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Français et Américains ont-ils les mains propres?

L’hiver est bien là, et avec lui les redoutables épidémies et virus en tous genres. Se laver les mains semble donc le geste le plus naturel pour éviter la contamination. Américains et Français prennent-ils vraiment les précautions nécessaires?

Un sondage Tork en collaboration avec BVA, publié en octobre 2012, a permis de dresser le panorama des différentes habitudes d’hygiène des Français. Il montre notamment que 12,5% de la population française ne se lave pas systématiquement les mains en sortant des toilettes. Quant aux Américains, une étude menée par Bradley Corporation en septembre dernier, révèle que 30% d’entre eux ne passent “pas toujours” ou “jamais” par la case lavage de mains en sortant des lieux d’aisance.

Cependant, selon le Dettol HABIT Study 2011, qui étudie l’hygiène dans douze pays, Français et Américains feraient quasiment jeu égal quand on leur demande s’ils se lavent les mains au savon plus de cinq fois par jour (respectivement 55% contre 55,9%).

Le décrochage s’observe au niveau de l’utilisation de produits antibactériens: selon cette même étude, 9,4 % des Français disent toujours utiliser du savon antibactérien contre 37,9% des Américains. De la même manière, les Français ne sont que 15,1% à utiliser constamment des produits de nettoyage antibactériens. Les Américains sont deux fois plus. Les Gaulois se font passer un savon.

La France et son armée "morale"

Revue de presse. L’intervention française au Mali est unanimement saluée par la presse américaine.

Critiqué ces dernières semaines, dans son propre pays comme à l’étranger, François Hollande semble largement bénéficier de sa décision d’envoyer les troupes françaises au Mali contre les terroristes d’Al Qaida au Maghreb islamique. L’occasion pour Steve Erlanger, correpondant en France New York Times, de rappeler les liens étroits entre la France et son armée : “Les Français sont fiers de leurs capacités militaires et de l’indépendance de leur action. Les forces françaises défilent encore chaque année, le 14-Juillet, sur les Champs-Élysées. La France a l’arme nucléaire et reste le seul pays, avec les Etats-Unis, à posséder un porte-avion à propulsion nucléaire. Et alors que Paris s’est petit à petit reconcilié avec l’OTAN, elle a néanmoins conservé sa capacité à envoyer rapidement troupes et équipements à travers le monde. Elle devrait très rapidement devenir la quatrième puissance militaire mondiale, derrière les Etats-Unis, la Chine et la Russie”. A croire le journaliste, nous serions donc loin d’être ridicules sur le plan militaire, contrairement à certains stéréotypes qui ont la vie dure dans l’opinion publique américaine.

Le journaliste mentionne bien les limites d’action de l’armée française, mais il poursuit ses louanges de nos militaires en donnant la parole à un sociologue spécialiste de la Grande muette. Celui-ci décrit l’armée française comme une force au service de la moralité. “Les Français s’attendent à ce que la décision de recourir à l’armée soit basée sur des critères moraux clairs, selon M.Jakubowski. Et les Français sont fiers de jouer un rôle leader sur une base morale, même si leurs intérêts sont aussi en jeu, poussant leurs alliés à agir“.

Michael Crowley, dans la version américaine du Time, note ce curieux paradoxe : “Il y a dix ans, alors que les Etats-Unis s’apprêtaient à attaquer l’Irak, peu de pays avaient protesté aussi vigoureusement que la France. Dix ans plus tard, la France entre en guerre contre les islamistes en Afrique du Nord. Les temps ont vraiment changé”.

David Rohde, Prix Pulitzer du meilleur reportage international en 1996, apporte toutefois un bémol dans cet océan de louanges. Il craint, dans le International Herald Tribune, que le Mali soit à la France ce que l’Afghanistan est aux Etats-Unis et leurs alliés: une guerre interminable. “Il est absolument vital que la France et la communauté internationale disposent d’alliés fiables sur le terrain. La France va au devant de mois de conflits et de victimes. Ce genre de guerre nécessite une puissance de feu certes, mais également beaucoup de diplomatie et de patience. Nous autres, Américains, faisons rarement preuve de ces qualités. J’espère que les Français en seront capables”.

La France sadomaso

Dans les pages culture du New York Times, Elaine Sciolino s’étonne du succès de Cinquante nuances de Grey (Fifty Shades of Grey) en France : “Lorsqu’on vient à l’érotisme ou à la pornographie, douce, hard, sadomasochiste ou vaporeuse, les Français croient toujours que ce sont eux qui l’ont inventée, et qu’ils font ça mieux que personne. La version française de cette trilogie aurait donc dû être un bide”.  

La journaliste rappelle que le livre a passionné la France. Jusqu’à faire réagir Dominique Strauss Kahn en personne. Celui qui se définit comme “un libertin sexuel”, selon le Times, aurait confié à un député socialiste que les Français n’étaient que des “hypocrites” qui ont dénoncé son attitude tout en dévorant le livre.

En s’appuyant majoritairement sur des extraits de la presse française, Elaine Sciolino attribue le succès de la trilogie à sa relative modernité : les livres trancheraient avec la production habituelle de littérature érotique où, la plupart du temps, les sentiments sont absents et les femmes soumis aux hommes. Mais pour une fois, un journaliste américain ne met pas tous les Français dans le même sac. Elaine Sciolino cite en effet une étude de l’IFOP sur les pratiques sexuelles des Français. Celle-ci montre “une division générationnelle“: “Seul 10% des femmes de plus de 65 ans sont d’accord pour se ‘soumettre à tous les désirs de leur partenaire’, contre 26% des femmes de moins de 25 ans. Presque la moitié des femmes de moins de 25 ans ont reçu une fessée en faisant l’amour contre seulement 7% des femmes de plus de 65 ans“.

Le cinéma français n’est pas si mal

Enfin, à la suite de l’affaire Gérard Depardieu et à la tribune de Vincent Maraval publié dans Le Monde, dans laquelle le  producteur dénonçait la rémunération des acteurs français et le système de financement du cinéma hexagonal, The Hollywood Reporter vient à la rescousse du 7e art gaulois en parlant de son succès… à l’étranger : ““Taken 2”, “The Artist” et “Les Intouchables” ont rapporté plus de 875 millions d’euros à l’étranger en 2012, un nouveau record,” rappelle-t-il.

“Propulsés par le succès de ces trois films, les films français ont vendu un total de 140 millions de tickets sur le marché international l’année dernière. “Les Intouchables” est désormais le plus gros succès français de tous les temps à l’étranger, détrônant “Amélie Poulain” qui occupait ce trône depuis 2001, poursuit-il. Ces résultats tranchent clairement avec la tribune de Vincent Maraval publiée dans Le Monde le 28 décembre dernier, dans laquelle il traitait l’industrie cinématographie française de désastreuse“. 

 

Cours de dégustation au Palais des thés

Depuis le 16 janvier, SoHo accueille la deuxième enseigne new-yorkaise du Palais des thés – elle se trouve au 156 Prince Street -,  faisant suite au succès de la première boutique ouverte cet automne dans l’Upper West Side.

La marque française, fière d’exporter son expertise et ses thés uniques outre-atlantique, organisera des cours d’initiation à la dégustation dans cette nouvelle boutique à partir du 3 février. L’objectif est de perpétuer la tradition développée à l’Ecole du thé de Paris par les plus grands experts. Ces derniers invitent les élèves à des sessions d’entraînement à la dégustation, plus ou moins complexes, qui évoluent en fonction des saisons et des arrivages. L’Ecole du Thé permet également de rencontrer des passionnés des arômes et de découvrir les arts et civilisations liés à cette boisson.

Ces dégustations permettent de solliciter l’odorat et le goût, peu développés dans nos cultures occidentales, et de savourer les arômes du thé de manière inédite.

Skier près de Los Angeles

Alors que les beaux jours reviennent progressivement et que les températures remontent sur les plages et les vallées de Californie du Sud, la neige persiste sur les sommets rocheux, et c’est tant mieux.

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion  de profiter des pistes cette année, voici quelques options à proximité de LA.

Les destinations populaires

Alpine Meadow

alpine meadowsC’est l’une des six grandes stations de ski de la région du lac Tahoe, avec près de 1.000 hectares de domaine praticables à ski ou en snow-board. Ses pistes sont bénies d’une chute de neige annuelle de plus de 12 mètres. Alpine Meadows se trouve à un quart d’heure du nord de Lac Tahoe, et à moins d’une heure de route de l’aéroport International Reno-Tahoe par l’autoroute 80. CarteConditions actuelles

Bear Valley

Ouvert tout au long de l’année, cette station de la Sierra centrale, située à mi-chemin entre les Yosémites et le lac Tahoe, offre en hiver un domaine skiable de plus de 500 hectares ouverts aux skieurs de pente et de fond, snowboardeurs, randonneurs en raquette, en moto-neige ou en traîneau à chiens. CarteConditions actuelles

Big Bear Mountain

Cette station se trouve à environ trois heures de route à l’est de Los Angeles, dans les montagnes de San Bernardino. Situé à 2.172m d’altitude à quelques minutes du Lac de Big Bear, le domaine skiable de 80 hectares attire skieurs et snowboardeurs intermédiaires et avancés, en offrant une section sauts et pipe/half-pipe. CarteConditions actuelles

Dodge Ridge

Dodge-Ridge-canyon (1)Dodge Ridge se situe à trois heures de route au nord de Mammoth Lakes, au beau milieu du massif de la Sierra, sur la route 108 qui relie l’est à l’ouest. Son domaine de plus de 300 hectares divisé en cinq parcs différents accueillent skieurs et snowboardeurs débutants, intermédiaires et avancés. CarteConditions actuelles

Heavenly

Située à la frontière entre la Californie et le Nevada au sud du lac Tahoe, la station de Heavenly possède la plus grande armada de canons et dameuses à neige de la côte ouest. Avec ses multiples parcs et plus de 1.000 mètres entre le pied de ses 100 pistes et le sommet, skieurs et snowboardeurs évoluent entre les sommets de la Sierra, avec une vue sur le lac Tahoe, les haut-déserts du Nevada et les plaines agricoles de Carson Valley. CarteConditions actuelles

Mammoth Mountain

MammothMammoth est incontestablement la destination de ski la plus populaire en provenance de Los Angeles. Avec un sommet culminant à 3.506m d’altitude, les 150 pistes de son domaine skiable restent enneigées jusqu’au début de l’été, offrant à Mammoth l’une des saisons de ski les plus longues d’Amérique du Nord. Avec plus de 1.400 hectares de terrain, trois pipes, un half-pipe et un jib, la station attire tout particulièrement skieurs et snowboardeurs intermédiaires et avancés. Si les six heures de route qui séparent LA de Mammoth ne vous enchantent guère, l’aéroport Mammoth-Yosémite se trouve à une dizaine de minutes de la station, et des navettes quotidiennes vous emmènent au pied des pistes. CarteConditions actuelles

 Squaw Valley

La station de ski Squaw Valley est l’une des plus grandes des Etats-Unis et attire des visiteurs du monde entier. Situé dans la Sierra au nord-ouest du lac Tahoe, son domaine skiable de plus de 1.600 hectares s’étend sur six montagnes différentes : suspendu à plus de 600m au-dessus des pistes, le téléphérique du High Camp offre une vue inégalée du Lac Tahoe. CarteConditions actuelles

Les autres destinations à proximité de LA.

mountain-highMountain High

Située à 2.500m d’altitude dans les montagnes de San Bernardino, cette station de 59 pistes accueille principalement skieurs et snowboardeurs intermédiaires et avancés, et offre la possibilité de skier de nuit. CarteConditions actuelles

Mount Baldy

Vingt-six pistes et plus de 320 hectares accueillent skieurs et snowboardeurs à Mount Baldy, petite station située à environ 2000m d’altitude, à environ une heure de route au nord est de Los Angeles. CarteConditions actuelles

Snow valleySnow Summit

À quelques kilomètres de Big Bear Lake se trouve la petite station de Snow Summit, dotée d’un domaine skiable de presque 100 hectares, et d’ une trentaine de pistes pour skieurs et snowboardeurs de tous niveaux. CarteConditions actuelles

Snow Valley

C’est la troisième station des montagnes de San Bernardino, avec Snow Summit et Big Bear Mountain. Les 28 pistes de ce parc skiable se situent entre 2.000 et 2.300m d’altitude. CarteConditions actuelles

 

La "Restaurant Week" bat son plein

Los Angeles compte d’innombrables restaurants, du simple diner à l’étoilé au guide Michelin.

Durant une dizaine de jours, un grand nombre de ces restaurants participe à l’opération “Dine L.A.’s Restaurant Week”. Chaque année, tous les restaurants participants offrent des réductions sur leur menu. Pour les déjeuners, ce dernier est compris entre 15 et 25$ et pour les dîner, comptez entre 25 et 45$.

Les réservations sont conseillées, notamment pour les restaurants célèbres comme celui du chef de télé Gordon Ramsay, qui propose exceptionnellement un menu du soir à 45$,  ou encore pour les restaurants au cadre idyllique, sur la plage par exemple.

"Le Chat du Rabbin" sort en salles

Ce dessin animé original qui a connu un grand succès en France aussi bien au près des adultes que des enfants donne la parole au chat d’un rabbin d’Alger. Il sort en salles le 18 janvier à San Francisco.
Lire la suite sur LostinSF ici

Didi et Gogo attendent Godot au Marin Theatre

La célèbre pièce absurde de Samuel Beckett, écrite en 1948 en français et publiée quatre ans plus tard à Paris aux éditions de Minuit, va être presentée à San Francisco, à partir du 24 janvier.

Dans cette nouvelle version, mise en scène par Jasson Minadakis, Vladimir et Estragon s’appellent Didi et Gogo mais attendent toujours un homme (Godot), qui ne viendra jamais.

Interprétés par des membres de deux compagnies théâtrales (l’Oregon Shakespeare Festival et le Cirque du Soleil), Waiting for Godot se joué jusqu’au 17 février au Marin Theatre.

"A-musée-vous": sorties culturelles pour enfants francophones

L’Education française de la Bay Area, association ayant pour objectif de “prodiguer une éducation francophone bilingue et multiculturelle“, propose des sorties culturelles destinées aux enfants francophones et/ou francophiles.

Réservées aux 5 à 11 ans, ces visites de lieux culturels sont organisées une à deux fois par mois tout au long de l’année scolaire. L’activité idéale pour permettre aux petits de s’initier aux musées tout en pratiquant la langue française. Les sorties sont encadrées par un médiateur culturel francophone, Rémi Ducom.

De manière ludique, les enfants sont invités à explorer le lieu de visite, munis d’un livret-jeu proposant des chasses au trésor, énigmes et autres jeux. Un excellent moyen de mêler divertissement et instruction. La pratique de la langue française est fortement conseillée pour y participer.

La prochaine sortie aura lieu le 27 janvier au California Academy of Sciences, une activité scientifique donc. Les séances suivantes proposeront la visite de l’Oakland Museum of California (10 février), du San Francisco Museum of Modern Art (24 février) ou encore de la John Muir’s House (17 mars).

Au Nelo’s Cycles d'Austin, on a descendu Armstrong en trinquant

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Pas moins de trois équipes de télé françaises se trouvaient dans le magasin de vélos du Nord-Ouest d’Austin Nelo’s Cycles jeudi 17 janvier au soir.

Nordiques ou hispaniques, on pouvait entendre d’autres accents étrangers parmi les journalistes tournant autour des quelques dizaines d’amateurs de courses cyclistes venus voir le premier chapitre de la confession de Lance Armstrong par Oprah Winfrey.

L’établissement organisait la seule projection publique de cet entretien très attendu. Pas tellement par attachement pour le champion déchu, ni parce qu’il anticipait des révélations. Non, « le plus important pour nous, c’est d’avoir les gens ici, en train de parler », avoue sans fard l’employé qui a animé la soirée avec une loterie et en invitant les participants à trinquer chaque fois que Lance Armstrong disait « désolé ».

La soirée a donc été plutôt gaie et arrosée, même si les rires cachaient une vraie déprime. « Je vais quand même regarder le Pro Tour ce week-end, mais tout ça, ça craint », confie par exemple le cycliste amateur Matthew Malinowski, l’air dépité.

Bien que certains défendent encore « un cycliste très talentueux » et « les bonnes choses qu’il a faites pour le sport et pour notre pays », l’attitude de Lance Armstrong est très mal passée. Ses réponses évasives ou sur la défensive, selon les moments, ont suscité tour à tour moqueries, soupirs d’exaspération et exclamations de mépris.

Armstrong est de toute façon « impardonnable » pour beaucoup. « Il a jeté tellement de gens en pâture et détruit tellement de vies ! Il est désolé de s’être fait prendre. Il est désolé de ne plus gagner d’argent. Mais est-ce qu’il va réparer le mal qu’il a fait ? Non ! Un entretien ne fera pas ça, un coup de fil non plus. Même l’argent c’est insuffisant », s’exclame ainsi l’enseignante Johanna Napoles, qui a fait travailler ses élèves sur le sujet afin qu’ils se rendent compte de l’ampleur de la tromperie. « C’était dur pour eux, car ils croyaient aux dénégations de Lance Armstrong ».

Spectacle des élèves de l'école internationale Awty

Les 18 et 19 janvier, le Performing Art Center de l’école internationale d’Houston Awty accueille les apprentis comédiens de l’école, réunis au sein du “9th grade Theatre”.
Le spectacle intitulé “V-Awty-Ville” est composé de plusieurs sketchs interpretés par les adolescents pour la toute première fois. L’école est membre de l’association internationale des écoles de théâtre (ISTA), qui a pour but de développer de promouvoir les joies des planches auprès de la jeunesse
De nombreuses pièces sont produites tout au long de l’année. “V-Awty-Ville” est l’occasion d’aller soutenir ces jeunes espoirs.

A Harlem, une boulangerie à l'accent toulousain

Au 942 Amsterdam Avenue, nichée entre les delis, se cache une petite boulangerie aux saveurs de la Ville rose. Au mur, quelques photos de Toulouse, son Capitole et son Canal du Midi.

Samedi 19 janvier à 15h, La Toulousaine fêtera son premier anniversaire. Les voisins sont invités à partager un verre de vin, des petits fours et les trésors pâtissiers du chef et son équipe.

Le chef, c’est Jean-François Gatorze, Toulousain pure souche au fort accent du Sud-Ouest. Fils de pâtissiers, il effectue sa formation de boulanger-pâtissier à Toulouse avant de travailler pendant quinze ans dans la région. Mais fatigué par la grisaille française, il décide de chercher son bonheur à l’étranger. “En 2005, j’ai répondu à une offre d’emploi de pâtissier sans savoir parler un mot d’anglais. Ça a marché et un mois plus tard je débarquais à New York!” Jusqu’en 2009, M. Gatorze multiplie les collaborations avec des restaurants et pâtisseries de la ville. Puis, marié à une Américaine, il construit avec sa femme le projet d’une boulangerie-pâtisserie traditionnelle française, pour « être mon propre chef », dit-il.

Pendant trois ans, ils cherchent le local parfait et finissent par le trouver, non loin de là où Jean-François Gatorze avait commencé sa carrière américaine, à Harlem. Son expérience professionnelle lui a permis de se faire un réseau, notamment parmi les fournisseurs. Pour ses produits culinaires, il fait appel à des producteurs français, en France ou à New York. Ainsi, sa charcuterie est-elle fournie par “Trois petits cochons”, une entreprise française à Brooklyn qui produit pâtés, terrines et mousses. Le chocolat, utilisé dans les pâtisseries, est lui, directement importé de France. Du sandwich de pâté au jambon-beurre en passant par le pain au chocolat :  les produits sont de qualité et cela se ressent dès la première bouchée.

Après un an à la tête de sa petite entreprise,  M.Gatorze se dit “fatigué mais heureux“. Si la boulangerie n’a pas encore de site Internet – “ce qui ne saurait tarder“, rassure le propriétaire – elle est déjà bien occupée. Dans la boutique se mêlent Français expatriés ou de passage, Américains et une clientèle hispanique friande de baguettes. Résultat : la boulangerie-pâtisserie et son patron ne dorment que très peu. Mais, un an après l’ouverture, pas l’ombre d’un regret. « Ce que j’ai fait en sept ans, dit Jean-François Gatorze, je n’aurais jamais pu le faire en France ».

"Haïti Optimiste": une soirée contre l'indifférence

En partenariat avec le Ciné Institute of Haïti, le French Institute Alliance Française (FIAF) organise, le 24 janvier, une soirée de projections de films et de discussions sur le thème de la reconstruction d’Haïti.

Outre la projection de films choisis par le Ciné Institute of Haïti, des personnalités de renom seront également présentes pour animer l’événement. L’acteur Ben Stiller, le réalisateur Jonathan Demme ou encore Michele Montas, célèbre journaliste haïtienne, assisteront à la soirée.

A la suite de la projection, un repas cuisiné par le “Top Chef” Ron Duprat, une exposition des clichés de Marc Baptiste, photographe de Celebrity Fashion, ainsi qu’une performance de la chanteuse haïtienne Emeline Michele, seront proposés. De quoi renforcer  l’optimisme et l’espoir d’un futur prospère en Haïti.