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"Priscilla Folle du Désert" fait escale à Miami

Embarquez à bord d’un bus direction le bush australien ! La célèbre comédie musicale “Priscilla Folle du Désert” fait escale à Miami du 2 au 7 avril. Préparez vos talons aiguille.

Joué pour la première fois à Broadway en mars 2011, ce nouveau spectacle reprend les mêmes ingrédients qui ont fait son succès depuis  2006 : trois amis – deux drag-queens et un transsexuel – de Sydney embarquent à bord d’un bus, baptisé “Priscilla”. Direction Alice Springs, en plein désert australien, pour jouer dans un casino. Ce road trip est l’occasion pour le trio en quête d’amour et d’amitié de découvrir beaucoup plus.

La comédie musicale reprend également de nombreux tubes des années 1970 comme It’s Raining Men, Finally ou encore I Will Survive.

Jouée en Australie,  Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, Canada et aux Etats-Unis, la comédie musicale est mise en scène par Simon Phillips, célèbre pour avoir réalisé The 25th Annual Putnam County Spelling Bee, August : Osage County et Richard III.

“Priscilla Folle du Désert” est une adaptation d’un film de Stephan Elliot en 1994. Le réalisateur a d’ailleurs co-écrit le scénario de la comédie musicale avec Allan Scott.

À la guerre, Hollande porte la culotte et Obama suit

(Revue de presse) Soixante-dix mille morts. C’est le bilan, terrible, du conflit en Syrie, selon les derniers chiffres de l’ONU.

Si la démission surprise du président de la Coalition Nationale pourrait compliquer leurs affaires, la France et la Grande-Bretagne semblent déterminées à reprendre la main sur ce dossier en levant l’embargo sur les armes, qui les empêchait jusqu’à alors d’armer la résistance. CNN et Time se sont posés la même question cette semaine : qui de la France ou des Etats-Unis prendra le premier les devants en Syrie ?

Les deux médias reconnaissent que la France semble, pour l’instant, avoir un avis beaucoup plus tranché sur la question. CNN cite une source officielle française à ce sujet : “Nous préfèrerions que l’Union Européenne abandonne cet embargo. Mais si cela n’arrive pas, nous serions prêt à prendre nos responsabilités“.

La position américaine semble plus délicate, comme le confirme le site de la chaîne de télévision : “Les Etats-Unis ont offert un appui tacite à certains alliés, comme l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unies pour armer l’opposition. Mais jusqu’à présent, Washington s’est montré prudent sur la question, de peur que ces armes ne tombent dans les mains de djihadistes, qui pourraient les utiliser contre Israël”. L’occasion pour la journaliste d’apprécier l’évolution des rapports de force entre les deux pays: “Les relations entre Paris et Washington étaient autrefois beaucoup plus tendues, en raison notamment du conflit en Irak. Depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy, et maintenant de François Hollande, la France entraîne souvent les Etats-Unis dans des conflits armés“.

Le Time semble d’ailleurs se faire l’écho de ses confrères de CNN : “Ce ne serait pas la première fois que la France entraînerait les Etats-Unis dans un conflit. La France a déjà pris les devants en Lybie et au Mali. Au conseil de sécurité des Nations Unies, la France a toujours été le membre le plus remuant sur le dossier iranien”.  S’il ne s’agit évidemment pas de désigner un vainqueur, la conclusion du Time semble sans équivoque : “Si l’administration Obama mène désormais “par derrière”, il semble que le pays à suivre est désormais la France“.

Three days in Paris 

Plus léger : Ta-Nehisi Coates, journaliste pour The Atlantic, s’est envolé quelques jours en Europe (à Paris, puis à Montreux en Suisse) pour améliorer sa pratique de la langue. Quelques jours avant son départ, il confie son angoisse à ses lecteurs.

Je n’arrive pas à effacer cette image de ma tête : j’embarque à bord d’un avion. L’avion décolle. Un trou apparaît dans le ciel. L’avion s’y engouffre et disparaît dans quelque chose d’inconnu que les gens appellent plus communément l’Europe. Et que se passe-t-il là-bas ? Est-ce que je peux courir dans les rues ? Est-ce que les gens vont me demander si je connais Kobe Bryant ? Penseront-ils que je suis sarcastique si je dis “vous” à la place de “tu” ?“.

Avant le grand saut, cet Indiana Jones des temps modernes ne semble en tout cas pas très serein. “Je ne sais pas. Je ne sais rien. C’est vraiment effrayant. C’est la partie effrayante, et à la fois exaltante, de l’apprentissage d’une langue. C’est une soumission totale. Tout autour de vous, les gens en sauront plus que vous, sur tout. Et la seule façon d’apprendre est de se plier à cette donnée. Il ne faut même pas penser à parler couramment. Il faut juste accepter sa propre nullité, sa propre ignorance et espérer -de tout cœur-, qu’un jour vous serez moins nul et moins ignorant”. 

Et le journaliste de conclure, en français dans le texte, que “ces choses doit être fait”. Les cours de langue ne seront pas de trop.

Masterchef 

En s’appuyant sur le succès télévisuel de la franchise américaine “MasterChef” en France, NPR s’est penché sur l’association des Maîtres Cuisiniers de France, un club très sélectif qui réunit la fine fleur de la profession. “A la télévision, des chefs amateurs s’affrontent et le vainqueur a le droit d’ouvrir son propre restaurant. C’est la version hollywoodienne de Masterchef. Mais pour recevoir ce titre en France, les chefs doivent être reçus dans le prestigieux -et très sélectif- club des Maître Cuisiniers de France“.

Amy Guttman, journaliste, sougline l’aspect conservateur de cette confrérie. “Imaginez-les comme les chefs de guerre dans la bataille contre la cuisine fusion (qui vise à mélanger les cuisines de différents pays pour obtenir des saveurs différentes). Leur objectif est d’assurer la relève de la cuisine  française traditionnelle. C’est ce qui les rend si spéciaux“.

Les chefs doivent être de nationalité française, avoir au moins 25 ans, pour faire partie de ce groupe. Ils doivent également avoir dix ans d’expérience, deux mentors et patienter jusqu’à ce que leurs aînés jugent qu’ils soient dignes de recevoir ce titre. Il semble plus important pour les Maîtres Cuisiniers de France d’être reconnus par leurs pairs que par le public. C’est Romuald Feger, maître cuisinier qui a grandi en Alsace et exerce aujourd’hui son métier à l’hôtel St Regis à San Francisco, qui en parle le mieux : “Ce n’est même pas une question d’étoiles Michelin… Si nous, chefs, arrêtons de faire ce que nous faisons, nous perdons 2.000 ans d’histoire”. 

L’amitié franco-américaine célébrée à Paris 

La belle histoire de la semaine est à mettre au crédit du Washington Post. Tom Selldorff vit aujourd’hui à Boston. Il avait six ans lorsqu’il a vu la collection d’art de son grand-père pour la dernière fois à Vienne, en 1903, avant qu’elle ne tombe dans les mains des nazis. Tom Selldorff en a aujourd’hui 84 et, le 19 mars, la France lui a remis une partie de ses tableaux. Cette restitution fait partie de l’effort français de rendre des centaines de pièces dérobées aux juifs pendant la guerre.

Reçu au ministère de la culture à Paris, ce citoyen américain a reconnu être extrêmement “reconnaissant et ému“. “Je voulais être capable de léguer à mes trois enfants et mes cinq petits-enfants une partie de l’histoire volée de mon grand-père. Je voulais transmettre son amour pour l’art. C’est ce qui nous rend humain.

Aude Pariset fait son Solo Show à Los Angeles

Le “Solo Show” d’Aude Pariset sera présenté au Favorite Goods à partir du 23 mars.

L’exposition, qui traite de l’hospitalité, s’effectue dans le prolongement d’une autre exposition « Hosting Works, Exposure Rules » qui avait eu lieu à la galerie Sandy Brown à Berlin en automne 2012. S’inspirant des films d’horreur, Solo Show propose de découvrir de nouvelles facettes du duo hôte-invité. Pour cela, l’artiste a choisi de mélanger des accessoires mobiliers et des objets personnels à des images provenant d’internet.

Cette exposition s’inscrit dans le projet « Ceci n’est pas », une initiative des Services culturels de l’Ambassade de France en association avec l’Institut Français et avec le soutien de l’Alliance Française de Los Angeles et du Ministère français de la Culture et de la Communication. Ce projet commun vise à promouvoir la collaboration franco-américaine dans le domaine de l’art et se déroule sur cinq mois, jusqu’en avril 2013.

Aude Pariset est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et est membre de Based in Berlin, l’un des centres d’art contemporain les plus importants d’Europe.

 

Sons d'Inde au Rubin Museum

Le Music Room Festival célèbrera la musique classique indienne au Rubin Museum les 5, 6 et 7 avril. Ces trois jours de rythmes et de sons orientaux rendront hommage au plus grand musicien indien de tous les temps: Ravi Shankar, décédé en décembre 2012.

En 2008, Veronique Lerebours a fondé HarmoNYom, une association destinée à promouvoir la musique indienne à New York. Son engagement prend aujourd’hui une nouvelle forme avec le Music Room Festival qui célèbre, pendant trois jours, la richesse et la diversité de l’univers musical indien.

Six maestros d’Asie du Sud ont été invités à jouer à New York, dans six styles bien différents. Chant, mandoline, sitar (instrument à cordes indien): tous les ingrédients d’un voyage sonore oriental sont au rendez-vous.

France-Etats-Unis: les "sans-télé" de plus en plus nombreux

Les « sans-télé » sont une espèce rare en France comme aux Etats-Unis Selon une étude de l’agence Nielsen, publiée en mars, un peu moins de 5% de foyers américains n’ont pas de téléviseur en 2013, soit un peu moins de cinq millions de foyers. Un chiffre en hausse.

Outre-Atlantique, les Français sont un petit peu plus attachés à l’ancêtre d’Internet, mais reste marginaux. Selon l’INSEE, seulement 2,2% des familles ont choisi de ne pas posséder de poste de télévision en 2010.

Les “sans-télé” ne rejettent pourtant pas les contenus télévisuels puisque les ménages français et américains consomment ces contenus sur d’autres supports : ordinateurs, téléphones et tablettes. Les Français multiplient les écrans. Ils en totalisent 6,3 par foyer en 2013 selon une étude de Médiamétrie. Aux Etats-Unis, 67% des abstinents de la télévision ont accès aux contenus audio-visuels par d’autres moyens : 37% le font via ordinateur, 16% via Internet, 8% via smartphone et 6% via tablette.

Si peu d’Américains font le choix de ne pas avoir de télévision, ceux qui en ont ne s’en privent pas.  Selon une étude de l’agence Nielsen, les foyers américains possédaient en majorité 2.93 postes de télévision en 2010. En France comme aux Etats-Unis, les chiffres sont en hausse. En 2010, 55% des foyers américains détenaient au moins trois télévisions alors qu’ils ne sont que 15% dans le même cas dans la France de 2013. Ce qui fait dire à l’agence Nielsen qu’il y a globalement plus de téléviseurs que de personnes par foyer aux Etats-Unis.

Concernant le nombre d’heures passées à regarder la télévision, là aussi les Américains sont champions. Le poste de télévision est allumé en moyenne 6h et 47 minutes par jour dans un foyer américain contre 3h et 32 minutes en France, selon le magazine NuméramaUne étude de Statista précise que les Américains se placent ainsi en première position (sur seize pays) alors que la France arrive en septième position derrière l’Italie, la Pologne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Espagne.

Comptoir de Famille: l’esprit brocante traverse l’Atlantique

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(Article Partenaire)Comptoir de Famille lance son nouveau site d’e-commerce aux Etats-Unis.
En France, l’enseigne Comptoir de famille surfe depuis plus de vingt ans sur la nostalgie à la française. Nappes à carreaux, bols à fleurs et boîtes en fer font le succès de l’enseigne, qui compte maintenant une quarantaine de magasins sous marque Comptoir de Famille en France, et plus de 1500 points de vente dans le monde.
La marque est relancée depuis quelques mois aux Etats-Unis par Transmark Partners, société de conseil en développement new-yorkaise dirigée par Yves Coléon.
Pas d’enseigne propre pour le moment, mais une distribution dans plus une centaine de magasins multi-marques à travers les Etats-Unis, et surtout un site d’e-commerce tout neuf à destination du marché américain. “On y retrouve tous les best-sellers de France: les bougies, les boîtes en tout genre (“canister”), les services d’assiettes, linge de table”, dit Céline Galvez, “brand director” pour Comptoir de Famille aux Etats-Unis.
“French country”, c’est le mot clef employé de ce côté de l’Atlantique pour faire découvrir aux Américains ces “émotions retrouvées” si familières aux Français. “Pour moi, les produits Comptoir de Famille, ça évoque ma grand-mère, dans sa cuisine, avec ses canisters en fer, ses assiettes en fleur”, dit Céline Galvez. C’est cette “chaleur familiale”, cet “esprit maison de vacances” que Comptoir de Famille veut importer aux Etats-Unis.
Basée en Isère (La Tour-du-Pin), la maison mère a été créée par Isabelle et Philippe Mauran, frère et soeur, et Patrick Rupé, le mari d’Isabelle. En apportant l’esprit “vide grenier” à des boutiques de produits neufs, ils ont conquis des Français avides d’émotions d’autrefois. “C’est l’image de la France qui correspond exactement aux envies du public américain, constate Céline Galvez. C’est cette France des marchés aux puces, dont ils rêvent même s’ils ne sont jamais allez en France, qu’ils peuvent retrouver chez Comptoir de Famille”.
Pour retrouver les collections Comptoir de Famille, vous faire plaisir, ou faire des cadeaux “so frenchy” à vos amis américains, cliquez ici et indiquez le code WELCOME13 pour bénéficier de $10 de remise sur la première commande.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.

La "middle school" MS 256 présente son futur programme bilingue

MS 256 présentera son futur programme d’immersion aux parents intéressés le vendredi 5 avril au matin. Le directeur Jeffrey Perl et le professeur de maths et français seront présents.
L’établissement de l’Upper West Side, situé (ça ne s’invente pas) dans le complexe scolaire Joan of Arc, est devenu plus tôt cette année la deuxième “middle school” new-yorkaise à annoncer le lancement d’un programme bilingue français-anglais, dans le sillage de MS 51 (Park Slope). Seule une classe de 6th grade sera proposée la première année (un niveau supérieur ouvrira à chaque nouvelle rentrée). Le programme s’adresse à tout élève scolarisé dans un programme bilingue, mais aussi à ceux qui apprennent l’anglais ou dont le français est la langue d’héritage. Pour rejoindre le programme, ils doivent en outre avoir un niveau de français avancé ou courant en lecture, écriture et expression orale.
Les premiers bénéficiaires de ce nouveau bébé bilingue sont avant tout les élèves inscrits au programme bilingue de PS 84, sur la 84 e rue, dont la scolarité en primaire se termine à la fin de l’année.
MS 256 proposera aussi un programme after-school en français et prévoit l’organisation d’un séjour en France pour ses futurs élèves de 8th grade.

Journée civique pour les jeunes français du "Tri-State"

Ce n’est pas parce qu’ils sont aux Etats-Unis que les jeunes français du Tri-State doivent se soustraire à leurs obligations civiques.

Vendredi, 230 lycéens français de New York, du New Jersey et du Connecticut se sont retrouvés au Lycée français de New York pour leur Journée Défense et Citoyenneté (JDC). Cet évènement obligatoire, instauré en France en 1998 en lieu et place du service militaire, a pour but d’inculquer aux plus jeunes les enjeux de la défense nationale et de la citoyenneté. Qu’ils soient en France ou dans l’Upper East Side de Manhattan… « On peut venir d’autres territoires mais si l’on a tous la volonté de vivre ensemble, alors nous appartenons tous à la nation française », a insisté Bettina Boughani, un Lieutenant Colonel de la gendarmerie.

« Cette journée doit être l’occasion de découvrir un peu mieux ce qu’est la défense nationale (…) L’armée française est engagée dans de multiples théâtres d’opérations extérieures (…) au Mali (…) en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, au Liban et dans bien d’autres pays”, a déclaré Marie Tostain-Grézaud, Consule adjointe et chef de la Chancellerie, en guise d’introduction.

L’assemblée s’est ensuite livrée – timidement – a un jeu de questions-réponses avec des gradés de l’armée française. Droits et devoirs du citoyen, histoire de France, vote, institutions: les intervenants ont tenté de réveiller le patriotisme de nos jeunes expatriés plus ou moins attentifs. A l’issue de cette journée, les lycéens recevront tous un certificat de participation. Il est obligatoire pour participer au bac ou s’inscrire à l’université en France.

« C’était intéressant, cela donne une image des actions de la France et de l’évolution de ces dix dernières années », estime un jeune lycéen de Brooklyn. « J’ai trouvé que c’était très informatif et j’ai bien aimé les vidéos sur les différents corps militaires de l’armée, c’est important que les jeunes sachent tout cela », raconte Lydia, une lycéenne de 18 ans venue du Connecticut.

« C’était une perte de temps mais je vais peut-être m’engager en tant que réserviste », affirme un jeune à moitié convaincu.

« Ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse particulièrement mais la présentation était intéressante, estime une autre lycéenne. Je trouve que c’est bien d’avoir au moins une journée comme celle-ci pour remplacer le service militaire. »

 

Tallahassee parle commerce international

On parle business à Tallahassee. La ville accueille trois journées de conférence sur l’importance de l’économie internationale, du 1er au 3 avril. Une initiative de la chambre de commerce de Floride.

Plusieurs experts se relaieront pour présenter l’importance du commerce international au sein de l’économie de Floride. Un panel d’entreprises venues du Canada, d’Europe et d’Amérique Latine sera également présent.

Des juristes et des législateurs se pencheront notamment sur la question de l’exportation des biens de production et du rôle significatif de l’industrie dans l’Etat. Ils traiteront également des problèmes liés à la régulation du commerce affectant l’économie locale destinée à l’international.

Parmi les intervenants, on retrouve Christopher Hodgkins, vice-président du Miami Access Tunnel. Travaillant également pour l’entreprise Bouygues, il est connu pour son travail avec les communautés locales et les syndicats dans le cadre de son initiative « Opération 305 » qui visait à intégrer le comté de Miami Dade dans le projet du Port of Miami Tunnel.

À New York, la renaissance de la cuisine française

Le New York Times consacre une page entière à Lafayette, le « grand café » français que l’Américain Andrew Carmellini ouvrira mi-avril. A Calliope, dans le Lower East Side, c’est un très français œuf-mayo qui fait office de pub. Au menu de Montmartre, le nouveau bistrot de Chelsea, on trouve une blanquette de veau revisitée et radieuse.

Allô New York: la cuisine française serait-elle tout à coup branchée ? Pour une toute nouvelle génération de chefs new-yorkais, la réponse est “oui”. Bien loin des clichés sur le prétendu déclin de la cuisine française traditionnelle que nous servait dès 2010 le journal britannique The Independent quand il déclarait “la vraie nourriture française est morte“.

« La cuisine française n’est pas morte », rétorque Andrew Carmellini (ancien de Café Boulud et déjà patron de deux restaurants, Locanda Verde et The Dutch), «elle n’était plus à la mode peut-être, mais je ressens les choses différemment. J’adore manger. Il ne s’agit pas de showbiz ou d’inventions. » Il va plus loin : « Ce qui me rend heureux, c’est de mitonner une magnifique côte de veau et je n’ai pas peur de dire : eh oui, nous ouvrons un restaurant et notre cuisine sera française. »

Carmellini connait bien la France. “J’ai fait les vendanges au pays de l’Armagnac, j’ai moulé des fromages de chèvre frais en Ardèche, j’ai gavé des canards dans le Gers. En voiture pendant quatre mois, carte Michelin à la clé, j’ai sillonné le pays sans jamais prendre les autoroutes. C’était le seul moyen de comprendre le terroir. » L’année dernière pour se remettre dans le bain, il emmène son équipe à Paris puis dans une maison près de Vence. « Nous allions au marché à Antibes, chez le meilleur tripier de Nice, nous faisions la cuisine toute la journée. »

En fait, Carmellini qui se proclame « 100% Américain » n’est pas peu fier d’aïeuls nommés Bertin, originaires de Bézier et ingénieurs des routes sous Napoléon!

A Lafayette, le chef proposera des sardines Saint-Jean-de-Luz. « Je n’essaie pas de recréer des plats que j’ai goûtés en France, il s’agit de mémoire, d’inspiration régionale. » Alors : fenouil, poivrons piquillos, piment d’Espelette. Le pays basque n’est pas loin : une bouillabaisse qu’il souhaite « très délicieuse » mais sans rascasse bien sûr ; une rôtisserie « des poulets, des lapins juteux». Les Fleurs de courgettes mentonnaises célèbrent les citrons aigus du Sud. Une section de pâtes qu’il appellera pasta francesi sera également proposée « Je m’amuse, dit-il, pas besoin d’être si sérieux même si la cuisine est française.»

calliope
Courtesy of Calliope restaurant

A quelques encablures de là, Calliope semble rouler des mécaniques de vieux bistroquet, mais ce n’est que l’année dernière que le couple Eric Korsch et Ginevra Iverson (ci-contre), chefs l’un et l’autre, se sont installés au coin de la Quatrième rue. Une étoile au firmament et c’est la bousculade bon enfant tous les soirs. Depuis lors, des lamelles tendres de langue de veau sauce gribiche hantent les fantasmes des gastro-bobos.  « J’ai mis trois ans à élaborer ma terrine de tête de porc, explique Korsh. La cuisine française ? C’est ce que nous aimons faire. » On leur a  reproché d’être tendance. « Il y a plus de 60 ans qu’on trouve des restaurants français à New York. On ne réinvente rien, on fait des choses qui nous plaisent et qui plaisent à nos clients. » En fin de course, choisir entre le gâteau basque ou le baba peut se comparer à une sorte de torture. « Cette cuisine, conclut Korsh, pour nous, ça coule de source. »

La source pour Amadeus Broger, expat’ suisse d’origine tibétaine, qui avec son partenaire, dirige Le Philosophe sur Bond Street, c’est simplement ce qu’il avait envie de manger et n’arrivait pas à trouver. « J’avais faim de sole Colbert, de pieds de porc panés et de homard Thermidor ! » explique-t-il. Son chef Matt Aita, a lui aussi fait ses classes dans les cuisines puissantes de Daniel Boulud, une véritable pépinière de fines toques.

Tien Ho, aux commandes du tout nouveau Montmartre à Chelsea, est passé par le même canal avant d’épauler Gray Kunz. Mais c’est au sein de l’empire Momofuku qu’il a littéralement explosé, d’abord au Ssäm Bar puis à Ma Pêche. Né à Saigon, Ho est très clair. « Je ne suis pas français mais suis passionné de cuisine française. Ce bistrot a une âme française mais ce que nous faisons n’a pas la prétention d’être authentique. » Un escargot sauvage braisé à l’ail flirte avec une saucisse de porc. La fameuse blanquette de veau moderne est accompagnée de champignons cannelés « en hommage/clin d’oeil aux anciens. » Ho met des rillettes dans son cassoulet et un influx de Vietnam dans un riz gluant au porc caramélisé.  « Aujourd’hui je vis cette renaissance de la cuisine française, explique-t-il, mais Montmartre c’est un bistrot franco-américain. Et on s’éclate! »

Le "Made in NYC" en vente à SoHo

Soutenez l’artisanat local ! A l’instar du salon “Made in France”, organisé à Paris le 10 et 11 avril, New York accueille pour la première fois son salon “Made in USA/NYC” les 6 et 7 avril. Objectif: faire connaitre les produits des commerçants locaux (et si possible vous les faire acheter).

C’est dans le quartier de SoHo que cela se passe. Chocolat, truffe, biscuits, marshmallow, sauces et condiments: les amateurs de gourmandises seront servis. Mille Feuilles Macarons devrait à lui seul déplacer les foules, en vendant ses… macarons. Quelques artisans-joailliers feront également découvrir leurs créations (et vous donneront peut-être des idées pour la Fête des Mères, promettent les organisateurs). Pour les barbus et moustachus, et si possible, Brooklyn Grooming sera sur place avec ses produits de beauté pour hommes. Vous pourrez également dénicher des jouets en bois pour amuser bout d’chou pendant la balade entre les stands.

Harvey Weinstein distribuera le biopic "Yves Saint Laurent" aux États-Unis

(PARIS-AFP) – Le producteur américain Harvey Weinstein distribuera aux États-Unis le biopic consacré à “Yves Saint Laurent” et réalisé par le comédien Jalil Lespert, a indiqué mercredi à l’AFP la production française, confirmant une information du Film français.

La Weinstein Company, qui avait déjà soutenu et distribué “The Artist” ou “Intouchables”, a annoncé de son côté , dans un communiqué publié à New York, avoir acquis les droits pour les États-Unis de “Yves Saint Laurent”, avec dans le rôle principal le comédien Pierre Niney et Guillaume Gallienne dans celui de l’ancien compagnon du couturier Pierre Bergé.

Le long métrage de Jalil Lespert s’intéresse plus particulièrement aux jeunes années d’Yves Saint Laurent quand, à tout juste 21 ans, il a pris la succession de Christian Dior, brutalement décédé, puis comment trois ans plus tard avec Pierre Bergé, ils ont créé leur propre maison de couture, et révolutionné la mode de l’époque.

Pierre Bergé lui-même a apporté son soutien à ce film, produit par Wassim Beji et sa société WY productions et qui sera tourné à partir de juin pour une sortie en 2014.

Les droits de distribution ont été vendus également pour d’autres pays comme pour le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada à Entertainment One, Top Film Distribution pour la Russie, Square One pour l’Allemagne et l’Autriche.

Un autre film est en préparation sur la vie de Yves Saint Laurent, réalisé cette fois-ci par Bertrand Bonello, produit par EuropaCorp, la société de Luc Besson, et Mandarin Cinéma.

Gaspard Ulliel y incarne Yves Saint Laurent, Jérémie Renier Pierre Bergé, tandis que Léa Seydoux sera Loulou de la Falaise, amie proche et collaboratrice du couturier.