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Le Dj français Madeon à Los Angeles le 17 novembre

Madeon, le DJ de musique électronique français, aime la Californie. Un an après son passage à LA, l’artiste fait son retour le vendredi 17 novembre au Shrine Auditorium, l’un des plus beaux théâtres de Los Angeles, situé à Koreatown.

Habitué de la Californie, où il s’est produit à cinq reprises au festival Coachella – le record pour un artiste français -, Hugo Leclerc de son vrai nom, connaît depuis 2011 un succès international étonnant.

Repéré à l’âge de 17 ans, avec sa performance « Pop Culture » qui fit le tour du monde, le DJ originaire de Nantes s’est fait remaqué par des collaborations de poids, en créant d’abord les bandes sons originales de jeux vidéo célèbres comme Fifa ou Need for Speed et en collaborant ensuite avec Lady Gaga.

Avant l’étape à Los Angeles, son DJ set « Good Faith Forever » s’arrêtera à Morrison, dans le Colorado; après LA, à Philadelphie, Nashville et Pontiac.

Vie d’Expat: S’expatrier n’a pas résolu nos problèmes de couple

Deux fois par semaine, les lecteurs de French Morning nous soumettent leurs problèmes liés à l’expatriation et nous essayons de les aider.

Aujourd’hui, le récit de Karim dont le changement de vie ne doit pas masquer des questions plus importantes.

« L’idée de venir vivre aux États-Unis a toujours fait partie de l’ADN de notre couple alors que nous venions, Claire et moi, de familles profondément enracinées en France et, disons-le, plutôt anti-américaines. Mais ni elle ni moi n’avions choisi des métiers pour lesquels l’expatriation était envisageable. Il a fallu un peu forcer le destin, et ça a pris du temps. J’ai eu une première opportunité qui a correspondu à un moment où nous faisions une pause, chacun de notre côté. Je ne me suis pas vu partir sans elle ni mon fils. 

Plus tard, et alors que nous avions repris notre vie commune, c’est au tour de Claire de recevoir une proposition pour une mission de deux ans à Boston, sauf qu’elle est tombée enceinte. Nous sommes restés en France. 

Le temps a passé, nous avons eu un troisième enfant. Cela n’allait plus du tout entre nous. Je crois que l’un et l’autre pensions à nous séparer sans nous l’avouer. Nous étions à bout de souffle, sans projet. 

C’est à ce moment que j’ai été contacté par une entreprise en Floride qui a déroulé le tapis rouge pour nous faire tous venir. Nous avons alors connu six mois d’excitation et d’euphorie. Rien n’était trop beau. L’entreprise nous a payé une semaine d’hôtel, tous les cinq, pour que les enfants découvrent la Floride et ne soient pas dépaysés. Elle nous a aussi aidés à trouver la meilleure école et une maison dans le bon quartier de Miami. Nous avons fait, Claire et moi, plusieurs allers-retours, sans les enfants, dans des conditions exceptionnelles, pour prendre nos marques et ces jours au soleil en plein hiver, cette insouciance et l’attrait de la nouveauté nous ont fait un bien fou. 

J’ai signé. Claire a démissionné et nous nous sommes installés fin juin de cette année. Les premières semaines ont été magiques, malgré la chaleur. Les enfants ont adoré la piscine et nous avons tout de suite été intégrés dans la communauté française. Orlando, les Keys, on a loué un bateau… Le paradis. 

Mais, dès la rentrée, les problèmes que nous avions cru derrière nous sont revenus avec une rapidité et une intensité que je n’aurais pas imaginées. Je n’en revenais pas. Nous avions tout ce dont nous avions toujours rêvé ! 

J’ai été contraint d’admettre que l’expatriation n’était pas une solution. Claire et moi avons nos problèmes que nous devons affronter ensemble. Parce que non : une jolie maison avec piscine ne résoudra jamais rien. »

La réponse de French Morning

Merci, Karim, pour votre témoignage. Vous êtes le premier à nous parler de votre couple.
Les émotions que vous ressentez sont sans doute moins tranchées que les témoignages précédents, mais Michelle Larivey parle dans son livre de référence :  La puissance des émotions, de « Confusion d’évitement ».

Qu’est-ce que la confusion d’évitement ?

«La confusion n’est pas une émotion en soi : elle désigne plutôt un état intérieur.

À quoi set la confusion d’évitement ?

C’est une manière indirecte de dire non, sans l’assumer ouvertement. Soit que nous ne soyons pas tout à fait conscients de notre réticence, ce qui la rend difficile à assumer, soit que nous en soyons conscients, mais refusions d’en tenir compte. La confusion vient alors à notre rescousse, en quelque sorte.

La confusion est une nouvelle illustration du fait qu’il est impossible de tromper notre organisme. Même quand nous réussissons à nous illusionner, il nous trahit. Lorsque nous tentons de sauver la face, il fait des vagues. Et dans le cas où nous nous abstenons volontairement de prendre en compte notre vécu réel, il réagit en provoquant un blocage. La confusion d’évitement est un des moyens auxquels il peut recourir pour nous adresser un message. Elle nous force donc à respecter ce que nous éprouvons en nous évitant d’avoir à en porter complètement la responsabilité.

Que faire avec la confusion d’évitement ?

Le seul fait de regarder en moi-même et de me rendre attentif à la confusion me permettra d’identifier rapidement ce qui domine dans mon expérience immédiate. J’ai alors le choix de faire de la place à ce que je vis et, si je le désire, d’en informer mon interlocuteur. Si porter attention à la confusion ne suffit pas pour en sortir, l’écriture peut aider à y parvenir. Je mets sur papier, dans l’ordre où ils apparaissent dans mon esprit, les pensées, les sentiments, les réactions et je tente, par la suite, de cerner le plus important. Le même exercice peut être fait à haute voix; il donnera un résultat identique. Lorsque je laisse ce qui a le plus d’importance prendre de la place, la confusion disparaît. »

Pour compléter cette approche, je vous recommande Les 12 lois du bonheur amoureux et sexuel, de Pascal de Sutter et Julie du Chemin.

«Laisser l’évolution naturelle suivre son cours ne suffit pas

La nature d’un amour, d’une rencontre, d’une personne, si merveilleuse soit-elle, ne permet pas de rester heureux et amoureux sur le long terme. Laisser les choses aller d’elles-mêmes ne fonctionne tout simplement pas.

C’est notre choix de laisser notre vie amoureuse et sexuelle en friche ou d’en prendre soin en y mettant de l’énergie.

Ce choix nous appartient et personne ne nous oblige à y consacrer du temps, de l’argent et des pensées positives.

Il est plus facile de ne pas mettre d’énergie que l’inverse.

Cela prend du temps, de l’argent, de la force physique et mentale d’aimer un être humain et ce n’est pas reposant. En plus, il faut sans cesse recommencer, sous peine que les mauvaises herbes ne reviennent et abîment la relation.

Nous ne récoltons pas tout de suite les fruits de nos choix et de nos investissements d’énergie

Cela vaut la peine d’apprendre la patience en amour et dans le sexe. Car plus on arrose ce qui est précieux, plus cela croît, peut s’ouvrir et s’épanouir.»

? Retrouvons-nous dans 15 jours avec l’histoire de Manon qui ne sait pas comment donner confiance à son enfant.

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Coupe du monde de rugby, la finale (même sans les Bleus) à l’ambassade de France à DC

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C’est la fin d’une grande aventure sportive. La coupe du monde de rugby se termine ce samedi 28 octobre en France, avec la dernière rencontre, Nouvelle Zélande-Afrique du Sud. Même sans le XV de France, l’ambassade de France de Washington vous invite à vivre la finale, tous ensemble, dans l’auditorium de la Maison Française.

Les portes s’ouvriront 30 minutes avant le coup d’envoi, à 2:30pm, histoire de se retrouver et de s’installer. Le match débutera à 3pm. Un verre sera offert à la mi-temps et après le match, vers 5pm, il sera temps de fêter Halloween ! Comme pour le match d’ouverture France-Nouvelle-Zélande, un bar sera ouvert tout au long de l’évènement. Réservation (gratuite) ici.

Proust, Deneuve et Béart: «Le Temps retrouvé» à la Maison Française

Les fans de Proust ont rendez-vous à l’ambassade de France à Washington mercredi 1er novembre. La Maison Française célèbrera le 110e anniversaire de la publication du dernier des sept volumes du chef d’œuvre de Marcel Proust À la recherche du temps perdu par la projection du film de Raúl Ruiz, « Le Temps retrouvé », avec Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart et Vincent Perez.

Le long métrage de 1999 (projeté en français et sous-titré en anglais) s’ouvre en 1922, alors que Proust, sur son lit de mort examine de vieilles photographies qui évoquent les événements de sa vie. Peu à peu, fusionnent ses propres expériences avec ses propres créations littéraires. Les souvenirs idylliques de sa jeunesse alternent avec les riches réminiscences de la société parisienne du XIXe siècle, où le drame de la Grande Guerre et les angoisses de l’ère moderne naissante se mêlent aux spectaculaires soirées mises en scène et aux grandes fêtes luxuriantes.

En raison de l’épidémie de covid, les célébrations prévues en 2021 pour le 150e anniversaire de la naissance de Marcel Proust, et l’an dernier pour le centenaire de sa mort, avaient été annulées. La Villa Albertine de Washington se rattrape donc avec la projection du film de Raul Ruiz. Se tiendront également une table ronde sur le thème de la pertinence de Marcel Proust aujourd’hui, le jeudi 2 novembre à l’Alliance française de DC (billets ici), et une nuit de lecture de Proust à l’ambassade le vendredi 3 novembre.

Parc national d’Olympic: De l’océan Pacifique à la forêt pluviale

L’État de Washington est l’un de ces secrets que l’on aimerait garder jalousement mais qui commence à s’ébruiter. Celui d’un des État les plus sauvages, aux paysages les plus diversifiés et les plus incroyables des États-Unis. Joyau au milieu des joyaux, le parc national rassemble à lui seul trois des écosystèmes emblématiques de cette région : la côte, la forêt pluviale et la montagne. Le parc national d’Olympic condense les paysages washingtoniens les plus fous, à moins de 3h de route de Seattle. Un vaste territoire où la nature n’a d’autres limites que celles de ses frontières physiques : ici l’eau qui encercle une grande partie du parc national et la chaîne des montagnes Olympic.

Ozette Lake

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année (certaines routes peuvent être fermées en hiver).

➤ Entrée 30$, pass America The Beautiful accepté.

➤ Pas de réservation demandée pour l’entrée au parc.

➤ Toutes les informations sur le site du parc national.

Ce que le parc national d’Olympic a de spécial

Quand on débarque dans le parc national d’Olympic, on peut vite perdre la notion du temps et de l’orientation.

Un matin, on respire l’air de l’océan Pacifique dans une puissante brise qui se faufile entre les tours rocheuses posées au milieu de la baie avant de guetter, derrière ses jumelles, le passage des baleines à bosse. Un après-midi, on pénètre la mystique forêt pluviale qui s’enfonce, toujours plus loin, dans l’épais tapis de mousse recouvrant tout sur son passage dans un parfum d’humus épicé, là où se cache peut-être un majestueux wapiti Roosevelt. Un autre jour, on peut remonter la Sol Duc Valley pour mesurer la puissance de son cours d’eau qui plonge à pic dans des gorges de verdure avant de surplomber les massifs de Mount Olympus dans un décor de haute montagne. À moins que l’on ne soit déjà en train de randonner dans les champs multicolores de fleurs sauvages d’Hurricane Ridge.

Point de vue Hurricane Ridge

Olympic, c’est donc un peu Acadia qui rencontre un mix de Glacier et du parc national des Rocheuses, les forêts pluviales en prime ! Mais aucune comparaison ne peut réellement rendre justice à la diversité de paysages de ce parc. Eau, roches et forêts composent les paysages du parc national d’Olympic et évoluent au gré des différentes régions. Les forêts se font alpines ou humides, les reliefs oscillent de fragiles formations érodées flottant dans l’océan en chaînes de montagnes qui culminent jusqu’à presque 4500 mètres. L’eau encadre et traverse le parc, sans fin du côté du Pacifique à mer d’huile dans ses plus grands lacs. Elle peut aussi prendre une force redoutable et former de puissantes cascades ou, plus rares, de glaciers sur les hauteurs.

Le parc national d’Olympic est protégé par la chaîne de montagnes Olympic et l’océan de l’autre, formant un écrin encourageant le développement d’espèces végétales et animales endémiques. Ce sont ces écosystèmes que le parc national, créé en 1938, a pour vocation de protéger sur un vaste territoire de près de 4000 km2. Parmi les espèces les plus précieuses, on recense nombre d’arbres (épicéas Sitka, thuyas, sapins Douglas, pruches occidentales…) et les fameux wapitis Roosevelt natifs du nord-ouest américain.

Cerf Roosevelt Hoh Rain Forest

Comment rejoindre le parc?

Si vous venez d’un autre État, il y a des fortes chances pour que vous atterrissiez à Seattle et rejoigniez ensuite le parc en voiture. Il est important de garder en tête que le parc national d’Olympic est très étendu, il est aussi divisé en plusieurs parties distinctes. Il est primordial d’anticiper les temps de trajet. Une voiture reste donc le meilleur moyen l’explorer.

En avion :

L’aéroport international de Seattle-Tacoma se trouve à deux heures de route à l’est de l’entrée du parc national d’Olympic. Attention cela dit aux bouchons, notamment autour de Tacoma que vous serez obligés de traverser pour rejoindre le parc national (à moins que vous ne preniez le ferry). L’aéroport de Portland, se trouve à 3h au sud du parc. Le Canada et l’aéroport de Vancouver, sont eux, à 5h de route.

En navette :

La ligne de bus de Dungeness Bus Line permet de relier l’aéroport de Seattle et Port Los Angeles, entre autres. De là, il est possible de rejoindre quelques sites du parc national comme Hurricane Ridge via la ligne de  Clallam Transit System. Plus d’informations sur le site du parc national.

En ferry :

Le ferry peut aussi être une option que l’on vienne de Seattle ou de Vancouver. Il permet de rejoindre Port Angeles notamment.

En  voiture :

Que l’on vienne directement ou en ferry, la voiture reste le moyen le plus sûr de rayonner dans le parc. Une seule route fait le tour du parc qu’il n’est donc pas possible de traverser. Pour rayonner dans les différents secteurs, il faut emprunter de petites routes sans issue ou partir randonner à pied. Il est important de garder cela en tête et de bien prévoir ses temps de trajets qui peuvent être importants en raison de l’étendue du parc national d’Olympic et de son accessibilité.

Baleine à bosses Olympic NP

À quelle saison visiter le parc national d’Olympic?

Le parc peut se visiter en toute saison. En raison de ses écosystèmes variés, on y trouve différents types de climats qui engendrent des conditions de visite et une accessibilité très différente en hiver. Alors que les montagnes sont recouvertes de neige -idéales pour les activités hivernales (attention quand même aux fermetures possibles de certaines routes et de certaines infrastructures)-, la côte, elle, reste accessible à cette saison. Il faut cependant rester vigilant aux vents qui peuvent être forts, avec des possibles tempêtes et de grosses vagues. Les forêts pluviales restent très humides en hiver, toujours accessibles donc, mais à condition de bien se couvrir et d’être bien protégé de l’eau.

L’été reste la saison idéale pour profiter du parc de façon optimale. Le printemps et le début de l’été permettent d’observer les fleurs sauvages qui recouvrent les prairies des montagnes; l’automne, les belles couleurs de saison. Malheureusement, les feux sont de plus en plus fréquents dans le parc national d’Olympic et peuvent causer des fermetures de route, notamment en été et en automne.

Toutes les conditions d’accès au parc en temp réel sont disponibles sur le site officiel du parc national.

Crescent Lake Olympic NP

Où se loger et où se restaurer dans le parc?

Où dormir dans le parc national d’Olympic :

Les hôtels

Le parc national d’Olympic possède 4 hôtels et cabines dans le parc :

  • Kalaloch Lodge, sur la côte est, l’hôtel est ouvert toute l’année.
  • Lake Crescent Lodge, à côté du lac Crescent, est ouvert de fin avril à début janvier.
  • Log Cabin Resort sont des cabines également situées à Lake Crescent et ouvertes de mi-mai à octobre.
  • Sol Duc Hot Springs Resort dans la vallée de Sol Doc est un hôtel avec des piscines thermales ouvert de fin mars à fin octobre.

Si les hôtels sont pris d’assaut ou hors budget (les prix sont souvent très élevés pour des hébergements au cœur du parc national), il est possible de se loger dans une des villes en bordure du parc. Port Angeles est, notamment, un bon camp de base en raison de sa proximité avec le parc national d’Olympic.

Les campings :

Le parc national accueille plusieurs campings mais il est conseillé d’effectuer votre réservation très en avance car les places partent vite) :

  • Fairholme
  • Hoh Rain Forest
  • Kalaloch
  • Mora
  • Sol Duc
  • Staircase
  • Log Cabin Resort RV & Campground

Sur le principe du premier arrivé, premier servi :

  • Deer Park
  • Graves Creek
  • Heart O’ the Hills
  • North Fork Quinault
  • Ozette
  • Queets
  • South Beach

Où manger dans le parc national d’Olympic :

Les options de restauration ne courent pas les rues du parc national d’Olympic. Il est d’autant plus difficile de compter dessus en raison de l’éloignement des différentes parties du parc. Prévoir un pique-nique peut donc être une très bonne solution. Il est toutefois possible de se restaurer à :

  • The Springs Restaurant, au niveau de Sol Duc Hot Springs
  • Granny’s Cafe, du côté de Crescent Lake
  • The Salmon House Restaurant, du côté de Lake Quinault.

 

Camping Olympic NP

Que voir et que faire dans le parc national d’Olympic?

Il est difficile de faire une liste exhaustive des sites à ne pas manquer lors d’une visite d’Olympic tant le parc national est riche en attractions naturelles dispersées sur près de 4000 km2. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut prévoir plusieurs jours pour explorer les différentes parties du parc. Voici les principales zones à considérer, de l’ouest à l’est :

La côte

Une bande de terre à l’ouest du parc qui comprend plusieurs belles plages donnant sur des baies parsemées d’îlots érodés. La zone est très étendue et va d’Ozette Lake, au nord, à la région de Kalosh, au sud (où se trouve le visitor center), en passant par la partie de Mora. À ne pas manquer :

  • Le visitor center de Kalaloch Ranger Station.
  • Ozette Lake, un lac au bord de l’océan qui offre un des plus beaux paysages du parc.
  • Les plages toutes magnifiques : Rialto Beach, Ruby Beach, Beach 4…).
  • Les zones d’observation des baleines (idéalement en avril et mai) : La Push, Shi Shi Beach, Destruction Island Viewpoint…

Sol Duc Valley

En retrait de l’océan, plus dans les terres, se déroulent les gorges verdoyantes de la Sol Duc Valley parcourues par la rivière du même nom. À ne pas manquer :

  • Salmon cascades pour observer les saumons remonter la rivière à l’automne.
  • Sol Duc Fall Trail, une petite randonnée de 2h pour rejoindre les cascades du même nom.
  • Sol Duc Hot Spring Village, le complexe hôtelier avec ses sources d’eau chaudes.

La forêt pluviale de Hoh Rain Forest

À une petite heure de route de là, la dense forêt fluviale offre un cadre unique. À ne pas manquer :

  • Le visitor center de Hoh Rain Forest Visitor Center.
  • Hall of mosses Trail, une balade d’une trentaine de minutes depuis le visitor center au milieu des paysages les plus humides du parc.
  • Spruce Nature Trail, un autre sentier rapide dans la belle forêt pluviale.

Quinault Valley et lac

À l’extrémité sud cette vallée de cascades, de gorges de verdure accueille aussi le paisible lac Quinault. À ne pas manquer :

  • Le lac Quinault et ses activités nautiques.
  • Big Cedar Tree, un cèdre géant que l’on observe après une petite marche depuis la North Shore Road.
  • Maple Glade Trail, toute petite balade dans les érables ensevelis sous la mousse.

Lac Crescent

À l’extrémité nord, le lac Crescent et ses eaux translucides encadrées de reliefs boisés. À ne pas manquer :

  • Spruce Railroad Trail, un chemin sur une ancienne voie ferrée qui permet de longer une partie du lac.
  • Les belles chutes d’eau de Marymere falls accessibles via le sentier du même nom.
  • Le beau lodge de Lake Crescent Lodge.

Elwha Valley

Tout près de Port Angeles, c’est la nature à l’état brut avec sa rivière vierge et  ses forêts d’épineux à perte de vue. À ne pas manquer :

  • Les cascades très faciles d’accès de Madison.
  • Le court sentier au cœur de la forêt de Nature Loop Trail.
  • Geysers Valley Loop, une randonnée d’environ 2h ponctuée de cabines historiques.

Hurricane Ridge

Plus à l’ouest, c’est la partie montagneuse qui offre des cols avec des panoramas à couper  le souffle et des paysages de haute montagne qui invitent à la randonnée. À ne pas manquer :

  • Hurricane Ridge Visitor Center.
  • Hurricane Ridge, le col en lui-même.
  • Obstruction Point, l’un des panoramas les plus populaires du parc.
  • Deer Park et ses balades dans un décor alpin encore plus impressionnant lors de la saison des fleurs sauvages.

Staircase

À l’extrémité sud-est, la vallée verte de rapides et de cascades mérite de pousser jusqu’à cette partie plus isolée du parc. On y trouve de nombreuses randonnées, notamment près de la North Fork Skokomish River.

Sur les traces de Twilight

Le parc national d’Olympic, c’est aussi des lieux immortalisés par la série Twilight. La Push, Forks et Hoh Rain Forest possèdent tous des lieux mythiques du film que vous pourrez retrouver sur le site du tourisme de la péninsule d’Olympic.

Plage Olympic NP

Conseils pour une expérience authentique

En 2 heures de marche via un sentier qui se faufile dans la boue et même le tronc d’un épicéa, se trouve l’un des endroits les plus silencieux du pays. One Square Inch est un havre de calme au cœur de la forêt pluviale de Hoh Rain Forest. En 2005, Gordon Hempton, un écologiste acoustique spécialisé dans l’enregistrement et la préservation du silence, a consacré cet espace unique libre de toutes nuisances et pollutions sonores où le silence et les sons de la forêt règnent sur des kilomètres à la ronde. Une pierre rouge symbolise ce projet de préservation mais ce n’est pas l’objet de ce petit pèlerinage. On vient ici pour communier avec la nature et la forêt, prendre de la distance avec un quotidien si bruyant et comprendre comment les bruits de notre monde moderne affectent la vie sauvage.

On accède à One Square Inch depuis le visitor center au-dessus de Mt. Tom Creek Meadows. Probablement, l’une des façons les plus authentiques de profiter de la puissance de la nature du parc national d’Olympic.

Hurricane Ridge

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter Olympic?

    Non, pas besoin de réservation pour entrer dans le parc.

  • Peut-on visiter Olympic à la journée?

    Non, il faut compter plusieurs jours pour rayonner dans les différentes régions du parc.

  • Peut-on dormir dans le parc?

    Oui, le parc possède quelques lodges, cabines et camping. Port Angeles est aussi une bonne base pour visiter le parc.

  • Peut-on visiter le parc en hiver?

    Oui, attention simplement à la fermeture de certaines routes dans les montagnes du parc.

Place parc national Olympic

La Martinique. La destination nature idéale pour vos prochaines vacances

[Article partenaire] Si vous souhaitez réserver une escapade dans les Caraïbes, vous avez de la chance : la Martinique est maintenant plus accessible que jamais. Toute l’année, American Airlines propose des vols sans escale entre Miami et Fort-de-France, la capitale. À partir du 16 décembre, Air Canada assurera un vol hebdomadaire sans escale en partance de Toronto.

La Martinique est dotée de paysages magnifiques, d’une riche culture, d’une gastronomie savoureuse, de rhums exceptionnels et d’une population accueillante. Nombre de voyageurs ignorent qu’il s’agit également d’une destination écotouristique de premier plan. En effet, on trouve en Martinique une multitude d’activités et d’options d’hébergement respectueuses de l’environnement et conçues pour préserver l’extraordinaire beauté naturelle de l’île. Que vous souhaitiez partir à l’aventure en plein air ou vous détendre au spa, vous pouvez le faire de façon écologique en Martinique.

 

Découvrez une biodiversité extraordinaire

Côtes vierges, forêts tropicales, montagnes brumeuses : la Martinique offre une remarquable variété de paysages naturels qui regorgent de plantes, d’oiseaux multicolores et d’une faune tropicale. Les forêts de la montagne Pelée et les sommets voisins des Pitons du Carbet abritent le plus grand nombre d’espèces endémiques des Antilles et ont été récemment inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit de la troisième fois en trois ans que l’île est mise à l’honneur par l’UNESCO. En effet, l’organisation avait également ajouté l’ensemble du territoire terrestre et marin de la Martinique à son Réseau mondial des réserves de la biosphère, qui promeut la conservation de la biodiversité et le développement durable. La Martinique a agi de façon proactive pour protéger son environnement naturel unique lorsqu’elle a désigné les deux tiers de l’île comme parc protégé.

Dans le vaste jardin botanique du Jardin de Balata, vous pourrez admirer d’innombrables fleurs parfumées, dont une centaine d’espèces d’orchidées. L’île possède également certains des meilleurs sites de plongée des Caraïbes. On peut y apercevoir des dauphins, des tortues, des gorgones géantes et des bancs de poissons tropicaux aux couleurs éclatantes.

Profitez du grand air

En Martinique, il y a de nombreuses façons de vous imprégner de la splendeur du milieu naturel tout en réduisant votre empreinte écologique. Passez la journée sur les sentiers de randonnée en montagne ou sur la côte. Vous pouvez également faire de la plongée libre dans les eaux chaudes de la mer des Caraïbes ou profiter de la forêt tropicale pour faire de l’équitation ou de la descente de canyon.

Pour découvrir en quelques heures la diversité des paysages martiniquais, rendez-vous à la presqu’île de la Caravelle, une péninsule située du côté atlantique de l’île. Les sentiers de randonnée qui s’y trouvent serpentent le long de la côte sauvage et des mangroves ainsi qu’à travers la forêt sèche, offrant de superbes vues panoramiques tout au long du chemin.

Une autre activité écologique populaire est le kayak. Pour en savoir plus sur l’environnement marin de la Martinique, envisagez une excursion à bord d’un kayak transparent avec Fleurdo Eco-Excursion, une entreprise basée au Vauclin.

L’exploration de la Martinique en voilier offre des vues spectaculaires et un accès inégalé à son littoral varié. Vous pouvez amarrer votre bateau au pied de l’imposante montagne Pelée un jour et jeter l’ancre dans les îlots baignés de soleil au large de la côte est le lendemain. En fait, la Martinique est l’île des Petites Antilles qui possède le plus grand nombre de mouillages. L’île offre aussi des services et des infrastructures de premier ordre pour les plaisanciers : des débarcadères désignés avec Wi-Fi, des toilettes, des magasins, des restaurants et bien plus encore. Le plus grand complexe portuaire de la Martinique est la Marina du Marin, située dans l’une des plus belles baies protégées des Caraïbes.

Détendez-vous avec style

Pour réduire votre impact environnemental, séjournez dans l’un des nombreux hôtels respectueux de l’environnement de la Martinique. Au Marin, l’hôtel Sable Bleu, un établissement quatre étoiles ouvert depuis peu, est une oasis de calme offrant des vues spectaculaires sur la baie et sur la marina animée. L’hôtel dispose de 16 chambres lumineuses et aérées équipées de systèmes de tri des déchets et d’économie d’énergie. Certaines chambres disposent d’un balcon et d’une vue sur la mer. Les commodités comprennent une piscine, une terrasse sur le toit, une salle d’entraînement et des services de conciergerie. L’espace réservé où la clientèle quittant l’hôtel peut se rafraîchir constitue une touche particulièrement agréable. La restauration sur place, offerte sur la terrasse du toit ou par le biais du service aux chambres, se compose de spécialités locales saines. 

Situé aux Trois-Îlets, l’Hôtel Bambou, un établissement trois étoiles, constitue une autre excellente option. Cet hôtel a reçu la certification Clef Verte pour ses pratiques respectueuses de l’environnement. Le Tropical Spa, récemment ouvert sur le site de l’hôtel, est un endroit merveilleux où passer l’après-midi et profiter d’un massage, du bain à remous ou du bain vapeur.

Informations pratiques

La Martinique est une destination très sûre, dotée d’infrastructures modernes et bien entretenues. Les personnes handicapées voyageant sur l’île y trouveront de nombreuses places de stationnement réservées et des toilettes adaptées. L’agence de voyages Martinique Access’île est spécialisée dans l’organisation de séjours pour les personnes handicapées. Elle propose des excursions personnalisées, la location de matériel et des services de transport.

Même si les langues principales de la Martinique sont le français et le créole, l’anglais est également parlé, en particulier dans les zones touristiques. 

Vous souhaitez commencer à préparer votre voyage en Martinique?

Avec des vols directs de Miami à Fort-de-France tout au long de l’année, et bientôt des vols directs en partance de Toronto, il est plus facile que jamais de planifier des vacances de rêve en Martinique. Visitez le site go2martinique.com afin d’effectuer des réservations et trouver d’autres activités et hébergements recommandés pour tous les types de voyages.

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Best Baguette, Croissant et Pain au chocolat de Floride 2023: Bonjour Bakery, D’Liras et Baker 305 sacrés

Il avait du pain sur la planche. Un jury de professionnels intransigeants a goûté et jugé à l’aveugle les créations artisanales des dix-neuf établissements en compétition lors du très populaire concours Best Baguette, Croissant & Pain au chocolat de Floride, organisé le dimanche 22 octobre autour de la piscine du National Hotel de Miami Beach par French Morning, en partenariat avec la Chambre de métiers et de l’artisanat French American Association of Crafts and Trades (FAACT).

«Peu importe d’où l’on vient»

Au terme d’une soirée pleine de suspense, le verdict est tombé : le Grand Prix 2023 de la meilleure baguette du Sunshine State revient à la boulangerie Bonjour Bakery, qui dispose de trois points de vente dans l’aire métropolitaine de Miami. « C’est très valorisant », lâche humblement Lucas Bistoquet, le chef boulanger de cette enseigne fondée par le Rochelais Éric Buffenoir, qui avait fini second lors de la précédente édition dans la même catégorie. « Cela fait quinze ans que je suis dans le métier. Il faut se lever tôt et beaucoup travailler, alors forcément je suis content que ça finisse par payer. »

Autre titre croustillant en jeu, celui du meilleur croissant. Il a été remporté haut la main par le chef colombien Mario Ramírez. « Peu importe d’où l’on vient, la rigueur est indispensable pour réussir de bonnes viennoiseries et je suis fier de reproduire les gestes que mon père, qui était boulanger en Colombie, m’a transmis », confie avec émotion cet artisan qui a fondé son enseigne D’Liras à Wilton Manors, près de Fort Lauderdale.

« En tant que Français, on a toujours tendance à penser que l’on est les meilleurs dans le domaine, et là, du coup, ça remet un petit peu les choses en place, et je trouve ça vraiment intéressant », souligne le chef de cuisine de la Chicago Chocolate Academy Romain Dufour, l’un des membres du jury ayant eu la lourde tâche de départager les compétiteurs. « Ça fait surtout plaisir de voir que les métiers de la boulangerie-pâtisserie passionnent de plus en plus de monde et que le niveau ne cesse de grimper », ajoute Stéphane Grattier, le propriétaire de la Boulangerie Christophe à Washington DC, qui a remporté la première place du concours de la meilleure baguette des États-Unis en 2019 et 2022, organisé par l’association des boulangers américains.

La relève caraïbéenne

Comme pour enfoncer le clou, ce jury de professionnels a par ailleurs sacré à l’unanimité le pain au chocolat (ou chocolatine, comme l’appellent certains irréductibles) du chef cubain Yusel Montelongo. « Je suis très heureux et reconnaissant d’avoir remporté ce prix. Croyez-moi, je ne m’y attendais vraiment pas », lance, plutôt ému, ce passionné qui, installé depuis une douzaine d’années aux États-Unis, est à la tête de Baker 305, une société de vente en gros de produits de boulangerie en Floride.

N’en ayant pas non plus perdu une miette, les quelque 500 amateurs de bons pains et viennoiseries présents lors de cet événement haut en levain ont également été invités à voter afin de décerner leur propre prix, le Fan Prize. Après avoir reçu le titre de la meilleure baguette de Floride l’an passé, c’est Olivier Rizk qui a décroché cette distinction. « C’est très encourageant de voir que mes produits plaisent », indique ce boulanger haïtiano-américain, qui a ouvert fin 2021 sa première enseigne nommée Ficelle à Miami, sa ville natale.

Le palmarès complet

Best Baguette

– Grand Prix 2023 : Lucas Bistoquet – Bonjour Bakery

– Deuxième : Matthieu Bettant – Bettant Bakery

– Troisième : David Loprete – Casa Tua Cucina

Best Croissant

– Grand Prix 2023 : Mario Ramírez – D’Liras

– Deuxième : Olivier Rizk – Ficelle

– Troisième : Armand Berger – Emmy’s Artisan Bakery

Best Pain au chocolat

– Grand Prix 2023 : Yusel Montelongo – Baker 305

– Deuxième : Armand Berger – Emmy’s Artisan Bakery

– Troisième : Matthieu Bettant – Bettant Bakery

Brèves new-yorkaises: Drones, citrouilles et punaises de lit

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale. 

? Les Stones, désormais réduits à leurs trois membres fondateurs, ont lancé leur dernier album en donnant un concert surprise dans un petit club de NYC cette semaine. Lady Gaga est venue chanter avec eux le temps d’un « Sweet Sounds of Heaven ».

?️ Freshkills Park : ouverture de la première partie de ce qui sera le plus grand parc aménagé depuis un siècle à New York – trois fois la superficie de Central Park – sur Staten Island.

☔️ Les New-Yorkais le disent haut et fort : ils n’en peuvent plus des six week-ends consécutifs de pluie. Une rencontre avec l’association des Bretons de New York les aiderait peut-être à prendre leur mal en patience. Il n’a pas plu autant en septembre depuis un peu plus de cent ans.

? Nouvel incendie provoqué par une batterie de vélo électrique. C’est le 215e cette année.

? La plus grosse citrouille au monde est de retour dans le New York Botanical Gardens (NYBG). Elle pèse 907 kilos.

? 1 locataire sur 3 dépense la moitié de ses revenus dans son loyer.

? Un millier de drones ont été lâchés samedi dans le ciel de New York, au-dessus de Central Park pour créer un « feu d’artifice silencieux ».

? La célèbre photographe Annie Leibovitz met en vente son appartement du 88 Central Park West. En vous portant acquéreur, vous croiserez sans doute Robert de Niro et Sting.

? Dior a installé une gigantesque création, « Le Carrousel des Rêves », une roue de 35 mètres de diamètre, sur la façade de Saks Fifth Avenue pour les fêtes de fin d’année.

? Uber et Lyft devront être électriques dès 2030.

? Le maire travaille à la suppression des lois obligeant les promoteurs à inclure des places de stationnement dans les nouvelles constructions au détriment des espaces disponibles pour le logement.

? 30.000 nouveaux logements devaient être construits cette année, mais ils ne seront au total que 11.000.

? La moyenne des dépenses pour Halloween en costumes et bonbons est d’un peu plus de 108$ par personne, pour un total de dépenses de 12,2 milliards de dollars sur tout le territoire.

? Le célèbre chanteur new-yorkais Billy Joel aura une rue à son nom dans une ville de Long Island.

? Lancement par la mairie de NYC d’un chatbot nourri d’Intelligence Artificielle sur le site MyCity Business susceptible de répondre aux questions en plusieurs langues. Il sert de test pour un éventuel déploiement dans d’autres services gouvernementaux de la ville, tels que le 311 et les écoles. Par ailleurs, de nombreux New-Yorkais ont reçu un appel du maire s’exprimant dans leur langue d’origine grâce à cette même Intelligence Artificielle qui a traduit son message.

? Le nombre de candidatures de jeunes diplômés souhaitant travailler dans une entreprise new-yorkaise a été multiplié par sept en cinq ans, ce qui fait de NYC la ville la plus attractive de tous les États-Unis.

?Le nombre de cas déclarés de punaises de lits a atteint des sommets à New York dès août, c’est-à-dire un mois avant l’invasion de ces mêmes punaises en France.

? Toutes les semaines, les prévisions météorologiques pour cet hiver évoluent. Après nous avoir promis, croix de bois, croix de fer, beaucoup de neige, une chose est sûre désormais : il pleuvra beaucoup.

? Selon Wired, la nouvelle législation sur la location en Airbnb favorise l’émergence d’un marché noir.

? Le défilé d’Halloween de chiens new-yorkais a rencontré un très grand succès avec 15.000 personnes, y compris celles qui défilaient, contre 8.000 l’année dernière. Il avait failli être annulé faute de moyens financiers et d’autorisations.

? Pour la deuxième année consécutive, une centaine de rues de NYC seront piétonnes pendant les défilés d’Halloween.

?️ Selon cet amusant article, le critère de choix pour trouver un restaurant à NYC n’est plus la nourriture ni le cadre, mais de s’assurer qu’il est suffisamment calme pour avoir des conversations. La faute à la génération Z qui passe sa vie devant un écran et ne peut s’empêcher de hurler lorsqu’ils se retrouvent.

? Les taxis volants électriques, dont le lancement est imminent, serviront d’abord à relier les aéroports aux centres-villes. Ils sont cent fois moins bruyants que les hélicoptères.

? Grâce au Billion Oyster Project, la population huîtrière augmente de 100 millions d’individus chaque année autour de New York, avec l’objectif d’atteindre le milliard en 2035. Il suffit en effet d’un milliard d’huîtres pour pouvoir filtrer toute l’eau du port de New York en à peine trois jours.

?‍♂️ Le câble sous-marin AMITIE conçu par Orange permet d’envoyer des données entre New York et Bordeaux en 34 millisecondes.

? La grève du syndicat des acteurs SAG-AFTRA vient de passer (samedi) le cap des 100 jours.

❤️ C’est tout pour cette semaine. À lundi prochain !

Pour les acteurs français aux États-Unis, la grève continue

Nous sommes le 18 juillet. Et le Franco-Américain Francis Dumaurier, 76 ans, manifeste avec d’autres acteurs devant les bureaux new-yorkais de Netflix, près d’Union Square. Il brandit fièrement une pancarte « SAG-AFTRA on Strike ! », l’acronyme de la Screen Actors Guild-American Federation of Television and Radio Artists, le puissant syndicat des acteurs.

Le seuil des 100 jours dépassé

Quatre jours plus tôt, celui-ci avait appelé ses 160.000 membres à cesser le travail faute d’accord avec les grands studios et services de streaming (Netflix, Warner Bros, Disney…) sur le nouveau contrat de trois ans régissant le secteur du cinéma et de la télévision. En plus de réclamer une refonte du système de rémunération pour prendre en compte l’essor de la vidéo à la demande pendant la pandémie, les acteurs exigent notamment l’encadrement du recours à l’intelligence artificielle par les studios, accusés de vouloir « copier » les images des figurants afin de ré-utiliser à l’envi leur clone virtuel, sans contre-partie financière. « Depuis que j’ai rejoint le syndicat il y a 39 ans, nous n’avons jamais été aussi menacés, juge Francis Dumaurier. Hier, on se battait uniquement pour avoir un meilleur salaire. Aujourd’hui, c’est l’existence même de notre travail qui est en jeu ».

Alors qu’elle a franchi, samedi 21 octobre, le seuil symbolique des cent jours, la grève ne semble pas prête d’aboutir. Les négociations entre les représentants des acteurs et les studios, rassemblés au sein de l’AMPTP (Alliance of Motion Picture and Television Producers), sont suspendues depuis le 12 octobre. (Elles devraient toutefois reprendre le mardi 24).

La galère financière

Pour les acteurs, ce conflit social d’une durée record n’est pas sans conséquences financières. Comme un grand nombre de tournages de séries et de films sont à l’arrêt, ils sont privés d’une partie de leur gagne-pain et obligés de trouver des alternatives pour boucler leur fin de mois. Or, les membres de la SAG-AFTRA ne peuvent accepter du travail que dans certaines productions cinématographiques définies ou dans des disciplines artistiques couvertes par des contrats différents de celui qui régit le cinéma et de la télévision (audiobooks, publicités…). 

Problème : les places sont très convoitées. « Comme les célébrités travaillent moins ces temps-ci, elles se rabattent aujourd’hui sur le théâtre, les pubs, les voix-off… Cela prend du travail aux acteurs qui ne sont pas connus. En effet, les personnalités qui ont un nom célèbre passent en premier », regrette Stephanye Dussud, actrice française à New York qui fait beaucoup d’enregistrements de livres audio. Pour affronter les périodes creuses, elle exerce aussi des missions de conseil non-liées au monde du cinéma.

Le recours non-régulé à l’intelligence artificielle (IA) générative l’inquiète. « Bientôt, les audiobooks seront lus à l’aide de l’IA, mais je ne voudrais pas que ma voix apparaisse quelque part dans le monde sans que je sois payée ».

Après une longue carrière dans le cinéma et la télévision, Francis Dumaurier, lui, peut compter sur son réseau pour trouver du travail dans des domaines autorisés par le syndicat. « Mais la majorité des acteurs n’ont pas la même flexibilité, relativise-t-il. Cela m’a pris des années à me constituer un carnet d’adresses entre plusieurs activités. Pour d’autres, c’est la croix et la bannière. La plupart des acteurs ne gagnent pas bien leur vie ! ».

Loin des paillettes de Hollywood

« Ce qui me chagrine, c’est qu’on ne respecte pas la dignité de l’acteur », renchérit Flo Ankah, une actrice-chanteuse française à New York qui a rejoint la SAG-AFTRA en 2006. Elle n’a pas participé pas aux piquets de grève faute de temps, mais elle insiste sur la précarité de la profession. La moitié des membres de l’organisation syndicale gagnent moins de 26.000 dollars par an, le seuil de revenu requis pour être éligible à l’assurance santé de l’union. On est loin des paillettes de Hollywood. « Le travail de l’acteur, c’est de chercher du travail, résume-t-elle. On est jamais protégé au niveau social ».

Pour l’heure, studios et acteurs se rejettent la faute de la suspension des négociations. Les premiers jugent les demandes des seconds irréalistes, tandis que les grévistes estiment avoir déjà fait de nombreuses concessions. « Nous sommes habitués à l’adversité. Nous faisons souvent des petits boulots pour survivre, mais dans le même temps, tant que les acteurs ne travailleront pas, ils ne pourront pas progresser dans leur carrière », reprend Francis Dumaurier. Ce dernier reste optimiste. « Les producteurs ont fait blocage contre les scénaristes pendant des mois et ils ont finalement cédé », dit-il en référence à l’accord conclu, fin septembre, entre le syndicat Writers Guild of America (WGA) et l’AMPTP au bout de 148 jours de bras-de-fer. Le combat continue.

Le jeune pianiste Alexandre Kantorow au Carnegie Hall

26 ans et déjà star. Alexandre Kantorow vient de recevoir le prestigieux Gilmore Artist Award, qui récompense tous les quatre ans les talents les plus extraordinaires du piano, décerné par le Irving S. Gilmore International Piano Festival établi dans le Michigan. Il se produit au Carnegie Hall de New York ce dimanche 22 octobre (à 2pm, billets ici).

Une sorte de consécration, et pas seulement en raison du chèque de 300.000$ décerné au vainqueur, pour ce jeune homme à l’allure discrète dont le parcours témoigne d’une intense fibre artistique. Il est en effet le fils du violoniste et chef Jean-Jacques Kantorow, et de la violoniste anglaise Kathryn Dean. Mais le cantonner à un rôle de « fils de » serait réducteur tant le pianiste a montré l’étendue de son talent et de sa richesse intérieure au gré de son parcours. Bien entouré par les conseils musicaux de ses parents et leur entourage artistique, Alexandre Kantorow avait réalisé un premier coup d’éclat en remportant en 2019 le premier prix et la médaille d’or du Concours Tchaïkovski de Moscou. Il s’était aussi fait remarquer lors du concert de Paris, le 14 juillet 2021, lorsqu’il avait interprété au pied de la Tour Eiffel, en direct à la télé, le Concerto pour piano n°2 et Piotr Tchaïkovski, au milieu d’autres artistes français majeurs.

Son escapade américaine, dès septembre pour recevoir le Gilmore Award et y délivrer un émouvant discours, puis au prestigieux Carnegie Hall de New York, le fait entrer dans une nouvelle dimension et vient nourrir ses ambitions internationales. Alexandre Kantorow ne veut en effet pas se cantonner à la scène française. Rien que cet automne, son agenda le fait visiter pas moins de cinq pays (France, États-Unis, Allemagne, Japon et Portugal).

Chute mortelle à Sequoia National Park: Un Français se tue en randonnée

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Tom Gerbier, un Français âgé de 38 ans, a été retrouvé mort dans le massif du Mont Whitney en Californie. Annonce faite ce vendredi 20 octobre par le parc national de Sequoia dans un communiqué officiel.

Arrivé lundi midi sur le vol 66 d’Air France reliant Paris Charles-de-Gaulle à Los Angeles, Tom Gerbier, originaire de Fontenay-sous-Bois et copilote pour la compagnie, avait décidé de profiter de son escale pour réaliser une randonnée, à environ 5 heures de route en voiture.

Mardi matin, le Français avait entrepris l’ascension du plus haut sommet des États-Unis (hors Alaska), le Mont Whitney, qui culmine à plus de 4.400 mètre à la frontière orientale du parc national de Sequoia, via la Mountaineering Route. C’est un chemin de randonnée très difficile de plus de 20 kilomètres et au dénivelé de plus de 2000 mètres.

Mercredi soir, Tom Gerbier ne s’est pas présenté sur son vol retour, le vol AF77. L’alerte a été aussitôt donnée. Si les premières recherches aériennes n’ont rien donné, les secours terrestres ont pris la route jeudi matin et ont vite découvert des indices laissant penser qu’un randonneur avait chuté d’une falaise connue sous le nom de The Notch (« L’encoche », en français).

Tom Gerbier en randonnée en montagne. © Facebook (with approval from the Gerbier family)
Tom Gerbier en randonnée en montagne. © Facebook (with approval from the Gerbier family)

La victime a finalement été localisée par hélicoptère. Le randonneur a fait une chute de plus de 300 mètres. Jeudi soir, le corps de Tom Gerbier a été transféré au bureau du sheriff du conté de Tulare (Californie) et son identité a alors pu être confirmée.

Cette triste nouvelle marque le deuxième décès cette année dans le parc national de Sequoia, situé dans les majestueuses montagnes de la Sierra, à l’ouest des États-Unis.

6 expositions et spectacles à voir en ce moment à New York

Pluie et vent au programme ce week-end à New York. Heureusement, les occasions de sortir tout en restant au sec ne manquent pas. Petite sélection.

Manet/Degas au Met 

©Met

C’est l’une des expositions phares de l’automne. « Manet/Degas » au Met explore le dialogue unique entre deux maîtres de l’impressionnisme français, Edouard Manet et Edgar Degas. Deux peintres de la même génération, qui étaient tout à la fois amis et rivaux, et qui ont largement influencé l’évolution de la peinture au XIXe siècle. L’exposition présente 150 œuvres côte à côte de ces deux artistes mythiques et leurs visions artistiques parfois communes, parfois divergentes des mêmes sujets. Jusqu’au 7 janvier 2024. The Met, 1000 Fifth Avenue NY. Gratuit avec l’entrée au Met, infos ici

André Chervin à la New York Historical Society

Loop Pendulette. Carvin French Jewelers. © David Behl

Le nom d’André Chervin ne vous dit peut-être rien, il a pourtant marqué le monde de la jouallerie durant toute la seconde moitié du XXe siècle. Diamants, rubis, or, jade, émaux… les matières les plus précieuses ont été travaillées par cet amoureux des beaux matériaux, immigré à New York en 1951 à une époque où le savoir faire français était particulièrement recherché. La New York Historical Society a rassemblé des bijoux, lampes, horloges, objets de décorations jamais présentés au public, des pièces uniques d’une valeur inestimable issues de collections privées, certaines vendues par les grandes maisons telles Tiffany, Van Cleef & Arpels et Cartier, d’autres furent des commandes de clients fortunés. D’autres encore, le plus étonnant, sont des objets créés par André Chervin au gré de ses envies et qui n’ont jamais été vendus. Aujourd’hui âgé de 96 ans, l’orfèvre a pris sa retraite mais sa famille dirige toujours son atelier, Carvin French, situé Midtown. Pour en savoir plus, notre article ici. Jusqu’au 17 mars 2024. « Enchanting Imagination: The Objets d’Art of André Chervin and Carvin French Jewelers », New York Historical Society, 170 Central Park West (77th Street)Billets ici

Chagall au Hall des Lumières

Hall des Lumières. @markzhelezoglo

Après les 50 ans du hip-hop, la nouvelle exposition dans le superbe espace immersif du Hall des Lumières est dédiée au peintre Marc Chagall (1887-1985). « Chagall, Paris-New York » présente l’œuvre entière de l’artiste et sa constante évolution dans un XXe siècle très changeant. L’artiste biélorusse et naturalisé français a eu une carrière très prolifique sur les deux continents. À Paris, sa ville de cœur, il a embrassé le mouvement avant-gardiste des années 1910, et s’est lancé dans des œuvres expérimentales, tout en s’inspirant de ses propres racines culturelles. New York a été sa ville de refuge pendant la Deuxième guerre Mondiale, mais elle lui a aussi apporté un renouveau artistique et créatif. L’exposition immersive projette des parties de toiles entremêlées, qui donnent à voir ses thèmes de prédilection avec ses personnages fantastiques, issus du cirque, de fables ou de l’opéra, un bestiaire coloré doté de références culturelles russes et bibliques. Le tout accompagné d’extraits de musique classique, klezmer et jazz, qui font aussi partie de l’univers culturel de Chagall. Hall des Lumières, 49 Chambers Street NY. Billets ici

«Some Like it Hot» à Broadway

Some Like It Hot @Marc_J_Franklin

L’adaptation du célèbre film de Billy Wilder (« Certains l’aiment chaud » en version française, 1959) à Broadway est l’occasion de passer 2h30 dans un tourbillon de danse et de chant aussi jubilatoire que désopilant. Pour ceux qui ne connaissent pas encore l’histoire : deux musiciens au chômage sont engagés pour un bal, et sont témoins d’un règlement de compte de deux bandes rivales. Pour échapper aux gangsters, ils se déguisent en femmes et entrent dans un orchestre féminin. La comédie musicale du même nom est certes une adaptation assez libre de cette histoire, mais elle donne l’occasion aux scénaristes et chorégraphes d’étudier l’ambiguïté et la complexité du genre et de l’identité de façon légère mais audacieuse. Dans le contexte actuel, ce genre de comédie musicale sans cliché mais probablement classée comme woke fait mouche. En tout cas, c’est l’avis de la rédaction. « Some Like It Hot » au Shubert Theatre, 225 W45th St NY. Jusqu’au 14 janvier 2024. Billets ici

Cocktail Magique de Company XIV à Bushwick

Cocktail Magique by Company XIV @companyXIV

La Company XIV, compagnie de danse burlesque qui officie à New York depuis 2006, opère à l’heure actuelle trois shows, dont le dernier en date, « Cocktail Magique ». Ce spectacle hédoniste donne à voir des danseurs, chanteurs et performeurs très légèrement vêtus et aux talents multiples, qui évoluent autour d’une petite assemblée de 62 convives, exercent leurs tours de magie et, comme son nom l’indique, vous servent régulièrement des breuvages alcoolisés. Le spectacle est divertissant, le public régulièrement mis à contribution et la partie cirque rappelle les performances de l’institution de la nuit voisine, « House of Yes ». Attention néanmoins car outre des billets onéreux, l’addition peut être rapidement salée si vous cédez à la tentation d’un cocktail à chaque entracte. Cocktail Magique de Company XIV. Billets ici

Spike Lee au Brooklyn Museum

Spike Lee dans « She’s Gotta Have It ». © David C. Lee

Le Brooklyn Museum vous plonge dans le monde unique de Spike Lee, l’un des réalisateurs américains les plus influents et fervent new-yorkais d’adoption (il est né à Atlanta). L’exposition immersive « Creative Sources » présente plus de 300 œuvres de sa collection, qui l’ont inspiré et ont contribué à sa créativité, avec des thèmes comme l’histoire et la culture Noire, Brooklyn, le sport, la musique, l’histoire du cinéma, la famille et la politique. Mais aussi des décors et objets des scènes de ses films culte, comme Do The Right Thing ou She’s Gotta Have It. Jusqu’au dimanche 4 février 2024. Brooklyn Museum, 200 Eastern Parkway NY. Billets ici