuivent plusieurs séquences de clichés à n’en plus finir et qui finalement ne parviennent pas à emballer le spectateur. Alors que rien ne le prédisposait à devenir père, David Wosniak, incorrigible égoïste, devient subitement l’ange-gardien de ses enfants. Comme il ne peut évidemment pas tous les rencontrer, il en choisit quelques-uns au hasard. Et comme le hasard fait bien les choses, il ne rencontre que des profils auxquels on s’attend dès le début du film : la star de football, la droguée, l’acteur raté, le chanteur de métro ou encore le handicapé. Vous vous en doutez déjà, Starbuck va tout faire pour rendre ses enfants heureux. L’acteur raté finit par décrocher le rôle de sa vie (rien que ça), la droguée finit par s’en sortir, et le chanteur par gagner mieux sa vie. Tout cela, bien sûr, grâce à David Wosniak, qui ne leur a toujours pas révélé son identité.

Au-delà des clichés, le film peine à nous faire décrocher une larme. Week-end camping-barbecue au lac et « hug » géant en guise de happy-end sont ainsi au rendez-vous de ce film archi prévisible. Bref, ce dernier baigne dans une sorte d’ambiance “bisounours” du début à la fin, qui lui enlève toute texture et relief. Seul moment “chaud” du film: le procès intenté par les enfants contre Starbuck pour qu’il révèle son identité. On pourrait se dire qu’à partir de ce moment, les relations entre David Wosniak et sa progéniture vont quelque peu se refroidir. Au contraire, ils sont tellement heureux de s’être fait berner qu’ils se réjouissent de le voir fonder une famille (car entre temps, David Wosniak devient papa de ce qu’il appelle « une vraie famille »). Ils se rendent tous à la maternité pour accueillir leur nouveau petit frère, fruit de l’amour, et non, comme eux, de la masturbation.

Le film soulève toutefois une question intéressante : le vide juridique autour de l’anonymat des donneurs. Si la province de Québec se positionne en faveur du maintien de l’anonymat, quelques provinces canadiennes, comme la Colombie Britannique, ont fait le choix de permettre aux enfants de connaitre l’identité de leur père biologique. “Starbuck” ne prend pas position dans ce débat houleux. Il voulait juste faire rire. C’est raté.

Bjork fait son show… sur les écrans de Times Square

Il y aura désormais une autre raison de lever les yeux à Times Square et cela n’a rien à voir avec un ballon géant descendant du ciel.

Bjork, musicienne et chanteuse islandaise inclassable, envahit les écrans de Times Square jusqu’au 31 mars. Chaque soir, à 23h57 très précisément, quinze écrans géants diffuseront le clip vidéo de son titre “Mutual Core”, extrait de son dernier album Biophilia’s, sorti en octobre 2011.

Cet évènement est organisé dans le cadre d’une installation permanente de Arts Times Square et Times Square Advertising Coalition appelé “Midnight moment”, qui présente chaque mois un artiste différent depuis mai 2012 sur les écrans mythiques du carrefour du monde.

Au Miami Film Month, le cinéma français s'affiche

Cinéphiles de Miami, réjouissez-vous ! Tout au long du mois de mars, le Miami Film Month propose de découvrir de nombreux films dont quelques nouveautés françaises dans plusieurs cinémas de la ville.

Pendant un mois, six cinémas de la ville montrent des films à tarifs réduits. Décidément très apprécié aux Etats-Unis, le cinéma français a une place de choix puisque les plus populaires des derniers films français sont projetés.

Le Bill Cosford cinéma diffuse ainsi Persécution, un film de Patrice Chéreau sorti en 2009 avec Romain Duris, Charlotte Gainsbourg et Jean-Hugues Anglade; Adieu Berthe (traduit par Granny’s Funeral), de Bruno Podalydès, l’une des plus récentes comédies françaises avec Valérie Lemercier, mais aussi Thérèse Desqueyroux, le dernier film de Claude Miller sorti en 2012 avec Audrey Tautou. Le cinéma projette également Le Magasin des Suicides, réalisé par Patrice Leconte en 2012; Tu Seras mon Fils, de Niels Arestrup, sorti en 2011; le documentaire Journal de France, de Raymond Depardon sorti en 2012; et le film Augustine, réalisé par Alice Winocour en 2012 avec le comédien Vincent Lindon. Le cinéma diffuse également un classique français : Voulez-vous danser avec moi ?, un film de Michel Boisrond sorti en 1959 avec Brigitte Bardot.

Le Miami Theater Center diffuse quant à lui le dernier succès de Michael Haneke, Amour, sorti en 2012 avec Jean-Louis Trintignant, Emmanuelle Riva et Isabelle Huppert.

Basket: le "March Madness" pour les nuls

La fièvre du “March Madness” s’est emparée des Etats-Unis depuis le 18 mars et êtes totalement largués ? N’ayez crainte, French Morning a pensé à vous.
1) Le “March Madness”, qu’est ce que c’est ? 
C’est du basket. Du “college basket-ball” pour être précis. Le championnat NCAA de basket-ball oppose les équipes des universités américaines depuis 1936. La phase finale de ce tournoi a lieu en mars et génère un intérêt immense aux États-Unis : on parle ainsi de “March Madness”. Trois semaines de compétition intense, des stades de plus de 10 000 places remplis, le championnat de basket universitaire n’a rien à envier à sa grande soeur, la NBA, l’univers des professionnels. L’image du basket universitaire est bien meilleure: moins de scandale, pas (ou peu) d’argent. Comparer les deux (et débattre de la supériorité de l’un ou de l’autre) est d’ailleurs un sport national.
Le “March Madness” correspond donc aux play-offs du championnat de basket universitaire américain : quatre groupes régionaux de seize équipes s’affrontent. Par un système d’élimination directe, les équipes les plus cotées rencontrent les plus faibles. Heureusement, les surprises sont souvent au rendez-vous et ce ne sont pas toujours les quatre têtes de séries qui sont qualifiées pour la finale à quatre (qui aura lieu, cette année, le 8 avril). C’est aussi et surtout le dernier tremplin avant l’accession, tant espérée, en NBA. Carmelo Anthony (New York), Tim Ducan (Spurs), Joakim Noah (Chicago) : toutes les plus grandes stars du basket américain sont passées par ce tournoi. Seuls certains joueurs, comme Le Bron James ou Kobe Bryant, sont passés directement du lycée à la NBA.
2) Faites votre bracket ! 
En mars, on fait son “bracket”. Kézako? Le bracket, c’est l’arbre du tournoi, (type Roland Garros si le tennis est plus votre truc). Le jeu consiste, à partir des 64 équipes de départ (les matches se jouent les 21 et 22 mars cette année) à remplir les tours suivants, jusqu’à la finale, et au vainqueur. Les chances de gagner sont très réduites (on vous laisse calculer les probabilités, ou lire ici), mais l’exercice est populaire. On parie au bureau, en famille. Ou à la Maison Blanche: grand fan de basket, Barack Obama a pris l’habitude de remplir, devant les caméras de télé, son propre “bracket”. Si vous souhaitez, vous aussi, “do your bracket”, French Morning a pensé à vous. Une version imprimable est disponible ici. Et si vous préférez copier sur Barack Obama, toujours bien informé, c’est par ici.
3) Qui est le favori cette année ? 
Quatre équipes se détachent selon les pronostiqueurs : Louisville, Kansas, Indiana et Gonzaga. Louisville possède même une petite longueur d’avance. Réponse finale le 8 avril.
4) Kentucky a-t-il une chance de conserver son titre ? 
Champions l’an dernier, les Kentucky Boys ne pourront même pas défendre leur titre cette année : après avoir perdu six de leurs meilleurs joueurs -tous partis batifoler en NBA- ils ne sont même pas qualifiés pour la phase finale de ce championnat et ne participeront donc pas à la “Madness” du mois de mars.
5) Les perdants magnifiques 
Comme souvent en sport, seuls les gagnants ont le droit à la lumière. Profitons donc de cet article pour rendre hommage aux “Castors” de Caltech (Californie) qui, entre 1989 et 2010, ont réussi l’exploit d’aligner… 259 défaites consécutives. Un documentaire, réalisé par Rick Greenwald, et intitulé “Quantum Hoops”, a même consacré cette série incroyable, et toujours inégalée.
Noah Gators6) Quelle est la dernière équipe à avoir remporté deux fois de suite le championnat universitaire ? 
Les “Gators” de Floride, en 2006, avec un certain… Joakim Noah à leur tête. Le fils du célèbre tennisman remporte cette année-là le tournoi et se paye même le luxe d’être nommé “Meilleur joueur du tournoi final”, avec une moyenne de 14,2 points, 7,1 rebonds et 2,1 passes par match. L’année suivante, Joakim Noah et ses jeunes coéquipiers repartent avec la même équipe et réalisent le doublé. Cet exploit n’avait plus été réalisé depuis 1992, et l’université de Duke qui possédait alors en ses rangs un certain… Grant Hill.
7) Quels sont les joueurs à surveiller de près cette année ? 
Ne vous inquiétez pas : s’ils ne sont pas dans le “Final Four” cette année, Trey Burke (Michigan), Marcus Smart (Oklahoma State), Ben McLemore (Kansas) et Cody Zeller (Indiana) ne devraient pas mettre longtemps à débarquer en NBA…
8) Une finale à quatre
Depuis 1939, le championnat se termine par un tournoi final à quatre. Cela n’a pas toujours été le cas. Avant cette date, le titre récompensait l’équipe ayant le meilleur pourcentage de victoires du championnat.
 

"Fela!", la comédie musicale star débarque au Arsht Center

Lorsque Jay-Z et Will Smith s’investissent dans la production d’un projet, le succès est au rendez-vous.

C’est encore le cas avec “Fela!”, comédie musicale réalisée par Bill T. Jones, directeur artistique, danseur et chorégraphe américain. L’oeuvre raconte la vie de Fela Kuti, homme politique nigérian considéré comme l’inventeur de l’afrobeat, fusion des éléments afro-américains du punk, du jazz, de la musique d’Afrique occidentale, de la musique traditionnelle nigériane et des rythmes yorubas.

Du 19 au 24 mars, au Adrienne Arsht Center de Miami, Bill T. Jones explore l’histoire de cet artiste engagé contre la corruption et la dictature au Nigéria, dans les années 70, dans un spectacle mêlant danse, théâtre et musique. Tout au long de sa carrière, Fela Kuti s’est servi de la musique comme arme pour peindre le sombre tableau des moeurs socio-politiques de son pays. En 1997, atteint du SIDA, il s’éteint, laissant un immense vide derrière lui. Près de 20 ans plus tard, hommage lui est rendu avec cette ambitieuse comédie musicale.

Dépêchez vous, la troupe de Fela! ne reste que quelques jours à Miami.