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Le Cirque du Soleil joue "Saltimbanco" à Cedar Park

La compagnie de cirque mythique, le Cirque du Soleil, se rend à Cedar Park, dans la banlieue d’Austin, pour présenter son spectacle “Saltimbanco”. Le show aura lieu au Cedar Park Center du 12 au 16 décembre.

Dans ce spectacle, la compagnie réinterprète à sa manière l’univers de la Ville, avec ses habitants aux personnalités et habits colorés, ses familles et ses communautés, son dynamisme et ses gratte-ciel. Cela fait dix ans que la troupe joue ce grand classique à travers le monde, avec la magie qu’on lui connait. Il s’agit du show que la compagnie joue depuis le plus longtemps.

Une raclette américano-suisse à Houston

La Swiss-American Society de Houston, rassemblement d’expatriés suisses vivant dans la ville et sa banlieue, organise sa raclette annuelle le 8 décembre, dans le jardin de la Christ the King Lutheran Church (en face du parking de la Rice University).

La raclette sera servie avec des pommes de terre bouillies, des oignons et des cornichons. L’année dernière, l’événement fut très apprécié par les participants suisses, américains et aussi français : plus de 30 adhérents et enfants de Houston Accueil sont venus se servir.

French Affaires fête Noël avec du thé à Dallas

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Certains sortent le vin ou le champagne pour fêter la fin de l’année. Pas chez French Affaires, à Dallas. L’organisme, qui fait la promotion de toute chose française, vous invite à prendre le thé lors de sa « French Holiday Tea & Open House », le 7 décembre.

Le thé sera fourni par la maison Mariage Frères et sera accompagné de pâtisseries. Des articles inspirés de la France seront vendus sur place : des livres de recettes, des cartes postales, des pièces d’art… L’occasion pour les invités de faire quelques emplettes avant le rush de Noël et, pour French Affaires, de remercier ceux qui l’ont soutenue pendant l’année.

L’évènement aura lieu de 10h à 13h.

Patiner à New York, mais où ?

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En famille, avec un « date » ou entre potes: il y  a une « skating rink » pour tous les goûts à New York. Voici notre sélection 2012, avec une nouveauté : la patinoire de Van Cortlandt Park dans le Bronx.

Les mythiques

Trump-Wollman Rink à Central Park: On connaissait « Dansez avec les stars », mais pas « Patiner avec Donald Trump ». C’est pourtant le sentiment que l’on a à la Trump-Wollman Rink. Difficile d’échapper au magna de l’immobilier quand on se rend à cette patinoire dans le sud de Central Park : son nom et visage sont bien mis en évidence autour de la structure (on y vend même une bouteille d’eau « Trump »). Cette patinoire est à l’image du « Donald » : bling-bling. Elle est particulièrement chère (l’entrée coûte 11$ en semaine et 17$ le week-end, 6$ pour les enfants tous les jours). Prenez votre cadenas sinon il vous en coûtera 4$. Il est également possible de louer la patinoire pour des soirées privées. Le reste du temps, emmenez-y votre « date ». Il lui sera difficile de résister aux charmes de la skyline de Midtown, la beauté du parc à la nuit tombante… et bien sûr votre assurance sur la glace. Wollman Rink  at Central Park, au niveau de 63rd St.

Citi Pond à Bryant Park : La patinoire de Bryant Park vaut le détour pour deux raisons : elle est gratuite (si vous avez vos patins) et relativement grande. Cela fait sept ans que la patinoire existe et l’expérience est toujours forte : patiner au pied des gratte-ciel de Midtown, avec les sirènes de la ville en fond sonore. Comment faire abstraction de son incontournable marché de Noël, qui une fois de plus à élu domicile aux abords de la patinoire, et de ses stands gourmands proposant vin chaud et churros par exemple ? Le temps des fêtes, allez faire un tour à Celsius, le restaurant éphémère de deux étages dressé pour l’occasion. Le Celsius Burger coûte 14$ et les frites sont exquises (parole de la rédaction). Beaucoup d’autres plats composent le menu. Il est possible de s’asseoir à l’extérieur car la terrasse est chauffée. Des cours de patinage privés et semi-privés sont proposés à la patinoire. La location de patins coûte 14$. Le prix du « bag check » varie de 7$ à 10$ selon la taille des contenants. Citi Pond at Bryant Park, entre 40th et 42nd Sts, 5th et 6th Avenue.

Rockefeller Center : Probablement la plus emblématique de New York, la petite patinoire de Rockefeller Center grouille de touristes venus admirer son sapin de Noël géant et goûter à l’esprit des fêtes. Attention aux temps d’attente (parfois interminables), la patinoire du Rockefeller est victime de son succès! Et jusqu’au 7 janvier, parce que la saison du “ice skating” bat son plein, la patinoire est ouverte tous les jours de 7h à minuit. L’entrée n’est pas donnée: 25$ pour les adultes et 15$ pour les enfants de moins de 11 ans. The Ice Rink in Rockefeller Center, 5th Avenue entre 49th et 50th St.

Au calme

Van Cortlandt Park Skating Rink : C’est LA nouvelle patinoire de New York. Son ouverture marque le retour du patin à glace dans le Bronx. Elle n’ouvre pas n’importe où : au cœur du majestueux Van Cortlandt Park, un espace vert dans le nord du borough qui vaut le détour si vous ne l’avez jamais visité. Le Bronx vous semble être la fin du monde ? Détrompez-vous, le parc se trouve au bout de la ligne 1 du subway. L’entrée coute 5$ en semaine, 8$ le week-end. La location de patins est de 5$. Van Cortland Park Skating Rink, Broadway et 242th St.

Lasker Ice Skating Rink à Central Park: En journée, la Lasker Ice Skating Rink, dans le nord de Central Park, est idéale. Elle est en effet moins fréquentée que la Trump-Wollman Rink (voir plus haut), coûte moins cher mais offre tout de même une belle vue sur le parc et Harlem. Pour les adultes, l’entrée coûte 7$ en semaine et le week-end, 4$ pour les enfants tous les jours. La location de patins coûte 6$. Lasker Ice Skating Rink at Central Park, au niveau des 106th et 108th St.

Riverbank State Park Ice Skating Rink : Une des moins fréquentées, la patinoire Riverside Ice Skating Rink est idéale pour tous ceux qui veulent patiner pendant le week-end et éviter des heures de queue. Située dans le nord de Manhattan, au bord de la Hudson River, cette grande patinoire est couverte, pour continuer à patiner même en cas de chute de neige importante. En prime, les familles souhaitant y organiser des anniversaires peuvent réserver des tables. Ouverte uniquement du vendredi au dimanche. La location de patins est de 6$. L’entrée est à 5$ pour les adultes, 3 pour les enfants. Riverbank Ice Skating Rink, sur Riverside Drive au niveau de 145th St.

Aviator Sports: Fief de la  de la National Hockey League, l’Aviator Sports est située dans le sud-est de Brooklyn. Pendant les fêtes, elle sera ouverte exceptionnellement de 22h30 à 00h30 le samedi soir. Comptez 7$ pour les adultes et 5$ pour louer les patins. Aviator Sports and Events3159 Flatbush Avenue à Brooklyn.

Sur un rooftop

City Ice Pavillon : Couverte, cette patinoire des plus “in” est localisée sur un rooftop de Long Island City dans le Queens. Elle est accessible au public en milieu d’après-midi en semaine ou entre midi et 14h le week-end. Le reste du temps, elle est réservée aux cours, entraînements et autres événements privés. Moins chère que la plupart des patinoires à Manhattan, l’entrée coûte 5$ en semaine et 8$ pendant les week-ends et les vacances. La location de patins est à 5$. City Ice Pavillon47-32nd Place entre la 47th et la 48th Avenue, Long Island City, Queens.

Patinage et gourmandises

Standard Ice Rink : Dans le quartier branché du Meatpacking district, au pied du non moins branché Standard Hotel, cette patinoire met à disposition, après l’effort, un stand de nourriture. Crêpes, gaufres et boissons chaudes (chocolats chauds, vin chaud et cidre chaud) disponibles au Kaffeeklatsch, le café éphémère du Standard, vont redonneront du punch avant de retourner dans la fosse. Des cours de patinage et des tournois de hockey sur glace sont également programmés. Pour les adultes, l’entrée coûte 12$ plus 3$ pour louer les patins, 6$ plus 3$ pour les enfants. Standard Hotel, Kaffeehaus et Patinoire, 848 Washington St au coin de 13th St.

Pour les anniversaires

World Ice Arena, dans le Queens, met à disposition des amateurs sa patinoire de taille NHL. Elle est ouverte tous les jours de la semaine à des horaires divers. Elle est relativement peu chère (5$ en semaine, 8$ le week-end, location de patins à 5$). Plusieurs patinoires proposent des services d’organisation d’anniversaires. En la matière, World Ice se distingue par ses bas tarifs, de 20 à 28$ par enfant en fonction de la formule retenue. World Ice Arena, 13135 Avery Avenue,  Flushing.

Sportives

Sky Rink à Chelsea Piers : Idéale pour mesurer ses aptitudes physiques, la Sky Rink est investie par les patineurs les plus sportifs. Pour s’essayer au hockey sur glace ou au patinage artistique, il est possible d’y prendre des cours. Ouverte au public depuis le 1er décembre, la patinoire abrite une “skating school” toute l’année. Elle est fermée le mercredi. L’entrée coûte 10$, la location des patins 5$. SKy Rink at Chelsea Piers, Piers 61, 23rd St et la Hudson River.

Abe Stark Rink : Dans le petit monde féérique de Coney Island se cache cette patinoire couverte, qui accueille les divisions ados et adultes des New York Stars, l’équipe de hockey sur glace locale. Il n’est pas rare d’y voir des joueurs s’entrainer. Ouverte pendant les vacances et les week-ends seulement, de 13h à 16h. L’entrée coûte 8$, comptez 5$ pour louer les patins. Abe Stark Rink, Coney Island Boardwalk et West 19th St.

SoNuvo, un trio de jazz franco-américain, au Blue Note

Fondé en 2010, le groupe SoNuvo est connu pour son style éclectique, intégrant des éléments de jazz, de musique brésilienne, de flamenco et de soul / R & B. Le 7 décembre, le trio basé à Brooklyn se produira au légendaire Blue Note Jazz Club.

Lors du concert, la chanteuse bretonne Marie Martin sera accompagnée par le guitariste Seth Johnson et le batteur Jerome Jennings. Finaliste du Montreux Jazz Voice 2012, Marie Martin a enregistré plusieurs chansons de films. On la retrouve au générique du “36, quai des Orfèvres” d’Olivier Marchal ou encore de “Prête-moi ta main” d’Eric Lartigau. En juin 2012, elle s’est produite au prestigieux Brooklyn Academy of Music (BAM).

Si une seule dose de jazz ne vous suffit pas, venez au Blue Note Jazz Club avant le concert. Le célèbre saxophoniste David Sanborn, décoré de six Grammy, donnera deux concerts (à 20h et à 22h30). Le prix des billets varie de 40 à 55 $.

Bakehouse fête son premier anniversaire

Gravement affectés par l’ouragan Sandy, les restaurateurs de Bakehouse ne se laissent pas abattre. Le 8 décembre, le bar-restaurant-boulangerie installé près de la Hudson River depuis 2011 fêtera sa première année d’existence avec un bal masqué.

À partir de 20h, les participants pourront profiter de snacks et de cocktails. La DJ Anna Cavazos mettra l’ambiance jusqu’à 2h du matin. Les participants sont invités à venir avec leur plus beau masque. Une compétition pour élire le meilleur d’entre eux aura lieu pendant la soirée. 

À la New York Dance Academy, on danse avec une star

Des looks de popstars sur un rythme entraînant: elles ont fière allure, les petites du cours de la New York Dance Academy. Lorsque l’une se disperse – c’est de leur âge – la professeure la remet au travail: “Allez, on fait attention! Et un peu d’élégance, tout de même!

Mina Saquet a ouvert, fin septembre, au 5e étage d’un club de gym de l’Upper East Side, trois cours de danse pour les 8-20 ans: bienvenue à la New York Dance Academy. Elle s’apprête a lancer, à peine trois mois plus tard, des ateliers pour adultes, “une fois ou deux par mois, ou une fois par semaine, selon la demande“.

La demande? Elle n’en manque pas. Et uniquement grâce au bouche-à-oreille. “Je visais plutôt des ados, mais on m’a incitée à démarrer dès 8 ans. Trente-huit élèves ce semestre et déjà trente inscrits pour le prochain. Puis des mères m’ont demandé une classe pour adultes. Nous aussi, on aimerait bien danser!, disaient-elle.” Une trentaine a signé pour l’atelier de mardi, un stage intensif de deux heures.

Au-delà de la joie communicative à s’exprimer avec son corps, les élèves trouvent dans la danse de Mina Saquet une tonique diversité. “Mélange de modern jazz, ma base, mixé avec la street dance et du hip-hop, éventuellement de la danse africaine et de la salsa, cela donne l’impression d’arriver chaque fois à un nouveau cours.

Faire passer une énergie, sentir un mouvement, donner une envie, Mina Saquet connaît. A 40 ans, c’est sa vie. Danseuse et chorégraphe à Paris, “pour les télés surtout“, dans les émissions de Drucker, de Sacrée Soirée ou de la Star Ac’, elle a aussi travaillé avec les chanteuses Janet Jackson, Mariah Carey, Era et Christina Aguilera.

A New York, “rêve d’enfance, qui remonte à l’époque de Fame“, elle chorégraphie des défilés de mode pour Nike, Adidas, enseigne au Barclay Dance Center et vient de boucler la chorée de la dernière pub de Pepsi… avec une certaine Nicki Minaj.

Elle garde le contact avec le chorégraphe français Kamel Ouali: ils ont commencé la danse ensemble à 8 ans, à Saint-Denis. Elle a rejoint ensuite le conservatoire d’Aubervilliers et l’Académie internationale de la danse (AID), à Paris. Au Panthéon de ses mentors: Rheda Bentifour, Bruno Collinet, Béjart.

Voilà dix ans, à présent, qu’elle habite à New York. Elle y est arrivée dans le sillage de son mari, Yan Saquet, producteur de musique. Deux de ses fils, Carl, 12 ans, et Victor, 11 ans, sont élèves au Lycée français. Bien entendu, elle en chorégraphie les spectacles. Jack, son petit dernier, a 2 ans. Elle est ravie d’avoir pu installer sa Dance Academy, la NYDA (on ne peut faire plus new-yorkais!) à proximité de l’école et de son domicile, dans un quartier où “il y a peu de choses pour les ados dans mon style de danse“.

Elle adore Soho, Brooklyn. Et la compagnie Alvin Ailey où elle continue à prendre des cours. La prof reste aussi une élève.

Et c'est reparti pour "The Nutcracker"…

Les Français ont “Le Père Noël est une ordure” , les Américains ont “Casse-Noisette”.

Tous les ans depuis 58 ans, c’est la même chose. Les tickets se vendent comme des petits pains et les files d’attente sont interminables. Plus d’un siècle après la naissance du ballet mené par la musique de Tchaïkovski, le spectacle de danse classique est devenu une tradition lors des très lucratives fêtes aux États-Unis.

Traditionnellement, “The Nutcracker” est lancé au lendemain de Thanksgiving et jusqu’au 31 décembre. Cette année, ce ne sont pas moins de dix versions qui sont jouées partout à New York. La plus célèbre est interprétée par le New York City Ballet, au Lincoln Center, qui en fait 45 représentations par an.

Mais “Casse-Noisette” n’a pas toujours été un succès. Joué pour la première fois à Saint-Pétersbourg en 1892, le spectacle, inspiré de l’oeuvre d’Alexandre Dumas “L’histoire d’un casse-noisette“, ne pas fait l’unanimité: il était jugé trop sombre et complexe. Ce n’est qu’en 1954, lorsqu’il est repris par George Balanchine au New York City Ballet, qu’il devient célèbre aux États-Unis. Sans doute parce que Balanchine a bien compris comment séduire le public américain. Il ne touche pas à la musique de Tchaïkovski, mais simplifie l’histoire et ajoute une touche de cette fameuse “magie de Noël” made in USA. “L’histoire était parfaite pour la saison, témoigne Celia Baker, journaliste et critique d’art et de danse. Tous les ingrédients y étaient: des personnages légendaires, des décors féériques, un énorme arbre de Noël, des flocons de neige. Bref, tout le petit monde de Noël, le tout chorégraphié sur la musique de Tchaïkovski”. 

“À partir de 1954, la version de Balanchine est interprétée chaque année à New York au moment de Noël. Au début des années 60, elle finit par se propager au reste des États-Unis et devient un classique des fêtes“, poursuit la journaliste. Dès lors, les spectacles de “Casse-Noisette” fleurissent dans tout le pays, des plus grandes salles de théâtre aux gymnases des écoles. Le phénomène devient aussi bien national que local. Résultat, les petites filles s’inscrivent dans des cours de danse classique pour devenir “La Fée dragée” et les garçons s’arrachent le rôle du prince “Casse-Noisette”, en attendant d’aller voir le spectacle à Noël. “Les compagnies de ballet l’ont bien compris. Casse-Noisette est un peu ‘la vache à lait annuelle’ qui attire les foules pendant les fêtes.”

Et s’ils y retournent tous les ans sans se lasser, c’est aussi parce que les chorégraphes savent faire preuve de créativité. Le noeud de l’action reste le même: une petite fille (Clara) délivre un prince (Casse-Noisette) d’une malédiction et l’aide à vaincre le Roi des Souris. Au fil des ans, les décors évoluent, les chorégraphies aussi. Outre la traditionnelle version de Balanchine, “Casse-Noisette” a laissé place à d’innombrables déclinaisons, chaque version ayant ses propres mise en scène, chorégraphie et interprétation. “J’emmène mes enfants voir le spectacle tous les ans, confie Nora James, une maman new-yorkaise. Ça fait partie des traditions de NoëlC’est comme le sapin, les cadeaux, la bûche… Bref, c’est Noël!“.

Ma sélection des soirées du Nouvel An

Pour la dernière édition de l’année des Nuits de DJ Super Jaimie, voici quelques idées de soirées pour le Nouvel An, vers Times Square par exemple, mais à l’écart de la foule, et avec une chance d’apercevoir les feux d’artifice de haut…

Ava Lounge au Dream Hotel Midtown (210 West 55th Street)

Empire Hotel Rooftop (44 West 63rd Street)

Upstairs @ The Kimberly Hotel (145 East 50th Street)

Le rooftop du Novotel pour une French Culture Nights spéciale (226 West 52nd Street)

Ou au bord de l’Hudson river avec Armin, le roi de la Trance, ou ses compatriotes Afrojack & R3hab

Armin Van Buuren (sacré quand même meilleur DJ au monde par DJ mag) nous fait l’honneur de passer le nouvel an 2013 à New York ! Il sera @ Pier 36 (299 South Street) pour une soirée Trance spectaculaire. Infos et billets ici

Afrojack & R3hab, deux autres monstres hollandais de la Dance électro ne seront pas loin, sur le Pier 94 (711 12th avenue) pour une soirée tout aussi extravagante et explosive. Infos et billets ici

Ou plutôt Downtown…

Au Dream Hotel Downtown (355 West 16th Street) qui se transforme en complexe saint sylvestrien avec 4 espaces pour faire la fête, dont le magnifique PhD rooftop. Billets et infos auprès des promoteurs sur Facebook, dont Privé event (un groupe plutôt francophone).

Au magnifique restaurant Isola du Mondrian Soho (9 Crosby Street). Infos et billets ici 

Avec François K & Tedd Patterson @ Cielo (18 Little West 12th Street) pour une soirée plus House underground. Billets et infos ici

Ou à Brooklyn…

Pour voir Coldplay et Jay Z au Barclay Center. Infos et billets ici 

Avec les allumés de Dada Life dans une salle conçue spécialement pour l’occasion… infos et billets ici

Quelques évènements à ne pas manquer en décembre…

L’excellent DJ électro français Joachim Garraud mixera @ Lavo (39 East 58th Street) le samedi 8 décembre. Infos et billets ici

Dennis Ferrer, un de mes DJs préférés, jouera dans une ambiance intime le mercredi 12 décembre au 105 Rivington. Infos ici

Dimitri from Paris, un autre de mes favoris, nous rend visite… il sera à Cielo le lundi 17 décembre. Infos et billets ici

L’autre Joakim sera également de passage à New York le vendredi 21 décembre @ Cameo Gallery (93 North 6th Street, Brooklyn). Infos et billets ici

En vous souhaitant à tous d’excellentes fêtes de fin d’année !

Un week-end d'art et de chocolat à la Maison d'Art à Harlem

Ce samedi 8 décembre, la Maison d’Art à Harlem vous donne rendez-vous pour célébrer l’ouverture de sa nouvelle exposition “VISIONS Art & Matter”. A travers les œuvres exposées, les artistes Abishag, Ibou Ndoye, Béatrice Lebreton et J. W. Ford donnent  leur point de vue sur des techniques artistiques ancestrales. La soirée sera couronnée par la performance de SIYA (Yacouba Sissoko), un joueur de kora d’origine malienne.

Dimanche après-midi, la galerie d’art reçoit une nouvelle fois, mais cette fois-ci, pour une dégustation de chocolat. Pendant l’événement “Xocai Healthy Chocolate Tasting”, les amateurs pourront découvrir ce chocolat réputé sain. Selon l’entreprise Xocai, ses produits sont sans additifs, vegan, casher et connus pour contribuer à la perte de poids. Bref, de quoi pousser à la consommation sans sentiment de culpabilité.

 

Passage de relais franco-français au sein de l'équipe US d'escrime

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Comme pressenti lorsque nous l’avons interrogé avant les derniers Jeux olympiques, le maître d’armes français de Houston Benoît Bouysset est devenu le nouvel entraîneur national de l’équipe américaine d’escrime en épée.

Il succède à un autre Français : le maître d’armes de Portland Sébastien dos Santos, désormais rentré en France pour passer plus de temps en famille, même s’il continue d’assumer des missions d’entraînement à l’international. « Le travail d’entraîneur national demande un engagement total, commente cet ancien athlète de haut niveau ayant passé huit années aux Etats-Unis. Contrairement à moi, Benoît n’aura pas à se partager avec un club. Et depuis son arrivée au centre olympique de Colorado Springs il y a un an, ça a vraiment bien accroché avec les athlètes. C’est une transition tout en douceur ».

« Nous avons les mêmes méthodes de travail, confirme Benoît Bouysset. Nous sommes quelques-uns à avoir le niveau pour entraîner l’équipe nationale. Mais tout le monde n’a pas la disponibilité pour ce faire. Et les athlètes voulaient garder la même approche ».

Pour le Texan d’adoption, c’est avant tout un concours de circonstance qui explique ce passage de relais franco-français au sein de la fédération états-unienne d’escrime. Certes, « depuis trois ou quatre ans, il y a de plus en plus de maîtres d’armes français aux Etats-Unis », remarque Sébastien dos Santos. Et ces derniers bénéficient d’une reconnaissance particulière dans cette discipline pétrie de culture française. Mais ils ne sont pas nombreux à faire le choix du sport de haut niveau alors qu’ils pourraient gagner plus d’argent en créant leur club.

Surtout que Sébastien dos Santos quittant l’équipe masculine d’épée à son plus fort, la tâche à laquelle s’est attelée son successeur est loin d’être une mince affaire. « L’un des athlètes ayant gagné les derniers championnats du monde et amené l’équipe en position de numéro un mondial a mis fin à sa carrière, tandis qu’un autre s’est mis en disponibilité pour un an. La moitié de l’effectif doit donc être renouvelée d’ici à la coupe du monde de Doha, en janvier », indique Benoît Bouysset, qui continue de se partager entre Houston, Colorado Springs et les compétitions internationales.

Euro-Théâtre, l'humour en VF

Le théâtre dans la langue de Molière vous manque ? La semaine prochaine, la troupe francophone Euro-Théâtre fait son grand retour sur les planches pour y jouer sa nouvelle pièce « la Zizanie au Consulat ». Écrite par son producteur et metteur en scène Jean-Louis Darville, cette comédie met en scène de «façon fictive » le consulat de France à Los Angeles, et joue avec humour sur les stéréotypes franco-américains.

« C’est un véritable luxe pour les expatriés français de pouvoir rire au théâtre dans leur langue”, estime Jean-Louis Darville, lui-même comédien, passé par le Cirque du Soleil et l’Actors Gang, et installé depuis vingt ans aux Etats-Unis. “L’humour est une part importante de notre patrimoine auquel nous sommes tous attachés». C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a fondé en 1998 sa propre troupe de théâtre francophone. « Tout a commencé avec une pièce de Ionesco que j’avais décidé de monter en français avec une amie actrice, Lisa Forté » (ndlr : toujours comédienne au sein de la troupe) au Stages Theatre. Nous avons fait salle comble et avons vite compris qu’il y avait une réelle urgence à créer un théâtre professionnel français à Los Angeles ». A part le théâtre Raymond Kabbaz du Lycée Français, l’offre est en effet limitée dans la Cité des Anges.

La troupe qui se produira à l’Assistance League Playhouse du 13 au 16 décembre prochain, compte dix comédiens professionnels tous francophones, dont la plupart ont quitté l’Hexagone pour tenter leur chance à Hollywood. Leur spécialité : la comédie, des Précieuses Ridicules de Molière à Dormez Je le Veux de Feydeau, en passant par Le Père Noel est une ordure ou encore Les Fables de la Fontaine. « Il y a une spécificité de l’humour français. Il est peut-être plus grinçant, plus vache. Les happy endings sont rares. D’ailleurs, il y a certainement des choses qui échapperont  aux américains qui vont venir voir la pièce (ndlr : la pièce est sous-titrée en anglais)», souligne Jean-Louis Darville.

Une invention de toutes pièces 

Nouveauté par rapport aux années précédentes : les comédiens joueront une pièce écrite par leur propre metteur en scène. L’histoire : après avoir égaré des passeports, ce qui donne lieu à un scandale médiatique, le Consulat de Los Angeles reçoit la visite de l’un des inspecteurs consulaires les plus coriaces de France. L’équipe du consulat va tout faire pour l’empêcher de mener à bien son enquête. “J’ai situé l’action au consulat un peu par hasard car je voulais que la pièce se déroule sur un lieu de travail, dans un contexte français à Los Angeles. Or il n’y a pas beaucoup d’autres entreprises qui réunissent autant de Français que le Consulat, explique Jean-Louis Darville. Et puis c’est une institution à laquelle tous les expatriés sont attachés, qui les relie et sur laquelle ils ont tous un avis”.

Quant aux faits relatés dans la pièce, son metteur en scène répète à l’envi qu’ils sont complètement fictifs et qu’il ne s’agit en rien d’une critique du fonctionnement du consulat. “Tout est né de mon imagination. Ce n’est pas du tout une pièce polémique ni un règlement de compte politique. J’ai envoyé la pièce à lire au Consul. Il m’a dit qu’il n’avait rien contre  mais qu’il ne pouvait pas nous soutenir car cela mettait en cause l’institution et ses salariés, ce que je comprends, ajoute le metteur en scène. L’idée de cette pièce, c’est surtout de pouvoir se retrouver entre Français expatriés et de passer un bon moment en riant de nous-mêmes et de nos travers. C’est léger, délicieusement franchouillard et sans prise de tête”.