L’ADFE et l’UFE, deux associations pour les Français de l’étranger, organisent tour à tour une rencontre avec Bertrand Lortholary, Consul général de France à New York, dans les prochaines semaines.
Dans un premier temps, la Section de New York de Français du Monde (ADFE) organise mercredi 16 janvier à 18h30 une rencontre discussion avec le diplomate. La rencontre aura lieu dans les locaux du Consulat Général de France, au 934 Fifth Avenue (entre les 74ème et 75ème rues) et sera suivie de rafraichissements.
L’UFE, l’Union des Français des l’Etranger, organisera quant à elle, un déjeuner-rencontre le lundi 4 février à 12h30. Ce déjeuner se tiendra au restaurant “Pertossian”, 182 West 58 th Street.
Dans les deux cas, les réservations sont obligatoires.
Deux rencontres avec le Consul
"Un monde sans femmes" montré au FIAF
Mardi 22 janvier, le FIAF montre, dans le cadre de ses “Cinema Tuesdays” le film de Guillaume Brac “Un monde sans femmes”.
Sorti en 2012 et nominé aux Césars, le film suit le parcours de Sylvain, quadragénaire, résident d’une petite ville balnéaire dans le nord de la France. Sa vie se retrouve bouleversée par la rencontre de deux femmes, une mère et sa fille aussi séduisantes l’une que l’autre, venues en vacances. En faisant leur connaissance, Sylvain quitte peu à peu sa vie solitaire, sans femmes. Tourner le film en 16mm a permis à Guillaume Brac de capturer toute la douceur du soleil de Picardie.
"Flanby" entre en guerre
Revue de presse. Fini le temps de la “France molle”. La décision d’intervention au Mali pourrait bien, selon la presse américaine, marquer le tournant décisif du quinquennat pour celui qu’on appelait encore “Flanby” il y a peu.
Vendredi dernier, François Hollande a confirmé l’envoi de troupes françaises au Mali en vue d’enrayer l’expansion islamiste vers le Sud du pays. La menace, d’après le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, “porte non seulement sur les pays africains, mais également sur la France et l’Europe”. L’intervention, pourtant attendue depuis quelque temps, a suscité de vives réactions, principalement de soutien, en Europe et en Afrique. La presse américaine s’est également empressée d’applaudir unanimement la volonté du Président français.
En titrant “Longtemps perçu comme mou, Hollande change d’image en prenant une position ferme“, Steven Erlanger du New York Times expose clairement le changement de perception de la figure présidentielle. Le journaliste note que M. Hollande a démontré cette semaine son “habilité à prendre une décision et à la poursuivre”, insistant sur le fait qu’un Président de la République est, aussi bien en France qu’aux Etats-Unis, “jugé sur sa capacité à prendre des décisions difficiles”. L’opinion américaine, qui décrivait jusqu’alors le Président socialiste comme un “personnage indécis, complaisant” semble apprécier l’intervention française “qui pourrait éclairer décisivement un tournant dans sa présidence”, toujours selon les propos du correspondant à Paris.
Agréablement surpris par le courage du chef d’Etat, les médias américains l’ont été plus encore en constatant l’échec de leur propre pays sur le terrain. “Des avions américains d’espionnage et des drones ont tenté de donner un sens au désordre mais les responsables américains sont encore dans le brouillard, même pour dessiner une image précise de leurs ennemis”, reprochent Adam Nossiter et Eric Schmitt du New York Times. Prêts à apporter leur aide aux troupes françaises, les soldats américains présents au Mali n’ont pas su mener d’opération assez efficace pour stopper l’avancée des terroristes. Les deux journalistes du New York Times félicitent les Français d’avoir réussi à “frapper les militants en première ligne et au plus profond de leur havre de paix”.
Toujours sur le même ton, le Wall Street Journal salue une “intervention bienvenue pendant que les Nations Unies continuent les bavardages”. L’action de la France semble donc avoir un impact plus important que “les têtes pensantes de l’ONU qui ne font rien de plus que parler” pour “intervenir de manière décisive dans un pays assiégé par Al-Qaïda”, selon le quotidien. Plus encore qu’une décision applaudie, l’intervention militaire est analysée par Edward Cody du Washington Post comme “une rupture par rapport aux efforts des puissances occidentales ces dernières années pour éviter une implication directe sur le terrain dans les conflits étrangers“.
Mariage gay
Le Président français semble décidément avoir bonne presse cette semaine. Il a en effet également été salué par le New York Times pour avoir “abaissé la pression populaire qui le pousse à retirer le projet de loi concernant la légalisation du mariage homosexuel, détournant le débat national vers la politique étrangère”. Le quotidien est également revenu sur les divisions qui accablent la société française sur le sujet, en rappelant que “ la France, qui est une république laïque, reste un pays aux idées inspirées du catholicisme où certains encore vont à l’Eglise“. D’après le journaliste, la persévérance et l’opacité de ce débat relèveraient d’une discordance importante entre la classe politique laïque et les chefs religieux influents. Il explique ainsi que “l’intervention des chefs religieux a provoqué un tollé parmi les gouvernants socialistes“, cherchant à montrer les divergences entre la classe politique et les représentant spirituels.
L’adieu de Depardieu
L’exil en Russie de l’acteur français continue de passionner la presse outre-atlantique. Mardi dernier, le New York Times titrait “Depardieu et le Nouveau Capitalisme”, un article dans lequel l’auteur prenait le contre-pied des critiques adressées jusqu’ici au comédien. Selon lui, “l’acteur n’a pas seulement fui son pays, mais également les valeurs fondamentales occidentales de droits et de libertés non négociables“. Le journaliste assimile la fuite de l’acteur au fonctionnement du capitalisme et l’explique donc comme une décision rationnelle “comme le font des milliers de multinationales en délocalisant leurs usines en Chine“. Il avance donc une comparaison novatrice, en concluant que “la démocratie et les droits ne sont pas bon marché, ce n’est donc pas surprenant que la Russie et la Chine ait un avantage sur leurs compétiteurs occidentaux“.
"Fièvre" gagne New York
Dans cette nouvelle production française, adaptée et dirigée par Lars Norén, le metteur en scène suédois le plus célèbre au monde dirige pour la première fois une pièce qu’il n’a pas écrite (Wallace Shawn, acteur et metteur en scène américain, en est l’auteur).
Dans celle-ci, une femme part en voyage dans un pays pauvre. Puis un autre. A chaque fois, sa propre conscience est bousculée, se heurte à ce gouffre qui semble inévitablement séparer nantis et démunis, sans que le monde ne semble vouloir y faire quelque chose. L’humour grinçant du texte n’épargne personne.
Le personnage est interprété par Simona Maicanescu, plus connue pour son travail avec André Wilms, Lukas Hemleb et Jean-François Peyret au théâtre de l’Odéon à Paris, pendant les années 90. On a également pu apercevoir l’actrice franco-roumaine au cinéma, dans des films tels que “Dante 01” (film de science-fiction réalisé le français Marc Caro). “The Fever”, son premier rôle seule sur scène, a été acclamé dans de nombreux festivals internationaux (en Suède, au Luxembourg et en Roumanie). La version new-yorkaise sera interprétée en anglais.
La "Restaurant Week" remet le couvert à New York
Les New-Yorkais raffolent de leurs restaurants et ils le prouvent une fois de plus avec cette nouvelle édition de la “NYC Restaurant Week”. L’événement, qui débute aujourd’hui, est généralement prévu pour une durée de trois semaines mais a pour habitude d’être prolongé quelques jours supplémentaires tant il est une réussite.
Avec plus de 300 adresses réparties dans toute la ville, il y en aura pour tous les goûts. Pour les nostalgiques de la cuisine tricolore, 35 restaurants français participent à l’événement. Le très chic DB Bistro Moderne, connu pour ses ingrédients américains à la sauce parisienne, en fait partie.
Parmi les adresses partenaires on peut trouver l’illustre Red Rooster localisé à Harlem. Dans le quartier branché de SoHo, The Dutch, élu “meilleur restaurant ouvert en 2011” par le New York Times, nous ouvre ses portes tous les midis pour goûter à ses fameuses viandes. The Carlyle, restaurant chic de l’Upper East Side, propose également un menu midi mixant cuisines française, grecque et américaine.
Une seule critique a été adressée à l’événement: le manque de restaurants proposés à Brooklyn. En effet, le site internet ne liste que deux adresses à Park Slope et Bay Ridge. Les réservations en ligne sont ouvertes depuis lundi.
Golden Globes : la France bredouille, Gérard Depardieu rhabillé
Les 70ème Golden Globe Awards, qui se sont tenus hier à Los Angeles, ont livré leur verdict : animés pour la première fois par Tina Fey (“30 Rock”) et Amy Poehler (“Parks and Recreation”), ils ont sacré les séries “Homeland” (FX) et “Girls” (HBO).
Côté cinéma, “Argo” (de Ben Affleck) et “Les Misérables” (la comédie musicale, récemment critiquée sur notre site) ont été largement récompensés. Avec plusieurs nominations, mais aucune récompense, la France repart les mains vides. Gérard Depardieu, en revanche, a été rhabillé pour l’hiver.
“Amour”: meilleur film étranger
En concurrence avec deux films français (“Intouchables” et “De rouille et d’os”) dans la catégorie du meilleur film étranger, le film autrichien de Michael Haneke a finalement décroché la distinction, après son triomphe au festival de Cannes en mai dernier. Venu recevoir son prix des mains de Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger, Michael Haneke a tenu une fois de plus à saluer le talent de ses acteurs, les français Jean Louis Trintignant et Emmanuelle Riva.
Marion Cotillard, nominée dans la catégorie “meilleure actrice” pour sa prestation dans le film de Jacques Audiard, “De Rouille et d’os”, n’a pas eu la même réussite. Sans surprise, Jessica Chastain, interprète principale de “Zero Dark Thirty”, le film polémique sur l’assassinat de Ben Laden, a été récompensée.
Enfin, Gérard Depardieu, s’il n’était nominé dans aucune catégorie, a fait une courte apparition lors de la cérémonie, du moins dans la bouche de l’un de ses camarades. Lors de la présentation du meilleur film d’animation, Sacha Baron Cohen (l’interprète de “Borat”), a évoqué son “vieil ami, Gérard Depardieu” : “(Pour sa prestation dans Les Misérables) Hugh Jackman a perdu 15 kilos ce qui, pour Gérard Depardieu, ne représente qu’une simple visite aux toilettes“.
Conseils beauté: reproduire le make-up d'Audrey Hepburn
Des envies de “Breakfast à Tiffany’s” devant la glace? Le 20 janvier prochain, le vingtième anniversaire de la mort d’Audrey Hepburn sera célébré dans le monde entier. L’occasion de revenir sur les secrets du make-up de l’une des plus grandes actrices de tous les temps.
L’oeil de biche d’Audrey Hepburn
C’est sans aucun doute la partie la plus importante du make-up de l’actrice oscarisée, connue pour son regard de biche. La maquilleuse des stars Lisa Eldridge dévoile dans un tutoriel en anglais les secrets de ce regard devenu célèbre, notamment dans les films “Vacances romaines” (1953) et “Diamants sur canapé” (1961). La make-artist, qui a notamment collaboré avec Chanel, présente dans une vidéo de douze minutes tous les secrets de beauté d’Audrey Hepburn. L’étape la plus importante (à partir de 1min30 de la vidéo ci-dessous) consiste à appliquer un trait d’eyeliner le long des cils en terminant par une pointe à l’extrémité de chaque oeil. Il suffit ensuite de mettre des faux cils ainsi que du crayon blanc sous les yeux pour agrandir le regard.
Un teint unifié très naturel
Pour avoir un teint façon Audrey Hepburn, il n’est pas nécessaire de passer des heures devant le miroir. Bien évidemment, tout dépend du grain et de la carnation de la peau. Le mieux est d’utiliser une base qui offre un teint mat légèrement poudré. L’actrice avait la chance d’avoir un teint lumineux et unifié en toutes circonstances. Les Pixiwoo, deux soeurs anglaises make-up artistes professionnelles, présentent dans un tutoriel la touche finale à donner à ce teint de porcelaine : la pose d’un blush rose. Pour un résultat optimal, il doit être appliqué sur les pommettes et doit être parfaitement étalé pour un finish naturel.
En pratique : Le tutoriel des Pixiwoo.
Des lèvres gourmandes
Dans les années 1950 et 1960, les lèvres étaient parfaitement dessinées. Pour reproduire le make-up de cette partie du visage d’Audrey Hepburn, Lisa Eldridge et les Pixiwoo redessinent parfaitement le contour de leurs lèvres dans une teinte quasi-identique à celle utilisée pour le remplissage. Pour coller aux teintes de l’époque, il est préférable d’opter pour du rose ou de l’abricot. L’actrice britannique préférait le rouge à lèvres mat classique ou satiné au brillant à lèvres. Evitez donc les gloss.
(Avec RelaxNews)
Luxe, calme et volupté: 5 spas pour une détox haut de gamme
Les spas de luxe ne manquent pas aux Etats-Unis. Notre sélection ici se concentre sur les spas “bien être”. Outre les évidents massages et soins du visage, ces établissements offrent des programmes spécialisés pour perdre du poids, arrêter de fumer, entamer un cure de “détox”… Et comme ces régimes vous sont proposés dans de magnifiques paysages, on plonge la tête la première.
Canyon Ranch Tucson
Tucson, Arizona
Les hôtes peuvent ici profiter des randonnées dans le désert et de plats légers spécialement élaborés à leur retour. Les programmes “detox” ou “arrêter de fumer” sont personnalisés. On repartira après une batterie de tests médicaux prêt à affronter la vie.
Pritikin Longevity Center + Spa
Miami, Floride
Dix médecins ici qui ne penseront qu’à vous et à votre alimentation. Piscines, golf, tennis aussi bien sûr pour vous occuper entre les classes de “healthy grocery shopping” et les conseils pour bien manger et ne plus avoir à revenir…
Golden Door Spa
Escondido, California
Zen, zen, zen… Le Golden Door Spa promet de “réernergiser” votre corps et votre esprit. Les chemins de pierre et chutes d’eau des jardins japonais vous aideront à retrouver votre chemin
Miraval Spa
Tucson, Arizona
Un autre spa du désert, toujours dans l’Arizona. Yoga au petit matin avec cactus à perte de vue, avant de faire votre choix dans un menu de massages et traitement qui vous mène des techniques Ayurveda (hindoue) aux massages suédois relaxants.
Ventana Inn and Spa
Big Sur, California
Dans les montagnes de Californie centrale, avec vue sublime sur la mer, Ventana se spécialise dans le “pampering”. Ici le luxe est discret, la nature omniprésente, mais les choix de menus detox et autres traitements purificateurs feraient rougir de bien plus ostentatoires établissements.
La prestigieuse école de design new-yorkaise Parsons s'installe à Paris
Parsons The New School For Design ouvrira en septembre prochain une antenne à Paris. Parsons Paris s’installera au 45, rue Saint-Roch, dans le 1er arrondissement de la capitale. L’école, déjà présente depuis plusieurs années en France via des formations affiliées, proposera aux étudiants internationaux un véritable cursus artistique en anglais.
Les frais de scolarité de cet établissement privé seront semblables à ceux pratiqués aux Etats-Unis, à savoir environ 30.000 euros l’année. L’école espère attirer des étudiants du monde entier, notamment d’Asie.
En 1921, Parsons avait déjà effectué une incursion dans la capitale de la mode en ouvrant les Ateliers de Paris, renommés par la suite Parsons Paris. Suite à des différends, l’école française a dû couper son lien direct avec New York et changer de nom, devenant “Paris College of Art”. Cet établissement, présent dans les 15e et 11e arrondissements, ouvrira également son centre du design, Paris College of Art Design Center, dans le 10e arrondissement, à l’automne 2013.
Fondée en 1896, Parsons The New School for Design est installée au coeur de New York, dans le quartier de Greenwich Village. Cette prestigieuse école d’art accueille environ 3.500 élèves. De nombreux artistes, stylistes de mode et designers mondialement célèbres tels qu’Edward Hooper, Marc Jacobs ou encore Tom Ford ont été formés dans cette école.
Site de Parsons Paris : www.newschool.edu/parsons/paris
(Avec ReflexNews)
ABBA en live…ou presque
Vous avez aimé ABBA? Vous adorerez “Arrival from Sweden”.
Cela fait près de vingt ans que le groupe recrée les spectacles d’ABBA à travers le monde. Le dimanche 13 janvier, ils se produiront à l’espace Yoshis.
ABBA reste le groupe de musique le plus exporté au monde avec plus de 370 millions de disques vendus. Les membres d'”Arrival from Sweden” ont bien repris le flambeau – disco – avec plus de 35 pays visités à leur compteur. Ils ont obtenu l’exclusivité de l’utilisation des costumes, des chansons et du nom du groupe de légende. Surtout, le groupe s’offre les services des musiciens originaux d’ABBA! Alors si vous n’avez jamais eu la chance de voir le groupe en live, “Arrival from Sweden” vous consolera très certainement.
Scénariste-star, Jean-Louis Milesi prend la caméra à San Francisco
Petit, il rêvait d’être cow-boy dans un western. Quelques décennies plus tard il est devenu l’un des scénaristes de cinéma français les plus reconnus.
Parmi ses grandes collaborations, on compte « Marius et Jeannette » de Robert Guédigian, sélectionné au Festival de Cannes et nommé pour le César du meilleur scénario, ou encore « Marie-Jo et ses deux amours », et dernièrement « Les neiges du Kilimandjaro », élu meilleur scénario aux Prix Lumières de la critique internationale en 2011. Les deux hommes ont en effet une longue histoire cinématographique ensemble, et ont, à leur actif, une dizaine de films en commun.
Jean-Louis Milesi semble lui-même étonné de son parcours d’auteur. « Je n’étais pas un littéraire, sauf que j’aimais lire et aller au cinéma. J’étais même assez mauvais en rédaction, je n’avais pas compris le truc. Tout a commencé par des résumés de films, j’allais beaucoup au cinéma à Montpellier, pendant mon service militaire. Des textes courts, poésies et nouvelles ont suivi… Mais je ne savais pas comment ça s’écrivait un scénario. Je n’ai pas suivi de formation, rien de tout ça. »
Il allait de soi qu’il devienne lui-même réalisateur de ses propres univers. « J’ai toujours voulu être auteur- réalisateur avant même de devenir scénariste », annonce-t-il en première page de son site internet. Derrière la caméra, cinq films, dont Lino, dans lequel il fait tourner son plus jeune fils. Il en parle comme « l’une de mes plus fortes émotions, la veille de sa sortie, dans une petite salle parisienne».
Car chez les Milesi, le cinéma est une affaire de famille. En effet, dans son dernier opus » tourné dans la Bay de San Francisco – où Jean-Louis Milesi et sa femme ont posé leurs valises il y a deux ans et demi, pour n’y rester à l’origine qu’un an ! – il écrit sur mesure pour ses trois fils. Il en ressort une formidable aventure. « Don’t give up the ghost » est tourné entre juin et octobre 2012, grâce à un premier apport d’argent récolté sur Kickstarter. « Je ne suis pas venu ici dans l’idée de faire du cinéma. Mais la région est cinématographique, on a envie de poser une caméra et de tourner. Des idées me sont venues, surtout après avoir rencontré Graham Leggat, ancien directeur de la San Francisco Film Society, décédé quelques mois après et à qui mon film est dédié. Il m’a fait comprendre que tout était possible ici. »
Actuellement en post-production, il lance prochainement une seconde campagne de financement sur Kickstarter. A cette occasion, il organise une projection gratuite de son film “Fragile” au Lycée Français de San Francisco le 25 janvier.
« Tourné il y a 10 ans avec Martin Lamotte, ce film a obtenu quatre prix au festival de Luchon. Il s’agit d’une comédie policière, drôle, émouvante, inquiétante, autour des rapports d’un père gendarme et de son fils, que tout sépare, et d’un sérial killer qui se glisse entre eux. » Les spectateurs pourront poser leurs questions à Jean-Louis Milesi à l’issue de la projection du film.
"Dine about town" commence le 15 janvier
Fidèle à sa réputation de “City for Foodies”, la ville de San Francisco, et plus précisément la San Francisco Travel Association, organise deux fois par an l’événement “Dine About Town”.
Pendant deux semaines, du 15 au 31 janvier et du 1er au 15 juin, une centaine de restaurants de San Francisco propose un menu à prix fixe au déjeuner (2 ou 3 plats pour $18.95) et au diner (3 plats pour $36.95).
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