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Bruce Bochy, le plus français des entraîneurs américains de baseball

Phoenix avait des accents français la semaine dernière. En centre-ville, les habitants avaient le choix entre aller voir le basketteur français Victor Wembanyama jouer pour la première fois face aux Suns au Footprint Center (NBA), ou d’aller supporter les Arizona Diamondbacks au Chase Field à deux blocs de là, lors des Word Series de MLB (les finales de la ligue nord-américaine de baseball). L’équipe locale s’est finalement inclinée face aux Texas Rangers d’un certain Bruce Bochy, un coach américain né en France qui a la particularité d’avoir entraîné l’équipe nationale française l’an dernier.

Né en Charente-Maritime, retraité en Allemagne

L’histoire de Bruce Bochy avec la France a débuté en 1955, l’année de sa naissance à Bussac-Forêt, une petite commune de Charente-Maritime. Son père, Gus Bochy, était militaire et affecté à une base américaine sur place. « J’ai toujours eu une connexion avec la France », expliquait Bruce Bochy au journal L’Équipe l’année dernière, même s’il a quitté le territoire à l’âge de deux ans. « Je n’y habite pas, je ne parle pas la langue, mais j’y ai grandi un petit peu. Mes parents ont adoré vivre ici, ils m’en parlaient beaucoup. Et j’y suis revenu en vacances ». 

Aux États-Unis, Bruce Bochy a d’abord brillé dans le baseball en tant que joueur majeur entre 1978 et 1987, avant de se muer en entraîneur pour les San Diego Padres (MLB). Il a ensuite connu la gloire dans les années 2010 à la tête des San Francisco Giants avec qui il a gagné trois World Series (2010, 2012 et 2014). Retraité une première fois en Allemagne en 2019, il est revenu sur le banc des Texas Rangers en octobre 2022 malgré ses 67 ans. Il ne lui aura fallu qu’une seule saison pour amener sa nouvelle équipe vers un premier titre de champion le 1er novembre. Son quatrième à titre personnel.

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Il entraîne gratuitement les Bleus

Légende du sport aux États-Unis, coach « Boch » avait repris la tête de l’équipe de France de baseball en 2019, alors en quête d’une qualification pour les World Classics, l’équivalent de la Coupe du monde. Une nomination improbable dans un pays où le baseball est peu développé, motivée avant tout par l’amour du baseball et de la France. « Je veux rendre au baseball ce qu’il m’a donné. Manager la France est un parfait exemple de la manière dont je peux aider au développement de la pratique », expliquait alors l’entraîneur, non rémunéré pour sa mission.

Son mandat à la tête des Bleus a malheureusement été perturbé par le Covid en 2020, puisque les qualifications pour le tournoi avaient été annulées. L’entraîneur avait fait un retour sur le banc de l’équipe de France en septembre, l’an dernier, pour ses mêmes qualifications, mais avait échoué dans sa tâche, à la tête d’une équipe encore trop juste pour le haut niveau mondial. « Ça reste une expérience précieuse, qui va nous permettre de franchir un cap » préférait retenir François Collet, le directeur général de la fédération française (FFBS).

Désormais au panthéon du baseball américain, Bruce Bochy reviendra-t-il donner un coup de main aux Bleus ? Rien n’est moins sûr puisqu’il s’est engagé pour trois ans avec sa nouvelle franchise au Texas.

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Clément Beaune défend la France «qui va bien» à New York et Washington

C’est un voyage qui n’a failli pas se faire. Reporté une première fois en juillet pour cause de remaniement ministériel, le départ a été une seconde fois retardé jeudi soir en raison de la tempête Ciaran. Mais une fois assuré que les routes et rails de France avaient tenu bon sous les rafales de vent, Clément Beaune a pu s’envoler vendredi pour la côte Est des États-Unis. Objectif, précise le ministre délégué chargé aux Transports : « répondre à l’invitation » de son homologue américain Pete Buttigieg et parler de « la France qui va bien. »

À commencer par les entreprises françaises qui s’exportent. À peine le pied posé à New York, Clément Beaune est allé découvrir le téléphérique entre Manhattan et Roosevelt Island que le groupe isérois POMA avait totalement rénové il y a 13 ans et qui l’entretient depuis (la même entreprise qui a lancé Téléo à Toulouse l’an dernier et qui inaugurera Téléval dans le Val-de-Marne l’an prochain). Le ministre s’est également adressé aux entrepreneurs et investisseurs du Transtlantic Leaders Forum de FrenchFounders au siège de la banque américaine Goldman Sachs avant d’achever sa première demi-journée américaine avec la communauté française à la Villa Albertine. Clément Beaune a pris le temps de prendre le pouls du moral des expatriés alors qu’un feu d’artifice éclatait de l’autre côté de la 5e Avenue, dans Central Park, en honneur des participants du marathon de New York.

«Expliquer la France, être positif»

Clément Beaune n’aura pas le temps de venir soutenir les coureurs tricolores dimanche. Quand ces derniers fouleront le pont de Verrazano, le ministre grimpera dans un train pour Washington. Avant de tester l’efficacité du réseau Amtrak, il aura visité la veille l’un des deux terminaux à conteneurs rachetés récemment par la CMA CGM dans le port de New York-New Jersey. Ce sera d’ailleurs l’un des sujets de conversation avec Pete Buttigieg à Washington lundi matin. Le secrétaire des Transports de Joe Biden l’avait invité après leur première rencontre à Montréal l’an dernier.

Les deux jeunes quadras – ils n’ont que 5 mois d’écart – parleront essentiellement des projets d’investissements prévus dans le plan Infrastructure Investment and Jobs Act, précise le ministre, ce plan très ambitieux de 1.200 milliards de dollars adopté en 2021 pour rénover et construire des routes, ponts, améliorer les transports publics, créer des bornes pour voitures électriques et développer le réseau Internet à haut débit. De quoi prendre des idées mais aussi « expliquer la France, être positif » assure encore Clément Beaune, visiblement déterminé à défendre le savoir-faire des entreprises françaises auprès de son homologue américain.

Clément Beaune achèvera son séjour dans la capitale fédérale en évoquant les relations transatlantiques et la politique de décarbonisation dans les locaux de l’Atlantic Council, puis à l’université George Washington lors d’une conférence d’une heure devant les étudiants américains. Il ne sera certainement pas question uniquement de COP28 alors que le conflit au Proche-Orient met les campus américains sous tension. L’occasion aussi pour Clément Beaune de parler des jeux olympiques de 2024 à Paris, « un tremplin supplémentaire, dit-il, pour dire ce qu’est la réussite française », et qu’il ne devrait pas manquer de promouvoir sur CNN dimanche soir.

Gims en tournée aux États-Unis: «Les artistes latinos m’inspirent»

Ses derniers concerts aux États-Unis, en 2019, lui avaient laissé un souvenir intense, et le regret d’une visite trop courte. Alors cette fois, Gims a bien l’intention de profiter au maximum de son retour sur le sol américain. À 37 ans, la méga-star s’apprête à entamer une tournée de six dates, du vendredi 3 novembre à Washington au lundi 13 à Las Vegas, en passant par New-York (vidéo), Atlanta, Miami et Los Angeles. À la veille de son grand retour sur scène, c’est un Gims « en pleine forme » qui s’est confié en exclusivité à French Morning.

Au «berceau de la musique urbaine»

« Je suis super content de revenir aux États-Unis, dans cet endroit mythique, le berceau de la musique urbaine, se réjouit le chanteur, qui, à l’approche de sa première date, enchaîne les heures de travail avec son équipe. C’est toujours un plaisir de revenir et de rencontrer le public, qu’il soit français ou américain, avec de nouvelles chansons. C’est un moment que j’attends depuis pas mal de temps.»

Les derniers concerts de Gims aux États-Unis remontent à son « Fuego Tour », en 2019. «Les dates de New York et LA, c’était dingue, juste exceptionnel. J’en garde un très bon souvenir, avec cette petite frustration de se dire qu’on aurait pu faire plus de villes. Donc là, je reviens avec de très bonnes intentions et en pleine forme ! » se projette le chanteur.

Ses mélodies populaires, sa voix profonde et ses sonorités aux accents rap, reggaeton et Afro ont su trouver leur public au pays de l’Oncle Sam, alors même que beaucoup de ses textes sont en français. Ici, « il y a des gens qui ont appris le français avec mes chansons, il y a plein d’élèves qui viennent et je reçois des messages de beaucoup de professeurs, donc c’est vraiment un public de 7 à 77 ans » se félicite-t-il.

«Tout part de Mozart, Bach, Beethoven»

Sur scène, l’ex-leader du groupe de rap Sexion d’Assaut, qui a élargi sa palette au fil de dix ans de carrière solo, interprétera « un mix des plus grands tubes et des chansons qui sont sorties depuis 2020, 2021, 2022.» L’occasion, pour le showman aux lunettes noires, de faire connaître les morceaux de son dernier album, «Les Dernières volontés de Mozart», ou LDVM, un opus inclassable sorti en 2022.

« Cet album, on peut l’interpréter comme un hommage à Mozart, aux géants de ce monde, au classique, explique-t-il. Pour moi, beaucoup de choses partent du classique et sont ensuite devenues de la musique urbaine, pop ou country. Tout part de Mozart, Bach, Beethoven. »

Gims, qui se décrit lui-même comme « un homme d’action », « très pragmatique », compte bien profiter de son séjour aux Etats-Unis pour multiplier les collaborations. « Je vais passer pas mal de temps à Miami et Los Angeles, détaille-t-il. J’ai l’intention de rencontrer des artistes, d’aller en studio, de collaborer sur place, peut-être de tourner un clip.»

Un son et un clip avec María Becerra

Depuis plusieurs années, il s’est éloigné du rap pour explorer de nouvelles influences. « Je bosse beaucoup avec les artistes latinos. C’est la musique qui me parle » insiste-t-il. Preuve en est, le son qu’il a sorti récemment avec le chanteur colombien Maluma, « Si te llamo », où il chante en français et en espagnol. 

Surtout, Gims ne tarit pas d’éloges pour la chanteuse argentine María Becerra. « Elle est en train d’exploser actuellement. Elle vient de remplir un stade de 85.000 personnes en une heure et demie. C’est vraiment la new generation » admire-t-il, la comparant à Selena Gomez ou Ariana Grande. 

Et de nous dévoiler : « J’ai un son et un clip qui sortent avec elle en décembre, donc je pense que ce sera l’occasion de la rencontrer à Miami.» Retrouvailles avec ses fans franco-américains, rencontres avec de nouvelles étoiles de la scène internationale… Pour Gims, cette tournée américaine s’annonce pleine de surprises.

Pour ces francophones des États-Unis, la douleur de la guerre Israël-Hamas

« Je me suis sentie déchirée ». Quand Sophie a appris l’attaque du Hamas contre Israël en se réveillant le samedi 7 octobre, elle a ressenti un énorme choc.

Certes, cette Française juive de Floride issue de parents ashkénazes et séfarades, qui n’a pas souhaité que son nom soit publié, n’a pas de famille directe sur place et voyait plutôt d’un mauvais œil la politique « très extrémiste » de Benyamin Netanyahou jusqu’à présent. Mais son amour pour Israël est revenu au galop à la suite de cet acte terroriste qui a fait plus de 1.400 morts et conduit à la prise en otage de plus de 200 personnes. « Au-delà de la surprise, j’ai eu peur, j’ai éprouvé du chagrin, de l’angoisse. Quand on me demande si j’ai de la famille là-bas, je réponds que j’y ai dix millions de proches », soit la population de l’État hébreu, poursuit-elle.

Impuissance et mobilisation locale

Comme le reste du monde, elle assiste depuis, impuissante, à l’engrenage infernal de la violence : la riposte israélienne controversée, le sort incertain des otages, l’inquiétude autour de la situation des populations civiles palestiniennes, la crise humanitaire… Sans oublier les réactions virulentes aux États-Unis, où le conflit provoque des manifestations quotidiennes, une recrudescence des incidents islamophobes et antisémites, et malmène la présidence de Joe Biden.

Pour trouver du réconfort, Sophie s’est donc appuyée sur l’importante communauté juive de Miami, participant à un rassemblement avec ses enfants dans une synagogue et à une manifestation de soutien à Israël – sa première aux États-Unis – alors qu’elle ne se considère ni sioniste ni religieuse. « J’y suis allée pour montrer que j’étais mobilisée », dit-elle.

Manifestation pro-Israël à West Los Angeles le 10 octobre 2023. ©Shutterstock/Ringo Chiu

À Los Angeles, la Belge Jennifer Solomon-Baum, fondatrice d’une agence de création, accroche des affiches des otages du Hamas tout en participant à des initiatives éducatives sur le Proche-Orient et de soutien aux start-ups israéliennes, secouées par cette nouvelle guerre. Mère de deux enfants, elle se dit « complètement bouleversée et brisée de l’intérieur » par l’attaque foudroyante. « J’étais incapable de travailler pendant toute la semaine. J’ai participé à une réunion où j’ai dû dire à mes interlocuteurs que je n’y arrivais pas. Faire du networking pour parler de la pluie et du beau temps, ça me consume. Imaginez de voir sur des vidéos Youtube que votre enfant a été kidnappé ou que vos proches ont été torturés. C’est effroyable. Et je trouve dégueulasse d’entendre beaucoup de gens dire: ‹ ils l’ont cherché › ». 

«Choqué» et «attristé»

Abdelhamid Kerief, lui, bat le pavé pour la Palestine à New York. Cet Algérien a pris part à une grande mobilisation à Times Square le 13 octobre dernier aux côtés de milliers de personnes brandissant des drapeaux palestiniens pour appeler à un cessez-le-feu. Option rejetée jusqu’à présent par le gouvernement Biden. « Je suis complètement dégouté par l’attitude et le parti-pris des gouvernements occidentaux, dont celui des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, de l’Autriche, etc, explique ce professeur à l’université publique CUNY. Ces pays tellement épris de paix ont voté contre une résolution du conseil de sécurité pour un cessez-le-feu. Est-ce une manière d’essayer de se refaire “une virginité” après avoir envoyé des millions de juifs à Dachau et à Auschwitz il n’y a pas si longtemps ? »

S’il se dit « choqué » et « attristé » par l’ampleur de l’attaque du 7 octobre, il peut la comprendre. « Quand votre pays a été occupé pendant 75 ans, quand des colons viennent détruire votre maison et vous chassent de la terre de vos ancêtres, quand plus de deux millions de vos compatriotes sont otages dans une superficie de 360 km2, ne pouvant avoir ni eau ni électricité qu’avec la bénédiction des forces d’occupation, l’inaction serait une forme de lâcheté, affirme-t-il. En y réfléchissant, ce n’est que l’irruption d’un volcan qui menaçait depuis fort longtemps. Les “accords d’Abraham” et la normalisation des relations d’un certain nombre de pays arabes avec Israël semblent avoir été faits au détriment de la cause palestinienne ».

Manifestation pro-palestinienne pour appeler à un cessez-le-feu au Proche-Orient à Times Square, le 13 octobre 2023. ©Alexis Buisson

Impact du conflit aux États-Unis

Un point de vue que partage Rene Lichtman, un Franco-Américain vivant en banlieue de Detroit (Michigan). Le peintre octogénaire a une position très particulière – et pour le moins inconfortable : cet « enfant caché », dissimulé par une famille catholique en banlieue de Paris pour le protéger des Nazis, appartient à ces juifs progressistes qui défendent la cause palestinienne. Arrivé aux États-Unis à l’âge de 13 ans, il explique que son soutien provient de ses expériences au sein de groupes marxistes et communistes américains, où il a côtoyé de nombreux militants arabes.

Aujourd’hui, ses opinions lui valent d’être qualifié de « traitre » ou de « juif qui se hait soi-même » (self-hating jew). « À mon âge, je m’en fous, s’exclame-t-il autour d’un café. La situation est compliquée et la plupart des gens au sein de la communauté juive autour de Detroit, qui est plutôt conservatrice, ne veulent pas le reconnaître. Pour eux, il n’y a pas deux côtés. Ils disent “oui” à Israël, sans ajouter de “mais”. Or, je pense qu’il faut dire “mais”… On ne peut pas faire abstraction du contexte historique ».

Sophie, en Floride, s’indigne de l’hostilité des gauches française et américaine envers l’État hébreu. Tout en reconnaissant ses craintes au sujet du sort des civils dans la bande de Gaza. D’autant que le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et l’Union Européenne, est connue pour se servir des populations non-militaires comme des boucliers humains. « Dans cette situation, il n’y a que des mauvaises solutions, dit-elle. Je ne sais pas à quoi ça va aboutir, mais on ne peut pas rester sans rien faire ».

S’il y a bien une chose qui rassemble les deux camps, c’est la crainte d’une augmentation des crimes de haine contre les communautés juive et arabo-musulmane aux États-Unis. « Le climat est devenu plus compliqué », glisse Jennifer Solomon-Baum, qui a hésité à accrocher une bannière israélienne devant chez elle. La ressortissante belge a une impression de déjà-vu. « Les États-Unis se rendent compte aujourd’hui qu’il faut renforcer la sécurité devant les écoles juives et les synagogues, comme la France et la Belgique le font depuis longtemps. J’ai toujours connu cela en Europe ».

Malgré la violence actuelle, Abdelhamid Kerief se montre optimiste sur un point : « Ça remet la cause palestinienne au centre des débats et l’idée que la seule solution qui puisse permettre une paix durable est la reconnaissance d’un État palestinien à côté de celui d’Israël ». On en semble encore bien loin aujourd’hui.

Le Festival du film international de la diaspora africaine ouvre sa 31e édition à New York

Après un New York Film Festival bien pourvu en films français, ce sera au tour du Festival du film international de la diaspora africaine de ravir les amateurs du septième art fin novembre. La 31e édition du festival ouvrira ses portes du vendredi 24 novembre au dimanche 10 décembre et la sélection n’inclut pas moins de 80 films venant de 33 pays.

Hope for Escape d’Amy Gerber

Le film d’ouverture s’intitule Hope for Escape d’Amy Gerber. Il reprend et dramatise un événement historique lors de la période esclavagiste, le Above-ground Railroad, lorsque des Noirs devaient faire des collectes pour financer le rachat de membres de leur famille (par opposition à l’Underground Railroad, les tunnels construits pour permettre aux esclaves de fuir vers les États abolitionnistes). La réalisatrice explore sa propre histoire familiale mais aussi la contribution des femmes au mouvement abolitionniste.

Projection le 24 novembre à 7pm à Teacher College à Columbia – Q&A suivi d’une soirée VIP. Tickets ici

The survival for Kindness de Rolf de Heer

Trois autres œuvres feront l’objet d’une soirée spéciale au cours du festival. Tout d’abord, The survival for Kindness de Rolf de Heer, qui a gagné le Prix de la Critique au Festival de Berlin 2023. L’auteur y exprime un point de vue très critique de la colonisation, en particulier du traitement des Aborigènes en Australie. « Ce film est très innovateur et presque expérimental, il n’y a pas de dialogue, mais seulement des sons et des langages corporels qui font passer un message fort, explique Diarah N’Daw-Spech, attachée de presse du festival. Il dénonce sous une nouvelle forme le racisme et la violence du colonialisme ».

Projection le 1er décembre à 7pm à Cinema Village – Q&A suivi d’une soirée VIP. Tickets ici

Shantaye’s World de Guillaume Rico et Mathurine Emmanuel

Ensuite, Shantaye’s World, de Guillaume Rico et Mathurine Emmanuel, est un film de Sainte-Lucie, qui évoque le milieu rural des Caraïbes, dans les années 50. Ce film historique retrace la vie complète d’une jeune femme de son enfance à la fin de sa vie, et donne à voir ces territoires habituellement peu documentés.

Samedi 9 décembre à Teachers College à Columbia University– Réception à 6pm et projection à 7pm suivie par un Q&A. Tickets ici

Nome de Sana Na N’Hada

Enfin, la soirée de clôture inclut un film de Guinée-Bissau, Nome de Sana Na N’Hada. Il traite de deux périodes : la lutte contre les Portugais pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et l’évolution de la société, tombée dans la corruption et le cynisme après l’indépendance. Un film poignant avec des images d’archives, pour documenter une histoire encore peu connue du grand public.

Projection le 10 décembre à Cowin’s Center – Teachers’ College à 5.30pm suivie d’une soirée VIP. Tickets ici

Les films francophones de la sélection

Des films francophones sont également programmés : Big Little Women, film de la suisse et égyptienne Nadia Fares, qui explore la condition des femmes en Égypte et en Suisse sur trois générations. Mais aussi Claude McKay, de Harlem à Marseille, l’histoire du romancier et poète jamaïcain par le réalisateur français Matthieu Verdeil. Par ailleurs, The Nardal Sisters, les Oubliées de la Négritude raconte l’histoire de sœurs martiniquaises qui se sont installées en France dans les années 20 et qui ont permis l’émergence de la négritude en France. Enfin, le documentaire Black Diva in a White Man’s World, d’Annette von Wagenheim, relate l’histoire fascinante de Joséphine Baker.

Les tickets sont à 13 dollars pour un film de la sélection du festival, et vont de 20 à 30 dollars pour la soirée d’ouverture et de clôture.

Festival du film francophone à Austin du 9 au 12 novembre

L’Austin Film Society met à l’honneur le cinéma francophone à l’occasion de sa New French Cinema Week, du jeudi 9 au dimanche 12 novembre, au cinéma AFS. L’évènement, programmé et présenté en partenariat avec le festival Premiers plans d’Angers, regroupe une sélection de 5 longs métrages et 5 courts métrages récents, diffusés en VO et réalisés par des cinéastes francophones.

Le coup d’envoi du festival sera donné le jeudi 9 novembre à 5:30pm par une cérémonie d’ouverture avec vins des Pays de la Loire (région d’Angers), suivie, à 7pm du film Pour la France (For my Country) de Rachid Hami. À l’issue de la projection, le réalisateur franco-algérien répondra aux questions du public (soirée ouverte à tous les détenteurs de billets pour le film et aux membres de l’Austin Film Society). L’histoire : Lors d’un rituel d’intégration dans la prestigieuse École Militaire de Saint-Cyr, Aïssa, 23 ans, perd la vie. Face à l’Armée qui peine à reconnaître ses responsabilités, Ismaël, son grand frère, se lance dans une bataille pour la vérité. Son enquête sur le parcours de son cadet va faire ressurgir les souvenirs, de leur enfance à Alger aux derniers moments ensemble à Taipei.

Au programme également :

Un petit frère (Mother and Son) de Leonor Serraille, vendredi 10 novembre à 7:30pm. La réalisatrice française, Caméra d’or au Festival de Cannes en 2017 pour Jeune Femme, dresse le portrait d’une famille immigrée qui quitte la Cote d’Ivoire par la France. L’histoire : Quand Rose arrive à Paris, elle emménage en banlieue avec ses deux fils, Jean et Ernest. Construction et déconstruction d’une famille, de la fin des années 80 jusqu’à nos jours.

Chien de la casse (Junkyard Dogde Jean-Baptiste Durand, samedi 11 novembre à 2:30pm – le réalisateur français participera à une séance de questions-réponses virtuelle après la projection. L’histoire : Dog et Mirales sont amis d’enfance. Ils vivent dans un petit village du sud de la France et passent la majeure partie de leurs journées à traîner dans les rues. Pour tuer le temps, Mirales a pris l’habitude de taquiner Dog plus que de raison. Leur amitié va être mise à mal par l’arrivée au village d’une jeune fille, Elsa, avec qui Dog va vivre une histoire d’amour. Rongé par la jalousie, Mirales va devoir se défaire de son passé pour pouvoir grandir, et trouver sa place. Avant la projection du film, le public pourra découvrir le court-métrage Ville Eternelle (The Eternal City) de Garance Kim.

La fin d’après-midi sera justement consacrée aux courts métrages. À 5:30pm en effet, seront projetés Sèt Las du cinéaste réunionnais Vincent Fontano, qui se prêtera à une séance de questions-réponses à l’issue de la projection; Drôles d’oiseaux, un film d’animation de la jeune dessinatrice et réalisatrice française Charlie Belin; la comédie Five-O du réalisateur et artiste marocain Ismaïl Alaoui Fdili; et Bye bye d’Amélie Bonnin, César du meilleur court-métrage cette année.

Deux films clôtureront le festival, le dimanche 12 novembre : à 2:30pm, Les filles d’Olfa (Four Daughters) de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania. L’histoire : la vie d’Olfa, Tunisienne et mère de 4 filles, oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles. Un voyage intime fait d’espoir, de rébellion, de violence, de transmission et de sororité qui va questionner le fondement même de nos sociétés.

Enfin à 5pm, Dalva (Love According to Dalva) d’Emmanuelle Nicot. L’histoire : Dalva a 12 ans mais s’habille, se maquille et vit comme une femme. Un soir, elle est brusquement retirée du domicile paternel. D’abord révoltée et dans l’incompréhension totale, elle va faire la connaissance de Jayden, un éducateur, et de Samia, une adolescente au fort caractère. Une nouvelle vie semble alors s’offrir à Dalva, celle d’une jeune fille de son âge.

Côté prix, compter 13,50$ par billet, ou 60$ pour le pass donnant accès à l’ensemble des films.

Peinture, cuisine, théâtre, mythologie… un after school en français très créatif à Los Angeles

C’est une Mary Poppins, une super-maman, une véritable magicienne, qui vient d’ouvrir des ateliers d’art en français pas comme les autres, à Los Angeles. Delphine Pilarski, 46 ans, a emménagé il y a peu avec ses deux enfants et son mari sur les collines de Monterey Park, à l’Est de LA. Et aussitôt transformé le garage de sa spacieuse maison en véritable studio d’art pour accueillir ses classes, baptisées « My Little Art Museum

Cette Française au parcours étonnant propose aux enfants et aux ados, Français comme Américains, de fabuleuses activités après l’école : théâtre, peinture, cuisine française, mode, mythologie gréco-romaine, architecture, écologie… Elle a même imaginé un cycle Harry Potter, qui plonge les 9-12 ans dans l’univers enchanté de Poudlard ! Le tout en français, afin d’allier éveil culturel et immersion dans la langue de Molière.

Armoire pleine de décorations, pots de pinceaux, chevalets et tubes d’acrylique multicolores… Le garage de Delphine Pilarski a été transformé en vrai atelier d’artiste. ©Agnès Chareton

Armoire pleine de décorations, cartons débordants de costumes, bibliothèques garnies de recueils d’art, pinceaux, chevalets et tubes d’acrylique multicolores… Dans cette caverne d’Ali-Baba de l’artiste, cette petite blonde à l’énergie débordante communique aux enfants la passion qui l’anime depuis son enfance, à Reims. Ses classes comportent 6 à 8 élèves, pas plus, pour un enseignement personnalisé.

Pas juste un cours, mais un échange

Pinceau à la main, elle leur parle Baroque, Renaissance, Magritte ou Vermeer tout en guidant leurs premières esquisses. « Ce qui m’intéresse, c’est que les enfants comprennent d’où viennent les œuvres qu’ils étudient, insiste l’ancienne directrice de galerie d’art. J’essaye de les faire parler de ce qu’ils savent, de ce qu’ils ressentent : ce n’est pas juste un cours, mais toujours un échange.» Sa philosophie : les aider à explorer leurs talents tout en s’amusant !

Ces délicats coquelicots à l’aquarelle ont été réalisés par son fils, âgé de 10 ans. ©Agnès Chareton

Cela fait 8 ans que Delphine Pilarski forme des graines d’artistes. « My Little Art Museum » est né en 2015 près de San Francisco, avant de déménager à Irvine, en Californie du Sud, où elle vivait jusqu’ici. Bardée de diplômes pointus dans le domaine de l’art (New York Academy of Arts, Baruch College, Beaux Arts de Paris…), après une carrière à rebonds dans le monde du luxe, des galeries d’art et d’antiquités, à New-York et Paris, elle a eu le désir de transmettre aux enfants son amour de la culture française.

Un rêve d’enfance

« Est-ce que c’est un rêve de petite fille ? Peut-être ! C’est vrai que j’aurais adoré avoir ça à l’école ! » s’amuse-t-elle, des paillettes dans ses yeux verts. Un rêve que cette maman créative a réalisé pour sa fille, son « inspiration ». De par leur qualité, ses premiers cours de peinture et de théâtre, à San Francisco, rencontrent vite le succès. Il faut dire que, quand elle a une idée en tête, Delphine Pilarski ne fait pas les choses à moitié.

En 2016, pour monter un spectacle inspiré du film Peau d’Âne de Jacques Demy, elle passe des heures à coudre les costumes, peindre les décors et peaufiner la mise en scène avec les enfants. Une obsession du détail que l’on retrouve dans ses ateliers Harry Potter -« une passion anglaise »- où les petits, munis de leur chapeau et de leur balai, touillent des potions magiques, marmonnent des sortilèges en latin et s’entraînent au Quidditch dans le jardin… Tout en s’initiant à la grammaire, à la conjugaison, aux maths, à la chimie, et même au latin. « Dans un monde où nous, adultes, sommes toujours inquiets, je veux leur faire passer de la magie », confie Delphine Pilarski.

Costumes, décors, mise en scène… En 2016 à San Francisco, Delphine Pilarski a entièrement mis en scène une représentation de Peau d’Ane, de Jacques Demy, jouée en français par des enfants. ©Agnès Chareton

Enfants et parents sont conquis. À l’âge de 10 ans, Sarah a participé à l’atelier Peau d’Ane, près de San Francisco. « Ma fille a 16 ans aujourd’hui et elle m’en parle encore, témoigne sa maman, Christine Goutaland. Delphine fait rêver les enfants et leur permet de s’exprimer de plein de manières différentes. Elle a la passion de ce qu’elle enseigne et arrive à leur transmettre, en faisant participer chacun d’une façon incroyable. Ils sont transportés avec elle dans un nouvel univers. »

Marocaine mariée à un Français, Lamya Alaoui cherchait un lieu où sa fille Diane pourrait exprimer sa créativité tout en parlant français, à Palo Alto. « Une offre unique » trouvée auprès de Delphine Pilarski, dont elle loue la patience. Pour Diane, l’expérience a été inoubliable. « Ma fille dessine toujours et refuse de se séparer du portfolio qu’elle a créé avec Delphine » assure sa maman. Ce sont désormais les petits Angelenos qui pourront profiter des dons de cette bonne fée. Delphine Pilarski mise sur le bouche à oreille pour remplir ses classes d’apprentis artistes ou de sorciers en herbe.

Clémentine Galey: Comment je me suis «fait le cadeau» de New York

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Il y a parfois de ces rêves d’enfants qui ne nous quittent pas. Vivre à New York, Clémentine Galey en rêvait depuis l’adolescence. Après ses études de cinéma à Paris, et alors même qu’elle vient de rencontrer l’âme sœur, la célèbre podcasteuse en est convaincue : elle doit suivre son intuition et partir vivre à New York.

Bien que son désir soit profondément enraciné, Clémentine Galey a mûrement réfléchi avant de sauter le pas. Travaillant dans le domaine de la production audiovisuelle à Paris, elle a saisi l’opportunité de combiner sa passion avec une immersion totale dans la vie new-yorkaise. Chaque coin de rue était pour elle une nouvelle aventure, une découverte historique ou une expérience culinaire à savourer.

Avec passion, elle nous relate ses explorations et rencontres, révélant un amour profond pour cette ville aux multiples facettes, tout en étant consciente des challenges qu’elle engendre.

Finalement, c’est l’amour avec un grand A qui l’a rappelée vers Paris … une ville – elle aussi – magique à ses yeux.

Une chose est sûre, New York ne cessera jamais de fasciner et de captiver ceux qui s’y aventurent.

Retrouvez le podcast de Clémentine Galey sur la maternité éclairée et décomplexée, Bliss Stories.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Un nouveau collège bilingue a fait sa rentrée à St Petersburg

L’offre scolaire bilingue s’étoffe dans la baie de Tampa, sur la côte Ouest de la Floride. Nommé en hommage à l’ingénieur français qui a érigé la Dame de fer à Paris – et dont on célèbre le centenaire de la mort cette année -, l’établissement privé Gustave Eiffel Academy a ouvert ses portes en août dernier pour sa toute première rentrée. Implantée au cœur de St Petersburg, cette middle school, l’équivalent du collège aux États-Unis, a accueilli ses huit premiers élèves, tous scolarisés en classe de sixième (6th Grade).

Un cursus 50/50 français-anglais

« C’est un nouveau challenge qui s’offre à nous », s’enthousiasme le Carcassonnais Olivier Guilhem, qui a fondé cette institution bilingue français-anglais avec sa femme Magali. Ce couple d’enseignants chevronné a travaillé, au cours des deux dernières décennies, pour le ministère de l’Éducation nationale au sein du réseau d’écoles gérées par l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) à travers le monde. Après avoir effectué des missions au Quatar, au Vanuatu, en Indonésie ou encore à Maurice, c’est dans la baie de Tampa que les deux jeunes quadras, parents de deux enfants de 12 et 14 ans, ont posé leurs valises en 2019. Ils y ont enseigné pendant près de quatre ans à la French American School of Tampa Bay, une école française privée accueillant les élèves de la maternelle au CM2 (du Pre-Kindergarten au 5th Grade).

Entièrement financé sur des fonds propres, leur nouvel établissement, dont le coût de création est estimé à une centaine de milliers de dollars, se veut être un pont entre les systèmes éducatifs français et américains. « Qu’ils soient francophones ou anglophones, nous voulons donner à nos élèves la possibilité d’entreprendre ou de reprendre des études en France, mais aussi d’intégrer une école américaine, selon les projets d’avenir de la famille », précise Olivier Guilhem, qui propose un cursus bilingue dispensé à parts égales en français et en anglais. 

Partenariat avec le CNED

Hébergée dans le bâtiment administratif d’une église de la ville, la Gustave Eiffel Academy, où les frais de scolarité se montent à 14.000 dollars par an (avec possibilité de bourses Step Up For Students), s’appuie ainsi d’un côté sur le programme scolaire américain et de l’autre sur les ressources pédagogiques fournies par le Centre national d’enseignement à distance (CNED) avec lequel elle a signé un partenariat. Et, particularité pour ce collège bilingue de Floride, l’art et le sport – les domaines de prédilection de ses fondateurs – occupent une place prépondérante. « Nous venons d’ailleurs d’organiser une Art Week au cours de laquelle nos élèves ont pu participer à de nombreux événements extra-scolaires », se réjouit Olivier Guilhem. Concoctée par sa femme Magali, qui a étudié les Beaux-Arts à Nîmes, cette semaine sans cartable sur le thème de l’art a notamment permis aux collégiens de voir des concerts, de visiter des musées et même de s’essayer à l’aquarelle. 

Titulaire d’une licence de sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) et champion du monde de décathlon dans la catégorie masters (35-39 ans) en 2016, Olivier Guilhem a quant à lui déjà imaginé une semaine entièrement consacrée au sport et à la santé. « On ira sûrement camper en pleine nature et on pratiquera différentes activités sportives, dit-il. Nous mettons un point d’honneur à ce que nos élèves atteignent un niveau académique élevé, certes, sans pour autant oublier tous ces temps de pause qui sont là pour récompenser leurs efforts. »

Caroline Monvoisin: «L’action consulaire est un terrain d’innovation pour le service public»

Le fonctionnariat, Caroline Monvoisin est tombée dedans quand elle était petite. « J’ai un papa qui travaillait à la Sécurité sociale et une maman aux impôts, donc qui s’étaient parfaitement trouvés. Forcément, j’ai grandi dans un environnement où le service public était une valeur », confie la nouvelle Consule générale de France à Washington DC, Caroline Monvoisin, arrivée à Washington en août dernier.

D’origine bretonne, la diplomate a suivi un parcours bilingue français-allemand et des cours de mandarin pour poursuivre sa formation sur les bancs de Sciences Po Rennes et en licence d’allemand. « J’ai passé les concours de la fonction publique en 2005 et mon premier poste a été dans les affaires consulaires et dans le service des adoptions », explique-t-elle. Une première expérience en France auprès des Français et de l’administration consulaire.

Première femme à diriger le consulat français à DC

« Quelle fierté d’être la première femme Consule générale à Washington », déclare-t-elle, constatant la féminisation récente de la fonction de consul dans le réseau américain « puisqu’aujourd’hui, sur dix consulats généraux, il y a quatre femmes “Consule générale” » de France.

« Je pense que c’est un sujet important car c’est un sujet de justice, c’est un sujet d’efficacité aussi, de performance et d’avoir une représentation équilibrée des perspectives et des intérêts », a-t-elle insisté. Selon elle, la France a une diplomatie féministe, qui tente de faire en sorte que les questions d’égalité homme-femme soient inscrites dans les programmes et les instances politiques. « On se doit aussi d’être exemplaire sur le sujet et de donner une place importante aux femmes sur les postes d’encadrement », estime-t-elle.

La seule expérience de Caroline Monvoisin aux États-Unis a été son année d’échange à l’Université du Colorado. Elle réside donc sur la côte Est pour la première fois. « Washington est très appropriée et propice à la vie familiale, souligne la mère de deux adolescents. On sent qu’il y a beaucoup d’espace, on peut respirer, et puis il y a cette profusion de musées, qui sont accessibles gratuitement ». Elle n’en est qu’au début de son exploration de la ville, confie-t-elle, après avoir déjà parcouru 20 kilomètres à pied pour visiter certains quartiers. Elle se dit fascinée par la capitale américaine et estime avoir encore « beaucoup à découvrir ».

Spécialiste du vote électronique

Caroline Monvoisin occupait précédemment un poste de directrice de projet chargée de la mise en place du vote électronique pour les élections législatives de 2022 et les élections consulaires de 2021. Un mode de vote qui séduit les Français de l’étranger : selon le dernier rapport du gouvernement, ils ont été plus de 75% à voter en ligne lors des législatives de l’an dernier. 

« Je trouve que ce projet est assez emblématique du fait que l’action consulaire est un terrain d’innovation pour le service public », souligne-t-elle, indiquant souhaiter soutenir les efforts de dématérialisation des procédures consulaires.

Parc national des Great Smoky Mountains: Les Appalaches qui fument

Avec près de 12 millions de visiteurs chaque année, le Great Smoky Mountains National Park est le parc le plus visité des États-Unis. À cheval entre la Caroline du Nord et le Tennessee, il se faufile à travers cette chaîne de montagnes appartenant à la partie méridionale des Appalaches. C’est d’ailleurs l’une des raisons de sa haute fréquentation : d’un point de vue pratique, il offre la seule route pour relier directement Cherokee en Caroline du Nord à Gatlinburg dans le Tennessee.

Mais n’enlevons rien à sa singularité, c’est aussi pour ses paysages fumants, sa forêt à perte de vue et ses expériences nature qu’il est aussi populaire. Seul parc national à des centaines de kilomètres à la ronde, gratuit qui plus est, et au confluent de plusieurs États, sa liste d’atouts est bien fournie. Nombreux sont donc les Américains à venir y passer leurs vacances ou de longs week-ends, que ce soit pour camper, pêcher ou randonner.

Le parc est d’ailleurs traversé par le célèbre sentier de randonnée de l’Appalachian Trail (AT) qui draine de nombreux randonneurs tout au long de la saison de marche (du printemps à l’automne). Mais si vous ne vous sentez pas l’âme d’un thru-hiker, il reste des dizaines de façons de profiter de cette nature fascinante autrement.

Oconoluftee Visitor Center

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.

➤Entrée gratuite mais achat d’un pass de stationnement obligatoire (5$/jour, 15$/semaine ou 40$/an).

➤Toutes les informations sur le site du parc national.

Sentier Smoky Mountains

Ce que le parc des Great Smoky Mountains a de spécial

À l’Est, on est obligé de constater que les paysages sont moins démesurés, changent moins vite et sont moins spectaculaires. Cette région accueille bien sûr une très belle nature et des panoramas qui méritent vraiment le coup d’œil mais, ici, on apprend à se familiariser avec une beauté plus singulière et moins tape à l’œil. Il faut avoir cela en tête pour apprécier le parc national des Smoky Mountains. Je me rappelle encore ma première visite, je venais y passer le week-end. Je roulais presque 5h depuis chez moi (Durham, en Caroline du Nord) où je venais tout fraîchement de m’installer juste après un road trip parmi les parcs nationaux les plus impressionnants du pays. Les Smokies, surnom populaire local donné à ce bout d’Appalaches, m’ont apparu assez fades. On me parlait de montagnes, je cherchais les hauts sommets des Alpes ou de la Sierra Nevada. J’allais sur le territoire d’un parc national, je pensais forcément trouver de la démesure comme dans les parcs de l’Utah ou de l’Arizona. J’en suis revenue un peu déçue, je dois bien l’avouer. Il m’aura fallu des années, un retour en Europe et une nouvelle installation aux États-Unis pour comprendre à quel point ce parc est unique.

Le parc national des Smoky Mountains ne s’apprécie pas en quelques clics d’appareil photo depuis un point de vue où l’on s’arrête à la va-vite au milieu d’un programme ultra chargé. Le parc se découvre grâce à la vie qu’il héberge. C’est le refuge de la plus grande concentration d’ours noirs à l’est du Mississippi et de la population de salamandres la plus diversifiée en dehors des tropiques. C’est aussi là où vivent des wapitis (jadis natifs de cette région puis disséminés avant d’être réintroduits dans le parc en 2001) ou encore des dindes sauvages.

Cette faune unique, le parc national des Great Smoky Mountains la doit à sa biodiversité, à la densité de sa végétation (forêts de sapins Fraser, de rhododendrons, fougères entre autres espèces) et à l’eau qui l’alimente de part en part sous forme de cascades ou de cours d’eau sauvages. Ces écosystèmes uniques sont justement reconnus au patrimoine mondial de l’Unesco. Il est important, ici plus que jamais, de ne pas laisser de traces et de faire attention à cette biodiversité fragile. L’autre particularité du parc c’est l’activité de sa végétation qui largue des composés organiques volatiles formant ainsi une espèce de brouillard, d’où cette impression parfois que les montagnes fument et qui a donné son nom au parc national.

Rivière Smoky Mountains

Malgré cette richesse, ce n’est pas qu’une expérience naturaliste qui attend les visiteurs des Smokies. Les reliefs de forêts intactes qui se déroulent à perte de vue et dont on profite depuis l’un des points de vue du parc sont largement photographiés, particulièrement à cette saison de l’année où le parc national est l’une des meilleures destinations pour observer le foliage peak des couleurs de l’automne. Mais c’est surtout de l’intérieur que le parc national des Great Smoky Mountains révèle ses vraies couleurs, du bleu limpide de ses eaux à ses nuances infinies de vert. Puissantes cascades, ruisseaux timides, larges rivières, forêts d’épineux, labyrinthes de rhododendrons…. Une balade dans le parc, c’est l’occasion de pénétrer un mode enchanté où la nature prend vie sous toutes ses formes. Et quand la lumière perce et inonde tout ce petit monde de sa chaude lumière dorée, le tableau est parfait, à moins qu’un ours noir ne passe par là et rende la scène encore plus spéciale !

Mountain Farm Museum

Comment rejoindre le parc?

Il est fortement conseillé de venir dans le parc des Smoky Mountains avec une voiture.

En avion :

Si vous arrivez d’un autre État ou de l’étranger en avion, vous pourrez louer une voiture pour rejoindre le parc. Les aéroports les plus proches étant :

  • De l’entrée ouest : l’aéroport de McGhee Tyson au sud-ouest de Knoxville dans le Tennessee.
  • De l’entrée est : l’aéroport internationale de Greenville en Caroline du Sud à 2h10 de route ou l’aéroport international de Charlotte à 3h10 de là en Caroline du Nord.

En navette :

Des navettes sont disponibles via plusieurs compagnies privées, elles permettent de rayonner dans le parc national des Great Smoky Mountains depuis différents points de départ. Pratique si on ne veut pas s’embêter à se garer dans le parc mais on reste très dépendant des lieux desservis et il faut quand même prévoir une voiture pour arriver jusqu’au parc. Plus d’informations sur le site du parc national.

En  voiture :

Les deux entrées principales sont :

  • L’entrée est du côté de Cherokee en Caroline du Nord (au niveau du Sugarlands Visitor Center).
  • L’entrée ouest à coté de Gatlinburg dans le Tennessee (au niveau de l’Oconaluftee Visitor Center).

La plupart des attractions naturelles sont concentrées entre ces deux entrées sur la route de Newfound Gap qui traverse le parc sur une trentaine de miles. De cette route, il est possible de rejoindre le Clingman’s Dome, le plus haut point du parc, accessible via une petite route qui s’enfonce dans les hauteurs du parc sur plusieurs miles. Un visitor center marque le départ de la balade vers le super point de vue de Clingman’s Dome. Une fois du côté Tennessee, presque à la sortie du parc, il est aussi possible de bifurquer à l’ouest pour faire un crochet par Elkmonk, une partie connectée à l’entrée de Galtinburg et celle de Townsend.

D’autres parties plus isolées sont accessibles via des routes qui s’enfoncent sans issue dans le parc. C’est le cas de Cades Coves (qui possède un visitor center du même nom) tout à l’ouest du parc national, côté Tennessee, et de plusieurs autres parties distinctes : Abrams Creek, Roaring Fork, Greenbrier ou encore Cosby, côté Tennessee ; Big Creek, Balsam Mountain, Dee Creek ou Fontana Dam… côté Caroline du Nord.

Newfound Gap Road

À quelle saison visiter le parc?

Le parc national des Smoky Mountains se visite en toute saison. L’hiver est, toutefois, une saison un peu plus triste. Le parc est particulièrement populaire à l’automne lorsque ses reliefs s’embrasent de nuances flamboyantes de rouge et d’orange en faisant du parc un lieu idéal pour observer le peak foliage des couleurs de l’automne.

Attention à la fermeture de certaines routes secondaires en hiver, plus d’informations sur le site officiel du parc.

Où se loger et où se restaurer dans le parc?

Où dormir ?

Les hôtels

Un seul « hôtel » est disponible dans le parc, le Leconte Lodge. Il s’agit en  réalité plutôt d’un refuge, accessible uniquement par la marche avec des disponibilités très convoitées. Pour avoir une place, il faut s’inscrire à l’ouverture de la saison ou se tenir au courant régulièrement en cas de désistement.

Pour se loger à l’extérieur du parc, il y a deux camps de base principaux où se trouvent hôtels, campings et autres infrastructures touristiques :

  • Cherokee, en Caroline du Nord : capitale de la réserve d’Eastern Cherokee. On y trouve de nombreux hôtels et fast foods et une pléiade d’activités touristiques ainsi que deux sites dédiés à la culture amérindienne.
  • Galtlinburg dans le Tennessee : une ville aux pieds des montagnes avec un air de parc d’attractions à ciel ouvert et qui concentre motels et restaurants en tous genres. L’ambiance contraste avec la sérénité du parc national des Smoky Mountains mais cela reste une option pour séjourner à petit prix à l’entrée du parc et rayonner ensuite facilement sur ses différentes parties.
Les campings

Le parc national accueille 10 campings, les principaux étant :

  • Cades Cove, dans la partie du même nom côté Tennessee.
  • Cataloochee, au sud-est côté Caroline du Nord.
  • Cosby, au nord-est côté Tennessee.
  • Elkmont, au nord, près de Gatlinburg.
  • Smokemont, après le visitor center d’Oconoluftee, à quelques miles de Cherokee en Caroline du Nord.

Ces campings ne possèdent ni douche ni électricité. Il est conseillé de réserver en amont même si les campings du parc sont moins prisés que ceux des parcs nationaux de l’ouest.

Où se restaurer ?

Aucune option de restauration n’est disponible dans le parc, pensez donc à partir avec un pique-nique que vous pourrez déguster dans l’une des zones de pique-niques ou au bord d’un cours d’eau.

Cabine Historique Smoky Mountains

Que voir et que faire dans le parc?

Il faut une bonne journée pour explorer la partie principale du parc entre Cherokee et Gatlinburg autour de la Newfound Gap Road.

À cela, on peut ajouter indépendamment des demi-journées supplémentaires pour profiter des autres parties du parc comme Cades Coves ou Roaring Fork. Voici quelques exemples de balades à prévoir dans chaque secteur. Il est important de prendre son pass de stationnement en amont, soit en ligne (qu’il faudra imprimer) soit à l’un des visitor centers à condition d’entrer par l’un des accès principaux du parc.

Newfound Gap

Si vous arrivez côté Caroline du Nord, avant de débuter la Newfound Gap Road, vous pourrez rejoindre la belle cascade de Mingo Fall (accessible facilement via un court sentier et pas mal d’escaliers). La cascade se trouve juste après le Mingo Falls Campground.

Arrivé dans le parc, arrêtez-vous au visitor center d’Oconoluftee, idéalement en fin de journée où les wapitis se rassemblent souvent dans la clairière et provoquent des bouchons lorsqu’ils traversent la route. Outre l’exposition sur l’histoire du parc, vous y trouverez le Mountain Farm Museum, un village historique adjacent (en libre accès) avec un petit côté Outlander, les montagnes en fond et la rivière sauvage jute à côté. De là, vous pourrez rejoindre le joli moulin historique de Mingus Mall à moins d’1km de là.

Une fois sur la Newfound Gap, voilà quelques attractions à ne pas manquer :

  • Points de vue

Le premier point de vue à ne pas manquer est celui de Cligman’s Dome (que l’on rejoint via une petite route de quelques miles), une immense passerelle qui enjambe la canopée et offre une vue plongeante sur les Smokies à perte de vue. Depuis le Visitor Center, une petite grimpette vous conduira au point de vue qui est parfois totalement absorbé par la brume.

Peu après, vous trouverez le Newfound Gap Overlook et sa vue dégagée sur les deux côtés de la vallée de sommets, parfois fumants, toujours arborés. N’hésitez pas à vous enfoncer dans la forêt, un petit sentier sympa part au-dessus de la structure de pierres.

Vous rencontrerez d’autres points de vue sur votre route comme Ben Morton Overlook, Chimney Top Overlook ou Carlos Campbell Overlook.

  • Balades

Si vous avez un peu de temps devant vous, n’hésitez pas à randonner dans le parc. A Newfound Gap, vous pourrez prendre un petit bout du célèbre Appalachian Trail (AT).  Peu après Newfound Gap, vous pourrez faire la randonnée de 2h d’Alum Cave Trail jusqu’à une arche naturelle et le beau point de vue d’inspiration Point. Guère plus loin, se trouve le départ de la randonnée pour rejoindre Mount Leconte qui grimpe sur plus de 4h jusqu’au fameux refuge. Chimney Top Trail est une autre balade dans ce même secteur qui permet de rejoindre le Chimney Top et sa vue panoramique en environ 3h de marche avec des parties plus sportives qui demandent agilité et de crapahuter un peu.

Si vous cherchez un endroit aménagé pour casser la croûte, vous pourrez vous arrêter au niveau du Chimneys Picnic Area. Sinon, pourquoi pas descendre au bord de l’eau qui borde la Newfound Road par endroits.

Un passage au visitor center de Sugarlands avec son petit film de présentation pourront clôturer ou introduire votre visite du parc selon le sens où vous le traversez.

Point de vue Clingman's Dome

Cades Coves

Cette partie (à l’ouest du parc côté Tennessee) est surtout populaire pour sa boucle qui permet de voir des animaux et notamment des ours. On y observe aussi des bâtiments historiques. Un passage au visitor center est aussi à prévoir. Attention, cette route étant très populaire, il est conseillé d’y aller très tôt le matin. La route est fermée aux voitures les mercredis de début mai à fin septembre. Il est aussi possible de faire le parcours avec des vélos que l’on peut louer au magasin du camping de Cave Codes.

L’une des cascades les plus populaires du parc se trouve aussi dans cette région. Comptez 2h pour rejoindre la belle Laurel Falls via le sentier du même nom.

Raoring Fork

Une autre boucle à considérer surtout si vous séjournez à Galtlinburg  À quelques miles de la ville, cette petite route à sens unique s’enfonce au cœur de la forêt qui se fait des plus denses et des plus enveloppantes. On trouve, tout au long de la route, des départs de balades pour rejoindre des cascades (Grotto Falls, Rainbow Falls et Place of Thousand Drips). Ne manquez pas aussi le Noah “Bud” Ogle Place Nature Trail et sa cabine historique. Il n’est pas rare d’y croiser un ours ou un pêcheur à la mouche. Ce secteur est idéal pour un condensé d’expériences nature facilement accessibles quand on dispose de peu de temps ou qu’on souhaite rester côté Tennessee.

Les autres parties du parc :

Les autres parties du parc qui permettent de s’enfoncer davantage dans le parc et de fuir le monde sont :

  • Fontana Dam Area, le barrage et son lac où l’on peut louer des bateaux au sud-ouest du parc côté Caroline du Nord.
  • Deep Creek Area, un peu plus à l’est de là en se rapprochant de Cherokee. Une partie accessible depuis Bryson City, petite ville de montagne typique au pied du parc national d’où partent plusieurs balades.
  • Catalochee Area, au nord-est du parc, côté Caroline du Nord. Cette partie assez isolée est plus difficile d’accès et accueille plusieurs bâtiments historiques et une vie sauvage active qui se laisse facilement observer.

Forêt Smoky Mountains

Conseils pour une expérience authentique

Pour vraiment vous imprégner de l’âme de ce parc et de cette région, un passage par la ville de Cherokee vous permettra de découvrir l’histoire des Cherokees qui habitent ces terres depuis des siècles. Certains Cherokees se sont battus pour ne pas être envoyés dans les réserves du Midwest comme tant d’autres natifs lors de la mise en place du Trail of Tears, cet exode forcé de milliers de natifs américains vers l’Ouest. Aujourd’hui, les Cherokees descendants de ces résistants ou de ceux déportés et qui sont finalement revenus en Caroline du Nord ont pu racheter leurs terres et former un territoire connu comme le Qualla Boundary. Officiellement positionné sur la carte comme l’Eastern Cherokee Rerservation, ce territoire sous « tutelle » fédérale est géré par un gouvernement tribal. Cherokee en est la capitale.

Plusieurs lieux permettent de comprendre l’histoire de cette tribu à commencer par le très intéressant Museum of the Cherokees Indian, peut-être pas le musée le plus ludique et interactif mais toujours très instructif. L’autre site pour se familiariser avec la culture Cherokee est l’Oconoluftee Indian Museum. Dans cette reconstitution de village, les Cherokees revêtent les costumes traditionnels pour mettre en scène l’habitat, l’artisanat et la chasse tels qu’on les connaissait à l’époque. Des spectacles et lectures y ont également lieu. Enfin, une vingtaine de statues d’ours dispersées dans la ville et peintes par des artistes natifs incarnent les différents aspects de la culture Cherokee. Une carte est disponible en ligne ou à l’Office de tourisme pour localiser les différents ours.

Oconoluftee Indian Village

FAQ

Clingman's Dome

  • Faut-il une réservation pour visiter le parc national des Smoky Mountains?

    Non, pas besoin de réservation pour entrer dans le parc mais pensez à prendre votre pass de parking.

  • Peut-on visiter le parc à la journée?

    Vous pourrez découvrir les attractions sur la Newfound Gap en une journée mais prévoyez plus si vous souhaitez faire de plus longues randonnées dans le parc ou explorer d’autres parties.

  • Peut-on dormir dans le parc?

    Oui, en camping ou alors plus difficilement dans le refuge de Lecompte Lodge où l’on accède par la marche.

  • Peut-on visiter le parc en hiver?

    Oui, le parc est ouvert toute l’année même si quelques routes ferment saisonnièrement.

Centenaire de la mort de Gustave Eiffel à la Maison Française de DC

Les monuments mondialement célèbres que sont la Tour Eiffel et la Statue de la Liberté sont les témoins du génie de Gustave Eiffel (1832-1923). À l’occasion du centenaire de la disparition de l’ingénieur français, une conférence sera organisée par le service scientifique de l’Ambassade de France, en collaboration avec l’historien Jean-François Belhoste, ancien élève de l’École Centrale des Arts et des Manufactures. L’occasion de se pencher sur les liens étroits qui existaient entre Gustave Eiffel et les États-Unis. Myriam Larnaudie-Eiffel, Présidente de l’Association des Descendants de Gustave Eiffel, sera également présente.

Né à Dijon en 1832, Gustave Eiffel a commencé sa carrière comme ingénieur civil avant de diriger une usine de construction mécanique et métallique. En 1880, on lui a confié la conception et la construction du pylône destiné à soutenir les plaques de cuivre de la Statue de la Liberté. L’histoire de « La Liberté éclairant le monde » avait débuté cinq ans plus tôt, lorsque l’Union franco-américaine avait décidé de la créer, confiant ce projet au sculpteur Auguste Bartholdi.

La conférence explorera également les nombreuses contributions de Gustave Eiffel et ses relations avec les États-Unis, notamment dans les domaines du cinéma, de l’aéronautique, de la construction du canal de Panama et se conclura en évoquant la Tour Eiffel. Rendez-vous donc le mardi 7 novembre à 6:30pm à la Maison française pour 1h30 d’échange.