William Bonnet se joue des lois de la gravité. Dès le début du spectacle, “Léo”, on comprend l’astuce optique qui lui permet de marcher au mur de la pièce dans laquelle il est enfermé sur scène. Mais on oublie aussi vite pour se laisser par la magie, le mélange de poésie et d’humour qui ont fait la réussite de ce spectacle depuis sa création par le Québecois Daniel Brière.
“Léo” s’est déjà taillé un beau succès en Europe et aux Etats-Unis où il a tourné l’an dernier. Il revient le 9 février au FIAF, avec un nouveau comédien-danseur-acrobate, William Bonnet qui a repris récemment le rôle.
Né à Avignon, William Bonnet a fait ses premiers pas avec la compagnie “Couleurs Mécaniques”. Après avoir fait le tour de l’Europe avec cette compagnie pendant 6 mois, il s’est formé au Central Régional des Arts du Cirque de Lomme, près de Lille, où il s’est spécialisé dans les acrobaties aériennes et à la National Circus School de Montréal, où il a ajouté d’autres cordes à son arc (travail au sol, clown, hip hop). Il se produit à New York, pour la première fois.
Leo et son nouveau cirque au FIAF
L'ancien et le nouveau monde de Cyprien Gaillard au MoMa PS1
Au XVIIIè siècle, Hubert Robert, l’un des principaux artistes français de cette époque, avait peint une vue imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en Ruines. A la même époque, Denis Diderot, à propos de la peinture de Claude Vernet, disait que “qu’il faut ruiner un palace pour le rendre intéressant”. Lors de son voyage aux Etats-Unis, en 1830, Alexis de Tocqueville avait été touché par la beauté de ce pays mais n’avait pu s’empêcher de l’associer à l’extrême violence qui y régnait, cette “conscience de la destruction”.
Près de 300 ans plus tard, Cyprien Gaillard semble emprunter la trajectoire de ces trois hommes, mêlant “violence” et “beauté” dans une exposition spectaculaire, qui rassemble une grande partie de son travail.
“The Crystal World”, visible au MoMA PS1 jusqu’au 18 mars, questionne encore la nature, et l’empreinte que l’homme y laisse. Gaillard fait le rapprochement entre architecture contemporaine et ruines anciennes. Dans les deux cas, la nature semble là, sur le point de reprendre son bien.
C’est en Allemagne et en Suisse (“Swiss Ruins”) que Cyprien Gaillard a commencé ce travail et c’est aux Etats-Unis, assez logiquement, qu’il continue son entreprise de démolition de l’urbanisme moderne. Découpé en plusieurs parties, l’exposition (située au troisième étage du MoMA PS1) alterne photo et vidéo, petite et grande oeuvre. “The lake Arches” (court métrage où un jeune homme se casse le nez dans un décor apocalyptique) et “Série d’analogie géographiques” (séries de collages réalisés entre 2006 et 2008) sont logiquement restituées dans cette exposition. En collant des logos de bouteille de bière américaines sur de vieilles cartes postales et des photos personnelles prises aux quatre coins des Etats-Unis, Cyprien Gaillard établit avec “Flood of the Old and New World” un nouveau lien entre ancien et nouveau monde, consommation et destruction.
Là n’est pourtant pas la grande oeuvre de cette exposition. Les visiteurs s’arrêteront certainement longtemps devant “Artefacts 2011”, l’oeuvre monumentale de Cyprien Gaillard, montrée pour la première fois aux Etats-Unis. Réflexion sur le mythe de Babylone, ce film, diffusé en boucle (et couvert par l’entêtant tube de David Gray… “Babylon”) met en parallèle des scènes de post-conflit en Irak avec des images de monuments de la civilisation antique. Tourné avec le téléphone de l’artiste, ces vidéos ont ensuite été transférés au format 35 mm. L’ancien et le nouveau monde. Encore et toujours.
Winter Wine Festival sur Times Square
Quoi de mieux qu’une gorgée de bon vin pour se réchauffer? Pour sa quatrième édition, le Winter Wine Festival s’installe, une fois de plus, dans l’immense Best Buy Theater de Times Square samedi 9 février.
Plus de 200 vins, parmi les meilleurs crus, seront servis pour l’occasion. Des bouteilles californiennes, toscanes mais aussi les meilleurs Bordeaux pourront être dégustés de 15h à 18h ou de 20h à 23h.
Jeff Golub, guitariste de jazz renommé mondialement, montera sur scène pour la dernière heure de chaque session. Un buffet de hors d’oeuvres, du bon pain et fromage à la française, sera également proposé aux participants.
Pour les plus curieux, des cours de dégustation sur place peuvent être réservés dès maintenant.
Yves Baron, "le Ténor" de la nuit, débarque à LA
Yves Baron, plus connu sous le nom de “Le Ténor”, sera à Los Angeles du 4 au 15 mars.
Avec son programme original (un ténor, un DJ et un invité) et après s’être produit dans des lieux célèbres, tenus par David et Cathy Guetta, Jean Roch et Régine, Yves Barton arrive aux Etats-Unis.
Venu très tôt à la musique, Yves Baron a fait ses premières classes à Paris aux côtés du DJ Tokoto Grimblat. Addy Bakhtiar, businessman du monde de la nuit et propriétaire du Showcase à Paris, lui a permis d’exporter sa voix et de devenir l’un des plus célèbres promoteurs en Europe.
Il se produira d’abord le 4 mars à Akbar, sur Sunset Boulevard. Le reste de ses prestations, sur entrée libre, se feront au Hilton Hotel Universal, avec Melody Faith Federer.
Une soirée avec Patti Smith… à l'université
Envie de passer une soirée avec Patti Smith ? Si vous êtes à Los Angeles la semaine prochaine, c’est possible !
A l’initiative de Visions & Voices (une association de l’University of Southern California), Los Angeles accueille Patti Smith le 5 février prochain. Musique, poésie et discussion (animée par Josh Kun, professeur de communication et de journalisme) seront au menu de cette soirée exceptionnelle et gratuite (il est encore possible de réserver des places).
L’influence de Patti Smith dans le domaine artistique ne s’est jamais démentie depuis ses débuts dans le milieu des années 70 à New York. Son premier album “Horses” a tout de suite été considéré comme un classique et figure régulièrement dans les classements les plus prestigieux. Son roman autobiographique, Just Kids, a reçu le prestigieux National Book Award en 2010.
Cette soirée sera donc l’occasion d’admirer, une fois de plus, la diversité des talents de cette artiste, très populaire en France.
Le Super Bowl 2013 pour les nuls
Tout à sa mission d’éducation des foules et de lutte contre le choc des civilisations, French Morning vous livre tout ce qu’il faut savoir pour avoir moins l’air d’un extraterrestre dimanche lors de l’inévitable “viewing party”. (Si votre cas est vraiment desespéré et que vous en êtes encore à essayer de comprendre les règles, lisez ceci). Ici, voici ce qu’il faut savoir sur cette finale entre les Ravens de Baltimore et les 49ers de San Francisco:
10 -Football américain rime avec poésie. Barack Obama a sous-entendu cette semaine que le football américain était un sport de brutes. C’est faux. La preuve, les fans de Baltimore ont surnommé leur équipe les “Ravens” en hommage au poème d’Edgar Allan Poe, enterré dans cette ville (celui des 49ers est une allusion aux voyageurs accourus de l’Ouest pour trouver de l’or).
9 – Ray Lewis veut finir en beauté. Devenu célèbre en 2000 après avoir été impliqué dans une bagarre qui coûta la vie à deux Américains (et condamné à 12 mois de liberté surveillée et une amende de 250 000 dollars), Ray Lewis, superstar des Ravens, veut rester dans l’histoire pour ses prouesses sur le terrain. La finale du Super Bowl, dimanche, sera son dernier match. Ed Reed, du côté des 49ers, sera également dans le même cas.
8 – La seconde chance de Beyoncé. Les lèvres de Beyoncé vont encore faire le tour du monde : après sa prestation polémique lors de la seconde investiture de Barack Obama (Beyoncé est soupçonné d’avoir chanté en playback) la femme de Jay-Z va encore se produire lors de la mi-temps du Super Bowl (où l’an dernier, Madonna avait fait un carton). Ses copines des Destiny’s Child devraient également la rejoindre sur scène.
7 – Le retour de Randy Moss. Le story-telling fonctionne déjà à plein tube : Randy Moss, qui avait pris sa retraite l’an dernier, est de retour avec les 49ers pour enfin décrocher un trophée qui lui a toujours échappé. En l’absence de Michael Crabtree, soupçonné d’agression sexuelle, Randy Moss devrait jouer un rôle important dans la finale de dimanche.
6 – Il n’y a pas que le football américain dans la vie. La preuve, cela n’empêche pas Brendon Ayanbadejo (Ravens), de s’engager pleinement dans la défense du mariage gay, Vernon Davis (49ers) d’ouvrir sa propre galerie d’art à San Francisco et Justin Tucker (Ravens) de chanter à l’opéra.
5 – San Francisco veut dépasser Dallas. Avec 5 Super Bowl à son actif, San Francisco pointe à la deuxième place (à égalité avec Dallas) des villes qui ont le plus souvent associé leur nom au palmarès de cette finale. Les Ravens de Baltimore ne peuvent pas en dire autant puisqu’ils n’ont remporté le titre qu’une seule fois (en 2000). Cette année encore, les 49ers partent favoris.
4 – Infos pratiques. Les 49ers jouent généralement en rouge à domicile et en blanc à l’extérieur alors que les Ravens évoluent en violet à domicile et en blanc à l’extérieur. Dimanche, les Ravens joueront en blanc et les 49ers en rouge. Vous voilà prévenus…
3 – Le Super Bowl, c’est aussi la mi-temps du Super Bowl. La performance de Beyoncé (en playback ou non) ne sera pas la seule attraction de la mi-temps du Super Bowl. Au fil des années, les publicitaires se sont évidemment emparés de l’évènement pour promouvoir leurs marques. L’année dernière, Clint Eastwood avait même réalisé une vidéo pour Chrysler. La vidéo ci-dessous regroupe les meilleures spots diffusés pendant la mi-temps de 2012 :
2 – Une statue, deux sens. En hommage à Steve Gleason, une statue a été édifié devant le stade qui accueillera la finale dimanche. Censée illustrer le retour au premier plan de l’équipe des Saints (après que la ville ait été dévastée par le passage de l’ouragan Katrina), elle dévoile également une autre réalité, plus triste : ce sont les chocs répétés qui ont contraint Steve Gleason à arrêter sa carrière. Il lutte actuellement contre la maladie de Charcot, caractérisée par une dégénérescence progressive des neurones moteurs chez l’adulte.
1 – Les “Harbowl” : pour la première fois dans l’histoire de la NFL, deux frères vont s’affronter en finale, sur le banc de touche des deux équipes. Jim et John Harbaugh sont respectivement coachs des équipes de San Francisco et Baltimore. Angle privilégié des journalistes du monde entier, il aurait été dommage d’assister au match sans avoir cette information en tête…
X-Games : la France au pied du podium
French Morning vous en avait parlé la semaine dernière. Depuis, la compétition a rendu son verdict et malheureusement, les X-Games n’ont pas souri aux Français cette année, tous engagés en ski superpipe.
C’est Kevin Rolland, le plus connu d’entre eux, qui est passé le plus près d’une médaille. En terminant 4ème, derrière trois américains, Kevin Rolland échoue au pied du podium. S’il avait avoué avant la compétition “vouloir terminer dans les 10 premiers“, on imagine bien volontiers la déception de celui qui a déjà remporté à plusieurs reprises cette épreuve.
En se hissant en finale, Benoît Valentin est la bonne surprise de ces X-Games. On ne peut pas en dire autant de Thomas Krief : 5ème en 2011, Thomas Krief termine 15ème des qualifications.
Enfin, Anaïs Caradeux, la seule athlète française engagée dans cette compétition, peut aussi avoir des regrets : dans le top 5 depuis deux ans, elle ne pointe qu’à la huitième place de la finale du superpipe féminin.
Les Français auront bientôt l’occasion de se venger : la prochaine étape des X-Games aura lieu du 20 au 22 mars… à Tignes.
Soins du visage: Sérum 10 de Vichy arrive sur le marché américain
(Article Partenaire) Vichy lance aux Etats-Unis le Sérum 10 de sa gamme Liftactiv, devenu en quelques mois leader en France et en Europe des ventes en pharmacie. Un sérum de beauté fruit de dix ans de recherche. Interview avec Marianna Trofimova, VP Vichy USA.
Les sérums de beauté ont le vent en poupe depuis quelques années. En quoi Serum 10 change-t-il les soins anti-âge?
Marianna Trofimova: A l’origine de Sérum 10, il y a une découverte fondamentale sur le veillissement cutané. Ce sont dix ans de recherche, six brevets déposés après la découverte par les laboratoires Vichy du “demsource”, cette fine couche cutanee entre l’épiderme et le derme capable de commander la regeneration de toute la peau.
L’ingrédient vedette de Sérum 10 est le Rhamnose. Qu’a-t-il de tellement révolutionnaire?
Le Rhamnose est un sucre d’origine végétale, que nos laboratoires ont sélectionné après avoir testé plus de 50 ingrédients. Il a la propriété d’être capable de cibler le demsource et de réactiver tous les processus de jeunesse de la peau d’un coup: production de collagène, d’élastine et regénération cellulaire.
Le Rhamnose présente aussi un avantage considérable par rapport à d’autre actifs anti-âge comme le retinol ou la vitamine C: il ne présente aucune contre-indication et peut notamment être utilisé les peaux les plus sensibles même en été, car il n’est pas photo-sensibilisant.
Nous avons porté la concentration de Rhamnose au plus haut niveau possible, 10%. Associé à l’acide hyaluronique, cela permet des résultats immédiats sur l’hydratation profonde. Sérum 10 apporte une solution pour tous les problèmes de vieillissement de la peau: rides, fermeté, éclat immédiat, pores…
Concrètement, comment ça marche?
Quelques gouttes matin et/ou soir, éventuellement sous un soin de jour ou de nuit. La texture de Sérum 10, ultra légère et très hydratante, le rend parfaitement tolérée même par les peaux les plus sensibles. Dès dix minutes, la peau est visiblement lissée, l’éclat est évident. Les résultats se confirment au bout d’un mois sur les rides, qui diminuent jusqu’à 27 % selon les études cliniques menées par Vichy.
Où trouver Sérum 10 et les autres produits Vichy aux Etats-Unis? Sur le site, en profitant de la remise pour les lectrices de French Morning. Mais aussi dans les meilleurs drugstores (DR, CVS, Walgreens) et chez Ulta. La liste complète est disponible sur le site.
50 peintures françaises exposées au MET
The path of nature: French Paintings, la collection de peintures françaises de Wheelock Whitney, est exposée au Metropolitan Museum jusqu’au 21 avril. Remarquable rassemblement de travaux en plein-air, l’exposition comprend des oeuvres de Pierre-Henri de Valenciennes (1785), Camille Corot (1826), une série de paysages, de portraits, ainsi que toutes les peintures qu’on pourrait s’attendre à trouver dans une collection parisienne privée.
Les cinquante toiles de l’exposition, pour la plupart moins grandes qu’une feuille de papier, révèlent la riche tradition de la peinture en plein-air près d’un siècle avant le mouvement impressionniste. Les oeuvres fournissent une ouverture aux mouvements-clés du XIXème siècle, pierre angulaire des acquisitions du MET.
La pratique de la peinture à l’huile en plein-air a commencé à gagner du terrain à la fin du XVIIIème siècle. Pour dessiner à l’extérieur, les artistes s’équipaient d’un matériel spécialisé: chevalets portatifs, boîtes de peinture, et, presque aussi fondamental que la peinture elle-même, du papier. Ce support était préférable à la toile car plus durable bien que très léger. Les travaux à l’huile en plein-air transmettent l’immersion, à cette époque, des artistes dans la nature pour réaliser leurs tableaux de paysages.