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Astrid Bas, la comédienne devenue danseuse

La comédienne Astrid Bas est en résidence Villa Medicis hors les murs au Centre de Danse d’Alonzo King et à PAI, The Performance Art Institute, à San Francisco, pour deux mois.

« Cela fait plus de deux ans maintenant que je développe des projets en théâtre et danse  entre les Etats-Unis et la France. L’Institut français proposait des résidences hors les murs. J’ai choisi la destination de San Francisco. »

Avec un parcours de comédienne accomplie, à la fois sur les planches et au cinéma – elle a notamment tourné pour Benoît Jacquot, et compte  Marguerite Duras, Sophocle ou encore Tennessee Williams dans les auteurs qu’elle a interprétés dans de prestigieux théâtres – elle développe, aujourd’hui, dans la Baie de San Francisco, ses compétences de danseuse.

« J’ai commencé la danse quand j’étais petite en faisant du classique. Puis j’ai fait du théâtre, il y a eu les concours, les rôles, tout s’est enchaîné, alors je n’ai repris que dernièrement la danse de façon plus intensive. Aujourd’hui, la performance danse- théâtre est importante pour moi. »

C’est en 2010, qu’elle rencontre Alonzo King à Montpellier, à l’occasion d’un festival de danse. Ce fut « Un véritable coup de foudre », dit-elle les yeux pétillants. Ce chorégraphe très réputé à San Francisco est aussi très apprécié en Europe, où il tourne régulièrement avec des spectacles toujours plus inventifs les uns que les autres. Dès 2011, Astrid Bas avait rejoint la Baie afin d’y suivre un atelier de travail dans l’école de danse du maestro nord californien.

Revenue il y a quelques semaines, elle travaille sur un projet de création “Life for theater”, d’après l’œuvre de Charlotte Salomon, avec sur scène six danseurs, deux musiciens live, et le travail de la réalisatrice Anna Geyer. Ce spectacle sera joué à ODC Theater à San Francisco en juillet 2013, puis partira en tournée. « Les créations pluridisciplinaires sont très actuelles », conclut la comédienne-danseuse.

Une croisière pour jeunes moussaillons à Oakland

Si vos enfants ne jurent que par Barberousse ou le Capitaine Crochet, que les corsaires, les épées et les trésors mystérieux fascinent vos bambins alors c’est à Oakland qu’il faut se rendre.
Le “Pirat of the Caribbean Ship Tours” envahit la Bay ce samedi 2 mars, pour la troisième fois cette année. La troupe de pirates attend tous les marins d’eau douce à partir de 10 heures du matin au Jack London Square d’Oakland.
Les enfants embarqueront, le temps d’une balade de trois heures, sur deux répliques de voiliers du XVIIème siècle. Et si l’un d’entre eux vous semble familier, c’est qu’il a été le décor d’un célèbre film de pirates de Walt Disney. Le Lady Washington n’est autre que le voilier du célèbre pirate Jack Sparrow dans le premier volet de “Pirates des Caraïbes et la malédiction du Black Pearl”. Pour se mettre dans la peau de son héros, rien de tel qu’une multitude de contes et légendes racontés par un équipage entièrement habillé en costume d’époque.

Une façon bien originale et ludique de se rappeler l’époque où les flibustiers et les boucaniers étaient les rois des océans. 

 

Les Misérables : de Broadway à Miami

Après Broadway, la comédie musicale des Misérables fait escale à Miami pour deux jours de représentation les 2 et 3 mars. Pour son vingt-cinquième anniversaire, le spectacle se veut plus proche de l’œuvre originale de Victor Hugo.

Trois représentations sont prévues. Le producteur britannique Cameron McKintosh a choisi de donner un nouveau look au spectacle. Les décors sont d’ailleurs inspirés des croquis personnels de Victor Hugo.

La comédie musicale est le fruit de la collaboration du producteur français Claude Michel Schönberg et Alain Boublil. Depuis vingt-cinq ans, la critique a encensé Les Misérables. Les artistes interpréteront bien entendu les chansons incontournables « I dreamed a dream » et « Do you hear the people sing? »

Le spectacle se déroulera à l’Adrienne Arsht Center for the Performing Arts. Comptez entre 35$ et 56$ pour les dernières places restantes.

Debussy et Ravel au Festival International de Piano de Miami

A l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de Debussy, le Festival International de Piano de Miami rend hommage au compositeur français.

L’un des objectifs de cette seizième saison est de faire connaitre l’impressionnisme français à travers le prisme de deux pianos. Le pianiste russe Konstantin Lifschtiz sera accompagné par Francesco Libetta, un pianiste italien pour interpréter “En Blanc et Noir”, une œuvre pour deux pianos composée par Claude Debussy en 1915.

Maurice Ravel sera également à l’honneur puisque les deux pianistes interpréteront “La Valse”, une œuvre composée entre 1919 et 1920 comme une introspection de l’Europe à la suite de la première Guerre Mondiale. Le concert se conclura par “Visions de l’Amen”, une œuvre également pour deux pianos composée par Olivier Messiaen en 1943.

Pour assister au concert, rendez-vous le 4 mars au Broward Center for the Performing Arts au Fort Lauderdale.

30ème édition du Miami International Film Festival, le 7ème art envahit la ville !

Fondé en 1983, le festival a apporté un renouveau culturel à la ville et une fenêtre sur le cinéma du monde entier. Pendant 30 ans, l’éclectisme et le mélange des genres ont été le maître mot du festival qui a mêlé courts et longs-métrages, fictions et documentaires, films d’auteurs et grosses productions.

Bien que l’accent soit mis sur le cinéma ibéro-américain, le cinéma français a toujours eu sa place. Des cinéastes et comédiens tels que Luc Besson, Bertrant Blier, François Ozon ou encore Sandrine Bonnaire se sont succédés sur le tapis rouge.

Pour la 30ème édition du festival, 117 longs métrages, 12 courts métrages de 41 pays ont été sélectionnés. Le cinéma français est aussi représenté, avec sept films en compétition :

Anna et Jérôme, de Mélanie Delloye, avec Elodie Bouchez. Le film raconte l’histoire d’amour et le désir de changement et d’évasion d’Anna et Jérôme.

Edmond était un âne, co-production franco-canadienne de Franck Dion. Dans ce film d’animation, l’existence normale d’un petit homme discret va être transformée par un simple bonnet d’âne. Edmond était un âne a obtenu le César 2013 du meilleur film d’animation.

Anna et Jérôme et Edmond était un âne sont programmés dans le cadre de la University of Miami Shorts Competition.

Un Plan Parfait, réalisé par Pascal Chaumeil, avec Diane Kruger et Dany Boon. Dans cette comédie romantique, Isabelle cherche à séduire un pigeon pour réaliser un faux mariage et ainsi échapper à une malédiction familiale.

Main dans la Main, de Valérie Donzelli, avec Valérie Lemercier et Jérémie Elkaim. Après le succès critique et  public de son précédent film, La guerre est déclarée, Valérie Donzelli met en scène avec poésie la rencontre de deux âmes sœurs que pourtant tout sépare.

Un Plan Parfait et Main dans la Main sont présentés en avant-première nord-américaine.

La cinquième saison, coproduction franco-belge-néerlandaise de Peter Brosens et Jessica Woodworth. Dans ce film, un village d’Ardennes est frappé par un mystérieux fléau. Les relations entre les habitants se détériorent mais trois enfants vont chercher à redonner du sens au monde qui les entoure.

– Laurence Anyways, est une coproduction franco-canadienne, de Xavier Dolan. Le film raconte  l’histoire d’amour impossible de Laurence, un homme qui décide de changer de sexe mais fera tout pour conserver sa relation avec sa femme, Frédérique.

– Au Hazard Balthasar, chef d’œuvre réalisé en 1966 par Robert Bresson est réédité et présenté par l’acteur indépendant Brady Corbet. Le film suit les tribulations d’un âne pour mieux dépeindre la vie dramatique de ses maîtres : Marie, petite fille Basque, puis de Gérard, un jeune voyou.

Cinq cinémas de Miami accueillent les projections : Coral Gables Art Cinema,  Miami Beach Cinematheque, Tower Theater, Olympia Theater, et Regal South Beach. De nombreux événements sont organisés en parallèle dans plusieurs lieux de la ville.

 
 
 
 
 
 

"Maigrir français" avec le nouveau livre du chef Alain Braux

Alain Braux a encore frappé. Le chef français établi à Austin vient de sortir un nouveau livre, Paleo French Cuisine, un recueil de 130 recettes de cuisine à la gloire du mieux-maigrir.

Son objectif : apporter une touche française au fameux (et un peu tristounet) régime Paleo (ou « régime de l’homme des cavernes »), à base essentiellement de plantes, de légumes, de poissons et d’œufs.  Son livre s’adresse notamment aux personnes affectées par des allergies alimentaires.

Alain Braux est l’auteur de plusieurs livres à la croisée de la cuisine et du bien-être, comme Healthy French Cuisine for Less Than $10/Day, sorti en septembre 2011.

Il se passionne pour la philosophie macrobiotique et travaille comme conseiller auprès de personnes touchées par des intolérances alimentaires.

Picasso en noir et blanc à Houston

L’exposition “Picasso Black and White” promet d’être haute en couleur.
Actuellement visible au Museum of Fine Arts de Houston – jusqu’au 27 mai – elle est la première exposition d’envergure consacrée au travail du maitre en noir, blanc et gris. Elle présente des peintres, des sculptures et des travaux sur papier de 1904 à 1970. Elle a été montrée une première fois au Guggenheim Museum à New York.
L’usage du noir et blanc n’est pas l’aspect le plus connu de l’œuvre de l’artiste. Il traverse pourtant toute sa carrière, sous des formes et des tons divers. Les pièces présentées proviennent de musées, de collectionneurs privés aux Etats-Unis et en Europe, ainsi que de la famille Picasso elle-même.
Plusieurs évenements (projections, conférences) sont organisés en marge de l’exposition.

New York a rendez-vous avec Renoir

La nouvelle édition du festival Rendez Vous with French Cinéma est placée sous le signe de Renoir. Ou plutôt des Renoirs. Le père, le peintre, est le héros du film de Gilles Bourdos, présenté l’an dernier à Cannes.

L’un des fils, Jean, le cinéaste, est honoré avec le diffusion de trois de ses chefs d’oeuvre (“La Rivière”, “Boudu sauvé des Eaux” et “Les règles du jeu”).

Mais c’est “Populaire”, de Régis Roinsard qui a les honneurs de l’ouverture du festival, jeudi 28 février. Le film a été acheté pour le marché américain par Weinstein company, qui espère réitérer le succés sur le sol américain de l’Artiste et des Intouchables. “Populaire” sortira en salle aux Etats-Unis en juillet.

Les films sont diffusés au Lincoln Center, the IFC Center and BAMcinématek.

Le programme complet ici.
Dans l’ordre de diffusion:
– “Populaire” de Régis Roinsard, jeudi 28 février à 19h30 (cérémonie d’ouverture)
– “Alt-Minds and the Art of French Transmedia” de Eric Viennot, samedi 2 mars à 17h
– “The Atomic Age” de Héléna Klotz, jeudi 7 mars à 16h et vendredi 8 mars à 21h
– “Augustine” de Alice Winocour, dimanche 3 mars à 18h et mardi 5 mars à 21h
– “Bad girl” de Patrick Mille, mercredi 6 mars à 21h et jeudi 7 mars à 18h
– “The days of crows” de Jean-Christophe Dessaint, samedi 9 mars à 13h
– “The girl from nowhere” de Jean-Claude Brisseau, dimanche 10 mars à 14h30
– “Granny’s Funeral” de Bruno Podalydès, dimanche 3 mars à 20h15 et lundi 4 mars à 15h45
– “In the house” de François Ozon, vendredi 1er mars à 21h
– “Jappeloup” de Christian Duguay, mercredi 6 mars à 15h30 et samedi 9 mars à 17h30
– “Journal de France”, vendredi 8 mars à 16h15 et dimanche 10 mars à 12h15
– “A lady in Paris” de Ilmar Raag, vendredi 1er mars à 15h30 et lundi 4 mars à 21h15
– “My blue-eyed girl” de Shalimar Preuss, mardi 5 mars à 16h et dimanche 10 mars à 16h40
– “The nun” de Guillaume Nicloux, samedi 2 mars à 21h
– “Renoir” de Gilles Bourdos, samedi 2 mars à 18h
– “Rich is the Wolf” de Damien Odoul, samedi 9 mars à 15h30
– “The River” de Jean Renoir, dimanche 3 mars à 13h
– “The Suicide shop” de Patrice Leconte, samedi 2 mars à 15h30 et vendredi 8 mars à 18h30
– “Thérèse Desqueyroux” (1962) de Georges Franju, samedi 2 mars à 13h
– “Thérèse Desqueyroux” (2012) de Claude Miller, vendredi 1er mars à 18h15
– “Three Worlds” de Catherine Corsini, mercredi 6 mars à 18h15 et jeudi 7 mars à 21h
– “You, me and us” de Jacques Doillon, lundi 4 mars à 18h et mardi 5 mars à 18h
– “You will be my son” de Gilles Legrand, dimanche 10 mars à 18h30

Houston donne le coup d'envoi du mois de la francophonie au Texas

Le mois de mars sera francophone au Texas.

Le coup d’envoi du « French Cultures Festival », qui marque le mois (ou plutôt la quinzaine) de la francophonie, sera donné le 8, avec une grande soirée musicale gratuite au Discovery Green Park de Houston. Deux groupes de France ont été conviés (Lys et The Revelers), de même que « The Tontons », bien connus au sein de la scène musicale locale, et le groupe francophone de Houston Kirby-sur-Seine.

Pour sa sixième Edition, le « French Cultures Festival » se tiendra jusqu’au 25 mars dans plusieurs grandes villes du Texas, de l’Oklahoma et de l’Arkansas, des Etats qui font partie de la circonscription consulaire de Houston.

Le festival s’attache à montrer ce que la francophonie fait de meilleur : films, théâtre, cuisine, littérature, tous les genres seront représentés. Houston accueillera plusieurs représentations de la troupe francophone Et Voilà Théâtre, des ateliers de cuisine seront organisés au célèbre Institut Lenôtre et le Houston Museum of Fine Arts fera la part belle à la comédie en projetant la série “Five Funny French Films”.

Les Français fêtent le centenaire de l'Armory Show

The Armory Show, le festival d’art de renommée internationale, prend ses quartiers sur les Pier 92 et 94 du 7 au 10 mars. Comme chaque année, les visiteurs pourront se plonger dans les tendances artistiques du moment en flanant de stand en stand, de galerie en galerie. Avec une différence: le grand show souffle sa centième bougie en 2013.

Rappelons le concept: Pier 92 accueille “Armory Show – Modern”, et Pier 94 “Armory Show – Contemporary”. Les genres sont différents mais l’ambition est la même : montrer les travaux d’artistes accomplis et émergents du monde entier. Et toujours en vie.

Les artistes français seront, une fois de plus, bien représentés cette année. Le 8 mars, un film intitulé “The show that shook the world: Marchel Duchamp and the 1913 Armory Show” dévoilera le discours jusqu’alors non publié de l’artiste français lors de la cérémonie de 1963 à l’occasion des 50 ans du festival. Le producteur Richard Miller et l’artiste Francis Naumann, fin connaisseur de Marcel Duchamp, accompagneront la projection d’une conférence explicative.

Parmi les galeristes français exposés au Show, on trouve la galerie d’Hervé Bize de Nancy. Depuis sa création en 1989, celle-ci joue un rôle pionnier en matière d’art contemporain dans l’Est de la France. Plusieurs galeries parisiennes seront également présentes. La galerie Laurent Godin, exposera, au Pier 94, ses acquisitions. La JGM Galerie, créée en 1987 par Jean-Gabriel Mitterrand, et spécialisée dans les sculptures et les artistes asiatiques sera aussi au rendez-vous. La galerie Loevenbruck, ouverte en 2001 à Saint Germain des Près, aussi. Elle est connue pour mettre en avant les jeunes espoirs internationaux de l’art contemporain.

Les artistes français et internationaux des galeries Praz-Delavallade (Paris)Daniel Templon (Paris) et Anne de Villepoix (Paris) feront le voyage.

 
 
 

Exclusivité French Morning: Art Shopping Party avec Pool Art Fair

Invitation exclusive: en collaboration avec Pool Art Fair, French Morning organise le 8 mars une soirée pour découvrir dix artistes contemporains, et acheter leurs oeuvres avec une remise exceptionnelle de 20% réservée aux lecteurs de FM.
Pool Art Fair est le fruit de l’imagination très fertile de Thierry Alet, artiste guadeloupéen, installé à New York depuis quinze ans. En clin d’oeil au Salon des indépendants parisien du XIXème siècle, il a décidé, à sa sortie de Pratt Institute, de rassembler des artistes sans galerie, exclus de facto des grandes foires d’art contemporain.
Quelques dix ans plus tard, Pool Art Fair existe à New York, Miami, Guadeloupe et Martinique. L’édition new-yorkaise 2013 se tiendra du 10 au 12 mai à l’hôtel Toshi’s Flatiron. Pendant trois jours, trente chambres et quatre étages seront pris d’assaut par quelque soixante artistes.
La soirée French Morning/ Pool Art Fair du 8 mars vous permettra de découvrir en avant première une sélection des oeuvres d’une dizaine des artistes de Pool Art Fair, de rencontrer ces artistes et d’acheter les oeuvres avec une remise de 20%. Elle est organisée dans le penthouse du Toshi’s Flatiron Hotel et, si le temps le permet, la magnifique terrasse avec vue sur le Flatiron. Pour bénéficier de l’entrée gratuite et de la remise de 20 %, inscrivez-vous ici.
Parmi les artistes participant à la Art Shopping Party: Thierry Alet, Liz N Val, Yana Ouchakova, Kurtis Brand, Véronique Dalla, Bob Clyatt, Katherine Davis, Elise Tak, …
FeuillateLogoEvènement soutenu par les champagnes Nicolas Feuillate.
 

Volontariat aux Etats-Unis: mode d'emploi

Envie de découvrir les Etats-Unis tout en vous rendant utile ? Le volontariat peut être un bon compromis. Et pourtant, pas facile de s’y retrouver… Voici quelques clés.

Deux solutions s’offrent à vous pour devenir volontaire aux Etats-Unis : intégrer une association américaine ou rejoindre un chantier international. Si vous vivez en France, une association française fera l’intermédiaire entre vous et le programme aux Etats-Unis pour faciliter les démarches administratives.

Trouver une association américaine

Si vous habitez déjà aux Etats-Unis, il vous sera facile de trouver des associations locales ou nationales. Les Etats-Unis sont le premier pays en matière de bénévolat : 93 millions d’Américains prêtent main forte à une association. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou fouinez dans les méandres d’Internet. Les associations américaines à but non-lucratif s’appellent les 501(c) (l’équivalent des associations françaises de loi 1901).

Le temps d’aide demandé peut aller de quelques heures par jour à un véritable travail à temps plein. Attention : vous devrez souvent vous acquitter du loyer. Une fois déterminé votre temps disponible, reste à choisir votre domaine d’implication :  êtes-vous plutôt sauvetage de grenouilles ou aide aux personnes âgées ?

Parmi les associations environnementales, Earthwatch se consacre à la protection de la faune et de la flore dans le monde et propose notamment des programmes aux Etats-Unis. On retrouve dans les missions proposées: identification de baleines en Californie du Sud, protection des rivières californiennes ou encore sauvegarde des tortues dans le New Jersey. Les volontaires doivent avoir plus de 18 ans. Expéditions entre trois jours et trois semaines. Le frein peut être son coût élevé puisqu’il faut compter environ 2.000$ pour une semaine.

Parmi les associations d’aide sociale, City Year engage des jeunes de 17 à 24 ans pour une période de dix mois. Les volontaires travaillent en équipes de six à douze membres. Le programme s’effectue en partenariat avec des écoles où les jeunes deviennent des précepteurs. L’association est présente dans 23 villes des Etats-Unis (Los Angeles, Sacramento, San Antonio, Miami). Attention, les plus populaires, comme New York, se remplissent rapidement. Les dates boutoir pour s’inscrire tombent quatre fois dans l’année. Les demandes se font en ligne.

Des sites comme Volunteer Match (plus de 72.000 associations recencées) ou HandsOnNetwork (250 centres d’actions) sont d’excellentes bases de données rassemblant les associations américaines à la recherche de bénévoles (vous!).

Rejoindre un chantier international

La solution la plus facile si vous habitez en France, surtout pour les jeunes, consiste à rejoindre un chantier international. Entouré de jeunes de tous les pays, votre séjour ressemblera à Erasmus (ambiance festive comprise). Mais attention, ce ne sont pas des vacances, les journées sur les chantiers sont bien remplies et le travail physique. Pour rejoindre ces associations, il faut obligatoirement passer par un organisme intermédiaire français.

Cette solution offre plusieurs avantages. Elle n’est pas (trop) chère : comptez entre 100 et 500$ versés à l’association intermédiaire, et vous serrez logés et nourris (le transport reste à votre charge). L’association dispose d’un contact en France, rassurant en cas de problème. Les démarches sont facilitées. Parmi nos chouchous :

Pour les amoureux des grands espaces, American Conservation Experience (ACE) envoie ses volontaires dans les parcs nationaux du Sud-Ouest des Etats-Unis : Grand Canyon, Bryce Canyon, Yosemite… Dépaysement garanti ! Les volontaires doivent avoir plus de 18 ans (la majorité ont entre 20 et 25 ans). Les jeunes sont envoyés par groupes de six à quinze, pour des missions allant de quatre à huit jours. Pendant ses missions, le camping fait la loi. Pour ses jours de repos, le volontaire choisit d’être basé à Flagstaff (Arizona) ou Santa Cruz (Californie) et peut en profiter pour faire du tourisme et partir à la découverte du grand Ouest. L’intermédiaire français est l’association belge WEP.

International Cultural Youth Exchange (ICYE) a été créée il y a 60 ans, à l’origine pour renforcer le rapprochement entre l’Allemagne et les Etats-Unis après la seconde guerre mondiale. L’association est aujourd’hui présente dans 40 pays. Aux Etats-Unis, les volontaires s’engagent pour une période allant de deux semaines à un an.  Projets dans des institutions accueillant des personnes handicapées, aide aux sans-abris, missions écologiques… Les programmes sont variés. Les volontaires doivent avoir entre 18 et 30 ans. Ils sont logés dans le projet d’accueil ou en famille et reçoivent 30h de cours d’anglais à leur arrivée. Le jeune devra en échange accueillir un bénévole ICYE à son retour. L’intermédiaire français est l’association Jeunesse et reconstruction.

Bien entendu, ces associations ne ferment pas leurs portes aux Américains. Si vous êtes naturalisé américain, vous êtes même veinard. Vous n’aurez souvent pas à vous acquitter de frais en contactant directement les organismes. Alors foncez!