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A vos stylos ! C'est bientôt la Dictée de la Baie

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En onze années d’existence, la Dictée de la Baie initiée par Dominique Vallila, enseignante à l’Alliance Française, a déjà eu plusieurs vies et s’est déplacée dans toute la Baie. Elle revient ce samedi 16 mars dans les locaux de l’Alliance Française de San Francisco.

Au programme: une demi-heure de dictée sur un texte choisi par l’organisatrice, Christine Lemor-Drake : « C’est une dictée surprise ! Jusqu’au dernier moment, on ne sait pas qui dictera et quel sera le genre de texte. Cependant je peux vous dire qu’il y sera question de ‘zozotement’ ».

Arrivent ensuite les corrections et bien sûr les prix, dont un diplôme de participation pour chacun, qui sera remis par Romain Serman, Consul Général de France. « Il y a des prix pour tout le monde. Un peu plus pour les trois gagnants de chaque catégorie », précise Christine Lemor-Drake. Après l’effort, le réconfort : l’événement se terminera par un grand goûter.

Si les francophones et les Français répondent généralement à l’appel, les francophiles apprécient beaucoup de s’y coller. Il y aura donc plusieurs catégories : les Français et francophones adultes, les Français et francophones adolescents, les enfants, qui choisiront s’ils veulent rester entre eux ou bien concourrir dans la même catégorie que leurs parents. Comme l’a constaté Christine Lemor-Drake : « C’est souvent un moment qui se vit en famille ». Enfin, il y a la catégorie des francophiles, mais parfois ceux-ci préfèrent se présenter chez les francophones de langue maternelle, pour le challenge.

Attention, il n’y a qu’une centaine de places alors mieux vaut réserver la sienne  le plus rapidement possible.

Michel Disdier, le "Frenchman" du circuit Nascar

Surnommé le “Frenchman”, Michel Disdier a été l’un des seuls pilotes étrangers à participer au circuit Nascar, qui s’est tenu le 16 février à Daytona Beach.

Après avoir réalisé le meilleur temps à l’essai de la course, il a finalement terminé 11ème (sur 40), évitant un accident de justesse :  “Je suis évidemment déçu de ne pas figurer sur le podium, mais je reste malgré tout satisfait de mon classement. J’ai réussi à me faire remarquer grâce à mes bons résultats”.

Après un début de carrière prometteur en France, l’idée d’une carrière outre-Atlantique a progressivement muri malgré le scepticisme de ses compatriotes : « Au début, j’ai clairement été pris pour un dingue, on m’a dit qu’il était impossible de participer à la Nascar en étant non-américain ».  Passant outre les avertissements, il contacte les dirigeants de la Nascar en 2002, qui accueillent sa requête avec intérêt et enthousiasme. De fil en aiguille, Michel Disdier réalise ses premiers essais et participe finalement à la Nascar pour la première fois en 2007.

Après des débuts difficiles marqués par la recherche laborieuse de sponsors, Michel Disdier s’est frayé un chemin. Sa nationalité, qui se présentait comme un handicap, s’est révélée un atout : « On a tout de suite parlé de moi. Même si je ne faisais pas parti des favoris, j’ai bénéficié d’une curiosité des médias et du public car je suis français. Cette visibilité est toujours intéressante pour les investisseurs ».

Après des années de compétition aux Etats-Unis, quel regard porte le niçois d’origine sur son pays d’adoption ? : “Les choses n’ont pas toujours été faciles mais j’ai tout de suite eu le sentiment que tout était possible. En France, je ne rentrais pas dans les cases, j’étais trop provincial et pas “fils de”, j’avais l’impression de gêner malgré mes bons résultats. Ici, ma nationalité est devenue une valeur ajoutée”.

Michel Disdier revient avec émotion, sur ses premières courses, à 14 ans, alors que son père, qui avait fait des “rally” dans les années 60, essayait de le dissuader de prendre le volant. En vain… Michel Disdier pense maintenant à l’année prochaine, il espère poursuivre son rêve américain …

Législative en Amérique du Nord: Louis Giscard d’Estaing envisage une candidature

Exclusif – Un nom célèbre pourrait rejoindre la bataille de la législative partielle en Amérique du Nord.

Louis Giscard d’Estaing, le fils de l’ancien président, a confirmé à French Morning, vendredi, qu’il avait été sollicité et qu’il étudiait la possibilité d’une candidature. Il est membre de l’UDI (l’Union des Démocrates et Indépendants).

« Je n’ai pas pris de décision», souligne l’actuel maire de Chamalières (Puy de Dôme), qui indique avoir été contacté par plusieurs « personnalités » nord-américaines, dont des membres de l’UMP, son ancien parti. « Je suis sensible et honoré de ces signes. J’examine actuellement les circonstances qui pourraient faire que j’y réponde positivement ».

M. Giscard d’Estaing était député UMP de la 3e circonscription du Puy de Dôme de 2002 à 2012. Lors de la dernière législative, il a perdu son siège au profit de son adversaire écologiste Danielle Auroi. Depuis, il a rejoint l’UDI, le parti centriste créé par l’ancien ministre Jean-Louis Borloo. Il est maire de la commune de Chamalières depuis 2005. Son mandat actuel court jusqu’en 2014.

Le fils de VGE peut justifier d’attaches nord-américaines. Il a travaillé pour le groupe Moët Hennessy à New York et Washington et présidé le Groupe d’amitié France-Etats-Unis de l’Assemblée nationale lorsqu’il était député. Il rappelle qu’il fut l’organisateur, en janvier 2009, d’un colloque sur « les relations transatlantiques avec la présidence Obama ». Sur le plan personnel, il était marié à la californienne Nawal-Alexandra Ebeid, décédée en 2011. « Même avant mon mariage, j’allais tous les ans chaque été aux Etats-Unis pour au moins un mois », dit-il.

Reste à savoir si les militants locaux de l’UDI, dont certains disent en privé préférer une candidature locale, seront sensibles à cet argumentaire. Il pourrait en tout cas cristalliser sur son nom les déçus d’une  probable investiture UMP de Frédéric Lefebvre. Une chose est sûre : pour « LGE », l’élection de la socialiste Corinne Narassiguin en juin ne lui “parait pas avoir correspondu” à la réalité politique de la circonscription. Contactée, l’UDI parisienne n’a pas souhaité faire de commentaire sur une possible investiture de M. Giscard d’Estaing.

Les Monster Trucks s'affrontent à Arlington

Coincé dans un embouteillage sans fin, dans un état de frustration évident, n’avez-vous jamais rêvé de chausser des pneus de deux mètres et de rouler sur les automobiles voisines ?

Si c’est trop souvent le cas, il est peut-être temps d’aller consulter… ou alors de prendre vos places pour le Monster Jam du 23 février à Dallas.

Dans la grande tradition américaine, le Dallas Cowboy Stadium accueillera, l’espace de quelques heures, le fantasme de plusieurs millions d’automobilistes. Au programme ? Une arène, des dunes de sables et plus de 90 Monster Trucks, aux couleurs de Batman, Spiderman ou Hulk. A faire pâlir les amateurs de tuning.

 

Chansons d'amour à la Menil Collection

Si, si! Le chant de l’amour existe bien. Rendez-vous à Houston.
A l’occasion du projet The Progress of Love, série de discussions et d’expositions autour de la conception de l’Amour en Afrique, le musée de Houston The Menil Collection diffusera ce vendredi 22 février des célèbres chansons d’amour africaines.
La playlist a été compilée par le commissaire indépendant Peter Lucas et Jonathan Kertzer, directeur de folwaysAlive! avec l’aide de NPR’s Afropop Worldwide.
Les visiteurs sont conviés à écouter les plus belles chansons d’amour à l’intérieur du musée, et, si la météo le permet, sur la terrasse de celui-ci. Des notes sur les enregistrements seront également mises à disposition.
 

Maurice Taylor n'aime pas non plus les syndicalistes américains, mais il les paie bien

Dale Sandell dirige le syndicat de l’usine Titan International de Freeport (Illinois) et le moins qu’on puisse dire est qu’il n’a pas été surpris pas le scandale causé par son patron, Maurice Taylor, en France. “C’est la norme ici, Taylor est comme ça! C’est comme ça qu’il voit la vie, qu’il voit les syndicats et le gouvernement”.

Tout le monde, à Freeport, connait Maurice “le Grizzly”, surnom dont il est assez fier pour l’afficher sur le site web de sa compagnie. “On ne peut pas dire qu’il perde beaucoup de temps à écouter, dit Dale Sandell, qui a rencontré plusieurs fois le patron lors de ses visites à l’usine, ou au cours de négociations. Si vous arrivez à en placer une, ça sert surtout à le relancer pour sa diatribe suivante.”

L’usine Titan International de Freeport, qui fabrique des pneus de tracteurs et d’engins de construction, a été rachetée par Maurice Taylor à Goodyear en 2005. Et depuis, les quelque 500 ouvriers ont appris à vivre avec un patron à poigne. Si ses sorties n’ont pas toutes la virulence de son attaque contre la CGT d’Amiens, l’USW, le syndicat local, n’a pas à être jaloux. “Comme patron de l’entreprise, je passe plus de temps sur les lignes de production que lui”, écrivait Maurice Taylor dans un journal local en 2009 à l’encontre du prédécesseur de Dale Sandell, qu’il qualifiait de “blague” et  accusait aussi d’avoir coûté “1.000 emplois”.

Malgré l’aversion déclarée de Maurice Taylor pour les syndicats, l’usine de Freeport est  “unionized”, c’est à dire qu’un contrat entre le syndicat et la compagnie gère les conditions de travail, et d’embauche. Le patron de Titan n’avait pas le choix: l’usine lui a été vendue en 2005 à condition qu’il conserve le contrat avec le syndicat pour une durée de cinq ans. Mais dès cette période expirée, l’inflexible patron a tenté de revenir sur les avantages des ex-Goodyear. Au terme d’un bras de fer avec les syndicats, il a imposé fin 2010 un nouveau contrat de travail. Les congés payés sont passés de 6 semaines à 4, la participation de l’entreprise au plan de pension a été diminuée d’un tiers, et les salaires ont été gelés pour deux ans.

Ce n’est pourtant pas une guerre ouverte que décrit Dale Sandell. “Il faut aussi reconnaître qu’alors que Goodyear avait enlevé beaucoup d’équipements de l’usine, Titan en a ramené, ils ont investi, dit-il. Au bout du compte, la sécurité de l’emploi est sans doute meilleure que ce qu’elle n’était”. Surtout, malgré les rotomontades de Maurice “The Grizz” Taylor, “on arrive à travailler avec les dirigeants de cette entreprise”. Des négociations pour un nouveau contrat sont d’ailleurs en cours entre Titan et le syndicat pour les trois usines syndiquées du groupe (Freeport, Bryan dans l’Ohio et Des Moines dans l’Iowa).

Et le salaire moyen pour l’usine est de 24 dollars de l’heure, un salaire comparable à ce qui se fait dans le reste de l’industrie automobile américaine. Quant au temps de travail, il est de 40h/semaine, mais peut aller jusqu’à 60 h/semaine, sans possibilité de refuser pour les ouvriers. Les heures supplémentaires sont alors payées 1,5 fois, 2 fois le dimanche. “Et en ce moment, on fait beaucoup d’heures supplémentaires dit Dale Sandell. L’usine tourne à fond, on est sorti du trou d’il y a deux ans”.

 

La France ouvre le 16e festival international du film pour enfants

Le 16New York International Children’s Film Festival commencera en beauté, le 1er mars : il sera ouvert par un dessin animé français.

L’excellent dessin animé de Benjamin Renner, “Ernest et Célestine”, l’histoire d’amitié entre un ours et une souris, donnera le coup d’envoi. Il avait fait sensation dans la presse hexagonale lors de sa sortie en 2012. Le dernier volet de « Kirikou », dans lequel le petit héros de Michel Ocelot sauve les hommes et les femmes de son village, sera également montré. Le Japon, emmené par Goro Miyazaki, fils du réalisateur de “Princesse Monoke” et du “Voyage de Chihiro”, sera  bien représenté aussi parmi la dizaine de nationalités participantes.

La plupart des films projetés – des longs et des courts metrages – lors de ce festival, le plus grand d’Amérique du Nord s’adressant aux enfants et adolescents, le seront pour la toute première fois aux Etats-Unis.  Il faut jeter un oeil à la liste des membres du jury ou à la programmation pour comprendre l’importance de ce festival. Gus Van Sant (le réalisateur d’ « Elephant »), Michel Ocelot (le créateur de « Kirikou ») et Susan Sarandon (héroïne de « Thelma et Louise ») ne prêtent généralement pas leurs noms impunément.

Organisé à travers toute la ville, ce festival s’adresse aux enfants comme aux adolescents, aux amateurs de dessin-animé comme et de non-fiction.

 
 
 

Un nouveau président pour les catholiques francophones de Houston

L’association de la paroisse catholique francophone de Houston a un nouveau président.

Samuel Duprieu est arrivé au Texas il y a un an et demi en contrat d’expatriation avec Bureau Veritas, pour une durée de trois à quatre années. Lui et sa femme Mathilde sont Parisiens d’origine, mais avec leurs quatre premiers enfants (un cinquième est depuis né au Texas), se sont d’abord installés à Montréal, où ils étaient également impliquées dans la vie paroissiale.

« Avec quelque 150 familles, donc près de 500 membres, la paroisse francophone de Houston a une toute autre échelle », commente le nouveau responsable de cette structure née il y a trente ans à l’initiative de la seconde présidente de Houston Accueil et grâce à la présence à l’université Saint-Thomas du père Ted Baenziger. Ce dernier voyage en France tous les ans et assure les messes et confessions en français depuis cette époque.

« Cela représente beaucoup de travail de coordination, même si les bénévoles s’engagent à l’année à animer différentes activités, des cours de catéchisme à la chorale en passant les œuvres charitables ou les cycles de préparation au mariage par exemple. Il faut gérer les impondérables et respecter le formalisme associatif en réunissant le conseil paroissial, gérant le budget… »

Se renouveler en permanence

La priorité du nouveau président est d’abord d’assurer la continuité de l’activité de l’organisation, dont environ un tiers des membres est renouvelé chaque année.

Un nouveau programme à destination des enfants a toutefois été lancé. Après les permanences bimensuelles de collégiens au centre d’aide aux sans-abris The Beacon, ce sont les lycéens qui se sont engagés dans une œuvre charitable. Depuis la rentrée, ils rendent visite, sous l’égide de la bénévole Genoveva Jeanneret, et au rythme d’un dimanche par mois, aux patients de l’hospice de Memorial Hermann (situé au croisement de Beechnut avec la 59). L’association pense que c’est un moyen pour les jeunes « d’apprendre à se tourner vers les autres, à aider son prochain sans juger, à donner de son temps et de soi-même ».

Ailleurs au Texas

La congrégation catholique francophone du Nord du Texas propose elle des rencontres discussions autour de textes religieux en plus de séances de catéchisme pour enfants et de messes en français mensuelles.

Un troisième groupe catholique francophone texan pourrait voir le jour à Austin. Quelques familles souhaitent  lancer des messes en français et invitent les personnes intéressées à les contacter à l’adresse [email protected]

Soirée franco-brésilienne au Consulat

C’est une soirée qui promet d’être colorée. L’Association des anciens étudiants de Sciences po aux Etats-Unis célèbrera l’amitié franco-brésilienne au Consulat Général de France de New York, le 25 février à 18h30. La fiesta est ouverte aux non-membres.
Bertrand Lortholary, consul général de France et président honoraire de l’association des Alumni, et Lui Felipe de Seixas Corréa, consul général du Brésil à New York seront présents. Le groupe “Gringa” aura pour mission de mettre l’ambiance, aux rythmes de la musique populaire brésilienne.

Les réservations sont obligatoires, sur le site internet de l’association des anciens. La US Sciences po Foundation, le programme Alliance de Columbia ainsi que la Chambre de commerce américano-brésilienne participent à l’organisation de la soirée.

Montebourg vs l'américain Titan: le duel épistolaire qui passionne

La correspondance épistolaire entre Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, et Maurice Taylor président américain du fabricant de pneus agricoles Titan International, sera peut-être à ranger bientôt aux côtés des classiques du genre: Les Lettres persanes de Montesquieu ou Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.

Dans des lettres échangées, et rendues publics par les Echos, les deux hommes se livrent à un affrontement écrit inédit et passionnant. C’est Martin Taylor qui a “tiré” en premier. Dans une lettre adressée à Montebourg le 8 février, le PDG américain explique pourquoi son entreprise, qui fabrique des pneus de tracteur, a refusé de reprendre l’usine Goodyear d’Amiens Nord. Il n’y va pas par quatre chemins.

J’ai visité cette usine plusieurs fois. Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures”. 

“Votre lettre signale que vous voulez que Titan démarre une discussion. Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ?”.  

“Vous pouvez garder vos soi-disant ouvriers, Titan n’est pas intéressé par l’usine d’Amiens nord“.

Maurice “Morry” Taylor, le “grizzly” comme on le surnomme ici aux Etats-Unis, n’a pas la langue dans sa poche. Patron de Titan depuis 1992, ce n’est pas la première fois que Maurice Taylor s’en prend à un dirigeant politique. A l’occasion d’une grève dans une usine Titan en 1999 (dans l’Iowa), Taylor avait déjà adressé une lettre au sénateur local, plutôt favorable aux salariés : “Avez-vous déjà regardé ce qu’il se passe vraiment, ou êtes vous juste branlé à la machine à fric des syndicats ?“. D’un côté ou l’autre de l’Atlantique, Maurice Taylor ne ménage personne, lui qui s’était présenté à l’investiture républicaine à la présidentielle en 1996.

La réponse d’Arnaud Montebourg ne s’est, évidemment, pas faite attendre. Habitué des tribunes médiatiques et orateur reconnu, le ministre du redressement productif ne perd rien de sa verve à l’écrit et se permet même de menacer, en conclusion de sa lettre, le PDG américain.

“Vos propos aussi extrémistes qu’insultants témoignent d’une ignorance parfaite de ce qu’est notre pays, la France, de ses solides atouts, comme de son attractivité mondialement reconnue et de ses liens avec les Etats-Unis d’Amérique”. 

 “Loin de vos propos ridicules et désobligeants, l’ensemble de ces entreprises connaît et apprécie la qualité et la productivité de la main d’oeuvre française, l’engagement, le savoir-faire, le talent et les compétences des travailleurs français”. 

 “Puis-je vous rappeler que Titan est 20 fois plus petite que Michelin, notre leader technologique français à rayonnement international et 35 fois moins rentable ?”

“Vous voulez exploiter la main d’oeuvre de certains pays pour inonder nos marchés. Soyez assuré de pouvoir compter sur moi pour faire surveiller par les services compétents du gouvernement français avec un zèle redoublé vos pneus d’importation”.  

“Made in France” ou “Buy American” ?

Interrogé par l’AFP, Martin Taylor a souhaité réagir, une fois de plus, et prolonger l’affrontement par presse interposée.

«Je n’écris pas de lettres toutes roses», ce n’est pas “une lettre à une petite amie, on parle d’affaires”, insiste-t-il.

«Bientôt, en France, il n’y aura plus d’emplois et tout le monde passera la journée assis dans les cafés à boire du vin rouge», conclut-il, dans un style qui n’est pas sans rappeler cette vidéo, mise en ligne en 2008, et dans laquelle Maurice Taylor vante les mérites de la production américaine (“Buy American“). Difficile à ce stade-là de ne pas y voir un echo au “Made In France“, défendu si chèrement à l’automne dernier par… ce cher Arnaud Montebourg.

VisiMuZ, un eBook pour visiter le Met

Visiter un grand musée avec l’aide d’un support numérique pour être sûr de ne rien louper, c’est ce que propose le livre numérique VisiMuZ disponible sur iPad, iPhone et iPod touch.

Après le Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, c’est au tour du département des peintures du Met de bénéficier de ce guide numérique. Le livre électronique VisiMuZ propose de vous assurer une visite complète grâce à un référencement de près de 1.200 oeuvres. De plus, le guide contient plus de 100 reproductions de tableaux, la plupart enrichies d’anecdotes et de commentaires. Il permet également de se déplacer virtuellement à l’intérieur du musée à partir du plan afin de retrouver simplement les tableaux les plus célèbres.

Les guides numériques VisiMuZ ont pour objectif de regrouper les peintures des collections permanentes des Grands Musées du monde. Ils répertorient les oeuvres des peintres et sculpteurs les plus important pour l’Histoire de l’art en profitant des avantages du support numérique. Rendez-vous sur iTunes pour télécharger l’eBook qui rendra vos visites au Met plus riches et moins frustrantes.

"Collage": des soirées peinture et disco au DL

“COLLAGE”, nom masculin : oeuvre d’art composée de divers éléments collés OU évènement hebdomadaire inspiré de la scène artistique et musicale new-yorkaise des années 80, regroupant artistes, amateurs d’art et DJs.

Le danseur, réalisateur et artiste d’origine portoricaine Savior Elmundo crée une version moderne des soirées fréquentées par Basquiat et Warhol. Vue côté rue de la baie vitrée du bar/resto DL, la scène est pittoresque : une dizaine d’artistes peignent coudes à coudes des toiles de tailles variées, entourés de spectateurs et de photographes. Une fois à l’intérieur, et en ajoutant la dimension sonore, on remarque le mouvement chorégraphique des pinceaux au rythme de morceaux Disco, Pop ou Salsa. Le but: que ces œuvres d’un soir soient vendues sur place, ce que certains réussissent très bien. Record à ce jour : un tableau acquis pour $600. D’autres oeuvres appartenant aux artistes et participants réguliers sont projetées au mur et constituent le décor d’un dîner entre amis ou de rencontres avec des personnes clairement épanouies dans ce grouillement créatif et convivial. COLLAGE, tous les mardis de 19h à minuit @ Dinner On Ludlow/The DL (95 Delancey Street). Page Facebook

Côté clubbing cette semaine :

Ce soir jeudi 21, le groupe BLACK présente Matthew Dear, Chairlift, Vito & Druzzi (du groupe new-yorkais Disco-Tech génial The Rapture) & Jim-E Stack @ Capitale (130 Bowery). Billets et infos ici

« Les Salles Gosses NYC » débarquent à NoLiTa tous les vendredis à partir du 22 février. Une soirée 100% frenchy @ Lil’ Charlie (19 Kenmare Street) promettant du son non commercial et une ambiance sans prétention. Cocktails offerts pour l’occasion. Infos et RSVP ici

Plus qu’une seule occasion de voir le DJ prodige français Madeon : à peine 20 ans et déjà en tournée avec Lady Gaga et son « Born This Way Ball », annulé au Madison square Garden mais confirmé au Pacha (618 West 46th Street) le samedi 23. Billets et infos ici

Les soirées GBH nous offrent des sets de DJ par le groupe House/Nouveau Disco Shit Robot et les allemands énigmatiques de Rhythm Monks @ DROM (85 Ave A) également le samedi 23. Gratuit avant minuit sur RSVP ici

Nouveau York, les soirées Disco House du dimanche @ Le Bain (44 West 13th) présentent « New York Sh!t » (apparemment le mot de la semaine…) ce dimanche 24 avec deux très bons DJ et légendes locales Stretch Armstrong & Justin Miller. Gratuit – Infos ici