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South by Southwest sans agent, ni label, ni beaucoup d'argent

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Les Etats-Unis sont le royaume du rock, Austin sa capitale, et South by Southwest, qui s’achève ce week-end, son pélerinage annuel. Tentant pour les jeunes français plein d’espoirs. Mais il faut un peu de chance et beaucoup de persévérance…

Le groupe Hooka Hey est un de ceux qui a choisi la capitale du Texas pour tenter l’aventure américaine. « Nous avions peur de ne pas être au niveau musicalement, mais une résidence au Parish nous a permis de partir avec cinq dates assurées. Et notre identité, notre recherche musicale fait que nous avons reçu un super accueil, poursuit le chanteur. Après quoi nous avons joué chez Stubb’s et au Mohawk », qui figurent parmi les meilleures salles d’Austin.

Après les quatre dates prévues dans le cadre de South by Southwest (tout le programme des francophones ici), le groupe devra rentrer en France, les visas de ses membres arrivant à leurs termes. Mais Hooka Hey sait qu’il sera bientôt de retour à Austin, où il se produit quatre fois par semaine. « On n’en vit pas, mais nous avons vu qu’il y avait quelque chose à faire, mis une première pierre à l’édifice et voulons construire là-dessus ».

Des cachets à 200 $, 60 $…

Même persévérance du côté de Cosmic Suckerpunch, un groupe franco-américain basé à Los Angeles. «Il a fallu mettre de l’argent de côté pour anticiper ces semaines de tournée et festival pendant lesquelles nous ne pouvons pas travailler comme nous le faisons habituellement pour l’industrie du cinéma, la publicité et en donnant des cours de musique”, explique Fabien Hameline, co-fondateur du groupe avec Ari Welkom en 2009.

Car ce ne sont pas les cachets d’artistes qui permettent de payer le loyer. « Les montants dépendent vraiment des salles. Il y en a où tu touches un pourcentage de la recette du bar, d’autres où tu ne ramènes que le chiffre d’affaires réalisé grâce au merchandising… En nous produisant avec un groupe local à San Francisco, nous avons gagné 1.000 $ un soir, mais autrement ça peut être 200 $, 60 $… Et quand tu crames une pédale parce que le sol de la salle où tu te produis est mouillé et que tu dois retourner à Los Angeles en acheter une avant d’assurer la prochaine date, tu peux dépenser 300 $ sans avoir gagné un sou », s’exclame le guitariste.

La quête de l’agent ou du label

Pas de pépin technique à déplorer pendant la récente tournée de Château Nowhere en Oklahoma, Kansas, Missouri, Tennessee, Louisiane et au Texas. « Mais même si nous avons reçu un bon accueil, le merchandising ne s’est pas aussi bien vendu que nous l’espérions et nous ne rentrons pas dans nos frais, alors que nous nous sommes arrangés pour être hébergés via Couchsurfing.org », déplore Philippe Beer-Gabel, le leader du groupe, qui trouve « dur de perdre de l’argent après avoir autant travaillé ».

Pour la plupart des groupes français participant à South by Southwest sans le soutien d’un label, d’un agent ou d’une société de booking, ni du Bureau Export de la musique française, financé par l’industrie, tout l’intérêt d’être à Austin pendant le festival est la présence de professionnels de la musique en nombre. En espérant un coup de chance comme celui de The Wyldz.

Le trio, parti à l’aventure à Dallas avec à peine plus de 8.000 euros pour trois mois a rencontré sa bonne fée. La bien nommée Haven circulait dans un combi Volkswagen violet arborant un grand signe “Peace & Love” vert quand elle a aperçu ces trois garçons à l’allure de Led Zep. Elle a craqué pour leur accent, aimé leur musique et les a pris sous son aile, les hébergeant dans sa maison d’Austin, les envoyant jouer ailleurs l’ancien chauffeur d’ACDC ou Aerosmith et suite de rockstar réservée à l’hôtel… Et surtout en les mettant en contact avec le patron d’une maison de disques qui serait sur le point de les faire signer. Pour Mitch Bassoul, le chanteur de The Wyldz, c’est la preuve qu’« il ne faut jamais lâcher ».

« Nous n’avons pas gagné d’argent lors de notre première tournée dans l’Hexagone. Nous sommes rentrés avec 500 euros de la seconde, et uniquement parce que des Bretons nous ont fait pas mal travailler. Nous avons dormi dans notre camion avec nos instruments. Mais c’est ça aussi le rock n’roll, renchérit Alex Dhee, le chanteur. Maintenant tout va changer. Mais nous ferons en sorte de garder les pieds sur terre ».

Deux tangos pour le prix d'un à Miami

“Unexpected operas in unexpected places”, un programme qui organise des opéras peu connus dans des lieux uniques de la Floride du Sud, présente son premier spectacle “Tango double-bill”, deux opérettes au rythme enflammé du tango.

Le spectacle a pour ambition de montrer l’opéra sous un jour nouveau. Avec ce double-programme autour du tango, Robert Xavier Rodriguez (compositeur américain acclamé par la critique) et Astor Piazolla (compositrice argentine) mettent en scène cette danse sensuelle.

L’audience sera sollicitée lors de ce spectacle interactif. Les spectateurs seront debout pour plus de proximité avec les danseurs et chanteurs.

L'Appartement: le chic parisien au cœur de Manhattan

Réception de luxe, esprit boudoir du XIXe siècle, décor haussmannien, ambiance Paris chic garantie au cœur de Manhattan. Bienvenue à L’Appartement Hair Boudoir, un nouveau salon de beauté créé par Tiffany Kaljic.

Avant de s’installer à New York,  la Française possédait deux salons de coiffure sur la Croisette à Cannes. Il y a quatre ans, elle est recrutée pour travailler avec Frédéric Fekkai à New York et coiffe les célébrités pour le Festival  de Cannes et les Fashion Week de Paris, Londres ou encore Milan. Elle se lance par la suite dans l’aventure L’Appartement Hair Boudoir, qui a ouvert fin 2012. Un défi pour la coiffeuse qui voulait passer à la vitesse supérieure. Mais hors de question pour elle de ne faire qu’un salon de coiffure. C’est un « espace dédié entièrement à la beauté, raconte-t-elle. C’est une niche que j’avais envie d’explorer, nous sommes les seuls à proposer tout cet ensemble de services à New York. »

L’Appartement Hair Boudoir veut vous chouchouter de la tête aux pieds. Il propose, au-delà de la coiffure, des soins du visage naturels. L’équipe prévoit également de faire venir un dermatologue ainsi qu’un pédicure. Un bar à extension de cils sera installé prochainement. Tous les soins sont  faits avec des produits naturels. « Les gens doivent se sentir comme chez eux », explique Tiffany Kaljic. L’ambiance ultra chic du salon de 250 mètres carrés est travaillée pour rappeler le Paris du XIXème siècle, « une valeur sûre » selon la propriétaire.

L’autre particularité du salon est sans doute le fait qu’il accueille tous les six mois des artistes résidents et expose le travail de créateurs de bijoux. « C’est au cours de mes voyages et des rencontres que j’ai faites que j’ai eu cette idée, explique Tiffany Kaljic. Je voulais exposer des gens qui n’ont pas la chance d’être reconnus ».

La clientèle se veut dans l’esprit du salon : plutôt chic. La plupart des clients habitent Uptown Manhattan. Tiffany Kaljic et son mari Neno proposent toutefois des forfaits pour les étudiants. Comptez tout de même entre 120 et 210 dollars pour une coupe. « Notre objectif , souligne le couple, est de devenir leader dans cette niche de salon de beauté complet d’ici trois ans ».

Du "crowd funding" pour l'eau au Cameroun

Installée depuis cinq ans à New York, Solange Cypel a créé About Water in Africa. Une organisation humanitaire née d’un voyage familial: avec ses deux soeurs, elle est partie à la découverte, en 2006, de Kribi, au Cameroun, région d’origine de leur grand-père paternel.

Au retour, elles créent une ONG avec une idée en tête: “Lever de l’argent n’a d’intérêt que s’il y a de gens sur le terrain qui sont impliqués, dit Solange Cypel. Il faut que l’aide apportée soit d’abord une opportunité offerte de s’engager pour eux-même. »

Depuis 2009, l’association a levé 50.000 dollars pour construire des puits à pompe manuelle autour de la ville de Kribi, sur la côte camerounaise, avec une association locale, Madiba M Mboa. “Ces puits ont permis à 700 enfants et à des centaines de familles d’avoir accès à de l’eau potable facilement et en toute sécurité pour la première fois de leur vie”.

Plus que l’argent levé, ou même les puits creusés, c’est la méthode que Solange Cypel veut souligner: “Environ 30% de l’argent levé sert à former des leaders locaux. Cela rend les améliorations durables, c’est un investissement, pas seulement un “don” venu de l’extérieur”.

Pour prolonger l’effort, About Water in Africa a décidé de lancer une campagne, modeste, auprès des New-Yorkais, et notamment des Français de New York, en utilisant le très trendy “crowd funding’. Objectif: lever 6.000 dollars pour financer la construction de toilettes écologiques dans des écoles du village côtier de Grand Batenga. “C’est apparemment anodin mais fondamental: des études en Inde ont par exemple montré que l’installation de toilettes dans les écoles améliorait les résultats scolaires. Les filles notamment manquent parfois l’école simplement parce qu’il n’y a pas de sanitaires disponibles”.

Le principe est simple: grâce à la plateforme Crowdrise (l’équivalent pour les ONG et le secteur à but non lucratif du très populaire Kickstarter), l’association récolte les dons, à partir de 10 dollars. A 6.000 dollars, les élèves de Grand Batenga auront des toilettes dans leurs écoles.

 

Les Français de Miami décortiqués dans un film

Comédie sentimentale sur les péripéties d’un Français perdu dans la jungle miamienne, « Mais je Dream ou Quoi ?» dresse un portrait des Français de cette ville, qu’ils soient touristes, expatriés, aventuriers ou têtes brulées à la recherche du rêve américain.
Ce film est aussi une histoire dans l’histoire, celle de Michael Habbabou, qui a fait le pari insensé d’écrire, réaliser et produire cette comédie avec sa famille et une bande de copains comédiens, le tout « pour le prix d’une voiture ».
Installé à Miami depuis 14 ans, Michael Habbabou avait toujours rêvé de réaliser une comédie. Tourner en Français en exploitant le procédé du comique de situation, héritage du théâtre de boulevard, plutôt que les “punchlines” des comédies américaines, était une façon de garder un lien avec la France, dont il aime pourtant se moquer. Il partage ce sentiment ambivalent envers son pays d’origine avec Jean-Bernard Reby, l’un des comédiens du film, installé lui aussi à Miami depuis une quinzaine d’année. Jean-Bernard Reby n’a pas voulu renoncer à sa passion du théâtre malgré ses difficultés à trouver un public francophone. Il a ainsi créé une troupe qui se produit régulièrement à Miami.
Des obstacles, Michael Habbabou en a aussi rencontrés pour réaliser son film : « Le film étant en français, nous voulions toucher le marché français. Mais les mondes de la télé et du cinéma sont très cloisonnés en France. Sans réseau, trouver un distributeur s’est révélé impossible ». Michael Habbabou a dû lutter contre vents et marées pour accomplir son projet don-quichottesque.
Tourné en huis clos dans un immeuble de Miami Beach en 2012, avec pour seule équipe, un ingénieur du son, un cadreur, et neuf acteurs français de Miami (à l’exception de l’actrice Karine Lima venue de France), Michel Habbabou a finalement réussi à réaliser son film. Il sera diffusé gratuitement sur Youtube à partir du 28 mars. Ce film indépendant espère maintenant que le public sera au rendez-vous !
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=Umcddu39yVI]

Les amateurs de bon vin ont rendez-vous dans le Village

Vinoteria, le réseau social destiné aux passionnés de vin, organise le 20 mars une rencontre au restaurant français Jeanne & Gaston pour fêter l’arrivée du printemps.

Créé par Tremeur Arbor, un Français originaire de Metz,  en 2011, Vinoteria continue de rassembler les amateurs et professionnels du vin de la ville. Grâce au réseau social, des rencontres autour de bonnes bouteilles sont organisées régulièrement.

Pacman, Tétris et les nouvelles frontières du design au MoMA

Qu’ont en commun le jeu vidéo Sim City 2000, un purificateur d’air végétal et une carte interactive des vents balayant les Etats-Unis ? Ils sont présentés dans « Applied Design », une exposition du MoMA qui rassemble une centaine d’objets remarqués pour leur esthétisme ces 30 dernières années.

L’ambition du MoMA, c’est de montrer que le design, “intermédiaire entre l’homme et la technologie”, ne se limite pas aux meubles et aux équipements ménagers : il s’étend désormais au web, aux jeux vidéo, à la visualisation de données, au développement durable, aux équipements sécuritaires… On trouvera dans l’exposition aussi bien une table pour écoles anti-tremblement de terre qu’un outil démineur en bambou ou une “horloge biologique artificielle”.

Mais le clou d’ « Applied Design », c’est la collection de 14 jeux vidéo, soigneusement sélectionnés pour leur esthétique, leur design, et la qualité de l’expérience qu’ils offrent au joueur. Une nouvelle acquisition du MoMA, et une petite révolution dans le milieu de l’art. Sobrement insérés dans des panneaux muraux, ils sont en accès libre, et accompagnés d’un texte expliquant leurs singularités.

On apprend ainsi que Pacman, créé par le Japonais Iwatani en 1981, visait initialement à toucher un public de femmes et d’enfants, mis à l’écart des jeux d’arcades guerriers comme Space Invaders. Tetris, quant à lui, est le fruit de l’imagination d’un scientifique russe. Créé en 1981 et popularisé à partir de 1989 via la Game Boy de Nintendo, c’est aujourd’hui un vrai jeu universel, intégré à la plupart des consoles, téléphones et appareils.

La sélection comprend également Sim City 2000, Myst (meilleure vente de jeux pour PC dans les années 90), ainsi que les plus récents Dwarf Fortress et Passage. Les commissaires ont aussi retenu le  jeu français Another World, créé en 1991 par Eric Chahi, incontournable pour les connaisseurs. Un petit bijou baigné de lumière bleue, salué pour son « élégance minimaliste ».

Château Cherbuliez: l'église qui réunit le clubbeur et le gastronome

Pour ma chronique French NYte de la semaine, je vous propose les dîners French Touch du jeudi @ Château Cherbuliez.

Vous ne serez pas déçus par l’ambiance ou la gastronomie provençale, car il ne s’agit pas seulement de faire la fête, mais aussi de bien manger ! Le plat du jour est différent chaque semaine et les tubes s’enchaînent jusqu’à pas d’heures. Le Château fait partie des propriétés du Dual Group alias les jumeaux Daniel & Derek Koch, héros de la nouvelle émission de TV réalité « Playing with Fire » dont la diffusion débute ce dimanche, et qui, peut-être influencés par Madame Cherbuliez, leur grand-mère française, semblent aimer s’entourer de Frenchies. Ainsi se sont-ils associés à Philippe Olivier Bondon, ancien propriétaire du fameux Yacht Club à St. Barth, pour ouvrir cet endroit se situant à l’intérieur de l’ancien club Limelight (niché comme vous le savez dans la Holy Communion Episcopal Church sur 20e rue et 6e avenue). Le cadre est forcément unique car fortement contradictoire : le New York branché, la Provence et St. Bart côtoyant des murs vieux de 170 ans, sans oublier le « Oyster Garden » dans les jardins de l’église, qui ouvre traditionnellement dès l’arrivée des beaux jours. Le deuxième étage abrite deux salles au décor ludique pour dîners et soirées privées dont un lounge destiné également aux futurs Châtelains, membres du club privé. Ne pas manquer non plus les soirées « St Tropez » du mardi et le brunch le week-end qui vous réserve des surprises au printemps… Château Cherbuliez – 47 West 20th Street. Ouvert tous les jours. Infos & résa sur le site web

Ma sélection clubbing de cette semaine :

Ce jeudi 14 mars Maxxi Soundsystem, Compuphonic, Plastic Plates & Jacques Renault ont la chance de profiter de la sublime technologie du club Output (74 Wythe Street, Brooklyn) pour nous offrir une bonne dose de Deep House. Infos & billets ici

Pour une première fois très attendue à New York, l’excellent DJ & producteur de Deep House/Indie Dance allemand Solomun est invité des soirées VERBOTEN le vendredi 15 @ Highline Ballroom (431 West 16th Street). Billets & infos ici

Le samedi 16 c’est au tour de John Digweed, un des pères de la Progressive House, de se, et de nous faire plaisir @ Output. Infos & billets ici

Mangiami n’est plus mais les soirées L’APERITIVO continuent le lundi 18 pour la deuxième fois ce mois-ci @ Favela Cubana (543 La Guardia Place). On retrouve comme d’habitude les meilleurs DJ Disco House dans une ambiance intime et familiale. Infos ici

Après avoir fait les deux premières soirées Les Salles Gosses @ Lil’ Charlie, Lucien & Ludo de French Camaraderie sont – je suis sûre ravis – de prolonger leur séjour et de jouer cette fois @ Bossa Nova Civic Club (1271 Myrtle Avenue, Bushwick Brooklyn) le mardi 19 – billets & infos ici

À retenir pour les semaines à venir…

Breakbot & Irfane @ Webster Hall le vendredi 22 mars

A-Trak @ Webster Hall le samedi 20 avril

Giorgio Moroder, roi du Disco et invité des soirées Deep Space @ Cielo le lundi 20 mai

Edouard Courtial "soutient activement" Frédéric Lefebvre

Edouard Courtial « soutient activement » Frédéric Lefebvre, candidat de l’UMP à la législative partielle en Amérique du Nord. Le délégué général aux fédérations de l’UMP a fait cette précision dans un communiqué envoyé à French Morning, à la suite de la publication d’un indiscret de Paris Match, repris sur notre site.

L’article de Match le décrivait comme “catastrophé” à son retour d’un déplacement de New York, pendant lequel il s’est entretenu avec des militants UMP sur l’investiture de Frédéric Lefebvre. Il  précise que “ce séjour a duré en tout et pour tout 24h et n’avait aucune vocation politique“. Il assure également “n’avoir jamais parlé à l’auteur de cet article“.

Frédéric Lefebvre est le candidat de l’UMP, la seule formation politique de France en mesure de s’opposer de manière ferme, offensive et efficace à la majorité socialiste qui abîme chaque jour davantage le sort des Français et notamment ceux de l’étranger“, écrit-il.

À SXSW Interactive, des Français peu nombreux mais solidaires

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La scène se passe au onzième étage de l’hôtel W au centre-ville d’Austin. Une douzaine de Français inscrits au volet interactif de South by Southwest échangent leurs impressions sur la troisième journée de conférences à laquelle ils ont participé. « Je n’ai pas été impressionné par le stand Google », lance par exemple Wale Gbadamosi Oyekanmi, PDG de Darewin, spécialisée dans la social TV.

Organisés par l’envoyé spécial de PetitWeb.fr, Benoît Zante, grâce à l’hospitalité du directeur associé d’Havas Paris, Christophe Pelletier, en charge notamment du compte Orange, ces debriefs quotidiens visent à confronter idées et impressions sur l’avenir du web tout en glanant des informations sur les rendez-vous auxquels on n’a pas pu assister, plusieurs dizaines de conférences ayant lieu en même temps et certaines étant prises d’assaut.

Un concentré de South by Southwest

Entre plaintes relatives à la météo mitigée du début de festival et témoignages personnels sur l’utilisation des réseaux sociaux (« Avec mes proches, j’utilise Path et plus Facebook », « Foursquare ne m’intéresse plus »…), l’ambiance  est bon enfant parmi ces communicants et experts du web qui se côtoient régulièrement. Mais le débat est relevé. En à peine une heure, sont évoqués : les cousines japonaises des “Google glasses” capables d’effectuer des recherches sur l’interlocuteur de celui qui les porte, la mise en musique interactive des bandes-dessinées Marvel sur tablette ou encore le travail en amont que nécessite une opération de communication réussie sur Twitter telle que celle d’Oréo pendant le Super Bowl. (Le tweet envoyé par le fabricant de biscuits au moment de la coupure de courant a suscité plus de 16.000 retweets.)

Un manque de visibilité

La qualité de ces réunions comme de la couverture du festival par l’envoyé de Knowtex.com, Martin Pasquier, rend d’autant plus surprenante l’absence de pavillon français dans le hall d’exposition du festival. On n’y croise que deux stands français : ceux de la coopérative de services de recherche et développement Bearstech et de la plateforme de blogs OverBlog, qui commence à pénétrer le marché américain en proposant une solution permettant d’agréger les contenus des différents réseaux sociaux de l’utilisateur dans son blog.

Pour être plus présents, « nous avons besoin que l’Etat nous suive, mais nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes », estime le PDG de l’agence AF83, spécialisée en conception d’expérience, technologie et communication. Cédric Giorgi, son homologue à Cookening, un réseau social fondé sur le partage des cultures autour d’un repas, actuellement en cours d’expérimentation à Paris,  promet de s’impliquer dans les instances réunissant les startups françaises pour que cela change. Les Français seront d’autant plus attendus lors du prochain SXSW.

Nice fait son carnaval à Houston

Paillettes et cotillons seront de mise à Houston le 20 mars. La ville célèbrera le Carnaval de Nice pour la quatrième année consécutive.

Le temps d’une soirée, vous pourrez fêter Mardi Gras tout en sirotant des cocktails. Un concours de déguisements est organisé et récompensera les trois plus beaux costumes par des prix provenant de Nice et de Houston. Pour ceux qui aimeraient y participer, inutile de vous déguiser en Polichinelle, Farfadet ou Scaramouche : le thème du concours est le Roi des cinq continents.

A l’origine, le Carnaval était célébré pendant sept jours avant le Carême, Mardi Gras étant le dernier jour du carnaval avant le Mercredi des Cendres. Il avait pour objectif de célébrer une période de joie et d’opulence avant d’entrer dans le jeûne et l’abstinence de viande pendant quarante jours avant Pâques.

Organisée par le comité des villes jumelles, le Carnaval de Nice est une manière de célébrer le jumelage des villes de Houston et de Nice d’une manière plus festive.

"Open the Door" ouvre ses portes à Houston

Le 16 mars, ne restez pas sur le palier ! Le coup d’envoi d’ “Open The Door” sera donné.

Le projet né de la fondation The Texan-French Alliance for the Arts et du collectif d’artistes parisiens 9e Concept, avec le soutien du Consulat de France et de la ville de Houston,  a pour objectif de transformer Houston en œuvre d’art géante. Le concept est inédit : des artistes français et américains sont invités à créer ou décorer 60 portes dans seize lieux différents de la ville. Le 16 mars, les douze premières portes seront dévoilées au public. Chaque porte invite au voyage, guidant le public d’un lieu à un autre pour découvrir l’ensemble des œuvres. La première d’entre elle se trouve à la Central Library Plaza où aura lieu le lancement de l’évènement. Les autres portes seront révélées les 13 et 30 avril.

La journée se veut particulièrement festive et participative puisque les spectateurs seront invités à se joindre aux différentes activités proposées. Les fondations Writers in the Schools et The Storyteller’s Guild organiseront plusieurs ateliers alors que la troupe de théâtre francophone Et Voilà Théâtre et les danseurs de la compagnie Urban Souls présenteront leurs productions. Côté musique, le groupe Hustlers Bass Band, l’orchestre de Houston Virtuosi ainsi qu’un DJ feront danser les moins timides.