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Ibrahim Maalouf et son fabuleux quintet au théâtre Raymond Kabbaz

Ce concert a été annulé

Ibrahim Maalouf, trompettiste star, et son fameux quintet, seront au théâtre Raymond Kabbaz le 10 janvier, pour commencer 2013 en beauté et en musique.

Né à Beyrouth, le musicien-compositeur, qui joue aussi du piano, est le fils du trompettiste Nassim Maalouf et le neveu de l’écrivain Amin Maalouf. Il commence la trompette à l’âge de 7 ans. A 9 ans, il est en tournée européenne et au Moyen-Orient avec son père, l’inventeur de la trompette à quatre pistons que Maalouf fils est le seul au monde à maitriser. Ce jeune talent de la musique commence sa carrière dans le classique et joue le 2e Concerto Brandebourgeois de Bach, réputé dans les cercles musicaux comme l’œuvre la plus difficile à interpréter pour un trompettiste. Maalouf participe (et remporte) plusieurs concours de musique et prix, dont la Victoire  de la révélation instrumentale de l’année aux Victoires du Jazz de 2010, et a sorti quatre albums.

Sur la scène du théâtre Raymond Kabbaz, il sera accompagné par son compère Frank Woeste, Larry Grenadier (à la basse), Mark Turner (saxophone) et Clarence Penn (percussion).

Sortie de "De rouille et d'os", le dernier Audiard, avec Marion Cotillard

Le dernier film de Jacques Audiard, “De rouille et d’os” (“Rust and Bone”), est sorti dans les salles obscures de Los Angeles.

Le Belge Matthias Schoenaerts (Bullhead) et Marion Cotillard jouent les premiers rôles de ce film, adaptation du recueil de nouvelles Rust and Bone. Le premier joue Ali, un marginal qui s’installe avec son fils Sam (qu’il connait à peine) à Antibes. Après une bagarre en boite de nuit, il rencontre Stéphanie (Marion Cotillard), dresseuse d’orques au parc aquatique d’Antibes. Ces deux personnages que tout oppose vont se rapprocher après un terrible accident dont est victime Stéphanie: attaquée par l’un de ses orques, elle perd ses deux jambes.

Sur une musique du maitre absolu de la bande-son, Alexandre Desplat, ce film est le sixième long-métrage de Jacques Audiard. Il est sorti en France en mai.

Voir la bande-annonce ci-dessous
Video: Rust and Bone: Exclusive trailer

Soirée networking à Flute Midtown

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La soirée n’a pas d’autre objet que d’échanger entre Français de New York. Le groupe Linkedin “Français de New York”, créé à l’initiative de Jérôme Khaski, de ASG Capital, se retrouve pour la première fois “off line” dans le bar à champagne Flute Midtown, 205 West 54th Street New York, NY 10019. Apportez votre stock de cartes de visite!
Le lundi 17 décembre, à partir de 19h.

Placemeter: deux Français dans le business de la file d'attente

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Il est treize heures, l’heure de prendre un burger chez votre fast-food préféré. Mais, horreur, 100 personnes ont eu la même idée que vous au même moment.

Savoir à l’avance combien de personnes font la queue ou le nombre de tables occupées dans un restaurant, tel est le business de Florent Peyre et Alexandre Winter. Ces deux Français viennent tout juste de lancer Placemeter à New York, capitale americaine de la file d’attente. Cette start-up propose à des boutiques de louer un boitier équipé d’une caméra wi-fi. Leur logiciel analyse les images et les convertit en graphiques et tableaux sur la fréquentation et l’occupation des lieux en temps réel. Des chiffres utiles avant tout pour les managers, soucieux d’optimiser leur gestion, mais qui peuvent aussi être utilisés pour informer les clients.

C’est Alexandre Winter qui a créé la technologie de Placemeter. Ingénieur diplômé de Telecom Paris, docteur spécialisé en analyse d’images, il a travaillé en France comme chercheur à l’INRIA, un centre de recherche dédié à la technologie et aux sciences du digital, avant de monter sa première start-up en 2000, à 28 ans. Sous le nom de LTU Tech, il vendait déjà une solution de traitement d’images, cette fois dans une optique sécuritaire. La PJ de Nanterre faisait partie de ses clients. En 2004, il s’est installé à Washington, et travaillait avec le FBI, la CIA, le Department of Homeland Security… LTU Tech a ensuite été rachetée par un groupe japonais et Alexandre Winter a quitté l’entreprise l’année dernière.

Florent Peyre, 36 ans, n’en est pas non plus à son premier coup. Installé à New York depuis 2006, ce diplômé de Sciences Po a d’abord officié chez Hachette-Filipacchi à New York, où il s’occupait des développements de la marque sur le mobile. En 2010, il rejoint Guilt City, « sorte de Groupon haut de gamme », résume-t-il. Cette année, il participe au démarrage de CasaHop, site d’échange d’appartements initié par la bande du Huffington Post (Paul Berry, Ken Lerer). Mais il quitte l’aventure au bout de quelques mois, en raison de « divergences stratégiques ».

Pour lancer Placemeter, les deux associés ont réuni des fonds propres, et assis autour de la table un premier investisseur, Alexandre Mars, le patron du mobile chez Publicis. Ils récoltent un total de 250.000 dollars. Actuellement en pleine levée de fonds, les deux associés occupent un bureau vitré étroit dans l’espace de co-working WeWork, situé à Midtown Manhattan. Avec, au milieu, l’imprimante 3D qui leur sert à mouler leurs boitiers. « On fait tout nous-même », assure Alexandre Winter.

Les deux associés discutent en ce moment avec une vingtaine de clients à New York, et en ont signé sept – la liste reste confidentielle. « Nous avons d’excellents retours, notamment parce que notre formule démarre à cinquante dollars par mois. Il existe quelques concurrents, mais avec des technologies plus vieilles, moins pratiques et plus chères », raconte Florent Peyre.

A partir de janvier, Placemeter proposera une autre utilisation pour ses boitiers : le suivi personnalisé des clients, via leurs téléphones portables. Chaque smartphone allumé entrant dans une boutique sera reconnu – même si la personne ne se connecte pas à un réseau wi-fi. Le logiciel pourra alors savoir combien de fois cette personne est venue dans le mois, ou combien de temps elle est restée sur place. Un brin effrayant?

 

Regards photographiques sur New York à la Sohotel Artspace Gallery

Pour célébrer sa nouvelle exposition “NYC out of focus”, la Sohotel Artspace Gallery organise un cocktail le 13 décembre de 18h à 21h. Lors de la soirée, les participants auront la possibilité de découvrir le travail de quatre artistes-photographes proposant leur interprétation de la ville.

Le suisse Régis Colombo montrera ses collages décalés. D’un clic de souris, le photographe ajoute à ses photos de lieux touristiques new-yorkais, comme l’Empire State Building et le Chrysler, d’autres photos et des détails qui racontent en images des petites anecdotes et des curiosités. Elaine Jeffrey, quant à elle, s’inspire des rues des grandes villes. En se concentrant sur un seul élément, comme une couleur particulière, et en donnant peu d’indices sur le lieu où la photo a été prise, la photographe s’extrait de la surcharge visuelle de la métropole.

L’exposition présentera également les œuvres de deux Français. Patrick Bancel représente des lieux new-yorkais connus, tels que Times Square, en peinture et en photo. L’artiste Jean Lebreton explore dans ses photos l’interaction de la lumière avec d’autres éléments comme l’asphalte de la rue. L’exposition sera visible à la galerie jusqu’au 30 décembre.

LiLi Roquelin en concert au Caffe Vivaldi

Avec ses chansons en français et en anglais aux paroles poétiques et souvent mélancoliques, LiLi Roquelin s’est imposée sur la scène musicale new-yorkaise.

Elle est montée sur scène dans d’innombrables salles de concert dont Vince & Eddie’s, The Bitter End ou encore The Invisible Dog Art Center. Entre 2008 et 2010, elle gagne des prix pour les clips de ses chansons “I saw you” et “Should you get mad” au Queens Film Festival et au Indie Gathering Film Festival.

Le 13 décembre, la chanteuse, compositrice et productrice française originaire de Toulon donnera un concert au Caffe Vivaldi à Greenwich Village pour présenter son nouvel album “Beautiful Sun” en toute intimité. Son style intègre des éléments de pop et de “trip hop”.

Un cocktail de l'UFE pour aider les familles en difficulté

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Pour célébrer l’année 2012, l’Union des Français de l’étranger (UFE) organise un cocktail le 17 décembre, dans les locaux du Consulat général de France. Les invités pourront notamment participer à une grande tombola. Parmi les prix à gagner, deux billets aller-retour New York – Paris avec Air France.

Les recettes de la soirée seront reversées au Fonds d’aide pour les enfants et les familles françaises “UFE Aid To French Families” (UFEAFF). Grâce aux revenus de la tombola de l’année dernière, l’UFE a pu distribuer plus de 4.000 dollars de bourses scolaires et d’aides diverses à des familles françaises en difficulté. Les dons de cette année seront surtout destinés aux enfants français défavorisés pour les aider à rester dans le système éducatif français.

Le court-métrage à l'honneur au festival "Nouveaux Cinémas" à Brooklyn

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Après une première édition new-yorkaise en 2011, le festival Nouveaux Cinémas (Festival International des Cinémas Numériques) s’installe pour de bon à Brooklyn pour montrer au public le meilleur du court-métrage français et international. Le rendez-vous, qui a déjà lieu en France, Italie et Ukraine, aura lieu tous les deux mois à partir de fin décembre.

Le 20 décembre, une première sélection de huit films de France, Belgique, Pologne et du Royaume-Unis sera montrée  à Berry Park (Williamsburg). Les films, qui durent entre trois et une vingtaine de minutes, abordent des sujets aussi divers qu’un voyage hypnotique le long du métro aérien de Dubai (“The Thrist” de François Vogel) et l’histoire d’un père qui n’a pas le droit de garde de sa fille (“Ma part de bonheur” de Carole Mathieu-Castelli).

Après les projections, le groupe VideoVideo – nom de circonstance – donnera un concert. L’événement est gratuit.

Malheureux comme un Depardieu en France

Revue de presse. Un profond malaise avec l’argent. Tel est, selon Elaine Sciolino, correspondante du New York Times à Paris et auteur du livre La Séduction : How the French Play the Game of Life, le problème majeur des Français.

Dans son dernier article, la journaliste revient sur l’affaire Bernard Arnault, soupçonné de vouloir s’installer en Belgique pour payer moins d’impôts : “LVMH est une “belle” entreprise consacrée à la production de produits de luxe made-in-France et à la diffusion de la créativité et la culture française à travers le monde. Dans d’autres pays, disait-il (Arnault, ndlr), les chefs d’entreprises sont très respectés, en France, ils ne le sont pas.” Et l’auteur laisse le patron de LVMH poursuivre : “La France a un problème avec l’économie de marché. (…) L’influence du marxisme est toujours existante.”

La très francophile Elaine Sciolino s’interroge: “Comment le “Napoléon du luxe” dont les marques (…) symbolisent le savoir-faire français, pourrait devenir citoyen d’un pays qui a donné au monde les gaufres épaisses, les pommes de terre sautées, les bandes dessinées Tintin et 500 marques de bière?” Et la journaliste ne se prive pas de donner sa réponse. Selon elle, l’affaire Arnault s’inscrit dans une longue histoire d’antipathie française contre le capitalisme et les riches. La remarque de François Hollande contre le monde de la finance lors de la campagne présidentielle – « mon ennemi, c’est la finance » – trouve un “écho à travers les siècles, même avant 1685, quand Louis XIV confisquait les biens et les possessions du million de protestants dans le pays. Les chefs d’entreprises protestants, qui furent les meilleurs entrepreneurs du pays, fuyaient ou mourraient.” 

Après avoir établi ce parallèle parlant, l’auteur souligne l’hostilité des Français envers les riches. ” Tout comme ce sentiment anti-business, les codes complexes de la façon dont la richesse est affichée – ou, plus probablement, cachée – ont eux aussi persisté.” Et elle poursuit : “Même maintenant, la meilleure façon de vivre en France en tant que personne riche est de prétendre que vous ne l’êtes pas. J’ai appris très tôt en vivant à Paris que moins est plus: ne vous habillez jamais entièrement avec le même designer, assurez-vous que vos vêtements neufs n’apparaissent pas comme tels, gardez vos véritables bijoux dans le coffre.”

Obelix s’enfuit

Dans une telle situation, mieux vaut s’exiler. C’est exactement ce que l’acteur Gérard Depardieu a fait. “Le départ de Depardieu intervient au moment où le gouvernement français cherche à augmenter les recettes par des impôts sur les grandes entreprises, les start-up du web et les fortunes privéesobserve Bloomberg Businessweek.  Time Magazine remarque pour sa part : “Contrairement à Arnault, Depardieu semble insensible à la couverture de presse négative – et semble la cultiver autant qu’il le peut. L’année dernière, (…) il a été viré d’un vol Air France pour avoir uriné dans le couloir avant le décollage. Le mois dernier, il a été détenu par la police à Paris après être tombé de son scooter, ivre. Plus récemment, Depardieu faisait froncer les sourcils pour avoir sorti une chanson en duo avec (…) GooGoosha, (…) la fille du dictateur ouzbek Islam Karimov.” Le magazine rassure le fisc français avec un clin d’œil bien placé“Compte tenu de ces activités, il ne faudra peut-être pas longtemps avant que les voisins de Depardieu à Néchim cherchent eux-mêmes refuge en s’échappant vers la France.”

Le Louvre à Lens : un peu de culture dans la déprime

Quittons à présent Paris et la Belgique. La presse américaine commente l’ouverture de la nouvelle antenne du Louvre (Louvre II) dans la ville de Lens. “Un musée placé dans l’ancienne cour d’une mine de charbon dans la ville déprimée et post-industrielle de Lens”, résume le New York Times. Le Huffington Post va jusqu’à s’interroger : “Le Louvre à Lens : est-ce qu’une ville française pauvre a besoin d’un musée?” Le Washington Post, lui, ne se montre guère plus enthousiaste : “Le projet de 194 millions de dollars, payés par les autorités régionales et locales, pour amener ces œuvres à un coin perdu plus connu pour son équipe de football, a soulevé l’inquiétude, celle de créer un éléphant blanc dans un tas de déchets de charbon. (…) Les entreprises locales touchées par la récession ont été réticentes à l’idée d’investir. La ville ne compte que trois petits hôtels.”

Un article de l’Associated Press, publié dans le Miami Herald mène les lecteurs au cœur de la ville “criblée de magasins fermés, de maisons abandonnées, d’habitants en colère et un cinéma couvert de planches.” Le journal précise que “Lens, l’une des villes les plus pauvres du pays, a un taux de chômage de 24 %, bien au-dessus de la moyenne nationale de 9 %.” Les arguments des pro-Louvre II – revitaliser l’économie de la ville, “offrir la culture aux provinces les moins cultivées et donner aux résidents une occasion unique de voir l’art haut de gamme” – se heurtent au scepticisme des habitants. “Pour les habitants, le geste du Louvre d’apporter la culture à leur ville oubliée est un peu condescendant.”  Et Thomas Adamson, l’auteur de l’article, ne se prive pas de citer quelques habitants pour mettre en valeur le fossé qui les sépare des administrateurs du musée: “Pourquoi avons-nous besoin d’un musée et de culture ici ? Nous avons besoin d’argent et d’emplois. D’ailleurs, qui est ce Da Vinci ?”, “Si cela aide quelqu’un, ce ne sera pas nous” ou encore “ils ont dit que Lens était vivant maintenant. Regardez autour de vous, c’est mort, tout est mort.”

Les initiateurs du projet espèrent contribuer à une transformation de la ville comparable à celle de Bilbao, initiée par l’antenne du musée Guggenheim. Mais pour l’Associated Press, “il n’est pas clair que cela suffira à attirer 700.000 visiteurs pendant la première année. (…) La région dispose ni des plages de Bilbao ni de sa fameuse cuisine basque.”

À Boston, l'union des entreprises franciliennes fait la force

Recréer des réseaux locaux d’entreprises françaises partout aux Etats-Unis. Telle est l’ambition de PRIME (Paris Region International Mission Enterprise) et Systematic Paris-Région.

Derrière ces noms obscurs se cachent respectivement le bureau de l’Agence Régionale de Développement Paris Ile-de-France aux Etats-Unis et un pôle de compétitivité francilien créé en 2005. Ce dernier rassemble plus de 600 entreprises de la région, petites, moyennes ou grandes, dans le secteur de la hi-tech appliquée à des industries aussi diverses que la défense, la santé et l’environnement.

Début décembre, ces deux organismes ont annoncé leur rapprochement pour accroitre la force de frappe des entreprises franciliennes innovantes implantées aux Etats-Unis. Le jeudi 13 décembre, ils organiseront leur premier évènement de networking, à Cambridge (Massachussetts). Il est ouvert aux membres locaux de Systematic et toute autre entreprise française ou américaine installée dans la région de Boston. “Nous voulons créer une communauté d’affaires pour permettre aux sociétés présentes sur place de s’aider, trouver des clients, se renseigner sur les questions juridiques, de marketing ou de recrutement”, explique Marie Buhot-Launay, directrice de « business development » au sein de PRIME.

Selon PRIME, Systematic Paris-Région compte 22 membres dans le Massachussetts. Ces entreprises, parmi lesquelles des filiales de grands groupes et un grand nombre de PME, font souvent face à des défis à leur arrivée aux Etats-Unis.  “Une fois que la filiale est créée aux Etats-Unis, il y a des organismes comme UbiFrance qui peuvent aider à son développement, et des échanges se font avec la communauté d’affaires locale, mais beaucoup d’entreprises restent complètement coupées, observe Marie Buhot-Launay. Quand on discute avec elles, on se rend compte qu’elles ont des difficultés, qu’elles sont isolées“.

PRIME veut répliquer ce qu’elle fait à Boston dans d’autres villes américaines où sont présents les  membres du pôle de compétitivité francilien, pour créer des “clusters” d’entreprises au niveau local et promouvoir l’Ile-de-France aux Etats-Unis. Systematic compte 28 membres en Californie, 17 à New York et 160 au total sur l’ensemble du territoire américain. “On n’imaginait pas qu’il y en aurait autant, souligne Mme Buhot-Launay. Les Etats-Unis attirent toujours.

Des pâtissiers français font bloc pour sauver Almondine Bakery

 “Il y avait de l’eau jusqu’au plafond“. Quand Sandy a frappé New York, Hervé Poussot a presque tout perdu.

Le laboratoire au sous-sol de sa boulangerie-pâtisserie Almondine Bakery, sur Water Street à DUMBO, à côté de l’East River, a été entièrement inondé. “Il y en a pour 300.000 dollars pour le petit équipement, les frigos, les congélateurs, les mixeurs et les deux fours et 150.000 dollars pour refaire les murs et l’électricité. Mon assurance m’a tout dénié“. Le boulanger a dû fermer son établissement de Water Street, ainsi que son autre Almondine, à Park Slope.

Mais ce week-end, Almondine Bakery, “meilleures baguettes de New York” selon New York Magazine, rouvrira ses portes grâce à la mobilisation de plusieurs chefs-pâtissiers français et américains. Et non des moindres: François Payard, Dominique Ansel, Financier, le Bernardin pour ne citer qu’eux proposeront aux clients leurs viennoiseries, chocolats, pâtisseries et macarons pour aider Almondine à se remettre sur pied. L’intégralité des ventes réalisées pendant cette opération de sauvetage pâtissière sera reversée au boulanger en détresse. “C’est d’autant plus fort qu’ils sont tous très occupés avec les fêtes“, insiste Anthony Valla, COO des chocolats Valrhona aux Etats-Unis, qui fait partie des organisateurs de cette mobilisation, sans doute une première pour des pâtissiers français à New York.

Pour Hervé Poussot, les sommes récoltées permettront de régler les factures urgentes ainsi que les prêts bancaires.  “Les banques ne vous font pas de cadeaux“, s’exclame-t-il. “Si tout va bien“, l’établissement de Water Street rouvrira ses portes pour de bon “fin janvier début février“.

 

Les Américains, champions des histoires d'amour au bureau

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En France, il y a des bourreaux des cœurs. Aux Etats-Unis, il y a des bureaux des cœurs.

Selon le « Office Romance Survey » 2011 de Vault.com, un site de conseil spécialisé dans les questions d’emploi, 59% des Américains disent avoir eu une relation sentimentale, amoureuse ou sexuelle avec un(e) collègue. Contre toute attente, les Français font office de petits joueurs à côté. Seul un Français sur trois – 31% – flirte (ou plus) au bureau, révèle l’étude  d’Opinion Way sur « la sexualité, les Français et le travail» pour les Editions Tissot, publiée en juin 2011.

Surprenant ? Pas vraiment. Vault.com explique le comportement des Américains par l’allongement de la durée moyenne passée au bureau. Les Français, eux, sont formels : 67 % d’entre eux estiment qu’il n’y a pas de place pour l’amour dans l’entreprise. Et lorsqu’ils se laissent tenter, 63% des relations sont éphémères.

Autre surprise : les Américains seraient moins carriéristes qu’on ne le pense. 60% d’entre eux disent qu’ils ne renonceraient pas à une histoire d’amour avec un collègue même si celle-ci compromet leur carrière. Il y a donc un cœur qui bat dans les “open-space”.