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Le Thanksgiving des radins

Non, la vie ne s’arrête pas à New York pendant le long week-end de Thanksgiving. Pour éviter de vous ruiner, tour d’horizon des événements pour petits budgets.

Traditionnel

L’événement à ne pas manquer est la 86e édition du grand défilé “Macy’s Thanksgiving Day Parade” qui se déroulera le 22 novembre de 9 heures à midi. Le défilé, gratuit, se met en route à la 77e rue et Central Park West et termine à la 34e rue et Herald Square. Outre les célèbres ballons géants de Spider-Man ou Bob l’Eponge, les 3,5 millions d’intrépides attendus dans les rues de New York pour l’occasion pourront assister aux performances de Carly Rae Jepsen, Flo Rida, Karmin, Don McLean et Jimmy Fallon avec The Roots. Pour tenter de les apercevoir, il faudra arriver tôt. Car il y a foule! Il faut bien ça pour se tenir au chaud.

Les concerts

Pour se mettre dans l’ambiance avant les jours fériés, trois stars de la chanson donneront des concerts au Rockefeller Plaza. Le 19 novembre, le rappeur Flo Rida, auteur du hit “Whistle”, montera sur scène. Le lendemain, ce sera au tour de Kesha, connue pour sa chanson “Tik Tok”. Puis, Pitbull mettre le feu le 21 novembre. Tous ces concerts sont gratuits et commencent à 7h du matin. Inutile de réserver des billets, mais penser à se lever tôt voire à ne pas dormir la veille. Flo Rida, Kesha et Pitbull en concert, du 19 au 21 novembre à 7h, 30 Rockefeller Plaza, New York, NY 10112, Gratuit, Plus d’informations ici.

Pour ceux qui préfèrent de la musique plus calme, le New York Philharmonic organise une série de concerts les soirs du 20, 23 et 24 novembre autour du chef d’orchestre Andrey Boreyko et du violoniste Frank Peter Zimmermann. L’orchestre jouera des morceaux de Mendelssohn, Shostakovich et Dvořák notamment. Des “Pre-Concert Talks” sont proposés pour 7 $. Concerts du New York Philharmonic, 10 Lincoln Center Plaza, Avery Fisher Hall, 10023 New York, Billets à partir de 22 $. Plus d’informations ici

Avec la famille

Le Museum of the Moving Image à Astoria propose des ateliers inédits pour Thanksgiving à destination des plus de 7 ans. Pendant les “Fairy Tale Shadow Plays Workshops”, les participants en culotte courte prépareront leur pièce de théâtre d’ombres chinoises. Thanksgiving Weekend Workshop, du 23 au 25 novembre à 14h45 et 15h45, The Museum of the Moving Image, 36-01 35th Avenue, New York, NY 11106, Prix : 5 $ par famille, Plus d’informations ici.

Cette année, le jour de Thanksgiving sera probablement ensoleillé. Idéal pour une sortie familiale en vélo. Pour assurer la sécurité des petits et grands cyclistes, l’entreprise City Bike Coach organise son “Pilgrim Pedal Thanksgiving Day Bicycle Ride 2012”. Au programme : un tour de 10 à 12 miles traversant la ville, un pique-nique et un concours du meilleur déguisement. Pilgrim Pedal Thanksgiving Day Bicycle Ride 2012, le 22 novembre à 8h, Rendez-vous à la 23ème rue et East River, Prix : 15 $, 8 $ pour le T-shirt, Plus d’informations ici.

Détente

Pour se donner bonne conscience après les repas festifs du week-end, rien de tel qu’un peu de sport. Pearl Studios propose une session de yoga pour débutants et niveaux avancés. L’événement est gratuit, mais les donations sont les bienvenues. Elles seront reversées aux victimes de l’ouragan Sandy. Gratitude Yoga for Hurricane Sandy Relief, le 25 novembre à 16h, Pearl Studios, 500 Eighth Avenue, 12th Floor, New York, NY 10018, Plus d’informations ici.

Pour le 23 novembre, le Central Park Conservancy organise une visite guidée de Central Park. Le meilleur moyen de brûler quelques calories en se remplissant le cerveau. Day After Thanksgiving Special! Cross-Park Promenade, le 23 novembre à 12h30, Central Park, East 72th Street et Fifth AvenueGratuit, Plus d’informations ici.

Les soirées

Thanksgiving, c’est aussi la fête. L’entrée sera gratuite sur le « rooftop » de l’Empire Hotel (44 W 63rd Street), qui organise son Thanksgiving Eve  , avec vue sur Midtown, le 21 novembre. Le légendaire bar de Williamsburg The Union Pool (484 Union Ave, Brooklyn) organise deux “back room parties”, le 23 et 24 novembre. Pour les fans de hip-hop, le No Malice Palace (197 East 3rd St, entre Ave A et B) est un club incontournable. Le 22, The Trash Bar (256 Grand Street,Williamsburg) casse les prix pour sa soirée Thanksgiving.

Sur ce, Happy Thanksgiving !

Sur Broadway, "the show goes on" pendant Thanksgiving

Broadway continue de tourner pendant Thanksgiving. Certes au ralenti, car la plupart des shows tomberont le rideau.

Heureusement, le quartier des théâtres n’est pas complètement morne plaine. Trois spectacles seront proposés. Le légendaire musical “A Christmas Story” plongera les spectateurs dans l’ambiance de Noël avant l’heure, au Lunt-Fontanne Theatre (205 W. 46th St.). Le jeune Ralphie Parker ne veut qu’une seule chose pour Noël : une arme à air comprimé de type Red Ryder. “A Christmas Story” est le récit hilarant de la quête désespérée de Ralphie pour s’assurer que ce cadeau idéal finisse sous le sapin.

Un classique aussi, “Chicago” sera montré à l’Ambassador Theatre (215 W. 49th St.). Dans ce show récompensé de plusieurs prix, plongez dans la vie des assassines les plus sexy de la ville, Velma Kelly et Roxie Hart, qui tentent toutes les deux de se rendre célèbres pour éviter la peine de mort.

Enfin, l’éternel Fantôme de l’Opéra, basé sur le roman du Français Gaston Leroux, sera à l’affiche du Majestic Theatre (245 West 44th St). Il raconte la relation entre Christine et le Fantôme, et le terrible dilemme qu’il lui pose: choisir entre son amour pour l’opéra et l’amour de sa vie. Une histoire simple servie par un accompagnement musical unique.

Pendant le reste du week-end prolongé, une vingtaine d’autres grands shows tels que “Mamma Mia !”, “The Lion King” et “Wicked” seront joués. A noter, “Cyrano de Bergerac“, avec l’actrice française Clémence Poésy, est toujours à l’affiche.

La dinde avec le New York Philharmonic

Un peu de musique dans ce monde de dindes: pendant le long week-end de Thanksgiving, le New York Philharmonic Orchestra rappelle qu’il n’y a pas que la nourriture dans la vie.

Le 20, 23 et 24 novembre, sous la direction du maestro allemand Andrey Boreyko, L’orchestre mythique propose une série de concerts en compagnie de plusieurs grands maîtres: Mendelssohn, Antonín Dvořák ou encore Dmitri Chostakovitch, avec le violoniste allemand Frank Peter Zimmerman en invité spécial.

En plus du concert du soir le 24 novembre, le New York Philharmonic donne rendez-vous à ses fans à 14h pour sa “Saturday Matinée”. Egalement sous la direction de Boreyko, l’orchestre jouera le Piano Quintet de Brahms ainsi que la New World Symphony No. 9 d’Antonín Dvořák.

Une heure avant chaque concert, les amateurs auront également la possibilité de prendre part aux “Pre-Concert Talks” pour 7 $. Animés par Elizabeth Seitz, professeur au Boston Conservatory, ils porteront sur l’histoire des morceaux de la journée.

L'Upper West Side à l'heure du thé

“Bonjour, bienvenue au Palais des Thés”. Accueil agréable et musique “zen”, la boutique fraîchement installée sur Columbus Avenue, entre la 68e et la 69e rue, a déjà compris comment plaire aux clients de l’Upper West Side…  On propose même un “thé du jour” à chaque personne qui pousse la porte du magasin, une manière de “transporter le visiteur”, dit-on, vers les plantations du Darjeeling ou d’autres contrées lointaines.

« 194 Columbus Avenue », c’est la première adresse new-yorkaise de la marque, qui cherchait à s’implanter dans la Grosse Pomme depuis quelques temps. Avec déjà 29 boutiques dans le monde, le Palais des Thés veut aujourd’hui renforcer sa présence sur le marché américain. De 2003 à 2007, une franchise avait ouvert à Beverley Hills mais une “erreur de partenariat” l’a poussée à fermer. Les produits sont toujours vendus dans l’épicerie fine Monsieur Marcel à Santa Monica et au Gourmet Table de Miami.

“Nous visons une clientèle familiale, résidentielle et forcément un peu aisée vu notre emplacement. Notre but est de faire découvrir aux clients des thés exceptionnels qu’ils ne pourront découvrir ailleurs”, explique Aurélie Bessière, manager de la boutique de l’Upper West Side et nièce de son fondateur, François-Xavier Delmas.

La particularité du Palais des Thés : son authenticité. Depuis 25 ans, c’est au coeur de l’Asie que la marque  s’aventure tous les ans pour dénicher la perle rare. “Nous recherchons toujours de nouvelles saveurs, de nouvelles odeurs. Cela nous permet de rencontrer les petits producteurs qui n’exporteraient pas sans notre aide, et de favoriser ce commerce équitable”, précise Aurélie Bessière.

Parmi les thés vendus, des “grands crus”. “Comme pour le vin, le thé aussi a ses crus d’exception. Des feuilles aux odeurs rares, produites en petite quantité“, poursuit-elle. Thé noir d’Inde, Thé aux 7 agrumes, Thé du Tigre, Darjeeling ou encore Grand Yunnan Impérial (Chine) : aussi précieuse que ludique, la boutique organise ses produits avec des codes couleurs selon les origines des feuilles de thés. “Pour que le client puisse s’y retrouver plus facilement et sache d’où vient le thé qu’il achète ou bien à quel endroit rechercher un thé qu’il veut trouver”.

Le Palais des Thés ouvrira un deuxième établissement new-yorkais, dans le quartier de SoHo (156 Prince Street), en décembre.

 
 
 

Dans le New York de George Bellows au Met

L’oeuvre de George Bellows ne se résume pas uniquement à ses peintures de boxeurs.

Jusqu’au 18 février 2013, en collaboration avec le National Gallery of Art de Washington et le Royal Academy of Arts de Londres, le Met a réussi à rassembler l’intégralité des oeuvres de ce peintre réaliste majeur du XXe siècle. Cette rétrospective complète de sa carrière est la première depuis 1966. On y découvre notamment les nombreux paysages urbains, les scènes de guerre et les portraits peints par l’artiste. Sans oublier ses illustrations, réalisées à l’aide d’une technique encore peu utilisée à l’époque: la lithographie. Elles occupent deux pièces.

Ses peintures sont autant de témoignages de l’Histoire, celle de l’Amérique au tournant des XIXe et XXe siècle, entre fin de la Guerre de la Sécession et essor du capitalisme fou. L’exposition retrace la carrière de Bellows, ponctuée de ruptures, d’oppositions et de contrastes. Elle montre à la fois son travail sur le réalisme et son goût pour l’expérimentation.

Si les fameuses peintures de boxeurs sont présentées, l’exposition donne aussi l’opportunité au visiteur de plonger dans le New York du début du XXe siècle. Car Bellows est aussi un peintre de New York, qu’il a peint et dépeint entre 1905 à 1908. Ses peintures new-yorkaises représentent un tiers de l’exposition. L’une de ses plus fameuses peintures, “New York”, montre les premiers gratte-ciel fleurir dans Manhattan, surplombant des piétons qui fourmillent le long des trottoirs, au milieu des charrettes et des chariots de livraison.

Après avoir peint plusieurs scènes d’enfants qui s’amusent le long des rives de l’East River à Manhattan, Bellows s’est tourné vers Brooklyn. Dans son tableau “Beach at Coney Island”, on voit des New-Yorkais en maillot de bain et en habits d’été profitant de la chaleur estivale pour pique-niquer ou se dorer au bord de l’Atlantique. Signe d’une société de plus en plus libérée.

Le côté sombre de la ville n’échappe pas non plus à l’oeil aiguisé du peintre. Né en 1882 à Columbus (Ohio), Bellows s’installe dans la Grosse Pomme  en 1904, pour étudier les arts, dans le sillon de Robert Henri et de ses disciples de l’école Ashcan, qui s’attachent à représenter la précarité de la vie quotidienne new-yorkaise. A cette époque, on se pressait aux portes de New York, symbole d’un jour nouveau et d’un avenir radieux. Les exclus de ce rêve furent nombreux. Dans « River Rats » (1906), Bellows montre ces jeunes hommes, pauvres, qui n’ont d’autre solution que de se baigner dans les eaux sales de l’East River pour échapper à la canicule. Ils devaient descendre une dangereuse falaise – peut-être entre les 20e et 40e rues – pour gagner la rivière.

Dans « Steaming Streets », il dépeint le chaos qui régnait dans les rues de la ville au tournant du siècle. Dans ce tableau sombre, on voit un homme tentant de maîtriser ses deux chevaux à côté d’un « trolley », les tramways de l’époque, sous les yeux de piétons. Dans ce tableau, c’est toute la schizophrénie new-yorkaise qui s’exprime : XIXe contre XXe siècle, tradition contre innovation, passé contre futur. Une exposition à ne pas manquer.

Avalon Jazz Band, les "zazous" du XXIe siècle, à la Brasserie Beaumarchais

Avalon Jazz Band, le groupe de jazz le plus « frenchie » de New York, se produit à la Brasserie Beaumarchais, le 27 novembre. L’occasion de découvrir un duo de musiciens qui allie, sur scène, le charme français au glamour américain.

Avalon, c’est aussi le nom de l’île où le roi Arthur alla se reposer après sa dernière bataille. Sans surprise, c’est Tatiana Eva-Marie, l’un des deux membres du groupe et titulaire d’une maîtrise en art médiéval à la Sorbonne, qui est à l’origine du nom du duo, qui évoque l’idée de renaissance.

Accompagnée de son acolyte, Adrien Chevalier, elle s’inspire directement de l’esprit des “zazous”, ces jeunes Français amoureux de jazz dans le Paris des années 40, reconnaissables à leurs vêtements excentriques. Une touche de swing, et voilà ! Vous obtenez Avalon Jazz Band. Le groupe s’est déjà produit dans de nombreux « speakeasies » new-yorkais ainsi qu’au Oak Room du Plaza.

Le Nouvel An avec vue sur Times Square

Le 31 décembre à Times Square, c’est l’enfer. Il faut arriver tôt pour avoir une bonne vue sur la fameuse boule tombante qui surplombe la place et jouer des coudes pour repartir.

Heureusement, les French Culture Nights (FCN) proposent de prendre de la hauteur pour ne rien perdre du spectacle. Le 31 décembre au soir, les organisateurs convient les amoureux de la France au Sky-Deck Terrace du Novotel pour la première New Year’s Eve Party des FCN. L’espace jouit d’une vue imprenable sur le carrefour du monde.

Au programme, open bar, deux salles de danse, champagne, cocktails et une terrasse chauffée avec vue sur Times Square. Des hors d’oeuvres et des coupes de champagnes seront proposés aux invités, qui devront venir sur leur 31 (jeans et baskets sont bannis lors de cette soirée à 195 dollars minimum). Côté musique, deux DJ animeront la soirée avec un florilège musical, allant du Top 40 aux hits des années 80 sans oublier des morceaux de rock et de dance.

Pour participer, il faut avoir au moins 18 ans, ou 16 ans et être accompagné d’un adulte. Les places sont limitées.

 

Aidez l'Entraide Française lors de son gala

L’Entraide Française de New York organise son Gala 2012 le 20 novembre, au Consulat Général de France à New York.

Placé sous le haut patronage de François Delattre, Ambassadeur de France aux États-Unis, et Bertrand Lortholary, Consul Général, le Gala de L’Entraide Française a pour objectif de recueillir des fonds pour financer cette association d’aide aux Français à New York.

Au programme de la soirée, un cocktail sera offert aux invités, en présence d’un orchestre, avant la traditionnelle vente aux enchères. Le trompettiste français Maximilian Morel sera présent, l’occasion de découvrir les talents de ce jeune virtuose.

Présidée par Michèle Altier, L’Entraide Française de New York apporte un soutien ponctuel aux ressortissants français pour les aider à faire face à de graves difficultés financières ou familiales survenues brutalement. L’Entraide Française intervient dans la région de New York, mais aussi dans le New Jersey et le Connecticut.

Chez "Chaos Cooking", la communauté des cuistots amateurs

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Le four chauffe en continu dans la cuisine d’un petit appartement de Chelsea.

Sur le plan de travail, trois jeunes filles fignolent leurs salades composées. Sur le toit, des petits groupes s’affairent autour des deux barbecues installés par les organisateurs. Au menu : pas de hot dog, mais des figues grillées au fromage de chèvre, des tacos au radis ou autre raviolis au fromage et aux airelles.

Ce mercredi soir, une cinquantaine de personnes n’ont qu’un sujet à la bouche : la cuisine. Tous participent à l’expérience Chaos Cooking. Un concept alléchant lancé fin 2009 par Joe Che, un Brooklynite touche-à-tout. « Je voulais réunir une vingtaine d’amis chez moi pour mon anniversaire. J’ai demandé à chacun d’apporter des ingrédients pour que l’on cuisine tous ensemble, en même temps. J’ai cru que ça allait être de la folie. Au final, ça a très bien fonctionné et créé une ambiance extraordinaire. »

En trois ans, Joe Che fonde le site internet et développe le concept, avec un peu plus de monde à chaque repas. Aujourd’hui, la communauté se réunit en moyenne deux fois par mois, dans l’appartement de participants volontaires ou sur leur toit. L’événement rassemble en moyenne quinze à trente cuisiniers amateurs. « Le plus gros s’est tenu en juillet dernier, 120 personnes sur un rooftop de Brooklyn, six barbecues, et une superbe vue sur la skyline de Manhattan, se souvient Joe Che. L’intérêt est de créer du lien social, contrairement à de nombreux réseaux sociaux qui n’encouragent pas l’interaction en face à face ».

Les participants ont en majorité 25-30 ans. Ici, il est facile d’échanger avec son voisin. « Tout le monde a quelque chose à faire, donc il n’y a pas de malaise. Quand tu as fini de cuisiner, tu vas à la rencontre des autres en leur proposant de goûter. Chaque plat a une histoire, ça rappelle parfois des souvenirs, comme des souvenirs d’enfance, qui mènent à des discussions plus profondes ».

Cette interactivité a convaincu Jack de Stefano, à la recherche de cours de cuisine à New York, de participer. Pour les rencontres, mais aussi pour le challenge. « J’adore expérimenter de nouvelles recettes », glisse l’agent immobilier. Ce soir, il tente des sashimi de thon avec une purée de haricots blancs et de concombres aux herbes. Une première. « D’habitude je cuisine pour mon petit groupe d’amis. A Chaos Cooking, plein de gens que je ne connais pas me disent ce qu’ils pensent de mon plat, me donnent des conseils pour l’améliorer », apprécie le Philadelphien. « Pour l’instant, je n’ai eu que des compliments, bien que quelqu’un m’ait volé mon citron », sourit-il.

Parmi les cuisiniers, beaucoup d’Américains, mais aussi des expatriés et des touristes. Marie Dehaene est architecte paysagiste à la Mairie de Paris. Pour la jolie brune de passage à New York, Chaos Cooking permet de s’imprégner de la culture américaine : « Les Américains ont une vraie culture du barbecue, bien plus développée qu’en France. Ils sont très forts avec le bacon, et utilisent des aliments qu’on connait peu, comme les patates douces, raconte la jeune parisienne. C’est aussi un bon moyen de manger dehors et de tester de la nourriture pour pas trop cher », poursuit Marie Dehaene. L’événement est gratuit. Il faut compter environ 15 $ pour acheter les ingrédients et une bouteille de vin, ou autre boisson festive.

Pas besoin d’être un as aux fourneaux pour participer, ni même d’habiter la Grosse Pomme. Le concept new-yorkais s’exporte. « Des gens organisent leurs propres Chaos Cooking, à Boston, en Californie… Cet été, ils étaient 300 en Caroline du Sud », s’enthousiasme Joe Che. 

Permanence de la députée Corinne Narassiguin à Houston

Les Français installés au Texas auront la possibilité de rencontrer leur députée Corinne Narassiguin (PS) lors de la permanence qu’elle tiendra le 17 novembre de 16h30 à 18h à l’Alliance française de Houston.

Lors de ces rendez-vous particuliers, qui doivent être pris via  formulaire, ils pourront poser des questions ou soumettre des dossiers à la députée des Français d’Amérique du Nord.

Ayant remporté l’élection législative en Amérique du Nord avec 54 % des suffrages en juin 2012, Corinne Narassiguin (PS-EELV) est la première députée à représenter la communauté française en Amérique du Nord.

Les Préludes de Debussy charment San Antonio

A l’occasion du centenaire de l’écriture des 24 Préludes par Claude Debussy (1862-1918), le pianiste français Hugues Leclère interprétera ces fameux morceaux lors d’un concert à la San Fernando Cathedral à San Antonio, le 18 novembre.

Composés entre 1909 et 1913, les Préludes se voulaient un hommage aux Préludes pour piano de Frédéric Chopin. Pour Hugues Leclère  l’oeuvre de Deubssy parvient à créer “un climat unique, d’une inspiration poétique transcendée”. Lors de son concert “French impressions” à San Antonio le pianiste français jouera les morceaux issus du deuxième livre des Préludes. Pendant cette soirée invitant au voyage au coeur de l’impressionisme français, la mezzo-soprano canadienne Carolyn Sproule de la Houston Grand Opera se produira également.

Né en 1968, Hugues Leclère entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris après avoir été scolarisé au Lycée Louis Le Grand à Paris. Aujourd’hui, il est directeur artistique du festival international Nancyphonies à Nancy et professeur de piano au Conservatoire Royal de Bruxelles.

L'école internationale Awty fête sa fondatrice

Awty International School, l’école internationale de Houston, a fêté, vendredi 9 novembre, le centenaire de la naissance de sa fondatrice, Kathleen Awty. Les grandes figures de son histoire étaient  réunis.

Bien qu’il ait récemment perdu sa femme, avec qui il avait fondé la première école française de Houston en 1976, le premier proviseur de la section bilingue française d’Awty, Roger Truchi était ainsi présent. Après avoir fait le voyage depuis Paris, il a rappelé comment, à l’invitation de la Mission laïque française, il a lancé une école pour 25 élèves du cours préparatoire au collège avec sa compagne et un coopérant. « Il s’agissait principalement d’enfants dont les parents étaient employés par l’industrie pétrolière. Quand nous sommes partis en 1985, ils étaient 150 à 200 élèves », rien que dans la section bilingue française.

Entre temps, l’école française et Awty ont fondé ensemble un nouveau campus, celui là-même qui vient encore de changer d’aspect avec la construction d’un nouveau bâtiment et d’un parking. Le fils de Kay Awty, Sandy Awty, qui a contribué à la réussite de l’école internationale dès son enfance, était alors membre du conseil d’administration. Après avoir donné l’ensemble des archives de sa mère à l’établissement, l’école a souhaité également lui rendre hommage vendredi.

Une série d’évènements – chants, exposition, déjeuner, visite des nouveaux locaux, entretiens, réception – ont émaillé la journée, mobilisant plusieurs centaines des presque 1.500 élèves de l’établissement. Le directeur général de la Mission laïque française, Jean-Christophe Deberre, et son délégué en Amérique du Nord, Jean-François Genay, avaient également fait le déplacement depuis Paris et Portland, Oregon respectivement. Ils ont rappelé le rôle toujours actif de l’association dans le développement de l’enseignement de la langue française dans le monde et annoncé le lancement du réseau MLF America qui sera basé à Dallas, où la Mission laïque française est propriétaire des locaux de l’école internationale.