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"New York 1993": ce n'était pas mieux avant

Cette exposition va en décoiffer plus d’un.

Avec “NYC 1993: Experimental Jet Set, Trash and No Star”, on en est sûr désormais: notre monde a basculé dans le XXIe siècle. Les années 90, c’était il y a déjà vingt ans, et pas moyen de revenir en arrière.

Fidèle à l’esprit 100% contemporain qui l’anime, le New Museum dédie ses cinq étages en forme de boîtes a une idée très conceptuelle: creuser la production artistique d’une année, 1993, dans un lieu donné, New York. Pourquoi cette année-là? Parce que, selon le conservateur Massimiliano Gioni, c’est le moment d’un “changement historique. Les années 80 finissent, une nouvelle ère commence“. Aiguillonnés par l’outil Internet, des artistes, alors émergents, aujourd’hui célèbres, commencent à dessiner un univers créatif mondialisé.

Avant d’entrer dans le détail de cette métamorphose “historique”, le visiteur se posera sans doute cette première question: “Hum, où étais-je en 1993?” Réponse, parmi d’autres: “On était jeunes et beaux, et rien ne pouvait nous atteindre.” A ce titre, petit conseil: commencez la visite par le 5e et dernier étage avec un passage en revue de l’actualité sociale et politique de l’époque. Nostalgie assurée, mais ce bain d’histoire proche se révèle vraiment utile pour la suite. Les débuts de Björk, chanteuse survoltée, la fin de Nirvana, la poignée de mains entre Arafat et Rabin et la paix encore possible au Moyen-Orient, la guerre en ex-Yougoslavie et Susan Sontag qui fait jouer “En attendant Godot” à Sarajevo… Pincements au coeur.

Le reste de l’expo, en mode descendant – du 5e au 1e étage – rappelle à qui l’aurait oublié que les années 90 n’étaient pas la parenthèse un peu molle, transition sans caractère entre deux siècles, qu’on a bien voulu décrire. 1993, aux Etats-Unis, c’est le Sida qui fait plus de ravages que jamais, les droits des homosexuels pas encore acquis, des minorités toujours marginalisées. Une période de luttes, assez violente.

L’art le raconte. Et ça ne rigole pas trop dans les salles du musée: explorations sexuelles glauques de Cindy Sherman et Patricia Cronin, récits sidéens de Nan Goldin (“Gilles et Gotscho”) et de Gregg Bordowitz, mannequins écorchés de Zoe Leonard, pensées dépressives de Sean Landers griffonnées sur des dizaines de feuilles jaunes interlignés…

Aujourd’hui, cette dernière oeuvre n’existerait probablement pas. Le texte manuscrit se fait rare. Après 1993, le Web et ses navigateurs font entrer le monde, art compris, dans la globalisation. Le titre de l’expo est d’ailleurs emprunté à un album de Sonic Youth. Les rockeurs new-yorkais faisait référence au passage de la scène underground aux projecteurs de la globalisation.

 

La première du French Morning Executive Club

En partenariat avec le Paris New York Club, French Morning lance son Executive Club, une série de rendez-vous pour professionnels franco-américains destinés à developper leur relations professionnelles.

Le premier rendez-vous est fixé au jeudi 21 février à Flute Gramercy, à 7 pm. Un évènement de networking, destiné à échanger carte de visites et plus si affinités... “Le networking est crucial pour tout dirigeant et sans doute plus important encore à New York, explique Jérôme Khaski, l’initiateur du Paris New York Club. Sans réseau pas de réussite!“.

Venez échanger avec les autres membres de la communauté French Morning, présenter vos opportunités de business et vos activités.

Les New York Cosmos rechaussent les crampons

Les New York Cosmos sont de retour après plus de trente ans au vestiaire.

L’équipe mythique des années 70 affrontera les Fort Lauderdale Strikers le 3 août sur le terrain de Hofstra University (au nord de New York), en match d’ouverture de la North American Soccer League (NASL). Les billets pour leur saison 2013-2014 sont en vente dès maintenant.

Certes l’équipe alignée ne fera pas autant rêver que le Cosmos des grandes années, qui rassemblait notamment Franz Beckenbauer et Pelé. Mais c’est mieux que rien, compte-tenu des déboires de management du club. L’équipe new-yorkaise s’est offert un vrai coach, Gio Savaerese, véritable légende du foot new-yorkais, et a recruté quelques joueurs qui, sur le papier, savent tâter le ballon : le défenseur Carols Mendes, qui a joué avec Columbus en MLS, et le milieu de terrain Ayoze qui a évolué en Espagne, entre autres.

Faute de stade, les Cosmos n’évolueront pas en MLS tout de suite. Ils disputeront 14 matches dans le cadre de la NASL, avant de jouer les play-offs s’ils se qualifient. C’est tout le mal qu’on leur souhaite pour se relancer.

Valérie Grandury, reine de la detox

Le New York Times,Vogue, ELLE, Vanity Fair, Grazia, In Style, Daily Candy et tant d’autres publications sont unanimes quant aux bienfaits de ses produits. En moins de quatre ans d’activité, sa clientèle régulière compte déjà, parmi d’autres Kylie Minogue, Orlando Bloom, Melanie Griffith et la maquilleuse de Beyoncé… mais qui est Valérie Grandury ?

C’est une mine et un sourire radieux qui nous accueillent dans les bureaux du Detox Market de Beverly Hills. Sa propriétaire française nous y a convié afin d’essayer le petit dernier de sa marque de soin du visage, le sérum Winter in Paris d’Odacité. Elle nous explique : « J’ai initialement élaboré ce sérum entièrement naturel pour ma clientèle privée. Les retours étaient tellement positifs que nous avons décidé de le proposer à la vente. En deux semaines à peine, notre stock est déjà presque épuisé…”

Le secret de ce succès ? La clairvoyance, la détermination et une pointe d’audace. Implantée à Los Angeles depuis plus de 30 ans, Valérie Grandury était auparavant productrice de films basée à Paris. Elle décide un jour de venir à Los Angeles avec ses deux fils afin d’y installer sa compagnie de production, initialement pour deux ans. Les affaires marchent, et la Française décide de rester en Californie.

Atteinte d’un cancer du sein en 2004, Valérie Grandury entame une chimiothérapie. En parallèle, elle s’intéresse aux méthodes dites « alternatives », basées sur la naturopathie. Au fil de ses recherches, Valérie Grandury réalise que la quasi-totalité des produits cosmétiques et hygiéniques vendus dans le commerce comporte des ingrédients toxiques et cancérigènes. « Après l’industrie du tabac, l’industrie cosmétique sera la prochaine à être touché par un réel scandale mondial,  affirme-t-elle, les ingrédients chimiques des produits sont absorbés par la peau, et passent directement dans notre sang, ce qui a des effets catastrophiques…»

Grandury réagit ; elle adopte un régime végétalien, et elle développe ses propres produits de soin, exclusivement à base de produits naturels et bio. Elle en est convaincue : « C’est grâce à ce plan de « detox » que je suis aujourd’hui guérie ». En 2009, son association avec un autre Français établi à Los Angeles, Romain Gaillard, lui permet de donner le jour à sa propre marque de soins du visage, 100% naturels et biologiques : Odacité.

Offrant au départ huit produits, et maintenant une douzaine, les deux entrepreneurs français apposent à leurs créations un concept alors audacieux, mais furieusement simple et efficace :« Il s’agit de la Freshiency,  explique Valérie Grandury, qui vient des termes freshness et efficiency ». Ce sceau fraîcheur est un élément primordial de la marque, car « la plupart des crèmes, soins et parfums vendus dans le commerce deviennent inefficaces passée une certaine date, remarque-t-elle, les huiles deviennent rancides et chargées de radicaux libres, ce qui accélèrent le viellissement de la peau. »

Les produits Odacité sont créés sur commande en ligne. Si une boutique souhaite vendre ses produits, une condition non négotiable : ils doivent être réfrigérés. « La base de nos produits est le jus de l’aloe vera qui, avec plus de 200 actifs, est un ingrédient essentiel aux soins de la peau. À cet Aloe Vera sont melangés des huiles fraîchement pressées pour nous, des extraits de plantes, extraits d’algues et vitamines qui enrichissent la peau en anti-oxydants très puissants.  Comme nous n’utilisons aucun produit conservateur, le froid reste la meilleure technique de préservation de ces anti-oxydants. »

En hiver 2010, Valérie Grandury et Romain Gaillard participent à un événement « Abbot Kinney pop-up shop » à Venice Beach. Plutôt que de ne vendre que leur marque, ils décident d’ajouter à leur sélection des produits de soin et de nutrition correspondant à leur vision de fraîcheur et de pureté : ainsi naît le Detox Market, qui remporte cette année-là le prix du meilleur concept store sur Abbot Kinney.

Motivés par l’enthousiasme ambiant, les deux Français ouvrent un Detox Market à Venice Beach, puis un à Hollywood, à San Francisco, et à Toronto. Pas moins de 34 marques y sont représentées et on peut y trouver des produits pour toute la famille, du purificateur d’air aux huiles essentielles, en passant par le thé, les produits de soin et les parfums. ” Ce que nous souhaitons avant toute chose, explique Romain Gaillard, c’est que chaque client ressorte du Detox Market en ayant appris ou découvert quelque chose. Notre démarche est avant tout éducative. »

Le Detox Market de Venice Beach propose un Spa, celui de Toronto héberge un studio de yoga, et travaille en partenariat avec un cabinet médical adjacent, spécialisé en naturopathie. Depuis peu, le Detox Market tient aussi son propre blog. D’autres projets de ce genre sont en phase de préparation. Une chose est certaine, Valérie Grandury ne s’arrêtera pas là. Déjà, elle nous parle des ateliers à venir : « Le mois prochain au Detox Market de Beverly Hills, nous organisons un atelier culinaire avec une diététicienne, qui nous montrera comment cuisiner sainement et facilement pour toute la famille, surtout les enfants.” 

Elle ajoute:” Janimerai aussi un atelier, pour montrer comment créer ses propres produits de beauté à base de produits naturels très simples que l’on peut avoir chez soi. Vous savez, mieux vaut se mettre de l’huile d’olive sur la figure que certains produits nocifs que l’on trouve dans le commerce ! »

 

 

Nancy Danino, la chanteuse aux mille vies

En quittant la France il y a sept ans, Nancy Danino n’imaginait pas que New York l’accueillerait les bras ouverts.

Née en Israël, Nancy Danino, la chanteuse a travaillé avec Bob Sinclar, Dominique Dalcan (Snooz), Marc Collin (Nouvelle Vague), a été une star en Scandinavie (le temps d’un tube avec Kent – FF, vendu à un demi-million d’exemplaires) avant de s’envoler à New York, où elle a (presque) tout recommencé à zéro. “J’étais bien à Paris, j’avais un bel appartement, du succès mais je sentais qu’il me fallait autre chose, un nouveau défi. New York m’est alors apparue comme une évidence“.

Sous la protection de BMG Music Publishing, elle rencontre d’abord plusieurs compositeurs de talent avec qui elle finit l’écriture de son dernier album, Testify. Et puis tout s’écroule… Universal rachète BMG, tout le monde est licencié et Nancy Danino se retrouve à New York avec un album “magnifique” entre les mains, mais plus personne pour le distribuer.

Je ne suis pas venue à New York pour attendre qu’on me donne l’autorisation de faire ce que j’ai envie de faire, clame-t-elle  aujourd’hui. J’ai trouvé les fonds, ça a été une longue bataille, je voulais une vraie production artistique. J’ai  monté une boîte de production ici (Violet Blues Production, ndlr), j’ai commencé à devenir productrice“.

Les studios Bennett, et leur “Independant Artist Program”, ont achevé de remettre Testify dans le sens de la marche. Et maintenant, alors ? “Je rencontre des agents et je veux amener l’album aux labels, le faire écouter aux maisons de disque pour le sortir bientôt. J’essaye d’avoir un concert régulièrement pour que les gens puissent venir m’écouter“. Le 16 février, le combat continue : à 21h, Nancy Danino chantera sur la scène de DROM.

Philippe Beer-Gabel et sa harpe finlandaise en terre "country"

Devinette : comment, en tant qu’auteur-compositeur-interprète français, se retrouve-t-on en tournée du Texas et en Louisiane en passant par l’Oklahoma, le Kansas, le Missouri et le Tennessee, avec un bassiste et un batteur américains, mais aussi une chanteuse anglaise ?

Réponse : en jouant du kantele, une harpe finlandaise à 38 cordes ! Cet ingrédient nordique rend l’assemblage Château Nowhere encore plus cosmopolite et décalé. Mais c’est bien autour de cet instrument que le Francilien Philippe Beer-Gabel a construit la formation.

La musique est universelle

« Je suis tombé amoureux du kantele en écoutant des morceaux composés par [l’Estonien] Arvo Pärt, au point de partir en formation en Finlande en 2007 et d’imaginer de l’intégrer dans des compositions pop-rock », raconte le musicien, qui vit à Austin une partie de l’année.

Pour lui, l’instrument finlandais permet de se consacrer sur l’essentiel : l’émotion véhiculée par la musique. « J’aime créer des sons, mais je considère qu’on n’a pas besoin de nouveauté en la matière : nous sommes saturés de chansons à longueur de journée. Et la musique constitue un important repère social, ce qui fait qu’on préfère souvent écouter un morceau qui a quarante ans plutôt qu’une composition récente. Ce qui est atemporel, c’est la réaction que suscite un morceau, quels que soient la culture, le paysage, la langue… Du fait de la tension dans les cordes, le son du kantele dure très longtemps. C’est pourquoi il est toujours lié à des rituels religieux et que j’ai une grande foi dans la capacité de cet instrument à créer l’émotion ».

Philippe Beer-Gabel le confirme : il est pourtant « le seul à vouloir populariser le kantele ». C’est d’ailleurs ce qui lui a permis d’obtenir la confiance du fabricant Koistinen, qui lui prête un instrument depuis deux ans. Après avoir appris à jouer de la guitare seul, parce qu’il s’ennuyait chez ses parents en région parisienne, puis découvert les pays nordiques qui le faisaient rêver depuis l’enfance, le trentenaire veut que « le kantele soit central dans sa musique » et qu’il constitue « le fil rouge entre ses différents projets » : le groupe indie rock parisien General Bye Bye, la formation pop-rock austinite Cache Cache et le dernier né, de la rencontre d’Américaines à Paris, Feather Feather. Château Nowhere est une combinaison de Cache Cache et Feather Feather. « Le but, c’est de pouvoir jouer seul ou à douze, selon le contexte, mais aussi les disponibilités des uns et des autres », précise le compositeur.

Plus facile de jouer aux Etats-Unis qu’en France

Conscient que « tourner n’est que sacrifice », Philippe Beer-Gabel s’est fixé des objectifs modestes pour la première tournée de Château Nowhere. Il espère « rencontrer des bookeurs, pour ne plus devoir tout faire seul, à la force du poignet » et revenir dans la même région dès le mois de juin. Mais surtout se faire plaisir en jouant. La tournée faite il y a quelques années aux Etats-Unis avec General Bye Bye lui a montré qu’il n’allait pas forcément se passer quelque chose professionnellement, même pendant South by Southwest. Surtout pendant South by Southwest en fait. « Comment voulez-vous être entendus quand il y a autant de gens qui veulent jouer et personne pour les écouter ? » Mais du fait du prix de l’essence, tourner aux Etats-Unis est considérablement moins cher qu’en Europe. « Et la culture musicale d’Austin permet de répéter chez soi sans que personne ne dise rien ». Il en va autrement à Paris…

Le Corbusier l'écrivain raconté à NYU

On connaissait Le Corbusier l’architecte, moins l’écrivain.

Auteur d’une cinquantaine de livres, une centaine d’articles et plus d’un millier de lettres, cet aspect du travail de l’architecte est mis à l’honneur par Christine Boyer dans un livre qu’elle présentera à la Maison française de NYU le 21 février.

Première étude en profondeur des écrits du fameux architecte, le livre Le Corbusier, Homme de Lettres comprend plus de 200 archives illustrant la vie et le travail de l’artiste. L’auteur, Christine Boyer, professeur à l’école d’Architecture de Princeton, examine ses nombreux projets entre 1907 et 1947 ainsi que des lettres adressées à ses mentors Charles L’Eplattenier et William Ritter.

Dans son livre, Christine Boyer se concentre sur l’évolution du style d’écriture de l’architecte, toujours très méticuleux face à la mise en page, la typographie et l’impact des idées. Homme de lettres, Le Corbusier espérait contribuer à l’atmosphère culturelle du XXème siècle. L’ouvrage montre pour la première fois comment, à travers ses nombreux écrits, l’homme souhaitait transmettre sa passion pour l’architecture, l’urbanisme et l’avancée de la société dans un nouvel âge.

La Villette, ses platines et ses rillettes

Les meilleurs affaires se font souvent en famille… c’est le cas de La Villette, brasserie ouverte en octobre dernier par les frères Marco et Angelo Peruzzi, Italiens d’origine mais Français de culture et New-Yorkais d’adoption depuis 1999.

Ayant pratiquement construit l’endroit eux-mêmes, et Marco étant DJ depuis son plus jeune âge (résident, entre autre, à Kiss & Fly, Hakkasan, Beaumarchais, Pink Elephant ou The Griffin), le mariage du décor et de la musique fait l’identité de l’endroit. On retrouve d’ailleurs Marco aux platines plusieurs fois par semaine pour savourer des rillettes au lapin ou des calamars grillés à la tapenade sur un bon son Deep-House-Groove, habillant parfaitement l’espace mais n’empêchant pas non plus les bavardages… car il y en a beaucoup. L’ambiance est branchée mais conviviale, si l’on compte toutes les bises échangées avec les propriétaires. On remarque une clientèle de plusieurs générations, ce qui est plutôt sympa et les sauve du cliché brasserie “meatpack”. Le chef d’origine provençale Christophe Bonnegrace recommande son lapin à la moutarde… une recette de famille bien sûr ! La Villette, 10 Downing Street – Ouvert tous les jours le midi et le soir. Site web/Page Facebook

Et ce soir, non seulement c’est la Valentine’s Night mais c’est aussi la clôture de Fashion week, donc beaucoup d’évènements à l’horizon et pas beaucoup de temps pour annoncer tout ça. La plupart sont de toute façon assez « people » et prévisibles alors pourquoi pas faire simple, dans le cadre sensuel de Mister H (150 Lafayette Street) au Mondrian Soho par exemple, pour une soirée rassemblant exposition, design et art culinaire suivie des DJs Jean Michel Carlone (le New Yorkais monégasque) et GhostOfADJ. Infos et billets ici ; ou si vous êtes célibataire, @ Café Noir (32 Grand Street) pour une soirée plutôt intime « Single and ready to mingle » … on ne sait jamais, votre nuit sera peut-être aussi légendaire que la scène de « Unfaithful ». Infos ici

Le vendredi 15, les soirées SOUP (menées par les DJs Chris Love & AB Logic) reçoivent un de leurs invités favoris, l’excellent DJ/Producteur/Vocaliste Mr V, et célèbrent l’anniversaire de Joe Pompeo pour nous offrir une House de qualité @ Sullivan room (218 Sullivan Street). Infos et billets ici

Festival « Bizarre Love Triangle » @ Le Poisson Rouge (158 Bleecker Street) le samedi 16 pour retrouver ses tubes New Wave préférés signés The Cure, Depeche Mode, New Order & The Smith. Le groupe de reprises The Engagements jouera live suivi de DJ Shred & DJ Ash. Infos et billets ici. Également le samedi 16, le méga trio de Trance Above & Beyond se produit @ Roseland Ballroom (239 West 52nd Street) à l’occasion de la sortie de la 10e compilation du méga label « Anjunabeats ». Infos et billets ici

Je conseille Sasha @ Output (74 Wythe Street, Williamsburg Brooklyn) le dimanche 17 présenté par Blkmarket Membership. Sa Deep House expérimentale épousera parfaitement l’esthétique du club pseudo berlinois. Infos ici

De l’autre coté de l’East river le même soir, Danny Krivit sera aux platines toute la soirée pour ses « 718 Sessions » mensuelles @ Santos Party House (96 lafayette Street). Infos et billets ici

Opération séduction des vins de Bordeaux sur Park Avenue

C’est le projet un peu fou de deux amis : Louis Kressmann et Eric Dubourg, deux importateurs de vin pour des entreprises concurrentes, tous deux expatriés depuis une quinzaine d’années.

Français de New York, ils sont avant tout Bordelais. Il y a deux ans, ils ont eu l’idée de créer un grand évènement gastronomique autour des vins de Bordeaux, pour promouvoir un morceau de leur terre natale. Aujourd’hui, BurdiGala arrive à maturation. Au menu: une dégustation suivie d’un grand diner arrosé aux vins de Bordeaux bien entendu. “Depuis quinze ans, on s’est construit un très large réseau, on était bien placé, c’était le moment de se lancer, raconte Louis Kressmann. On est un peu fou car on n’a aucune expérience dans l’évènementiel“.

L’idée part d’un constat : si New York aime le vin, ce n’est jamais du Bordeaux. De plus, les deux Bordelais sont des habitués de la traditionnelle “Fête de la fleur” à Bordeaux, qui célèbre les saisons réussies. Ils ont eu beau chercher, New York n’avait pas d’équivalent. Alors les deux compères ont retroussé leurs manches.

Leurs efforts payent : les deux amis réussissent à obtenir, grâce à une amie architecte, la privatisation de l’Eglise Saint Batholomew. Située sur la très chic Park Avenue, ce n’est que la seconde fois dans son histoire que cette église, construite en 1918, ouvre ses portes pour un évènement privé. Et ce n’est pas tout, Louis Kressmann et Eric Dubourg sont amis avec le bras droit d’Alain Ducasse à New York. Contacté, celui-ci a très vite “adoré le projet“, confie Louis Kressmann. Et c’est ainsi qu’Alain Ducasse a rejoint la fine équipe. Lors de la soirée, le chef multi-étoilé concoctera des plats typiques du Sud-Ouest.

Enfin, les vins – car c’est bien eux les stars de la soirée – ont été sélectionnés avec soin parmi les grands châteaux bordelais (comme Chateaux Yquem, Pontet-Canet, Cos d’Estournel et Palmer pour ne citer qu’eux). Douze vins seront proposés pendant la grand-messe. Ils ont tous été donnés par les producteurs. “C’est une prise de risque pour eux aussi car l’évènement est unique. On ne connaît donc pas encore les retombées positives ou négatives qu’il peut engendrer, rapporte l’organisateur. C’est un investissement car cet évènement est avant tout un projet à long terme. On a vu très grand car c’est la première, on veut montrer le top.”

Environ 250 personnes sont attendues. Mercredi, seulement une trentaine de couverts étaient disponibles. Avec des tables à 850$, la soirée réunira “beaucoup de gens de la finance, des avocats, des docteurs mais aussi des professionnels du vin“. Le duo a prévu des grandes tables d’une vingtaine de personnes et aussi la possibilité, aussi surprenante soit-elle, d’apporter sa propre bouteille pour la partager avec les voisins.

Les bénéfices de la soirée seront reversés  à la Guild of Sommeliers, afin de financer des bourses. “Ça fait plaisir de célébrer notre région, notre chez nous et de la faire connaitre aux personnes intéressées”.

 

Pamela Druckerman présente son dernier ouvrage

La journaliste et écrivaine américaine Pamela Druckerman sera de passage à San Francisco, lundi 18 février, pour parler de son nouveau livre Bébé Day by Day. Celui-ci  résume en cent points les grandes règles de l’éducation “à la française“.

Désignée comme l’une des “100 personnalités les plus influentes de 2012” par Time Magazine, l’Américaine installée à Paris depuis 2004 a enchanté les critiques avec son ouvrage Bringing Up Bébé sur l’éducation des enfants en France. Elle a, auparavant, travaillé comme chroniqueuse et correspondante pour le New York Times, le Washington Post ou encore Marie-Claire.

 

Le Paris du XVIIIe siècle en concert à Pasadena

Con Gioia, c’est une sorte de machine à remonter le temps musical. Cet orchestre revisite depuis 1982 les premières musiques d’Europe et des Etats-Unis.

L’orchestre se produit régulièrement dans des églises et, ce dimanche 17 février, il investit the Church of the Angels de Pasadena avec un programme de musique baroque parisienne, datant du XVIIIe siècle.

Deux violons, un clavecin mené par le directeur de l’orchestre ainsi qu’un alto animeront cet évènement nommé “French Connections”, pendant lequel seront joués six morceaux.

Dans le Village, les Français célèbrent le mariage pour tous

Ils étaient là pour faire la fête, et l’ont bien fait comprendre.

Une centaine de personnes était réunie, mardi, dans un bar à vins du West Village, pour célébrer le vote à l’Assemblée du mariage pour tous. Les brouhahas enthousiastes et les rires aux éclats couvraient la musique d’ambiance, les verres de vins tintaient gaiement.

« Je ne m’attendais pas à ce qu’on soit aussi nombreux à ce rassemblement, l’année dernière on était une dizaine, c’est génial de constater un enthousiasme grandissant », souligne Pierre.

La fête était organisée par le nouveau collectif de LGBT (lesbiennes, gays, trans et bi) français de New York. Créé l’an dernier,  à la suite de la Gay Pride, le groupe est issu de l’ADFE (Association Démocratique des Français à l’Etranger), une association apolitique qui a pour but de rassembler les Français hors de France qui partagent des idéaux de justice sociale et de tolérance.

Pour Julien Ducourneau, le président du collectif, le vote des députés est un « moment magique ». Son groupe a suivi plusieurs heures du débat, et attend impatiemment de voir ce qu’il va se passer au Sénat. Même si l’issue ne fait que peu de doute.

Au-delà, le groupe a pour ambition de faire connaitre les problématiques auxquelles sont confrontés les homosexuels français aux Etats-Unis (en matière d’obtention de visas de conjoints notamment) et peser sur le débat français en partageant avec les décideurs politiques français l’expérience des LGBT américains. « Ici, le discours est plus avancé, on voit beaucoup plus de familles homoparentales qu’en France », rappelle Julien Ducourneau. 

Le groupe prévoit de se retrouver au moins encore une fois: quand François Hollande apposera sa signature au texte de loi adopté par le Parlement. Et puisque la Grande-Bretagne suit un processus parallèle (mardi 5 février, les députés britanniques ont adopté le projet de loi autorisant le mariage homosexuel par 400 voix contre 175), le collectif caresse l’idée de s’agrandir en créant, pourquoi pas, un groupe LGBT européen à New York.