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Ma sélection des soirées du Nouvel An

Pour la dernière édition de l’année des Nuits de DJ Super Jaimie, voici quelques idées de soirées pour le Nouvel An, vers Times Square par exemple, mais à l’écart de la foule, et avec une chance d’apercevoir les feux d’artifice de haut…

Ava Lounge au Dream Hotel Midtown (210 West 55th Street)

Empire Hotel Rooftop (44 West 63rd Street)

Upstairs @ The Kimberly Hotel (145 East 50th Street)

Le rooftop du Novotel pour une French Culture Nights spéciale (226 West 52nd Street)

Ou au bord de l’Hudson river avec Armin, le roi de la Trance, ou ses compatriotes Afrojack & R3hab

Armin Van Buuren (sacré quand même meilleur DJ au monde par DJ mag) nous fait l’honneur de passer le nouvel an 2013 à New York ! Il sera @ Pier 36 (299 South Street) pour une soirée Trance spectaculaire. Infos et billets ici

Afrojack & R3hab, deux autres monstres hollandais de la Dance électro ne seront pas loin, sur le Pier 94 (711 12th avenue) pour une soirée tout aussi extravagante et explosive. Infos et billets ici

Ou plutôt Downtown…

Au Dream Hotel Downtown (355 West 16th Street) qui se transforme en complexe saint sylvestrien avec 4 espaces pour faire la fête, dont le magnifique PhD rooftop. Billets et infos auprès des promoteurs sur Facebook, dont Privé event (un groupe plutôt francophone).

Au magnifique restaurant Isola du Mondrian Soho (9 Crosby Street). Infos et billets ici 

Avec François K & Tedd Patterson @ Cielo (18 Little West 12th Street) pour une soirée plus House underground. Billets et infos ici

Ou à Brooklyn…

Pour voir Coldplay et Jay Z au Barclay Center. Infos et billets ici 

Avec les allumés de Dada Life dans une salle conçue spécialement pour l’occasion… infos et billets ici

Quelques évènements à ne pas manquer en décembre…

L’excellent DJ électro français Joachim Garraud mixera @ Lavo (39 East 58th Street) le samedi 8 décembre. Infos et billets ici

Dennis Ferrer, un de mes DJs préférés, jouera dans une ambiance intime le mercredi 12 décembre au 105 Rivington. Infos ici

Dimitri from Paris, un autre de mes favoris, nous rend visite… il sera à Cielo le lundi 17 décembre. Infos et billets ici

L’autre Joakim sera également de passage à New York le vendredi 21 décembre @ Cameo Gallery (93 North 6th Street, Brooklyn). Infos et billets ici

En vous souhaitant à tous d’excellentes fêtes de fin d’année !

Un week-end d'art et de chocolat à la Maison d'Art à Harlem

Ce samedi 8 décembre, la Maison d’Art à Harlem vous donne rendez-vous pour célébrer l’ouverture de sa nouvelle exposition “VISIONS Art & Matter”. A travers les œuvres exposées, les artistes Abishag, Ibou Ndoye, Béatrice Lebreton et J. W. Ford donnent  leur point de vue sur des techniques artistiques ancestrales. La soirée sera couronnée par la performance de SIYA (Yacouba Sissoko), un joueur de kora d’origine malienne.

Dimanche après-midi, la galerie d’art reçoit une nouvelle fois, mais cette fois-ci, pour une dégustation de chocolat. Pendant l’événement “Xocai Healthy Chocolate Tasting”, les amateurs pourront découvrir ce chocolat réputé sain. Selon l’entreprise Xocai, ses produits sont sans additifs, vegan, casher et connus pour contribuer à la perte de poids. Bref, de quoi pousser à la consommation sans sentiment de culpabilité.

 

Passage de relais franco-français au sein de l'équipe US d'escrime

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Comme pressenti lorsque nous l’avons interrogé avant les derniers Jeux olympiques, le maître d’armes français de Houston Benoît Bouysset est devenu le nouvel entraîneur national de l’équipe américaine d’escrime en épée.

Il succède à un autre Français : le maître d’armes de Portland Sébastien dos Santos, désormais rentré en France pour passer plus de temps en famille, même s’il continue d’assumer des missions d’entraînement à l’international. « Le travail d’entraîneur national demande un engagement total, commente cet ancien athlète de haut niveau ayant passé huit années aux Etats-Unis. Contrairement à moi, Benoît n’aura pas à se partager avec un club. Et depuis son arrivée au centre olympique de Colorado Springs il y a un an, ça a vraiment bien accroché avec les athlètes. C’est une transition tout en douceur ».

« Nous avons les mêmes méthodes de travail, confirme Benoît Bouysset. Nous sommes quelques-uns à avoir le niveau pour entraîner l’équipe nationale. Mais tout le monde n’a pas la disponibilité pour ce faire. Et les athlètes voulaient garder la même approche ».

Pour le Texan d’adoption, c’est avant tout un concours de circonstance qui explique ce passage de relais franco-français au sein de la fédération états-unienne d’escrime. Certes, « depuis trois ou quatre ans, il y a de plus en plus de maîtres d’armes français aux Etats-Unis », remarque Sébastien dos Santos. Et ces derniers bénéficient d’une reconnaissance particulière dans cette discipline pétrie de culture française. Mais ils ne sont pas nombreux à faire le choix du sport de haut niveau alors qu’ils pourraient gagner plus d’argent en créant leur club.

Surtout que Sébastien dos Santos quittant l’équipe masculine d’épée à son plus fort, la tâche à laquelle s’est attelée son successeur est loin d’être une mince affaire. « L’un des athlètes ayant gagné les derniers championnats du monde et amené l’équipe en position de numéro un mondial a mis fin à sa carrière, tandis qu’un autre s’est mis en disponibilité pour un an. La moitié de l’effectif doit donc être renouvelée d’ici à la coupe du monde de Doha, en janvier », indique Benoît Bouysset, qui continue de se partager entre Houston, Colorado Springs et les compétitions internationales.

Euro-Théâtre, l'humour en VF

Le théâtre dans la langue de Molière vous manque ? La semaine prochaine, la troupe francophone Euro-Théâtre fait son grand retour sur les planches pour y jouer sa nouvelle pièce « la Zizanie au Consulat ». Écrite par son producteur et metteur en scène Jean-Louis Darville, cette comédie met en scène de «façon fictive » le consulat de France à Los Angeles, et joue avec humour sur les stéréotypes franco-américains.

« C’est un véritable luxe pour les expatriés français de pouvoir rire au théâtre dans leur langue”, estime Jean-Louis Darville, lui-même comédien, passé par le Cirque du Soleil et l’Actors Gang, et installé depuis vingt ans aux Etats-Unis. “L’humour est une part importante de notre patrimoine auquel nous sommes tous attachés». C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a fondé en 1998 sa propre troupe de théâtre francophone. « Tout a commencé avec une pièce de Ionesco que j’avais décidé de monter en français avec une amie actrice, Lisa Forté » (ndlr : toujours comédienne au sein de la troupe) au Stages Theatre. Nous avons fait salle comble et avons vite compris qu’il y avait une réelle urgence à créer un théâtre professionnel français à Los Angeles ». A part le théâtre Raymond Kabbaz du Lycée Français, l’offre est en effet limitée dans la Cité des Anges.

La troupe qui se produira à l’Assistance League Playhouse du 13 au 16 décembre prochain, compte dix comédiens professionnels tous francophones, dont la plupart ont quitté l’Hexagone pour tenter leur chance à Hollywood. Leur spécialité : la comédie, des Précieuses Ridicules de Molière à Dormez Je le Veux de Feydeau, en passant par Le Père Noel est une ordure ou encore Les Fables de la Fontaine. « Il y a une spécificité de l’humour français. Il est peut-être plus grinçant, plus vache. Les happy endings sont rares. D’ailleurs, il y a certainement des choses qui échapperont  aux américains qui vont venir voir la pièce (ndlr : la pièce est sous-titrée en anglais)», souligne Jean-Louis Darville.

Une invention de toutes pièces 

Nouveauté par rapport aux années précédentes : les comédiens joueront une pièce écrite par leur propre metteur en scène. L’histoire : après avoir égaré des passeports, ce qui donne lieu à un scandale médiatique, le Consulat de Los Angeles reçoit la visite de l’un des inspecteurs consulaires les plus coriaces de France. L’équipe du consulat va tout faire pour l’empêcher de mener à bien son enquête. “J’ai situé l’action au consulat un peu par hasard car je voulais que la pièce se déroule sur un lieu de travail, dans un contexte français à Los Angeles. Or il n’y a pas beaucoup d’autres entreprises qui réunissent autant de Français que le Consulat, explique Jean-Louis Darville. Et puis c’est une institution à laquelle tous les expatriés sont attachés, qui les relie et sur laquelle ils ont tous un avis”.

Quant aux faits relatés dans la pièce, son metteur en scène répète à l’envi qu’ils sont complètement fictifs et qu’il ne s’agit en rien d’une critique du fonctionnement du consulat. “Tout est né de mon imagination. Ce n’est pas du tout une pièce polémique ni un règlement de compte politique. J’ai envoyé la pièce à lire au Consul. Il m’a dit qu’il n’avait rien contre  mais qu’il ne pouvait pas nous soutenir car cela mettait en cause l’institution et ses salariés, ce que je comprends, ajoute le metteur en scène. L’idée de cette pièce, c’est surtout de pouvoir se retrouver entre Français expatriés et de passer un bon moment en riant de nous-mêmes et de nos travers. C’est léger, délicieusement franchouillard et sans prise de tête”.

"Cosmic Suckerpunch", le rock franco-américain au Boardner's Club

Ils ont déjà fait la première partie de Muse à Outside Lands à San Francisco, joué au festival de Bonnaroo dans le Tennessee ainsi que dans plusieurs clubs célèbres de Los Angeles (dont le Roxy). Le 11 décembre, le groupe de rock américain Cosmic Suckerpunch donnera un concert au Boardner’s Club.

Pendant la soirée, Ari Welkom, Adam Timmerman et les deux frères jumeaux français Fabien et Sebastien Hameline joueront des morceaux issus de leur premier album “Good Morning”. Leur style, influencé entre autres par la musique de Led Zeppelin, Radiohead et Pink Floyd, intègre des éléments de néo-psychédélique avec une touche de hard rock. Outre le concert de Cosmic Suckerpunch et une projection de leur nouveau clip, “Cosmic”, les spectateurs pourront apprécier la performance du groupe de musique “Kiss the Salt”, en ouverture de la soirée.

"Casse-noisette" en spectacle de marionnettes

Chaque année, des milliers d’Américains envahissent les salles de spectacle pour assister au fameux ballet “Casse-noisette”, sur la musique de Tchaïkovski.

Du 5 décembre au 27 janvier, Bob Baker (et ses marionnettes) propose sa propre version du célèbre ballet russe. Il raconte l’histoire de Clara et de son casse-noisette en utilisant plus de 100 marionnettes magnifiquement habillées. Les spectateurs en culotte-courte pourront s’asseoir par terre afin d’être juste devant les marionnettes.

Ayant appris le métier de marionnettiste pendant l’enfance, Bob Baker est aujourd’hui au sommet de son art. Il a même été le conseiller de Walt Disney.  Comme ses autres performances, qui charment le public depuis des années, “Bob Baker’s Nutcracker” promet d’être l’un des spectacles les plus courus de Los Angeles en période hivernale.

A New York, on tue trois fois plus qu'à Paris

Une journée sans meurtre à New York et la presse s’enflamme. Pour la première fois “depuis des décennies” la police de New York n’a enregistré aucun crime violent pendant toute une journée, celle du lundi 26 novembre. Un évènement qui est l’occasion pour tous de souligner la baisse continue du crime à New York depuis quinze ans. Cette année, Big Apple va enregistrer son année la plus sûre depuis 1960, aux alentours de 400 homicides volontaires (contre 2.245 en 1990).

Et pourtant, comparée à Paris, New York reste une ville beaucoup plus dangereuse, trois fois plus disent les statistiques. En 2011, Paris a enregistré 42 homicides, soit un taux de 1,9 pour 100.000 habitants, contre 6,2 pour 100.000 pour la même année 2011 à New York où 515 victimes d’homicides avaient été dénombrées. A l’échelle du Grand Paris (départements 75, 92, 93 et 94), dont la taille est plus comparable à New York, le total est de 107, soit un taux encore plus faible de 1,64 pour 100.000 habitants.

Une soirée riche en bijoux chez Kisan

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Le 7 décembre à SoHo, la boutique Kisan organise une soirée spéciale en présence de la créatrice  de bijoux française « Poupette ».

Géraldine Roucaute alias « Poupette » présentera sa collection de bijoux ainsi qu’une nouvelle ligne créée exclusivement pour Kisan. Elle présentera aussi une série de pièces uniques à l’ occasion de cette soirée, qui sera l’occasion de faire quelques achats de Noël en bénéficiant d’une remise de 10%.

Les clients recevront un cadeau pour chaque pièce achetée. Des cocktails seront servis.

Le "publisher" du New York Times et une économiste de renom au LFNY

Le Lycée Français de New York accueillera des invités de marque le 10 décembre à l’occasion de deux conférences publiques qui auront lieu le même jour.

Le matin, à 8h15, l’économiste française Esther Duflo, élue meilleure jeune économiste de France en 2005 par Le Monde et le Cercle des Economistes, s’adressera aux lycéens, de la Seconde à la Terminale, sur le thème “Pauvreté et Développement”. La conférence est ouverte au public. Devenue professeur à la prestigieuse université MIT à seulement 29 ans, Esther Duflo a été listée parmi les 100 personnes les plus influentes au monde par Time Magazine. Elle est spécialisée dans la recherche sur l’économie du développement, en particulier dans les domaines de la santé, l’éducation, l’accès au crédit et la lutte contre la corruption.

A 18h30, Arthur O. Sulzberger Jr., éditeur du New York Times et chairman de la New York Times Company, donnera une conférence sur le thème du journalisme face aux défis du numérique. Il sera interviewé par Magalie Laguerre-Wilkinson, une ancienne élève du Lycée et actuellement productrice adjointe de l’émission d’information « 60 Minutes » sur CBS. La conférence inaugurera la série “Global Citizenship” organisée par le LFNY.

HelloLaMode, le dépôt-vente 2.0 d'Eric Gagnaire

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Eric Gagnaire le reconnaît sans peine : la mode, il y a encore quelque mois, il n’y connaissait rien.  Sa passion, c’est plutôt le basket.

Pourtant, lorsque ce grand Savoyard de 33 ans débarque en mars 2012 à New York, il a dans ses valises cette idée : créer un site de revente et d’achat de vêtements de luxe, entre particuliers. De là est né en juillet le site HelloLaMode.com, accessible aux Etats-Unis et au Canada.

« Le luxe n’a pas sa place sur Ebay ou Craig’s List, car les acheteurs craignent les contrefaçons, juge Eric Gagnaire. Notre originalité, c’est de jouer les intermédiaires. Le vendeur nous fait parvenir son objet, et nous le certifions conforme, si besoin en consultant la marque. Ensuite, nous validons le paiement et envoyons l’article à l’acheteur ». Une forme de transaction sécurisée, même si les contrefaçons sont rares : trois cas ont été détectés depuis le lancement du site.

Sur HelloLaMode, on peut ainsi dénicher une robe Armani en soie rouge à 105 $, un sac doré Gucci à 365 $, une paire d’escarpins Louboutin à 615 $. Les hommes pourront enfiler un blouson Prada pour 245 $ ou nouer une cravate Hermès pour 105 $. « Nous nous concentrons sur le haut-de-gamme, le panier moyen est de 300 dollars », commente Eric Gagnaire. Un impératif lié au business model du site, qui se finance grâce à des commissions fixées en fonction du prix de vente.

Ce concept, en réalité, n’est pas nouveau. Il existe en France un site similaire, VestiaireCollective.com. « Mais il n’y avait rien de tel aux Etats-Unis. C’est pour cela que je suis venu ici », explique Eric Gagnaire. D’autres arguments ont pesé dans la balance : facilité pour trouver des investisseurs, marché plus vaste.  « Nous avons hésité avec la Silicon Valley, mais comme mes associés Mathieu Bidart et Thierry Sebba sont restés à Biarritz, c’était plus simple d’être ici. Et puis, pour un site lié à la mode, cela a plus de sens d’être à New York. »

Développeur informatique autodidacte, Eric Gagnaire n’en est pas à son premier coup. A 18 ans, il a lancé avec deux camarades grenoblois des sites de petites annonces, sous le nom de Mixad. La start-up a été rachetée en 2007 – à  très bon prix – par Price Minister. « Cela m’a permis d’envisager l’avenir assez sereinement », sourit-il.

C’est grâce à cet argent qu’il a pu lancer HelloLaMode. Ses anciens associés de Mixad ont également mis la main au portefeuille, et au total, la start-up a réuni 500.000 dollars. Cette mise de départ a permis à HelloLaMode de s’installer dans le Fashion District de Manhattan, et d’embaucher deux spécialistes du luxe.

S’il est trop tôt pour dresser un bilan, le choix d’articles reste limité – autour de 200. «  Nous essayons de nous mettre en cheville avec des personal shoppers, qui pourraient revendre les vêtements de leurs clients. Notre objectif numéro un, c’est de mieux nous faire connaitre. »

Avec deux-trois transactions par jour, le site est encore loin d’être rentable. Cela ne semble pas inquiéter Eric Gagnaire, en pleine tournée des investisseurs. « On espère avoir entre 5 et 6 millions de dollars, lâche-t-il. C’est la fourchette basse ».

Angélique Kidjo en toute intimité au Standard

La Béninoise Angélique Kidjo donne un concert exceptionnel le 10 décembre dans un Penthouse intimiste, au 21ème étage du Standard Hotel.

Une soirée dont les bénéfices seront reversés à sa fondation Batonga, qui finance la construction d’écoles pour les filles défavorisées en Afrique. L’occasion d’entendre l’artiste interpréter des titres de son dernier album “Black Ivory Soul”.

Née au Bénin quelques semaines avant l’indépendance de l’ex-Dahomey, la chanteuse de 52 ans, honorée d’un Trophée des Arts lors du dernier gala du FIAF,  est reconnue pour la diversité de ses influences musicales et l’originalité de ses clips. Également auteur et compositeur, Angélique Kidjo a été lauréate des Grammy Awards à plusieurs reprises. Surnommée “La Diva Africaine” par le Time Magazine, la BBC l’a incluse dans sa liste des 50 icônes du continent africain. Elle fait notamment partie de la liste établie par The Guardian des 100 femmes les plus influentes au monde.

Angélique Kidjo a créé la Fondation Batonga dans le but de soutenir les études secondaires des jeunes filles africaines, afin que celles-ci puissent prendre part au développement de leur continent. La fondation offre des bourses, veille à l’amélioration du niveau des professeurs, procure aux écoles des fournitures, encourage des programmes de mentoring, explore les méthodes d’enseignements alternatives et milite pour la prise de conscience de l’importance de l’éducation pour les filles africaines.

Au Met, Henri Matisse recherche la "vraie peinture"

Considéré comme un pionnier du modernisme et chef de file du fauvisme, mouvement pictural caractérisé par l’emploi de couleurs vives se démarquant de l’impressionnisme, Henri Matisse (1869–1954) fut l’un des plus grands peintres de la première moitié du XX siècle. Admiré par Pablo Picasso, le Français a également inspiré des artistes américains de l’expressionnisme abstrait tels que Mark Rothko.

Mais en dépit du succès que Matisse rencontra de son vivant, il se remit constamment en question. En faisant plusieurs exemplaires, voire des séries d’images aux couleurs altérées, il mena un dialogue constant avec ses œuvres précédentes, toujours à la recherche de la “vraie peinture”. Dans une grande exposition dédiée à l’artiste originaire du Nord-Pas-de-Calais, du 4 décembre au 17 mars 2013, le Metropolitan Museum of Art (Met), présente cet aspect particulier de la peinture matissienne. “Matisse : A la recherche de la vraie peinture” réunit 49 tableaux colorés dont les célèbres “Le rêve” (1940), “La France” (1939) ou encore “Le jeune marin” I et II (1906).

Et ceux qui ne peuvent pas se rassasier de Matisse ont la possibilité de descendre au Museum of Modern Art (MoMA). Une exposition intitulée “New to the Print Collection: Matisse to Bourgeois” montre jusqu’au 7 janvier une sélection de monotypes de l’artiste français.