Vous avez participé nombreux au concours organisé avec le Festival In French With English Subtitles (du 30 novembre au 2 décembre au Florence Gould Hall). Voici la liste des heureux gagnants:
Deux places pour Mains Armées (de Pierre Jolivet):
Nadia Carter
Mathieu Champigny
Laura Littoz Monnet
Anne Clarence Roy
Genevieve lacombe
Cécile Cuvilliez
Garcia Viridiana
Michelle van Vlaanderen
Stephane Mureau
Julie Grandperrin
Deux places pour Le Guetteur (de Michel Placido):
Hele Fisera
Sambath Seng
Anne Davis
Jean-Michel Van
Beatrice Clairay Wetcher
Valerie Faivre
David Mullman
Stéphanie Ta
Sophie Lair-Berreby
Guillaume-Antoine Darret
Les vainqueurs du concours In French With English Subtitles
L'UMP nord-américaine, entre attente et ras-le-bol
“Nous attendons de voir ce que demain nous apporte“. Comme beaucoup de membres de l’UMP aux Etats-Unis, Damien Regnard, conseiller AFE pour le Texas, l’Oklahoma, la Louisiane et l’Arkansas, attend.
Il attend et observe de loin Jean-François Copé et François Fillon s’entre-déchirer pour la présidence du parti. Et le “théâtre médiatique” auquel il assiste depuis plus d’une semaine maintenant ne lui plaît pas. “On a la chance d’être loin du matraquage médiatique, souligne-t-il. Mais on se dit qu’il y a du boulot. Surtout qu’il y a matière à se rassembler: la récente perte du AAA, l’enterrement du rapport Gallois, etc.“
La crise à l’UMP ne fait pas seulement parler en France. En Amérique du nord, où le parti a été défait lors des dernières législatives, aussi, on commente ce duel qui n’en finit pas. Yann Coatanlem, délégué adjoint de l’UMP Côte est se dit “choqué par ce qui se passe“. Pro-Fillon, “comme la majorité des Français de l’étranger“, il a appelé sa délégation, forte de quelque 300 membres, à ne pas céder à la division, comme en métropole. “J’ai demandé à chacun d’éviter les commentaires favorables à l’un ou l’autre candidat sur les réseaux sociaux“, précise-t-il.
“Il y a eu quelques prises de positions individuelles, mais de manière générale, il ne s’est pas passé pas grand chose, ajoute Nicolas Puygrenier, responsable des jeunes UMP de la côte est. On va voir ce qui va se passer en France“.
Les UMP-istes nord-américains sont-ils copéistes ou fillonistes? Impossible de le savoir. Leur vote, qui s’est fait par correspondance, est comptabilisé dans la catégorie générale “vote par correspondance des Français de l’étranger et d’Outre mer“. Selon les résultats proclamés par la Commission nationale des recours, François Fillon devance Jean-François Copé auprès de cet électorat (849 voix contre 759). Pour pouvoir voter, il fallait être membre de l’UMP et à jour sur les cotisations. Mais sur le continent américain comme en métropole, l’organisation a laissé à désirer. “De très nombreux électeurs n’ont pas reçu le matériel de vote” assure Yann Coatanlem.
Pour François Lubrina, ex-délégué UMP au Québec, suspendu pour avoir soutenu Julien Balkany plutôt que Frédéric Lefebvre, candidat officiel de l’UMP lors de la dernière législative en Amérique du nord, la multiplication des candidatures de droite dans la circonscription laissait présager de la crise actuelle. “Lors de la législative en Amérique du nord, il n’y pas eu de processus de consultation de la base pour choisir le candidat. On a vu les résultats. Depuis, il n’y pas eu d’analyse post-mortem, juge-t-il. L’UMP est une machine formidable qui est enrayée actuellement.“
Si les leaders de l’UMP dans la circonscription suivent avec attention le déroulé de l’élection, c’est aussi parce que l’avenir de leur délégation en dépend. Contrairement à Jean-François Copé, François Fillon formule sur son site de campagne des propositions pour améliorer la fédération des Français établis hors de France de l’UMP, qui compte quelque 3.000 membres selon le Point.fr. Il parle notamment de “donner des moyens et un budget pour que les délégations puissent vivre” ou “inviter les parlementaires et personnalités politiques à rencontrer les adhérents à l’étranger“. Le site de campagne de M. Copé est vierge, lui, de telles propositions alors que ses liens avec l’étranger ne manquent pas: le député-maire de Meaux est président du groupe d’amitié France-Etats-Unis à l’Assemblée nationale et listé comme soutien du Club Praxis, un think tank d’expatriés co-parrainé par Guy Wildenstein, patron de l’UMP côte est (et proche de Nicolas Sarkozy). Il compte, en outre, dans son équipe de campagne un certain Edouard Courtial, secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger sous Sarkozy. En janvier, devant la fédération des Français hors de France de l’UMP, Jean-François Copé avait exhorté les militants hors de France à augmenter le nombre d’adhésions dans leurs pays respectifs. “Le potentiel militant parmi ceux que vous côtoyez est innombrable“, avait-il lancé. Et aujourd’hui?
Emmanuel Saint-Martin et Alexis Buisson
Une descente policière pour la bonne cause à 32 Fine Arts
C’est une visite de police comme la marchande d’art française Brigitte Saint-Ouen aimerait en avoir plus souvent dans sa galerie de Broome Street, 32 Fine Arts.
Ray Kelly, charismatique patron de la NYPD, et Robert Morgenthau, qui a regné sur la justice manhattanite comme District Attorney pendant plus de 30 ans, participeront au vernissage, mercredi, de la nouvelle exposition de l’italien Antonio Nunziante. Quel rapport entre l’art et ces légendaires “shérifs” new-yorkais? Ils sont tous les deux les représentants de la Police Athletic League (PAL), une association de policiers qui vient en aide à quelque 50.000 enfants défavorisés de la ville. Cinq pour cent des recettes des ventes réalisées pendant l’exposition lui seront reversés. “Je me suis dit que faire un vernissage ne suffisait pas, raconte la galeriste. On ne peut pas laisser des enfants dans la rue. Un enfant dans la rue est un enfant perdu.“
L’association a beaucoup d’amis plutôt bien placés. L’ancien maire de New York Rudy Giuliani sera présent. L’homme d’affaires Donald Trump “va peut-être passer“, selon Brigitte Saint-Ouen. Une flopée de célébrités qui ne doit pas faire oublier la vraie star de la soirée: l’artiste napolitain Antonio Nunziante. Inspiré par Dali, le peintre de renommée internationale signe aussi bien des portraits, des nus que des paysages fantastiques. Il connaît les Etats-Unis: son travail a été exposé aux salons Artexpo de New York et Los Angeles au début de sa carrière. Il gagne par la suite les grandes capitales du monde de l’art: Paris, Londres, Prague et Rome où sont travail côtoie celui des grands de la peinture comme Dali, Gauguin, Monet, Turner et Van Gogh.
Les fonds récoltés ne seront pas de trop pour PAL: les centres de l’association à Staten Island, Coney Island et les Rockaways ont été durement touchés par Sandy. “Des ordinateurs, des livres et des jouets ont été détruits“, indique l’association sur son site. Rendez-vous mercredi et jusqu’au 20 décembre pour l’aider.
Les Sarkozy de retour sous les projecteurs
Revue de presse. Cette semaine, les médias américains n’ont pas laissé passer l’évènement de la semaine en France: l’UMP et ses deux présidents.
Mais l’attention de la presse outre-Atlantique se dirige aussi sur celui dont tout le monde parle mais que personne ne voit: un certain Nicolas Sarkozy qui prodigue conseils et directives tapi dans l’ombre. Comme leurs homologues français, les journalistes américains se demandent si l’ancien locataire de l’Elysée ne va pas revenir sur le devant de la scène politique.
Dans un article intitulé “La droite française est en train d’imploser tout doucement“, le site d’information Global Post se demande si l’ancien président n’est pas l’Élu désigné pour sauver la droite en danger. “La situation est devenue carrément embarrassante pour l’UMP.(…) Et les choses vont si mal qu’on supplie Nicolas Sarkozy de revenir.” Une théorie qui se confirme avec ces propos attribués à Sarkozy. “Nicolas Sarkozy aurait dit à un ami le mois dernier: ‘Vu l’état désastreux dans lequel la France risque de se trouver dans cinq ans, je n’aurai pas le choix en 2017’.“
Carla Bruni-Sarkozy, mère au foyer “bourge“
En attendant une confirmation de ce retour plausible, c’est Carla Bruni-Sarkozy, cette fois, qui fait parler d’elle. Dans une interview donnée au magazine Vogue (édition française, décembre 2012), l’ex-première dame se dit “pas du tout militante féministe” et se qualifie de “vraie bourge“. Des propos qui ont interpellé le Huffington Post. “Cette mère de deux enfants continue à expliquer son point de vue en vantant les avantages du bonheur domestique.” Mais le journal n’y croit pas vraiment. “De toute évidence, les nouvelles idées de Carla marquent un changement de rythme pour le mannequin. (Mais peut-être qu’il y a quelque chose qui manque ici. Peut-être une once d’ironie? Ou un ton plus ludique?)” Le Huffington Post enquête à son tour sur l’éventuel retour de son mari en politique. “Interrogée sur l’avenir politique de l’ancien président, Carla Bruni affirme qu”elle n’a plus envie de parler de tout cela’ et qu”elle ne le fera plus’.” Comprenez: il va revenir.
Hollande, moins “vendeur” que Sarkozy
Décidément, le couple Sarkozy ne se fait pas oublier des médias, nostalgiques de ce couple “qui fait vendre“. Un article paru sur le site du New York Times critique les connivences entre journalistes et personnalités politiques. “En France, la frontière entre politiciens et médias est parfois floue.” Un mélange des genres que Nicolas Sarkozy incarnait à la perfection, ajoute le quotidien. Mais l’arrivée de François Hollande au pouvoir pourrait mettre fin à cet excès de “peoplisation”. “Il s’avère que M. Hollande est ennuyant, surtout pour les supports d’informations qui couvrent l’actualité gouvernementale comme si rien d’autre n’importait, se reposant sur la politique parisienne pour conduire l’information“.
Pourtant, François Hollande a gardé nombre des habitudes de Nicolas Sarkozy dans ses relations avec les patrons de presse. Le New York Times explique que le président socialiste aurait demandé la peau d’Etienne Mougeotte, le patron du Figaro. “Dans un pays où une grande partie de l’élite parisienne a un passé commun, est allée aux mêmes écoles et va aux mêmes fêtes, les mélanges traditionnels entre journalistes et politiques ont perduré,” ajoute le Times.
La bière en danger
Attention, amateurs de bière! “Une ponction fiscale inégale pourrait tomber dans le pays du vin!” s’exclame le New York Times. Cette semaine, les rumeurs sur un projet de doubler la taxe sur la bière a intrigué le quotidien new-yorkais. “Ce n’est pas seulement l’augmentation de la taxe – qui augmenterait le prix de 25 à 40 cents par bouteille – qui contrarie les consommateurs. ‘Je suis choqué que la bière soit la seule cible’, a déclaré un brasseur français. ‘Je suis choqué que les producteurs d’autres alcools ne soient pas affectés’.” Le New York Times suggère que le vin a été épargné car l’industrie jouit d’un “plus grand prestige politique“. ‘Les viticulteurs ne sont pas derrière la nation, mais la nation est derrière eux’, lance un brasseur interviewé par le quotidien. Pour les professionnels de la bière et de la restauration “déjà résignés au déclin de la culture du café” en France, le coup est donc dur à avaler. Si en plus on ne peut plus trinquer…
Déjeuner franco-américain sur les "villes durables"
La French-American Foundation (FAF) organise un déjeuner-conférence sur le thème du développement durable en milieu urbain, le 30 novembre prochain.
Dans le cadre du programme “French-American Sustainable Cities” de la FAF, cinq Français experts en planification urbaine et en développement durable seront présents pour animer la conférence, en conversation avec leurs homologues américains. Après avoir passé la semaine à explorer la région de New York, et notamment les dégâts causés par l’ouragan Sandy, ils parleront des pratiques qui favorisent l’émergence de “villes durables”.
Depuis deux ans, la French-Amercian Foundation, en partenariat avec le Ministère français de la Culture et de la Communication, organise des échanges entre professionnels de l’environnement français et américains. Créée en 1976, la French-American Foundation est une organisation non gouvernementale qui a pour but d’améliorer les relations entre la France et les Etats-Unis. Sa mission générale, en collaboration avec sa Fondation soeur en France, est de renforcer les liens entre les décideurs des deux pays.
Une conférence sur l'intégration et l'immigration au consulat
Deux pays d’immigration, la France et les Etats-Unis, sont constamment confrontés à la question de l’accueil et de l’intégration des nouveaux arrivants. Le 4 décembre, le Consulat général de France à New York organise une conférence sur les modèles d’intégration et les politiques d’immigration des deux pays.
Muzaffar Chishti, avocat et directeur du Migration Policy Institute à l’Ecole de Droit de la New York University, et Ariane Chebel d’Appollonia, maître de conférence à Rutgers University (New Jersey) et chercheuse en chef au Centre de Recherches politiques à Sciences Po, discuteront des enjeux politiques, économiques et sociaux des politiques migratoires des deux côtés de l’Atlantique.
L’entrée est gratuite.
L'Oréal rachète la marque américaine Urban Decay
Le numéro un mondial des cosmétiques L’Oréal a annoncé lundi la signature d’un accord en vue du rachat du fabricant américain de maquillage Urban Decay, une marque “branchée” aux coloris agressifs, qui a connu un fort développement au cours des dernières années.
Cette acquisition a été conclue avec la société d’investissements Castanea Partners, qui avait racheté Urban Decay en 2009. Le montant de la transaction n’a pas été rendu public, mais le quotidien économique américain Wall Street Journal, citant une personne proche du dossier, l’évalue entre 300 et 400 millions de dollars.
“Avec l’acquisition de Urban Decay, le groupe (L’Oréal) va renforcer sa position au sein de deux circuits de distribution particulièrement dynamiques aux Etats-Unis, à savoir les enseignes de +libre-service assisté+ et le e-commerce“, a expliqué Frédéric Rozé, patron de L’Oréal USA.
De son côté, le directeur général de la marque américaine, Tim Warner, a estimé dans le même communiqué que “la puissante capacité d’innovation de L’Oréal et sa présence dans tous les circuits de distribution permettraient à Urban Decay de réaliser pleinement son potentiel de croissance”.
La marque a été créée en 1996 à Newport Beach en Californie (ouest des Etats-Unis), avec l’objectif de réconcilier féminité et irrévérence. Le groupe français LVMH l’avait rachetée en 2000 avant de la revendr deux ans plus tard.
Urban Decay, dont le nom signifie “déliquescence urbaine”, possède des marques comme “Perversion” et “Stray Dog” (“chien errant”).
“Urban Decay complètera parfaitement le portefeuille de marques emblématiques de L’Oréal Luxe. C’est la marque spécialiste de maquillage dont nous avions besoin pour répondre, en distribution sélective, aux attentes des jeunes femmes en quête d’inspiration et de couleurs créatives à un prix accessible“, a relevé Nicolas Hieronimus, directeur général de L’Oréal Luxe.
“C’est une marque parfaitement complémentaire de notre offre existante et, en tant que telle, elle contribuera significativement à la croissance de notre Division dans les années à venir “, a-t-il poursuivi.
Selon L’Oréal, le marché des marques de maquilleurs professionnels représente 44% du maquillage de luxe aux Etats-Unis.
(Avec AFP)
A.P.C veut ouvrir 4 boutiques de plus à New York
Parkas beige militaires, jeans bruts légèrement fatigués, gilets en grosse laine, boots caramel en daim : à New York, le style basique et minimaliste d’A.P.C fait mouche. Au point que la marque parisienne de prêt-à-porter prévoit d’ajouter plusieurs boutiques aux trois qu’elle possède déjà downtown.
La première est attendue pour mars 2013 sur Bond Street, entre Bowery et Lafayette, dans un espace de 140 m2. La marque française est également à la recherche de locaux dans Upper East Side, à Tribeca et à Brooklyn, selon le site Women’s Wear Daily. De quoi réjouir Sofia Coppola ou Charlotte Gainsbourg, inconditionnelles de la marque.
Il faut dire que pour A.P.C, les choses tournent plutôt bien. Créé en 1987 par Jean Touitou, l’« Atelier de Production et de Création » a réalisé un chiffre d’affaires de 31 millions d’euros en 2011, en croissance de 7%. La marque est présente à New York depuis 1993, sur Mercer Street, et a ouvert deux boutiques en 2011 dans le West Village (sur Perry Street et West 4th Street). A.P.C possède aussi une boutique à Los Angeles depuis 2007.
Cette année, A.P.C a ouvert son capital à Audacia, le fonds d’investissement piloté par Charles Beigbeder, qui possède désormais 14% de l’entreprise. De quoi financer de nouvelles implantations aux Etats-Unis : Jean Touitou évoque Boston, Chicago et San Francisco.
L'UDI de Borloo met un pied en Amérique du nord
Le nouveau parti de Jean-Louis Borloo, l’UDI, a aussi des fans en Amérique du Nord.
Des soutiens de l’ancien ministre de l’environnement et président du Parti Radical ont lancé il y a quelques jours l’UDI Amérique du Nord. Un groupe qui, pour l’heure, n’a qu’une présence virtuelle – une page Facebook qui comptait mardi près de 100 “like” – et une adresse physique à Toronto.
Le groupe n’a toujours pas été reconnu par l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) française, mais a bon espoir de l’être dans le courant du mois de décembre. “L’UDI a bien compris l’importance du vote des Français de l’étranger, assure Séverine Boitier, l’une des initiatrices du projet. Cette chef d’entreprise basée à Montréal est membre de la branche canadienne du Parti Radical. Le parti a été lancé en septembre en France. Cela nous a laissé un peu de temps pour nous organiser. “
Le lancement du groupe intervient alors que les adhérents affluent vers le nouveau parti centriste, en partie en raison de la cacophonie qui règne à l’UMP. Selon l’AFP, la formation de M. Borloo a gagné quelque 6.000 membres dans les quatre premiers jours de la crise au sein de l’ancien parti majoritaire. L’UDI compte aujourd’hui plus de 64.000 membres.
Selon Séverine Boitier, le timing du lancement du groupe n’a “aucun lien” avec la guerre des chefs à l’UMP. Elle espère que l’UDI tirera son épingle du jeu politique nord-américain en s’adressant notamment aux sympathisants du MoDem, dont la candidate dans la circonscription a recueilli 4,94% des voix lors de la dernière législative. “Il va y avoir des rencontres avec le MoDem, précise-t-elle. Nous sommes aussi en lien avec d’autres personnes, notamment d’anciens candidats aux législatives“.
L'Américain émet plus de CO2 que le Français
La conférence sur le climat s’ouvre à Doha (Qatar), le pays qui détient le record mondial d’émission de gaz à effet de serre par habitant. Un point que n’ont pas manqué de relever les médias français et américains. Mais ont-il vraiment des leçons à donner?
Selon l’ONU, les Etats-Unis émettaient plus de 5 millions de tonnes métriques de CO2 en 1990, contre 396.000 pour la France, ce qui équivalait à l’époque à 19,8 tonnes métriques par habitant aux Etats-Unis et 6,8 pour la France. Les émissions totales dans les deux pays ont atteint leur record en 2005 : comparé à 1990, les émissions américaines ont augmenté de 19,9 % et de 7,15 % en France.
Entre 2005 et 2009, les deux pays ont fait un effort de réduction. Avec 5.496.281,9 tonnes métriques de CO2 produites, les émissions de gaz carbonique des Etats-Unis ont diminué de 9,97 %, contre 10,98 % pour la France. L’émission par tête a certes baissé, mais reste élevée : en 2009, elle était de 17,6 tonnes métriques par Américain, soit trois fois plus que celle d’un Français (5,8).
Selon un rapport de PBL Netherlands Environmental Assessment Agency et la Commission européenne, la France a su réduire ses émissions totales de 9 % entre 1990 et 2011 tandis que celles des Etats-Unis ont augmenté de 9 %. La hausse plus rapide de la population aux Etats-Unis sur cette période (+19 % contre 10 % pour la France) explique en partie cette évolution.
Le FIAF rend hommage à la "femme fatale" Brigitte Bardot
Brigitte Bardot, la Marilyn Monroe française, a marqué l’histoire du cinéma français. Ce décembre, le French Institute Alliance française (FIAF) présente une série entièrement dédiée aux films de la “femme fatale”.
“Masculine, féminine” (1966) de Jean-Luc Godard ouvrira le bal le 4 décembre. Ce film basé sur “Le Signe” et “La Femme de Paul” de Guy de Maupassant et dans lequel Brigitte Bardot n’occupe qu’un rôle secondaire plonge les spectateurs dans le Paris turbulent des années 1960. Paul (Jean-Pierre Léaud), qui vient de finir son service militaire, se met à militer contre la guerre du Vietnam et commence à travailler pour un bureau d’étude de marché en dépit de ses idéaux anti-capitalistes. Quand il rencontre la jeune chanteuse Elisabeth (Marlène Jobert), il tombe immédiatement amoureux d’elle. Mais celle-ci est plus préoccupée par sa carrière que les déclarations sentimentales de son ami.
Puis, le classique “Et dieu créa la femme” (1956) réalisé par Roger Vadim sera à l’affiche le 11 décembre. Dans cette comédie dramatique, Brigitte Bardot joue Juliette Hardy, une jeune beauté insouciante qui séduit tous les hommes de la ville de Saint-Tropez. Eric, Michel et Antoine (Jean-Louis Trintignant) se disputent son amour.
Le même jour, à 19h, sera montré “Le mépris” (1963), de Jean-Luc Godard. Dans ce drame, Camille (Brigitte Bardot) et son époux, le scénariste Paul Javel (Michel Piccoli) partent en Italie pour rencontrer le célèbre réalisateur Fritz Lang (joué par lui même) et le producteur de cinéma Jeremy Prokosch (Jack Palance). A tort, la réticente Camille croit que son mari veut la pousser dans le lit du producteur riche et influent pour décrocher l’écriture d’un scénario. Malentendus, conflits et mépris s’ensuivent.
Le dernier film de la série sera “Les grandes manoeuvres” (1955) réalisé par Réné Clair. Dans cette comédie, Armand de la Verne (Gérard Philipe), un lieutenant de la cavalerie française et un séducteur notoire, fait le pari d'”obtenir les faveurs” d’une femme choisie par tirage au sort. Sa cible est Marie-Louise Rivière (Michèle Morgan), une Parisienne divorcée qui dirige un magasin de vêtements et qui est également courtisée par le respectable Victor Duverger (Jean Desailly). Marie-Louise est attirée par Armand, mais sa fascination s’efface lorsqu’elle se rend compte de la réputation de séducteur du lieutenant. Dans une autre histoire d’amour, Lucie (Brigittte Bardot) est séduite par Félix (Yves Robert), un ami d’Armand.
La beauté de San Francisco exposée à Carte Blanche
Pour célébrer le premier anniversaire de son ouverture dans le quartier de Mission, la galerie Carte blanche de Gwen Lafage présentera une exposition entièrement dédiée à la ville de San Francisco.
Dans “Call me home : A photographic journey in San Francisco”, les photographies de cinq professionnels témoignent de la richissime diversité de la ville. Kirk Crippens, Alan W. George, Esmeralda Ruiz, Charity Vargas et Winni Wintermeyer sont tous nés ailleurs, mais se sentent chez eux à San Francisco. Que ce soit l’ambiance harmonieuse d’un coucher de soleil dans la Bay (Esmeralda Ruiz) ou encore les centaines de ponts d’autoroute empilés ressemblant à un labyrinthe immense (Winni Wintermeyer), leurs oeuvres contrastées constituent une merveilleuse déclaration d’amour à la ville.
Cette exposition incontournable pour tous les amoureux de San Francisco durera du 30 novembre au 23 janvier 2013.