Accueil Blog Page 144

Marathon de New York: Être bénévole, une expérience pleine d’émotions

Dimanche prochain 5 novembre se tiendra la 52e édition du marathon de New York. Près de 50.000 coureurs se préparent à parcourir 42.195 km à travers les 5 boroughs. Mais aussi les quelque 1.200 bénévoles qui participent au bon déroulé de la course. Sophia Lechanoine, Caroline Dougerty, Louis Robert, Angéline Galinier-Warrain et Perrine Giacomazzo ont ainsi participé au marathon de New York du côté des volontaires. Elles et il nous racontent une expérience inoubliable.

Au téléphone, malgré la distance et les années, l’émotion de Perrine est toujours palpable. « On est le premier visage que voient les coureurs, la première personne à les féliciter après des heures d’efforts et de souffrance… J’en ai encore la chair de poule. »

En 2013, alors qu’elle vit à New York, Perrine se propose en tant que volontaire pour le marathon. « J’aime les rencontres, participer à des événements collectifs. C’est de famille. Mes parents retraités œuvrent pour plusieurs causes et associations. » Perrine est très sportive, mais ne court pas. « Je suis plutôt surf, vélo… »  Et dodgeball. « Notre Club a quand même été sacré ‘Champion du Queens’ en 2011 ! » C’est là qu’elle entend parler du volontariat. Plusieurs joueurs sont aussi des marathoniens. Elle s’inscrit immédiatement.

© Sophia Lechanoine

Une affaire de famille et d’amitié

À son arrivée en 2020, Sophia connaissait le Marathon de réputation. « À Tokyo, je travaillais dans des foyers pour sans-abris et j’ai tout de suite cherché comment je pouvais me rendre utile à la communauté. » Elle s’inscrit très vite, mais on est en 2020… la pandémie. Ce sera donc pour 2021. « En famille ».

Pour Louis, 14 ans, c’est plus compliqué. « Lorsque ma mère m’en a parlé, je ne voyais pas trop ce qu’il fallait faire. Se mettre au bord de la route et encourager les coureurs ? Ça ne m’intéressait pas du tout. Et puis elle m’a dit qu’il fallait se lever à 6h, un dimanche… Et là, c’était carrément impossible. » Sa maman insiste. « Fais-le avec des copains. » Pourquoi pas ? D’autant que l’activité peut être comptabilisée dans le Community Service, ces heures que les enfants consacrent à la communauté. Louis s’inscrit avec son frère et sa sœur. Il entraîne même avec lui quelques copains.

« À Paris, le marathon, c’est plutôt le signal qu’il faut organiser son week-end pour, surtout, ne pas être là, s’amuse Angéline. Alors quand un ami m’a dit qu’il avait besoin de supporters pour encourager les coureurs sur le dernier kilomètre, l’un des plus difficiles, j’y suis vraiment allée pour lui faire plaisir ».

Pour Caroline, c’est tout le contraire : « Le dimanche du Marathon est le meilleur jour de l’année à vivre à New York. Surtout quand on ne court plus, comme moi. Je suis très fière de l’avoir bouclé plusieurs années de suite. Mais depuis que je suis volontaire, je n’ai même plus à subir les affres de la préparation. Ce n’est plus que du bonheur. »

6h donc. Le réveil sonne pour Louis et ses copains. Pour Sophia aussi qui doit prendre son poste à Harlem. Un peu de répit pour Perrine, Angéline et Caroline qui commenceront leur journée plus tard. New York est désert.

Une organisation impressionnante

Tout de suite, Louis et Sophia sont surpris par la qualité de l’organisation. Rien n’est laissé au hasard. On distribue les badges, t-shirts et une sorte de poncho en plastique de couleurs vives.

Des « anciens » expliquent comment ça va se passer. Il fait froid. Rien ne se passera avant deux heures consacrées à l’empilement des verres d’eau ou de boissons énergisantes que les coureurs attraperont sans s’arrêter. L’ambiance est joyeuse. Les tables dressées, les poubelles prêtes. Le jour se lève. Louis s’amuse avec ses copains. Il ne regrette pas d’être venu.

© Sophia Lechanoine

L’équipe encadrante prévient : « Ils arrivent ! ». Les volontaires prennent position en bord de piste. « On est là, dans cette attente et on les voit. Ils sont handicapés, parfois sans jambes ou paralysés. Tout est dans leurs bras, raconte Sophia, les yeux embués. C’est bouleversant. Cette volonté, cette force, cette détermination pour avancer… J’en ai pleuré, plusieurs fois. »

Louis, lui, ne pleure pas, mais il est sidéré « Ils vont tellement vite ! Je n’en revenais pas. »

Viennent ensuite les Kényans, les coureurs les plus rapides au monde, grâce, force, souplesse et rapidité. « Avec des jambes de trois kilomètres, ces femmes incroyables de beauté, dans leurs petits débardeurs, comme ça. On a l’impression qu’elles courent sans effort. »

© Sophia Lechanoine

Dans les rues de New York, le reste de coureurs arrive, toujours plus nombreux. Les équipes s’activent. Louis reconnaît quelques professeurs de son école et les encourage. Un homme s’arrête pour embrasser sa femme venue le soutenir avec leur bébé. « Je ne pensais pas ressentir autant d’émotions, continue Sophia. On se sent utiles, liés à eux, à leur performance. En cinq heures, on mesure toute la diversité des coureurs, dont certains n’ont aucune des qualités physiques requises, mais qui s’accrochent, qui continuent, parfois jusqu’à dans la nuit, avec des couvertures sur les épaules. Toute l’humanité est là. »

Pour Louis, c’est sûr, un jour, il courra le marathon.

Face à «une joie brute»

À plusieurs miles de là, Caroline, Perrine et Angéline accueillent les arrivées. Loin des encouragements timides de l’ancienne Parisienne, Angéline hurle à s’en casser la voix. Quelques coureurs puisent leur dernière énergie dans cette présence. D’autres s’effondrent à une poignée de mètres de l’arrivée.

© Sophia Lechanoine

On a chargé Perrine d’accrocher avec de l’adhésif la couverture dont on recouvre les coureurs pour éviter qu’ils ne prennent froid à leur arrivée. « Ce geste, tout simple, raconte Perrine, ils sont parfois tellement fatigués, qu’il leur est impossible de le faire. Alors, c’est à nous de refermer le ‘burrito’… » Comme Angéline, Perrine en perd la voix. « Et mon accent. À la fin de la journée, je ne savais même plus dans quelle langue je parlais. »

Caroline, elle, passe les médailles autour du cou de tous les participants. « C’est très physique. Parfois, les coureurs qui ne tenaient plus debout se sont effondrés dans mes bras. D’ailleurs, quand j’ai passé mon horrible poncho, je me suis demandé si c’était vraiment indispensable. Mais après avoir tenu contre moi autant de corps trempés de larmes, de transpiration et même de sang, j’ai cessé de me poser la question. »

« Certains coureurs sont déçus par leur performance. D’autres ont tellement souffert que leur visage en est bouleversant. Mais ils ont terminé le marathon de New York et, la plupart du temps, vous êtes devant une joie brute et sans filtre », conclut Perrine.

La nuit est venue. Sophia et sa famille sont de retour chez eux, mais ne veulent pas quitter le marathon : ils descendent encourager les derniers coureurs dans la nuit.

Les Français plus nombreux aux États-Unis et au Canada (chiffres officiels)

Les Français sont de retour ! Après plusieurs années de baisse due, notamment, à la crise sanitaire, le nombre d’inscrits au registre des Français établis hors de France a bondi l’an dernier dans la circonscription d’Amérique du Nord, selon le dernier rapport du gouvernement.

Avec 145.379 inscrits au 31 décembre 2022, les États-Unis ont vu leur population française augmenter de 6,5% en un an, un changement de tendance après le fort recul de 8% entre 2020 et 2021. La hausse est encore plus nette au Canada : + 13,9% en 2022, avec 108.164 inscrits.

Toutes les circonscriptions consulaires d’Amérique du Nord ont vu grandir leur communauté française l’an dernier (liste détaillée à la fin de l’article), exceptée celle de la Nouvelle-Orléans qui accuse un léger recul de 0,9%. La plus forte augmentation est enregistrée dans la circonscription de New York (+14,2%), devant celles de Chicago (+7,6%), Miami (+5,5%), San Francisco (+5,2%) ou encore Houston (+2,9%), Washington (+2,8%) et Los Angeles (+2,1%).

Nombre d’inscrits boosté par les élections

En plus de la réouverture des frontières du Canada et des États-Unis respectivement en septembre et novembre 2021, le scrutin présidentiel et les législatives de 2022, comme ce fut le cas pour les élections de 2012 et 2017, ont incité les Français à s’inscrire « pour la première fois ou à demander un renouvellement de leur inscription sur le registre, en même temps que l’actualisation de leur situation électorale », souligne le rapport. Rappelons que depuis 2018, un Français habitant à l’étranger doit obligatoirement s’inscrire au registre pour pouvoir le faire sur les listes électorales consulaires et donc voter.

Les États-Unis et le Canada ne sont d’ailleurs pas les seuls pays à avoir vu croître leur communauté française : 103 autres pays l’ont constaté également. 36 pays, comme le Canada, ont même connu une croissance de plus de 10% de leur population française dont Israël, une tendance qui devrait s’inverser cette année en raison de la crise au Proche-Orient. À l’inverse, 57 pays ont vu leur population française diminuer, en tête desquels, sans surprise, l’Ukraine (-36,1%) suite à l’invasion russe en février 2022.

Une hausse de 4,3% dans le monde

Au 31 décembre 2022, 1 683 915 Français (31,8% de binationaux, donc des compatriotes qui possèdent aussi la nationalité du pays de leur résidence) étaient inscrits au registre, un nombre en hausse de 4,3% par rapport à 2021 (1 614 772 inscrits). Un changement de tendance après une diminution constante depuis 2018. Les demandes de passeports et de cartes nationales d’identité sécurisées ont atteint « des niveaux inédits », souligne le ministre délégué chargé des Français de l’étranger, Olivier Becht, dans l’introduction du rapport, « 100.000 demandes supplémentaires dans le monde entre 2019 et 2022, soit une hausse de près de 30%. »

Les pays attirant le plus de Français, plus de 100.000 chacun toujours selon le rapport du gouvernement, sont la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et le Canada. Rappelons que ces chiffres officiels ne reflètent pas entièrement la communauté française à l’étranger car s’enregistrer au registre des Français établis hors de France n’est pas obligatoire. On estime à près d’un million de plus, soit 2,5 millions, le nombre de Français vivant à l’étranger.

Par circonscriptions consulaires (variation entre 2021 et 2022)

États-Unis

New York : 34.650 (+14,2%)

San Francisco : 26.635 (+5,2%)

Los Angeles : 22.401 (+2,1%)

Washington : 14.385 (+2,8%)

Miami : 11.002 (+5,5%)

Chicago : 10.206 (+7,6%)

Houston : 9.815 (+2,9%)

Boston : 8.531 (+6,4%)

Atlanta : 6.848 (+4,5%)

Nouvelle-Orléans : 906 (-0,9%)

Canada

Montréal : 60.024 +15,9%

Québec : 18.036 (+19,6%)

Toronto : 13.194 (+1,5%)

Vancouver : 10.860 (+9,5%)

Moncton : 1050 (+22,2%)

PAC NYC, la touche artistique du nouveau World Trade Center

La famille culturelle et artistique de Manhattan s’agrandit. Après The Shed à Hudson Yards et le David Geffen Hall renové au Lincoln Center, voici que l’île accueille une nouvelle scène : le Perelman Performing Arts Center, ou PAC NYC. Ouvert le 15 septembre dernier au cœur du World Trade Center, dans un bâtiment en forme de cube dont la façade en marbre et verre luit naturellement la nuit tombée, il accueillera dès le mercredi 1er novembre Metropolis, un restaurant du chef Marcus Samuelsson, père du Red Rooster à Harlem.

Son nouveau bébé sera « une véritable lettre d’amour à New York », a raconté le chef lors d’une conférence de presse, mercredi 25 octobre, dans les locaux de PAC NYC. « Nous nous sommes inspirés des cinq arrondissements de la ville. Nous avons regardé les poissons de Rockaway, pensé au Queens, Staten Island et Brooklyn, parlé à des vendeurs et des artisans incroyables dans toute la ville et l’État de New York. Tout cela se reflétera dans notre menu ». 

Metropolis, le restaurant du chef Marcus Samuelsson au sein du Perelman Performing Arts Center. ©PAC NYC

Trois salles de spectacle modulables

Imaginé il y a vingt-deux ans dans le cadre du projet de reconstruction du World Trade Center après les attentats du 11-Septembre, PAC NYC est l’une des dernières pièces du nouveau site – il manque encore quelques tours. Il porte le nom de Ronald Perelman, l’homme d’affaires dont le don de 75 millions de dollars a permis la construction du bâtiment, même si l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, en est le plus grand bienfaiteur, avec 130 millions de dollars.

Le centre accueillera des concerts, des spectacles de danse, des conférences, des pièces de théâtre et des projections de films, notamment dans le cadre du TriBeCa Film Festival. L’espace de performance, un auditorium en forme de grand L, peut se diviser en trois salles de tailles différentes, elles-mêmes modulables en soixante-deux configurations. Une souplesse qui vise à apporter un « élément de surprise » au public et à répondre aux besoins des artistes, selon la directrice Khady Kamara.

« Non seulement l’auditoire pourra-t-il apprécier de l’art de haute-qualité, mais il le fera dans un théâtre qui sera arrondi un jour donné, puis quand il reviendra dans le même espace six semaines plus tard, la salle aura complètement changé ».

De l’opéra-rock à Cats revisité

La programmation de PAC NYC reflète cette flexibilité, ainsi qu’une volonté de mettre en valeur les liens entre New York et l’international, clin d’œil à son emplacement. « Nous sommes conscients du fait que 93 pays étaient représentés parmi les personnes qui ont perdu leur vie le 11-Septembre. Nous pensons tout le temps à notre responsabilité envers le World Trade Center afin d’être une organisation véritablement internationale », raconte le directeur de la programmation, Bill Rauch.

C’est ainsi qu’une série de concerts rassemblant des artistes du monde entier autour du thème du refuge et de la guérison a accompagné le coup d’envoi de la saison inaugurale. Le reste du calendrier 2023-2024 comprend aussi quelques pépites : l’artiste afro-américaine Toshi Reagon, connue pour son sublime opéra-rock Parable of the Sower; une rencontre avec Walter Isaacson, l’auteur d’une récente biographie à succès sur Elon Musk; une pièce de théâtre de Laurence Fishburne (Matrix, Boyz ‘n the Hood…); un festival de danse de rue… Le clou de la saison sera la comédie musicale Cats à la sauce « Ballroom », ces spectacles de drag développées clandestinement par la communauté LGBTQ noire et hispanique à New York. 

Une «guérison civique » accessible

Comme toute institution culturelle en 2023, PAC NYC se veut ouvert et démocratique. Ainsi, des spectacles gratuits sont proposés dans son lobby, accessible sans ticket. Et devenir membre ne coûte que dix dollars. « Notre mission est de créer des liens, de rassembler et de contribuer à une guérison civique », résume Bill Rauch.

Encore faut-il que le public vienne. Car le World Trade Center n’est pas réputé pour être une destination artistique. L’avantage du Perelman Performing Arts Center, c’est qu’il est bien desservi. Contrairement au Shed, qui semble loin de tout dans son écrin de Hudson Yards, PAC NYC se trouve à proximité d’un hub de transports (lignes de subway, PATH, ferry…).

Et pour ceux qui se demandent à juste titre si cette profusion de rails et de tunnels sous la structure affecte la qualité du son, n’ayez crainte. La salle de spectacle modulable est renfermée dans plusieurs « boîtes » posées sur des tampons de caoutchouc qui étouffent les bruits et les vibrations provenant des multiples niveaux d’infrastructures en dessous. Décidément, World Trade Center est à la fois le pire et le meilleur endroit où construire un centre d’arts performatifs !

Comment voyager à Cuba depuis les États-Unis?

0

[Article sponsorisé] Il est tout à fait possible de voyager à Cuba lorsqu’on est Français résidant aux États-Unis. Dans les faits, très peu de choses ont changé depuis Biden : les Américains et résidents peuvent voyager à Cuba en groupe ou individuellement à condition de suivre certaines règles et directives assez simples.

Cuba est une destination de voyage sans pareil : un pays riche en histoire, un peuple chaleureux, une scène artistique dynamique, un vaste patrimoine, une situation socio-politique unique et une nature sublime. Mais tout en faisant rêver, l’idée de voyager à Cuba peut soulever des inquiétudes, surtout chez le voyageur provenant des Etats-Unis. Les ambiguïtés légales autour du voyage depuis les USA détournent un grand nombre de gens intéressés. Or, il suffit de se pencher un peu sur la question pour écarter les fausses informations et les simplifications médiatiques autour du thème. Vous constaterez alors qu’il est possible de voyager tout à fait légalement à Cuba depuis les États-Unis.

Voyager à Cuba légalement depuis les États-Unis : c’est possible !

 

 

Ce qu’implique l’embargo

Peu importe la nationalité, en provenance du territoire américain à destination de Cuba, on est obligé de respecter les règles de l’embargo américain. Pour un français résidant aux USA, le voyage “touristique” à Cuba est interdit. Mais d’autres formes de voyage pour découvrir Cuba sont tout à fait légales.

La politique de voyage à Cuba sous la présidence Biden

Joe Biden n’a pas repris la politique d’ouverture de Barack Obama, mais il n’a pas non plus appliqué les interdictions mises en place par Donald Trump, à part celle interdisant de dépenser de l’argent dans certains hôtels et commerces tenus par l’armée cubaine. Aujourd’hui, voyager à Cuba depuis les Etats-Unis est encadré par un mixte de règles entre celles de Barack Obama et celles de Donald Trump qui peuvent se résumer ainsi.

  • Possibilité de voyager individuellement sans organisme reconnu par les Etats-Unis
  • Aucune restriction quant à l’organisateur du voyage, qui peut être un intermédiaire comme une agence de voyage, ou simplement le propre voyageur, en direct.
  • Obligation de faire une déclaration individuelle engageant le voyageur sur une catégorie* de voyage (A noter que d’autres pays comme le Mexique ou le Panama ont adopté cette même mesure). Cette déclaration ou “general license”  est disponible et à remplir au moment de réserver ou enregistrer votre vol. Les 12 catégories sous lesquelles il est possible de voyager de façon indépendante à Cuba sont les suivantes :
    • 1. Visites familiales
    • 2. Mission officielle pour le gouvernement
    • 3. Activité journalistique
    • 4. Recherches ou réunions professionnelles
    • 5. Activités éducatives ou échanges entre personnes groupées
    • 6. Activités religieuses
    • 7. Sports et événements publics
    • 8. Soutien au peuple cubain. C’est l’une des plus utilisées par les voyageurs provenant des USA aujourd’hui.
    • 9. Projets humanitaires
    • 10. Recherche
    • 11. Documents à but informatif
    • 12. Activités d’exportation autorisées

Voyager indépendamment pour “soutenir le peuple cubain”

Qu’est-ce qu’implique voyager à Cuba pour “soutenir le peuple cubain” ? Essentiellement, on est limité à interagir uniquement avec le secteur privé. Il suffit d’utiliser des prestations fournies par des privés, que ce soit les logements, les restaurants et les services, et de soutenir des petits commerces locaux dits “cuenta propista”.  Aussi, il faut éviter de dépenser dans les établissements interdits par le gouvernement américain (Consulter la liste ici).

Cuba Autrement est spécialisé dans l’organisation de ce type de voyages sur-mesure. La philosophie de l’agence est basée sur l’échange culturel et le voyage consciencieux plutôt que sur le voyage touristique. L’accent est mis sur le dialogue et l’interaction avec les locaux, qui organisent, reçoivent et accompagnent le voyageur tout au long du séjour. En travaillant à partir du local, Cuba Autrement défend un modèle de voyage durable et éthique, qui alimente l’économie locale.

Comment organiser son voyage ?

Pour voyager en règle, il faut également s’assurer de ne pas avoir « un excès de temps libre ». Par exemple, on ne peut pas passer tout son séjour à la plage. Prévoyez donc votre voyage à Cuba à partir d’un itinéraire d’activités quotidiennes qui répondent aux conditions de la catégorie de voyage permis. Si vous voyagez pour « soutenir le peuple cubain » par exemple, ces activités peuvent inclure un tour en vélo ou un cours de salsa, tant que le service est fourni par le secteur privé.

À travers Cuba Autrement vous pouvez construire un itinéraire sur-mesure à plein temps, sélectionnant parmi une vaste gamme d’activités nourries du riche patrimoine cubain. Le voyage « autrement » se définit par l’idée qu’on vient à Cuba pour faire quelque chose de précis, favorisant les voyages motivés par la curiosité et la volonté d’échanger avec le peuple cubain. Suivez le blog Cubanía afin de mieux comprendre Cuba et de définir plus exactement l’expérience de voyage que vous souhaitez. En organisant un voyage intelligent avec un objectif précis, vous pourrez le défendre comme « non touristique ».

Comment préparer le retour aux États-Unis ?

À l’aéroport, on vous demandera de déclarer la raison de votre voyage et de cocher la catégorie correspondante (n°8 – Support for the Cuban People). Il est important de faire un compte rendu des activités au cours du voyage, ainsi que de conserver quelques factures, dans le cas où, sur votre retour, l’immigration américaine vous demanderait de prouver que vous avez bien respecté les règles.

Les logistiques du voyage USA-Cuba

Une fois que vous avez établi un programme de voyage, il y a quelques informations essentielles à savoir avant votre départ des États-Unis.

  • La carte de voyage: pour voyager à Cuba, il faut se procurer une carte de tourisme (certains la nomment “visa”). Vous pouvez l’acheter auprès de votre compagnie aérienne sur internet ou à l’aéroport selon la compagnie. Le prix varie de 50 à 100 USD. Assurez-vous également que vous puissiez acheter cette carte à l’aéroport.
  • L’argent: une fois à Cuba, il est important de savoir que les cartes de crédit et de débit américaines ne fonctionnent pas. Munissez-vous donc d’une carte bancaire non américaine ou de liquide suffisant pour votre voyage. On vous conseille également, si possible, d’apporter des dollars canadiens ou euros plutôt que des dollars américains qui font l’objet d’une taxe élevée sur le taux de change.
  •  L’assurance maladie: pour voyager à Cuba, il faut être couvert par une assurance de voyage acceptée dans l’île, ce qui exclut de nombreuses assurances maladies américaines. Cherchez bien avant de partir quelle assurance convient. Certaines compagnies aériennes comme United Airlines incluent l’assurance dans le coût total du billet.
  • Les vols directs: actuellement, vous pouvez réserver des vols directs à La Havane provenant de Miami, Fort Lauderdale, Orlando, Houston et New York avec cinq compagnies aériennes différentes.

Passez par une agence de confiance pour l’organisation de votre voyage

Cuba Autrement, entreprise francophone spécialisée dans l’organisation de voyages à Cuba au départ des États-Unis, vous permet de construire un itinéraire sur mesure tout en vous assurant que vous respectez bien les conditions légales. Contactez-les via leur site pour en savoir plus sur leurs services et commencer à construire votre voyage de rêve à Cuba.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Les photos des finalistes du Luis Valtueña International Award exposées par Médecins du Monde

C’est une exposition photo poignante que la filiale de Médecins du Monde aux États-Unis (Doctors of The World USA) a réussi à faire venir pour la première fois à New York. Un total de 41 photos des finalistes du Luis Valtueña International Award for Humanitarian Photography (site ici), organisé par Médecins du Monde Espagne, sont exposées à l’Institut Cervantes à Midtown jusqu’au jeudi 30 novembre.

Ce prix a été créé en 1997 en hommage à quatre travailleurs humanitaires de l’organisation qui ont perdu la vie sur le terrain, au Rwanda et en Bosnie-Herzégovine. Pour cette 26e édition, quatre finalistes ont été distingués parmi les 733 participants, et la récompense a été remise, pour la première fois, à une femme, la photographe espagnole María Clauss, pour sa série intitulée « Where oblivion may not dwell » (Là où l’oubli ne peut habiter)Il s’agit d’un travail de mémoire des victimes des représailles franquistes dans les provinces andalousiennes en 1936, en particulier le village de Huelva où subsistent des fosses communes. Des portraits de proches qui n’ont jamais revu des membres de leur familles, des peintures murales de visages pour garder la mémoire, des clichés sombres et forts.

“Migrants crossing the Darien Gap” de Federico Rios. @federicorios

Les photos des trois autres finalistes sont aussi présentées à l’Institut Cervantes: « Red Black White » de Nazyk Armenakyan traite du rejet social des femmes arméniennes qui sont atteintes du SIDA, et qui l’ont dans la très grande majorité contracté par leur mari. De son côté Santi Palacios est un des premiers photojournalistes à avoir accédé à Bucha, en Ukraine, en avril 2022, et a documenté le « Bucha massacre ». Des photos chocs qui montrent les atrocités perpétrées par les forces russes lors de l’invasion de l’Ukraine, et les exécutions de civils lors de leur occupation.

“Where oblivion may not dwell” de María Clauss @mariaclauss

Enfin, Federico Rios a quant à lui suivi la crise migratoire en Amérique Centrale avec « Migrants crossing the Darien Gap ». Il s’est rendu à ce passage entre le Venezuela et le Panama pour suivre le parcours exténuant dans la jungle de ces familles vénézueliennes, qui espèrent franchir la frontière et accéder à une vie meilleure. Enfin en ce mois de sensibilisation sur le cancer du sein, une mention spéciale a été décernée à Sashenka Guiterrez pour « Screw you cancer », une photo de Sandra Monroy qui a subi une double mastectomie après son cancer du sein à 36 ans, et a décidé de ne pas recourir à la chirurgie reconstructrice.

SFBA: 30 ans d’accueil des Français dans la Bay Area

« Le numéro gagnant est le 450031 ! » « C’est mon billet, j’ai gagné ! » L’ambiance était à son comble pendant la tombola qui clôturait le cocktail de rentrée de San Francisco Bay Accueil. Ce jeudi 5 octobre, l’association fêtait également son 30e anniversaire, et près de 150 personnes étaient présentes pour marquer l’événement. Pour les nouveaux membres, cette soirée était l’occasion de faire connaissance avec d’autres Français installés dans la Bay Area depuis plus longtemps. Pour les membres aguerris, le plaisir de se retrouver était palpable.

« À chacun de mes déménagements, je me suis inscrite dans un accueil : Boston, la Nouvelle Orléans, et maintenant San Francisco… », confie Pauline Dides, arrivée dans la Bay Area il y a deux ans. « Ces associations facilitent tellement l’arrivée dans une nouvelle ville.» SFBA fait en effet partie du réseau FIAFE (Fédération internationale des Accueils français et francophones d’expatriés), un réseau international rassemblant 100.000 membres de 160 associations réparties dans 90 pays. « Notre mission est d’accueillir, d’informer et d’intégrer », explique Florence Maurel, présidente de SFBA. « Nous organisons des activités pour accueillir nos membres quand ils arrivent dans la région, mais aussi pour développer leur réseau et maintenir le lien avec la communauté française. »

Dîners de filles, ateliers ou expédition à Costco

Pour une cotisation modique de 40 dollars par foyer, on peut ainsi participer à des ateliers bien-être ou cuisine, découvrir San Francisco à pied, ou se faire des nouvelles amies aux « dîners de filles » organisés un peu partout dans la Bay Area. « Toutes les activités sont animées par des bénévoles, et chacun peut proposer ses idées. SFBA fonctionne grâce aux membres pour ses membres », souligne Florence Maurel. Ainsi, le propriétaire d’un zodiac propose une sortie bateau autour d’Angel Island en octobre, et une visite à Oakland de l’usine Pasquier, l’un des sponsors de SFBA, est en préparation.

Les membres veulent également devenir responsables d’accueil dans leur quartier ou dans leur ville, et aider les nouveaux arrivants dans leurs premiers pas aux États-Unis. « Dès que nous recevons une nouvelle adhésion, nous mettons ces personnes en relation avec le responsable d’accueil le plus proche pour prendre un café, et faire connaissance. Personnellement, j’aide les nouveaux arrivants au DMV pour passer le permis, ou je les emmène faire les courses. Aller à Costco à deux, c’est quand même moins déprimant ! », plaisante Florence Maurel.

Renouveau et diversité

D’abord responsable d’accueil dans son quartier de Noe Valley, Florence Maurel est devenue présidente de SFBA en mai 2023, avec pour objectif de redynamiser une association diminuée par la pandémie : « Nous avons remonté un bureau de 12 personnes, une équipe de plus de 20 responsables d’accueil répartis un peu partout dans la Bay Area, et tous les jours, nous enregistrons de nouvelles adhésions. À ce jour, nous comptons près de 200 cotisations. »

Son deuxième objectif est de diversifier au maximum l’association et ses activités : « SFBA doit servir toute la Bay Area, mais pendant quelques temps, peu d’activités se déroulaient à San Francisco. Nous y avons remédié en proposant des sorties et événements partout dans la région, et ces activités se déroulent aussi bien en semaine que le week-end, dans la journée ou en soirée. Comme les dîners de filles marchent très bien, on va essayer de lancer la même chose pour les garçons. » Loin du cliché de la femme au foyer qui a suivi son conjoint en expatriation, SBFA s’adresse aussi bien aux femmes qui travaillent mais dont l’emploi du temps est assez flexible pour participer à un atelier ou une marche nordique dans la journée, qu’aux conjoints accompagnateurs intéressés de valoriser leur expérience passée ou de se reconvertir grâce à la section Back to Business de l’association.

« Les membres eux-mêmes sont très divers : nous avons des jeunes couples, des gens plus âgés, des étudiants aussi, même s’ils ne sont que de passage. SFBA est riche de toutes ces générations et expériences. C’est vraiment très sympa, venez nous rejoindre ! »

La DJ électro CloZee en tournée nord-américaine cet automne

La DJ et productrice de musique électronique française CloZee (Chloé Herry de son vrai nom) s’apprête à entamer une tournée en Amérique du Nord, qui l’amenera à se produire sur 45 dates aux États-Unis et au Canada.

À 31 ans, CloZee est considérée comme l’une des emblèmes de la nouvelle scène électronique française. En une dizaine d’années, elle s’est faite connaître en produisant de la bass music d’un nouveau genre, en modifiant les variations habituelles de cette musique et en créant un son « spirituel et évolutif ». Cet été, elle a sorti un nouvel album, « Microworlds », qu’elle présentera lors de cette tournée. Outre son travail de musicienne, CloZee a aussi lancé son propre label en 2020, Odyzey Music, qui produit et met en lumière le travail d’artistes électroniques underground.

CloZee se produira notamment :

  • Le vendredi 27 octobre à 9pm à Echostage à Washington DC, billets ici
  • Le samedi 28 octobre à 9.30pm au Brooklyn Steel à New York, billets ici
  • Le jeudi 2 novembre à 7.30pm au Théâtre Beanfield à Montréal, billets ici
  • Le jeudi 16 novembre à 10pm au Stereo Live à Houston, billets ici
  • Le vendredi 1er décembre à 8pm à The Shrine Expo Hall à Los Angeles, billets ici
  • Les samedi 2 et dimanche 3 décembre à 9pm à the Midway à San Francisco, billets ici

Publié le 27 septembre 2023. Mis à jour le 26 octobre 2023.

Que célèbre-t-on le jour du «Dia de Los Muertos»?

Les Calaveras, ces têtes de mort aux couleurs vives, se sont invitées depuis quelques jours déjà dans les magasins américains et les photos de Catrinas inondent les réseaux sociaux. Le Jour des Morts, le Dia de los Muertos, que le film d’animation « Coco » des studios Pixar a popularisé, est respecté, non pas sur une seule journée comme le jour catholique des morts, mais au moins deux, les 1er et 2 novembre. C’est un évènement culturel incontournable au Mexique mais aussi aux États-Unis où plus de 19% de la population est d’origine hispanique. Que célèbre-t-on exactement ? C’est la question bête de la semaine.

Une fête inscrite à l’UNESCO

Le Dia de los Muertos est une fête mexicaine ancestrale qui trouve ses origines dans la civilisation Aztèque, et dont l’interprétation moderne est un mélange de rites préhispaniques et de fêtes chrétiennes. «Le jour des morts est un merveilleux exemple de cette capacité qu’ont les Mexicains de prendre le meilleur des cultures qui composent leur pays pour les transformer en quelque chose qui leur est propre », souligne Lea Ramsdell qui étudie la culture latino-américaine depuis de nombreuses années et enseigne l’espagnol et le portugais à l’université de Towson.

Depuis 2008, la fête est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Elle rend hommage aux défunts en les invitant à réintégrer le monde des mortels le temps de quelques jours (le 31 octobre peut être ajouté aux 1er et 2 novembre de célébrations) dans une ambiance aussi festive que joyeuse. Si les coutumes diffèrent selon les régions dans lesquelles elle est pratiquée, les symboles y sont communs.

Tous des squelettes

La pièce maitresse de la fête, c’est l’Altar, un autel sur lequel les membres de la famille du défunt viennent placer des bougies et fleurs de calendula destinées à lui montrer le chemin qui le mènera à eux, auxquelles on rajoute des photos, sa nourriture préférée, ainsi que des bibelots et décorations en forme de tête de mort. Ces autels ne sont pas destinés au culte, mais plutôt à accueillir les esprits qui font leur retour parmi les vivants. « Il y a quelque chose de très solennel dans ce rituel de l’Ofrenda qu’on dresse chez soi pour faire plaisir à ses ancêtres, puis de la visite au cimetière qui se transforme soudainement en l’endroit le plus vivant de la ville », explique Lea Ramsdell.

©Shutterstock/Marketa1982

Les habitants déguisés qui défilent au rythme d’une musique joyeuse représentent un autre aspect incontournable du jour des morts. « Le défilé dans les rues de la ville a un air de carnaval, il offre à chacun la possibilité de changer d’apparence et de perpétuer la tradition satirique de la Calavera », précise l’enseignante. À l’époque, le terme, qui signifie crâne, était également utilisé pour désigner des poèmes satiriques publiés dans les médias, une pratique répandue que le caricaturiste politique mexicain José Guadalupe Posada poussa un peu plus loin au début du XXe siècle en représentant ses protagonistes sous forme de cadavres. « Nous sommes tous des squelettes », une citation que l’on attribue souvent à Posada, se veut un rappel que sous toutes leurs apparences, les humains sont tous les mêmes et voués au même destin.

« Dans sa forme moderne, le Dia de Los Muertos est un moyen de rendre hommage aux batailles qu’ont menées les ancêtres pour préserver leur culture, mais également de célébrer l’héritage mexicain. » ajoute Lea Ramsdell, qui y voit également « un moyen pour les Mexicains des États-Unis de nourrir un sentiment d’appartenance. »    

Bon Entendeur de retour en Amérique du Nord pour le second volet de sa tournée

« Transatlantic tour part 2 » : après une première tournée aux États-Unis et au Canada en février dernier, Arnaud Bonet et Pierre Della Monica du groupe Bon Entendeur sont de retour en Amérique pour offrir à leurs fans une occasion supplémentaire de les (re)voir. Cette tournée d’automne commencera ce jeudi 26 octobre au Elsewhere de New York (billets ici), puis le groupe se produira le vendredi 27 octobre sur la scène du Culture à Washington DC (billets ici). Ensuite, direction le Canada, avec trois dates : le samedi 28 octobre au Quai 30 de Québec (billets ici), le dimanche 29 octobre à L’Olympia de Montréal (billets ici), et le jeudi 2 novembre au Hollywood Theatre de Vancouver (billets ici).Retour aux États-Unis avec deux dates sur la côte Est : le vendredi 3 novembre, on pourra les applaudir au 1015 Folsom à San Francisco (billets ici) et le samedi 4 novembre sur la scène du 1720 à Los Angeles (billets ici).

https://www.instagram.com/p/CyTgtLDN5Hx/?img_index=3

Bon Entendeur s’est fait connaître par ses collages de voix mythiques de la francophonie sur des remix de musiques contemporaines. Le collectif français a sorti deux albums depuis sa création en 2012 : « Aller-retour » en 2019 et « Minuit » en 2021.

La synth-pop d’Agar Agar en mini tournée américaine

Une chanteuse à la voix chaude et puissante, un clavier de talent, et des synthés qui nous ramènent dans l’électropop des années 80, teintée d’électro et de techno… Agar Agar est un duo parisien composé de Clara Cappagli et Armand Bultheel. Depuis 2015, ils distillent des singles et EP, et viennent de sortir un deuxième album, « Player non player ». 

Agar Agar s’est fait connaìtre grâce à son premier single « Prettiest Virgin », et le groupe est rapidement repéré par les Inrockuptibles. Leur premier album, « The Dog and the future », décrit une étrange fascination pour les chiens, et a été salué par la critique. Ils se sont produits au Printemps de Bourges, à la Cigale et l’Olympia, et sur de nombreuses scènes françaises et étrangères.

Pour leur mini tournée américaine, on pourra les voir au Poisson rouge à New York ce jeudi 26 octobre, au Great American Music Hall à San Francisco le mardi 31 octobre et au Regent Theater de Los Angeles le mercredi 2 novembre. Sur scène, les rythmes d’Agar Agar sont irrésistibles et leur énergie contagieuse.

15 restaurants où (bien) déjeuner pour moins de 15$ à New York

La ville qui ne dort jamais aime multiplier les superlatifs. Super-bruyante, super-cool mais surtout super-chère, la Grosse Pomme ne se laisse pas croquer si facilement. Et pourtant, il reste des petits restos qui servent encore une belle assiette ou une bonne portion sans avoir besoin de casser son PEL. En particulier pour le déjeuner. French Morning a repéré pour vous quelques bons plans au rapport qualité-prix très honnête ! Des adresses testées et validées à 15$ max. Pas plus. Taxes inclues !

S&P Lunch

Le tuna melt de S&P lunch. ©geraldineatsnewyork

Près du Flatiron Building, ce diner à l’américaine, bien dans son jus, a gardé le charme et surtout les classiques de la carte de l’ancien établissement bien connu des businessmen du quartier, Eisenberg’s. À midi, c’est le rush vers le fameux Melt Tuna Sandwich à 13$, un sandwich grillé fourré au thon-mayo recouvert d’une tranche de fromage fondu. Le tout accompagné d’un pickle géant légèrement aigre ! Décadent. S&P Lunch174 5th Avenue, NY.

QQ Café USA Inc

Les nouilles au Peanut Butter de QQ Cafe. ©geraldineatsnewyork

Ne vous fiez pas à son nom, loin d’un café, QQ est une joyeuse gargote comme le quartier de Chinatown en regorge. Ici, on vous conseille l’assiette de nouilles sauce satay (beurre de cacahuètes). Une volée de nouilles brûlantes avec une grosse louche de sauce crémeuse pour 3,50$ comme au Fujian, une région du sud de la Chine où ce plat est un incontournable. Complétez avec une petite assiette de dumplings au porc (3$ les 6). Bonne nouvelle, on ne vous réclamera même pas de tips – il faut avouer que le service est rudimentaire. QQ Café USA Inc, 67A E Broadway, NY.

Forma Pasta

Les pâtes fraiches de Forma Pasta. ©Forma Pasta

Cette adresse soufflée par Julie de Taste the Apple n’était à l’origine qu’un atelier de pâtes fraîches à Greenpoint avant de devenir également un restaurant. On se régale de Spaghetti Pomodoro, de Gemelli au pesto (des petites pâtes courtes enroulées sur elles-mêmes) ou de Fettuccine Funghi pour 13$. Forma Pasta14 Bedford Avenue, Brooklyn.

S’Mac

Les mac&cheese de S’Mac. ©geraldineatsnewyork

Un lieu très malin en plein cœur de East Village spécialisé dans les Mac & Cheese, ce plat de macaronis typiquement américain. Après avoir commandé la taille du poêlon que vous souhaitez en fonction de votre appétit (et de votre porte-monnaie évidemment), customisez votre plat de pâtes à votre goût ou choisissez parmi une quinzaine de recettes. Les classiques « American » au cheddar et fromage américain saupoudrées de chapelure à 7,25$ sont à tomber. Crémeuses, filantes et généreuses (même en portion « nosh », la plus petite). S’Mac197 1st Avenue, New York.

Saravanaa Bhavan

Le dosa de Saravanaa Bhavan. ©geraldineatsnewyork

La chaîne de restaurants indiens végétariens, présente dans le monde entier, propose de nombreux plats dans cette gamme de prix. Notre préféré ? Le Masala Dosa à 13,99$. Une crêpe fine croustillante à base de farine de riz garnie d’un mélange de pommes de terre cuisinées avec des oignons et des feuilles de curry. Elle est servie avec différents chutneys plus ou moins piquants. Papilles sensibles s’abstenir. Saravanaa Bhavan413 Amsterdam Avenue, New York; 81 Lexington Avenue, NY.

Taqueria Ramirez

Les tacos de la taqueria Ramirez. ©geraldineatsnewyork

Pas de service à table mais deux comptoirs avec quelques tabourets pour s’envoyer fissa deux tacos dans les règles de l’art mexicain. Au choix : 5 références et pas une plus dont le classique Pastor (porc cuit à la broche surmontée d’un ananas). 5$ l’unité. Le lieu figure même dans le classement des 100 meilleurs restos du New York Times. Taqueria Ramirez94 Franklin Street, Brooklyn.

Daily Provisions

Le egg sandwich de Daily Provisions. ©geraldineatsnewyork

Au petit-déjeuner, pour le brunch ou un lunch léger, on file dans cette enseigne qui propose des viennoiseries, grilled cheese sandwiches, salades et même des plats hyper inventifs, avec des produits sourcés dans la région. Pour le brunch, on a opté pour leur fameux sandwich signature, le Egg&Cheese avec un cœur coulant à 6,50$. Mais n’hésitez pas à l’upgrader avec un patty de saucisse ou une tranche épaisse de bacon grillé pour 3$ de plus. Il vous restera même assez de budget pour une grande tasse de café filtre ! Daily Provisions103 E 19th; 29 Bedford Street; 375 Amsterdam Avenue.

Oasis

Les falafels et autres spécialités de Oasis. ©Oasis

Adoubés « meilleurs falafels de Williamsburg », ceux d’Oasis ont ce croustifondant indéfinissable qui font revenir des générations d’aficionados depuis des années. On y va pour l’assiette de falafels servie avec un accompagnement au choix (salade, hummus, baba ghanouj ou riz) à 9$ mais aussi pour leurs sandwiches Chawarma excellents. Oasis est ce genre d’adresse qui ne paye pas de mine depuis l’extérieur mais qu’on se file de bouche à oreilles. Oasis, 168 Bedford Avenue, Brooklyn.

Landmark Coffee Shop

La devanture du Landmark à Soho. ©geraldineatsnewyork

Dans le quartier huppé et busy de Soho, ce spot détonne. Ses prix aussi ! C’est comme si tout le quartier avait été rénové mais qu’on avait oublié ce diner dans les années 90. À la carte : des assiettes d’œufs, bacon avec pommes de terre et toasts à moins de 10$, des omelettes à partir de 4,95$, des clubs sandwiches à 3 étages à partir de 7,25$ et wraps pour 5,95$, ou une assiette de pancakes servie avec beurre et sirop d’érable à 5,95$. Encore plus économique : y aller avant 11am pour leur carte du petit-déjeuner avec des prix défiants toute concurrence ! Landmark Coffee Shop, 158 Grand Street, NY.

Rowdy Rooster

Le Lil’ Rowdy de Rowdy Rooster. ©geraldineatsnewyork

Avant que le chef Chintan Pandya n’ouvre un empire de l’hospitalité (Unapologetic Foods) avec des établissements indiens comme Semma ou Masalawa&Sons, il tenait cette petite échoppe dans East Village. La star du lieu : le poulet frit, croustillant, tendre et à l’aigre-douce à la façon indienne. On vous conseille le Sandwich Lil’ Rowdy à 11$, le summum de la comfort food avec son chutney à la menthe et sa sauce yaourt. Ou le classique Big Rowdy à 15$ avec un pain à base de farine de pomme de terre moelleux comme un nuage. On s’en lèche encore les doigts. Rowdy Rooster, 149 First Avenue (East Ninth Street), NY.

Mais aussi :

Le grilled chicken burrito de supperburrito à 12,95$ (plusieurs adresses à NY), validé par Cristian, l’influenceur derrière le compte FastAndFood

Le Red Tonkotsu Ramen de Kogane à 14$ (337 W 14th St, NY)

Le Egg Sandwich enveloppé dans une galette thaï à 14$ du Thaï Diner (186 Mott St, NY)

Le cheeseburger-frites de 7th Burger à 11$ (plusieurs adresses, 7thstreetburger.com)

Le chicken fried rice de Cauldron Chicken à 10,85$ (190 Bleecker St, NY).

Le Salon de l’Education Bilingue est de retour en personne à New York

0

Créé en 2014 par French Morning pour réunir tous les acteurs de l’éducation bilingue à New York, et offrir un lieu unique aux familles pour découvrir toutes les options disponibles, la Bilingual Fair est de retour « en personne », la samedi 4 novembre à la Villa Albertine.

Interrompu dans sa forme « physique » pour cause de pandémie, l’événement avait continué en ligne. Ça reste la cas cette année, avec une semaine de conférences en ligne pour découvrir l’offre bilingue, du lundi 30 octobre au vendredi 3 novembre. Mais la grande nouvelle de cette année est donc le retour d’un événement « en vrai », à la fin de cette même semaine, le samedi 4 novembre, de 10am à 3pm. Pour l’occasion, French Morning s’est allié aux Services culturels de l’Ambassade de France qui accueillent ce salon dans la magnifique Villa Albertine.

La participation est gratuite pour les familles, mais l’inscription obligatoire, ici.

Sur place, une vingtaine d’exposants présenteront leur offre en matière d’éducation bilingue français-anglais : écoles privées et publiques, programmes d’after schools, soutien scolaire, etc… (découvrir le programme complet ici). Vous pourrez rencontrer les représentants des écoles, tous réunis en un seul endroit pour la journée.

Programme de conférence

Outre les exposants, la Bilingual Fair 2023 offre également un programme d’ateliers, ou conférences, en audience réduite, autour de thème permettant de mieux comprendre les exigences de l’éducation bilingue. Les enfants (4 à 9 ans) pourront également participer à un atelier lecture et activités avec l’auteure Joanna Rezak, au cœur de la librairie Albertine. Les places sont limitées, inscrivez-vous ! Le programme :

-Atelier “craft” avec Joanna Rzezak, auteure de 1001 Oiseaux (éditions Thames&Hudson). L’écrivaine présentera ses livres puis animera un atelier de réalisation d’hirondelles en papier. Pour les enfants de 4 à 9 ans. À 10:30am.

-Parents et enseignants, ensemble pour une éducation bi-plurilingue à 10:30 am. Avec Nathalie Auger, Professeure des Universités en Sciences du Langage Université Paul-Valéry Montpellier 3, Directrice de l’Unité Recherche LHUMAIN. Experte pour le Conseil Supérieur des Langues du ministère de l’Éducation nationale, pour le Conseil de l’Europe et la Commission européenne, elle est l’auteure d’une dizaine d’ouvrages et de différents sites internet dédiés aux projets qu’elle développe.

Non, les enfants bi/plurilingues n’ont pas de problème de développement à 11:30am. Avec Jérémi Sauvage, Professeur des Universités en Sciences du langage à l’Université Paul-Valéry – Montpellier 3, membrede l’Unité de Recherche L H U M A I N,. Rédacteur en chef de la revue LHUMAINE.

Etudier au Québec à 12:30pm. Toutes les options pour poursuivre ses études supérieures au Québec, avec Annie Le, délégation générale du Québec. Avec des universités parmi les meilleures du monde à une vie étudiante hors pair, en passant par des frais scolarités réduits pour les Français, les raisons d’étudier à Montréal et au Québec ne manquent pas.

-Pourquoi le bilinguisme est un avantage pour la vie à 1:30pm. Modéré par Fabrice Jaumont.

Inscriptions obligatoires pour l’entrée générale et pour les conférences ici.

L’édition 2023 de la Bilingual Education Fair de New York est sponsorisée par :