Les comédies françaises s’exportent bien. Depuis le succès aux Etats-Unis de “The Artist” ou encore d’”Intouchables”, le genre est devenu l’un des préférés des cinéphiles américains. A ce titre, le Museum of Fine Arts de Houston projettera cinq comédies françaises du 21 au 24 mars.
Depuis 2011, le Museum of Fine Arts de Houston (MFAH) organise le Five Funny French Films. L’objectif est de diffuser des comédies à succès, toutes différentes dans leur style afin d’explorer le genre de la comédie à la française. En plus des cinq films récents, le MFAH diffuse un sixième film plus classique et ancien.
Pour cette édition 2013, le MFAH espère renouer avec le succès des deux éditions précédentes, qui avaient fait salle comble. L’évènement est organisé à l’occasion du French Cultures Festival 2013 en partenariat avec l’Alliance Française de Houston, les Services culturels de l’ambassade de France, le Consulat Général de France à Houston et The Texan-French Alliance for the Arts.
Les films diffusés sont :
– Mon pire cauchemar, d’Anne Fontaine (2011)
– Le Prénom, d’Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte (2012)
– Tout ce qui brille, d’Hervé Mimran et Géraldine Nakache (2010)
– Le Skylab, de Julie Delpy (2011)
– Mince alors ! de Charlottre de Turckheim (2012)
– Le grand amour, de Pierre Etaix (1969)
Five Funny French Films : Houston à l'heure des comédies françaises
Expositon: Houston Accueil a du talent
Vous vous sentez l’âme d’un créateur mais souffrez d’un déficit de reconnaissance ? Pas de panique, l’association Houston Accueil donne l’occasion aux artistes locaux d’exposer leur création le 24 mars à l’occasion du French Cultures Festival.
La journée sera entièrement consacrée aux créations réalisées par des artistes reconnus mais aussi inconnus du grand public. De nombreuses disciplines sont représentées, de la musique à la couture en passant par la cuisine. Musiciens, chanteurs, peintres, sculpteurs, céramistes, photographes, costumières, créatrices de bijoux et de quilts et cuisiniers se sont donc donnés rendez-vous pour exposer leurs œuvres.
L’évènement se veut convivial. Seule la créativité est célébrée puisqu’aucun des objets exposés ne sera à vendre. L’objectif est de rencontrer de nouveaux artistes et d’encourager les plus timides à soumettre leurs productions au regard critique du public.
Une dégustation de vins français à Los Gatos
En 2013, les crus de France ont la cote. La preuve : Angelina Jolie et Brad Pitt ont récemment investi dans un domaine dans le sud du pays. Dans la baie de San Francisco aussi, c’est le moment de redécouvrir les vins français.
À Los Gatos, la cave The French Cellar organise une classe de dégustation le 27 mars. À la carte, huit vins rouges en provenance de diverses régions de France, accompagnés par un buffet de fromages gaulois.
Le programme de la soirée: initiation à la comparaison des cépages, des goûts et de la valeur des vins. Les zones majeures du paysage viticole français seront représentées : Bourgogne, Beaujolais, Bordeaux, Vallée de la Loire, Sud-Ouest et Vallée du Rhône. Les curieux apprendront également comment associer un fromage à un vin spécifique.
Et les cavistes du French Cellar savent de quoi ils parlent : Sallie Robbins-Druian et Jay Druian sont spécialisés dans les crus français. Leurs bouteilles sont soigneusement sélectionnées chez des importateurs qui travaillent directement avec des producteurs en France. Pour garder un peu de mystère et assurer une dégustation de qualité, les différents produits seront choisis selon leur disponibilité quelques jours avant la soirée, voire le jour-même.
Attention, pour goûter aux joies des cépages français, il faut réserver à l’avance par carte de crédit. Et le plus vite possible, car la classe est limitée à seize participants.
Le Salon du chocolat fait saliver San Francisco
Organisée par Taste TV, la 7e édition du Salon de Chocolat de San Francisco a lieu le 24 mars au Fort Mason Center.
Les artisans américains sont mis à l’honneur. Plus d’une quarantaine de maîtres chocolatiers, confiseurs et autres professionnels seront présents. Et pour ceux qui auraient l’eau à la bouche, le rendez-vous est donné sur les stands des caves à vin. La manifestation comprend en effet la deuxième édition annuelle du “SF International Wine and Beer Salon”.
Le programme, fort en chocolat, a de quoi satisfaire les papilles des plus gourmands : démonstrations, jeux, découverte de nouveaux produits, et bien sûr, la possibilité de déguster un carré ou plus, et de tester des vins d’accompagnement. Une bonne occasion de goûter à de nouvelles saveurs exclusives, au chocolat bio ou issu du commerce équitable.
Pour ceux qui préfèrent dévorer le cacao avec les yeux, le salon accueille une galerie d’art du Chocolat. De nombreux auteurs et chefs célèbres sont également de la partie. Ils répondront aux questions de la Taste TV Chocolate Television. Le public pourra venir à leur rencontre lors des séances de dédicace, de conversations et conférences publiques. Le professeur Suzanne C. Toczyski, de la Sonoma State University, viendra notamment parler aux gourmets de la Baie de “l’Histoire du Chocolat en France”.
Une rétrospective photo des Stones à la galerie PROJECT
Je suis un groupe anglais fondé en 1962. En 1964, je sors mon premier album, “Satisfaction”, et je me classe directement numéro 1 avec mon single It’s all over now. Pour fêter mes 50 ans, le PROJECT Gallery d’Hollywood me consacre une rétrospective en photos du 28 mars en 21 avril. Je suis, je suis…
Les Rolling Stones, évidemment. Pour fêter l’anniversaire du groupe de Mick Jagger et Keith Richards, la galerie PROJECT, ouverte fin 2012 à Los Angeles propose une rétrospective photo, permettant de découvrir les Stones sous un nouveau jour. Tour à tour, Ken Regan, Philip Townsend, Barrie Wentzell, Neal Preston et Lynn Goldsmith se sont relayés pour immortaliser les Stones tout au long de leur carrière : clichés intimes et parfois inédits, cette exposition est le résultat de ce travail.
Bon à savoir : si vous êtes fans des Beatles, vous êtes aussi les bienvenus.
"Je puise mon inspiration dans l'exil"
Dans la vie, Alain Mabanckou est exactement comme son dernier roman, Lumières de Pointe-Noire : attendrissant, drôle, parfois ironique, quelques fois grave.
Casquette vissée sur la tête, sourire aux lèvres, mains dans les poches, Alain Mabanckou déambule sur Third Street Promenade, à deux pas de l’océan. A Santa Monica, où il est installé depuis 2006, il est désormais comme chez lui. «Partout où je vais, je m’adapte très facilement », dit-il.
Pour cet écrivain franco-congolais, né à Pointe-Noire en 1966, le voyage et l’exil sont devenus un mode de vie. Il quitte l’Afrique et sa famille à l’âge de 22 ans pour la France, où il vient terminer ses études de droit. Après Dauphine, il passe dix ans au service du groupe Suez-Lyonnaise des Eaux, écrivant en parallèle. «Ca me vient de l’enfance, de mon côté oiseau solitaire, explique-t-il. J’étais fils unique et donc je discutais surtout avec les livres. Ma solitude m’a peut-être poussé à me confier en écrivant».
Après plusieurs livres salués par la critique, son roman Mémoires de Porc-Epic, reçoit le Prix Renaudot 2006. Lui qui n’est pas du sérail n’en revient pas. Il est remarqué par la prestigieuse université californienne UCLA qui l’invite comme visiting professor la même année. Puis le nomme professeur titulaire de littérature en 2007. « Ici, pas besoin d’agrégation ou de doctorat. J’ai appris toute la théorie dans les bouquins».
Se sent-il toujours Français en Amérique ? «Je laisse aux autres le soin d’apposer une étiquette. Je dis souvent que mon identité est tricontinentale. Je suis à la fois le produit de l’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique. D’une certaine manière, cela reflète un peu le chemin de mes ancêtres, déportés d’Afrique vers l’Europe puis envoyés comme esclaves en Amérique».
23 ans d’absence
En juin dernier, Mabanckou s’est rendu dans sa ville natale, Pointe-Noire, après … 23 ans d’absence. Au retour, il en a fait un livre. Le plus personnel sans doute.
« J’ai longtemps préféré me réfugier dans la fiction plutôt que d’affronter la réalité et le décès de ma mère (ndlr : morte en 1995, il n’a pas assisté à son enterrement), explique-t-il. C’est d’ailleurs la première phrase de mon roman ». Dans Lumières de Pointe-Noire, Mabanckou se dévoile et repart sur les traces de son enfance. Il dresse les portraits des personnages de sa famille, vivants comme disparus, arpente les rues d’une ville qu’il a parfois du mal à reconnaître. « C’est étrange de repasser quelque part où on a marché 23 ans plus tôt. Il y a les salles de cinéma qui n’existent plus, les églises pentecôtistes qui les ont remplacées ». Sur ses retrouvailles avec sa famille, il porte un regard à la fois tendre et critique. Il raconte notamment, qu’il a dû, comme il s’y attendait, « passer à la caisse », lui « l’Américain » qui a réussi.
Son livre évoque en demi-teinte la « poussière » des regrets et l’ambivalence des exilés vis-à-vis de leur pays d’origine : «Le Congo m’évoquait surtout un cimetière. Je craignais le choc en y retournant. Et puis j’ai reçu une invitation de l’Institut Français. D’ordinaire je refuse toujours. Là, c’était une Pauline qui m’invitait. Le prénom de ma mère ».
Mabanckou regrette les siens mais «pas d’être parti d’Afrique ». « Je me sens plus vivant dans le mouvement. Si j’étais resté à Pointe-Noire, je n’aurais peut-être jamais rien écrit. On écrit sur ce qu’on regrette. Je puise mon inspiration dans l’exil ».
Son prochain projet ? Ecrire sur la francophonie. « Pour montrer que ce n’est pas que la France. Que la langue française est protégée par des gens venus d’ailleurs parfois, comme Andreï Makine. Même si aujourd’hui, ce n’est pas le cas dans certaines banlieues ». Quant à l’Afrique, il a l’intention d’y retourner de temps en temps : « On s’habitue à la douleur, sourit-il. J’ai l’impression qu’il me reste encore beaucoup de choses à creuser là-bas ».
Deux soirées de danse contemporaine au Lycée Français
Le théâtre Raymond Kabbaz accueille les 3 et 5 avril la compagnie française “Etant donné”, pour deux soirées de danse contemporaine.
La compagnie, inspirée par le cinéma et les arts plastiques, a été fondée par Frédérike Unger et Jérôme Ferron. Elle présentera, le 3 avril, le spectacle “En Aparté”, où deux danseurs, Emilie Harache ou Frédérike Unger et Jérôme Ferron, s’invitent dans le quotidien d’un couple pour le rendre ludique, beau et poétique. Ce voyage au pays de tous les jours a pour ambition de transformer l’habitat, la routine, en un territoire merveilleux. Ce spectacle se veut familial.
Dans leur second spectacle, intitulé “Tu” et présenté le 5 avril dans la même enceinte, Frédérike Unger, Aline Braz Da Silva et Solène Herrault se promènent avec des capuches blanches sur la scène, se suivent et inventent un chemin à mesure qu’ils l’empruntent. Devant le spectacle de ces présences si semblables, la moindre différence devient un évènement.
Le Grand Fooding : coup de foudre culinaire entre Paris et Los Angeles
La gastronomie française s’invite à Los Angeles. A l’occasion du Grand Fooding les 26 et 27 avril, une dizaine de chefs français et américains feront connaitre leurs spécialités lors de deux soirées riches en saveurs. Les places sont en pré-vente.
Vous pourrez goûter à la cuisine des chefs français Inaki Aizpitarte du Restaurant Le Chateaubriand à Paris et Grégory Marchand, chef au Frenchie à Paris. Pour les amoureux du fromage, ne ratez pas la cuisine du chef Jean-François Piège, du restaurant éponyme à Paris. Les plus chanceux auront la chance d’apprécier la cuisine du chef Sven Chartier, du restaurant Le Saturne, lui aussi implanté dans la capitale française. Il ne servira ses plats qu’aux personnes ayant réservé des places VIP le vendredi.
Côté chefs américains on retrouve Roy Choi, du Kogi à Los Angeles, et Joseph Centeno du Bäco Mercat. Pour les incontournables de la cuisine italienne, Nancy Silverton transportera vos sens jusqu’aux contrées transalpines. Carolynn Spence, du restaurant Château Marmont à Los Angeles se joindra à Jean-François Piège pour réaliser des plats à base de fromage. Le chef Ludo Lefebvre, du restaurant Trois Mec de Los Angeles, ainsi que Jordan Kahn, de Red Medicine, ne seront présents que le 27 avril.
Trois sortes de tickets donnent accès à des offres différentes : le Tasty Crush Ticket, le Clicquot Crush Ticket et le Mastercard Priceless Crush Ticket, ouvert uniquement aux titulaires d’une MasterCard et qui donne accès aux listes VIP. Les chefs cuisineront pour une bonne cause puisque 20% des ventes bénéficieront à la LA Food Bank ainsi qu’au musée MOCA. L’évènement avait déjà eu lieu quatre années de suite à New York où il a toujours remporté un franc succès mais c’est la première fois que le thème porte sur le coup de foudre culinaire entre Paris et Los Angeles.
Deux artistes, Shepard Fairey, de Los Angeles et André Saraiva, de Paris, créeront des tee-shirts qu’ils vendront lors de la soirée au bénéfice de la LA Food Bank.
Louis Giscard d'Estaing: fils d'Amérique
“Lui, c’est lui, et moi, c’est Louis”. Louis Giscard d’Estaing a pris l’habitude de répéter cette formule, prononcée pour la première fois au micro de Laurent Guimier, sur Europe 1, pour se distinguer de son père.
Mercredi, il n’a pas dérogé à la règle face à French Morning, à qui il a accordé sa première interview en terre américaine, le jour du lancement de sa campagne. Mais son illustre patronyme ne pouvait pas être bien loin: une ressemblance physique évidente et une courtoisie qui rappelle l’ancien président. Une attention au détail que seuls les politiques peuvent avoir – sa cravate a été achetée aux Etats-Unis et porte les couleurs de Michelin, dont le siège est à Clermont-Ferrand, dans son fief auvergnat. Puis il y a “l’étiquette Giscard“. “Le nom que je porte est associé à une période particulièrement positive de l’économie française, des réformes de société et des relations franco-américaines. C’est plus facile à porter que Mitterrand!”

L’appartenance à une dynastie politique a ses avantages. Très tôt, les chefs d’Etat et de gouvernement, les ministres et les ambassadeurs font partie de son quotidien. “A 17 ans, je suis reçu dans le bureau oval par Gerald Ford. Nous avons parlé des affaires du monde“, plaisante-t-il. Aujourd’hui, ce n’est pas la Maison Blanche qui attend Louis Giscard d’Estaing mais les réunions d’appartement, les meetings dans les restaurants et les salles des fêtes pas toujours remplies, qui rythment les législatives françaises à l’étranger.
Circonscription « lot de consolation »
A 54 ans, il se présente à l’élection législative partielle en Amérique du Nord (qui se tiendra courant mai, les dates officielles ne sont pas encore connues). Il cède ainsi, assure-t-il, à d’amicales sollicitations. “Le lendemain de l’annulation de l’élection de Corinne Narassiguin par la Conseil Constituionnel, j’ai reçu quatre emails de personnalités françaises d’Amérique du Nord, membres de l’UMP, qui toutes disaient qu’elles souhaitaient que je me présente”. Il revendique le soutien de Nicole Hirsh, élue de l’Assemblée des Français de l’Etranger de la Côte Est, et de Jacques Janson élu lui au Canada, tous deux membres du parti de Jean-François Copé. Et c’est Yann Coatanlem, délégué adjoint de l’UMP Côte Est, qui dirigera sa campagne aux Etats-Unis, tandis que Guy Wildenstein patron local du parti sarkozyste, a publiquement désavoué Frédéric Lefebvre, le candidat officiel de l’UMP.
Joaillerie et peinture à la galerie Les Jolis Trésors
Peinture et joaillerie se rencontreront à la galerie d’art contemporain Les Jolis Trésors, le 21 mars, lors d’une réception haute en couleur.
Au coeur de l’évènement : « Couleur et Energie », un projet artistique réalisé par deux artistes, la joaillière Sherri Gleason et la peintre française Annie Clavel. Sherri Gleason expliquera aux visiteurs comment elle s’est inspirée des tableaux d’Annie Clavel pour créer ses bijoux.
Cet évènement est également l’occasion pour la peintre d’art contemporain de présenter sa nouvelle exposition « Silent Music », une série de tableaux sur le printemps qui approche.
Créée en 2009 par Annie Clavel, Les Jolis Trésors est une galerie d’art de Long Beach. L’objectif est de diffuser l’art contemporain en représentant le travail d’artistes californiens et américains mais également internationaux. “Couleur et Energie” s’inscrit dans le cadre des évènements qui ont lieu à la galerie chaque troisième jeudi du mois.
L'intérieur du cerveau transformé en art à Venice
L’art permettrait-il de mettre en scène les mystères du cerveau ? C’est en tout cas le pari que s’est donnée l’artiste Marianne Magne à l’occasion d’une exposition au Howland Bridge, le 30 mars.
Intitulé « Cellular Streams », le projet est le prolongement de « Transitory Conditions », une séquence que Marianne Magne a débuté en 2005. Il vise à montrer les méandres du cerveau à travers une installation multimédia sur le Howland Bridge et des deux rives du canal qu’il enjambe. Dans ce travail audio et vidéo, le pont est utilisé comme un “arche biologique” pour symboliser les connexions qui prennent place dans notre bulbe. « Cellular Streams » avait déjà été projeté à Venice en 2005 à l’occasion du bicentenaire du quartier.
Marianne Magne est une artiste française et cinéaste qui recherche à mettre en scène les mécanismes biologiques à travers l’art. Originaire de Paris, elle vit à Los Angeles depuis 1991.