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Au "Bed and Breakfast" harlémite de Michelle Bonfils

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Quand on regarde de plus près, le numéro 118 de la 130ème rue,  dans West Harlem, se démarque des brownstones voisines. La façade ocre est plus lisse et de couleur plus vive que les autres.

Normal, il s’agit d’un nouveau bâtiment que Michelle Bonfils a acquis au début des années 2000 en bénéficiant du plan de réhabilitation de la ville en faveur de ce quartier autrefois considéré comme « l’un des plus dangereux de la planète ». Petit à petit, elle a transformé l’endroit en un Bed & Breakfast chaleureux composé de trois chambres et situé à une petite vingtaine de minutes de Times Square en métro.

Arrivée à New York après deux ans passés en Floride, cette Lyonnaise d’origine a d’abord vécu dans l’East Village. « Les gens faisaient la file au coin de la rue pour se procurer de la drogue », raconte-t-elle. C’était dans les années 80, le quartier a bien changé de nos jours, tout comme Harlem, dont elle est tombée amoureuse après avoir habité une dizaine d’années sur Roosevelt Island. « Il y a 20 ans, on m’a traité de folle de m’installer ici, l’endroit était peuplé de squats et les touristes n’osaient pas s’aventurer si haut dans la ville », explique-t-elle.

Aujourd’hui, le quartier vit une seconde renaissance. «Harlem est devenu très sûr, c’est un quartier vivant et chaleureux, j’adore sa richesse culturelle», confie Michelle Bonfils avec enthousiasme. Sa clientèle est constituée à 90% de francophones qui apprécient le calme des chambres, la fraîcheur du jardin lors des beaux jours et le pain maison servi au petit-déjeuner, une denrée rare à New York. Les Américains qui y séjournent définissent l’endroit comme « exotic », séduits par la French Touch instillée à l’endroit par cette Harlémite d’adoption « qui ne retournerait pour rien au monde en France ».

 

Le Bilboquet déménage

Le Bilboquet aura bientôt une nouvelle maison. Le restaurant chic de la 63e rue, où les jet setters, millionnaires et autres stars de cinéma ont leurs habitudes, emménagera début 2013 au 20 East 60th St, à côté du French Institute Alliance Française (FIAF).
L’espace, plus grand que l’actuel local du restaurant qui compte 37 couverts, est occupé par le magasin spécialisé dans les accessoires de mode Dooney and Bourke.
En mars, le propriétaire du restaurant Philippe Delgrange avait confié à Grub Street, le site d’information spécialisé dans la scène culinaire new-yorkaise, que trois lieux entre les 61e et 65e rues, Park et Fifth Avenues étaient sur sa « shortlist ». Toujours selon le site, c’est un magasin de la marque de luxe Roberto Cavalli qui remplacera le restaurant français à l’expiration du bail à la fin de l’année.

L’esprit d’entreprise récompensé à New York

Ceux qui réussissent aux États-Unis sont des exemples”, assure le PDG du groupe NextRadioTV, propriétaire de la radio BFM Business, Alain Weill, venu de Paris pour présider les BFM Awards New York.

C’est la première fois que les “trophées de l’économie” traversent l’Atlantique, huit ans après leur création en France. Devant un parterre de 150 femmes et hommes d’affaires à la bourse Nasdaq, un jury présidé par Richard Attias – en voyage en Chine, il était représenté par sa femme, Cécilia Attias – a donc décidé de récompenser l’esprit d’entreprise et la réussite française sur le sol américain.

Le choix le plus original est sans doute celui du trophée de l’entrepreneur de l’année remis à Renaud Laplanche, co-fondateur et dirigeant de Lending Club. Il y a cinq ans, l’ancien avocat d’affaires a fait le pari de lancer une plate-forme de prêts de particulier à particulier, passant outre les banques “qui prêtent à des taux d’intérêt très élevés pour un retour sur investissement faible”. Il a créé sa société juste avant la crise financière, dans la Silicon Valley, “un endroit de rêve”. Lending Club prête aujourd’hui un milliard de dollars et songe à s’introduire en bourse, peut-être au Nasdaq, “l’une des deux possibilités” assure l’entrepreneur qui ne souhaite pas en dire plus (l’autre possibilité est le New York Stock Exchange).

Deux personnalités connues et reconnues ont également été récompensées. Olivier François, qui dirige la marque Fiat et le marketing de Chrysler, a reçu le trophée du manager de l’année. Surnommé “le Karl Lagerfeld de l’automobile”, Olivier François a relancé la marque américaine à coups de spots publicitaires mémorables – en faisant appel à l’acteur Clint Eastwood et au chanteur Eminem -, et grâce à son entêtement bien français. Il s’est d’ailleurs mis en tête de vendre 50.000 Fiat aux États-Unis. “Un challenge amusant” pour le boss qui passe son temps entre Détroit et Turin et qui avoue avoir laissé sa mauvaise humeur à la frontière. “Car un Français”, explique-t-il, suscitant les rires dans la salle, “c’est un Italien de mauvaise humeur”.

Olivier Sarkozy a, lui, reçu le trophée du meilleur financier de l’année. À la tête des services financiers de Carlyle depuis plus de quatre ans, il est l’un des rares Français à occuper un poste aussi stratégique dans un fonds d’investissement américain. Il vient de piloter l’acquisition de TCW, la filiale de gestion d’actifs de la Société Générale aux États-Unis. Olivier Sarkozy n’est pas très optimiste sur l’Europe : “Ca va être difficile pendant un moment”, assure le demi-frère de l’ex-président français.

Enfin trois autres prix sont venus célébrer l’art culinaire français – après tout, quoi de plus normal aux États-Unis? Elisabeth Holder, la fille du fondateur du groupe Paul et propriétaire de Ladurée, et son époux Pierre-Antoine Raberin, ont reçu le prix de la Révélation de l’année pour l’implantation des macarons tricolores aux États-Unis. Le “fabricant de douceurs”, installé sur Madison Avenue, s’apprête à ouvrir un salon de thé avec jardin dans le quartier de Soho. “Un emplacement atypique pour vivre le rêve Ladurée”…

Le Prix spécial du jury est allé à Ariane Daguin, fille du chef étoilé André Daguin et fondatrice de d’Artagnan. Celle qui a introduit le foie gras aux États-unis il y a 28 ans affirme avec humour et son accent chantant du sud-ouest qu’elle n’en a “jamais autant vendu en Californie depuis qu’il y est interdit”. Une belle réussite : D’Artagnan réalise 65 millions de dollars de chiffre d’affaires et emploie 150 personnes outre-Atlantique.

Enfin, seule Américaine des lauréats, Dorothy Cann Hamilton a reçu le prix de “L’Américaine à Paris”. Fondatrice et Présidente de l’International Culinary Center, elle a tenu à déclarer son amour de la cuisine française dans la digne lignée de Julia Child, appelant le gouvernement français à donner un coup de pouce financier à tous les jeunes Américains qui rêvent de venir essayer les fourneaux en France. “Pas sûr qu’elle soit entendue en ce moment”, pouvait-on entendre dans la salle…

 

Soirée "à la parisienne" au Sky Room

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Ce 24 octobre, les French Culture Nights emmènent les amoureux de la France au Sky Room à partir de 18h30 pour une soirée artistique à souhait.

Au programme, une exposition du photographe français Jean-Philippe Rebuffet. L’artiste est spécialisé dans les photos de plateau de cinéma. Ce mercredi, il présentera son travail aux amateurs de Septième art et de photographie. Comme à son habitude, le DJ Mak-Len se chargera de l’ambiance musicale.

Les participants pourront se rendre sur le toit, aménagé “à la parisienne”.

Woodkid, maître des clips, en concert

Ce concert a été annulé. Il s’est déjà fait un nom en tant que réalisateur de clips vidéos Moby ou Katy Perry. Yoann Lemoine lance à présent son propre projet musical.

Sous le nom Woodkid, il donnera un concert le 1er novembre à Irving Plaza. Il chantera des morceaux de ses deux EP de musique indé réalisés ces deux dernières années : ses deux disques “Iron” (2011) et “Run Boy Run” (2012) ont connu un beau succès en Europe, le dernier ayant occupé le premier rang dans les charts iTunes en France.

Décoré de cinq Lions au Festival international de la publicité de Cannes, le musicien polyvalent originaire de Reims s’attaque à son prochain projet : entre fin 2012 et début 2013, il compte sortir son premier album, “The Golden Age”

Ce n’est pas la première fois qu’il vient à New York : en 2011, Lemoine a donné un concert au Highline Ballroom.

Nizon, un village breton fait son show à New York

Ils ne sont pas moins de quarante-cinq, ils débarquent tout juste de Bretagne et la plupart d’entre eux découvrent New York pour la première fois. Les peintres du Hangar’t de Nizon sont au coeur de Manhattan pour vivre (enfin) “leur rêve devenu réalité“.

Depuis vingt ans, le bourg de Nizon vit aux couleurs du Hangar’t, cette déclinaison rurale du Pop Art. Pour célébrer son vingtième anniversaire, cinquante tableaux réalisés par les peintres amateurs nizonais seront exposés pour la première fois à New York. Un évènement unique qui se tiendra au Angel Orensanz Foundation Art Center, du 26 octobre au 1er novembre.

Ils ont quitté “La cité des peintres” pour venir s’émerveiller devant la capitale du Pop Art, et “vivre l’American Dream, témoigne Yves Quentel, instigateur du mouvement Hangar’t. Exposer les toiles du Hangar’t à New York était quelque chose d’inespéré et d’irréel il y a encore quelques années. Aujourd’hui, c’est un rêve qui commence à devenir une réalité. On se prépare depuis deux ans à ce voyage et aujourd’hui on y est, enfin.

Depuis quelques jours, Yves Quentel et les peintres du Hangar’t de Nizon sont en ébullition. Certains se consacrent à l’installation, d’autres préfèrent se promener dans Manhattan. Une chose est sûre, l’excitation est à son comble. “À la base, tout cela est parti d’un pari fou. On s’était dit: ‘Et si on allait exposer à New York pour fêter les 20 ans du Hangar’t?’ C’est une récompense pour les gens de Nizon qui n’auraient jamais imaginé que leurs tableaux soient exposés ici.

Le Hangar’t, c’est avant tout l’histoire d’Yves Quentel, dit Pop’s – “un surnom qui date du lycée!” – ce journaliste soucieux de garder les traces du passé de Nizon. “Au départ je travaillais tout seul. Puis j’ai demandé aux gens du village de m’apporter des photos et, très vite, je leur ai proposé de peindre les tableaux avec moi.” De l’agriculteur au plombier, du retraité au plus jeune, ils se sont mis à peindre la mémoire du village. Des toiles version Pop Art à la manière d’Andy Warhol, qui dépeignent des scènes de la vie quotidienne. “J’ai mis en place une technique très simple pour peindre sur des documents photographiques de telle sorte à ce que tout le monde puisse peindre.” À ce jour, plus de 80 Nizonnais ont participé à cette grande aventure picturale qui compte plus de 300 tableaux.

Caroline de Margerie retrace la vie d'une "American Lady"

Susan Mary Alsop ne s’est jamais contentée d’être passive.

Descendante d’un des pères fondateurs des Etats-Unis, John Jay, charmante femme de diplomate, plus tard écrivaine passionnée, elle aimait réunir les influents et puissants de son temps sous son toit. Selon Henry Kissinger, ministre des affaires étrangères sous Richard Nixon, plus d’accords auraient été conclus dans le salon d’Alsop que dans la Maison Blanche. Quand elle s’installe avec son mari Bill Patten dans le Paris d’Après guerre, elle est déterminée à ne pas rester dans une bulle américaine, mais à découvrir la culture française et à faire la connaissance des Français. Rapidement, elle se trouve entourée par des personnalités importantes telles que Raymond Aron, Winston Churchill ou encore Christian Dior. Rentrée à Washington avec son second mari, le journaliste Joe Alsop, la francophile continue de donner des réceptions très prisées, à la parisienne, et compte le couple Kennedy parmi ses amis.

La vie glamoureuse (1918 – 2004) de ce grand témoin du XXe siècle est retracée par l’auteure française Caroline de Margerie dans son livre American Lady. Une reporter en gants blancs (2011). A l’occasion de la parution de la traduction anglaise du livre sous le titre American Lady. The Life of Susan Mary Alsop, Caroline de Margerie fait escale à New York pour présenter et discuter de son livre. Le 12 novembre elle sera au Rizzoli Bookstore à  Midtown. Le lendemain, elle sera accueillie par la French-American Foundation (FAF) au Coffee House Club.

Ancienne élève de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et diplômée en littérature anglaise, Caroline de Margerie a exercé une carrière de diplomate. Elle est actuellement membre du Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative en France. Son premier livre est Edmond Rostand ou le baiser de la Gloire (1997), une biographie de l’auteur de Cyrano de Bergerac.

"COlunching" ou le repas 2.0

S’asseoir autour d’une table et partager un repas, un concept vieux comme le monde. A l’heure des réseaux sociaux et de la dématérialisation des relations, le web-entrepreneur Frédéric De Bourguet et la communicante Sonia Zannad veulent remettre cette vielle idée au goût du jour.

Ils sont les fondateurs de COlunching.com, un site qui permet d’organiser des repas entre des individus qui ne se connaissent pas. Lancé en 2011, à Paris, COlunching.com est implanté dans plus de 30 pays, dont 28 villes aux États-Unis, dont Miami et New York. “Le virtuel a pris trop de place dans le quotidien. Il y a un moment où les gens veulent revenir vers le réel“, confie Frédéric De Bourguet.

À travers le site, les utilisateurs peuvent créer ou participer à des repas organisés selon l’envie (CObrunching, COlunching ou CODining). Se faire des amis ou élargir son réseau professionnel, découvrir des bonnes tables: les utilisations possibles du site sont nombreuses. “Au fur et à mesure, nous nous sommes rendus compte que les utilisateurs se sont appropriés le site. Ils organisent des repas autour de thèmes différents comme la politique, la culture et la cuisine. Certains s’en servent même comme plateforme de recrutement.

Le site COlunching.com est le premier à avoir initié cette tendance “table d’hôte version 2.0“. “Nous agissons comme un outil d’organisation qui permet de lier les gens entre eux. COlunching est une plateforme de connexion sociale pour se rencontrer dans le monde réel“, ajoute le fondateur.

Les réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook permettent d’être connectés à beaucoup de monde, mais nous ne rencontrons ces personnes que très rarement. À mesure que les réseaux sociaux nous rapprochent, ils rendent nos échanges de plus en plus superficiels et nous empêchent d’être à l’écoute de l’autre, raconte Domitille Lochet, une COluncheuse de Miami. Il semble urgent de remettre l’accent sur ces moments qui multiplient les interactions et ouvrent l’esprit.”

Les riches : Mal perçus en France, "différents" aux Etats-Unis

Aux pays de la grève et du rêve américain, comment les riches sont-ils perçus aujourd’hui ? Deux sondages actuels nous éclairent sur cette question.

Une étude réalisée par l’Institut français d’opinion publique (IFOP) pour l’entreprise Prêt d’Union, une plateforme de crédit entre particuliers, a revélé le 18 octobre 2012 que 78 % des Français jugent qu’être riche en France est mal perçu, voire très mal perçu (21 %). Plus de huit sur dix Français estiment même que le comportement des riches n’est pas “exemplaire”. En dépit de ces chiffres, les Français ne se sont pas totalement convertis au post-matérialisme : 76 % entre eux jugent que “vouloir gagner de l’argent et devenir riche” est “une bonne chose”.

Outre-Atlantique, selon un sondage du mois d’août 2012 du Pew Research Center, le jugement est moins moral. Les riches sont vus comme étant “différents”. Les sondés affirment que les riches sont plus intelligents (43 %), plus travailleurs (42 %), mais aussi plus avides (55 %) et moins honnêtes (34 %).

L’inégalité croissante entre riches et pauvres, qu’elle soit réelle ou uniquement ressentie comme telle (aux Etats-Unis, 65 % estiment que le fossé se creuse), provoque deux réponses similaires dans les sondages. 58 % des Américains  estiment que les riches ne paient pas assez d’impôts. En France 45 % (de ceux qui sont convaincus que les riches ont plus devoirs vis-à-vis de la société) revendiquent que les riches paient plus d’impôts.

La mythologie grecque selon Stephanie Fribourg

En tant que directrice artistique du théâtre “L’Oiseau Bleu”, une compagnie qui propose des performances bilingues et des programmes éducatifs dans les écoles, lycées et centres d’art, Stephanie Fribourg propose depuis 2010 de nombreux activités artistiques qui permettent de pratiquer une langue étrangère.

Cette année, sa pièce de théâtre “A large family”, qui s’adresse aux enfants de 7 à 12 ans, a été sélectionnée pour être montrée dans le cadre du “United Solo Festival”. Fondé en 2010, ce festival réunit dans une centaine de shows, du 11 octobre au 18 novembre, des artistes solo, dont des acteurs célèbres tels que John Hurt (M. Ollivander dans “Harry Potter”) ou encore des humoristes comme Kathy Griffin.

Drôle et très animé, ce solo français-anglais, joué le 27 octobre au Row Theater, cherche à rendre  la mythologie grecque accessible aux enfants. Le spectacle mis en scène par Natalie Royer se penche sur des questions telles que “Comment le monde a-t-il été créé ? D’où viennent les saisons ? Pourquoi la mer Egée porte-t-elle ce nom ?” et les réponses que les Grecs y ont apporté. Avec Perséphone, Hadès, Dédale, Icare, Thésée et autres, les personnages les plus connus de la grande famille de la mythologie grecque font leur apparition dans cette pièce entièrement jouée par Stephanie Fribourg.

Cette dernière est actrice, metteur en scène et professeur de théâtre. Ayant étudié au Conservatoire de Bordeaux et à l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre), elle a mis en scène une multitude de spectacles au French Institute Alliance Française (FIAF) et a enseigné le théâtre à la French American School of New York (FASNY), l’International School of Brooklyn (ISB ), et le Language and Laughter Studio (LLS) entre autres.

Floanne dans la comédie musicale "Loving the Silent Tears"

Time Out la surnomme “La Madonna française“, d’autres voient en elle la nouvelle Edith Piaf. Floanne Ankah est une chanteuse et actrice française comme on en trouve peu de nos jours. Habituée des scènes new-yorkaises et des “cabaret shows”, Floanne s’apprête à rejoindre la troupe de la très prometteuse comédie musicale “Loving the Silent Tears”.

Formée d’artistes de renom et menée par des producteurs oscarisés, la troupe fera ses début le 27 octobre, au prestigieux théâtre Shrine Auditorium de Los Angeles. “Une première dans l’histoire du théâtre“, affirment les producteurs. La comédie musicale est en effet basée sur une oeuvre jusque là jamais adaptée au théâtre. Il s’agit du poème du Maître Suprême Ching Hai “Silent Tears”, qui traite du thème de la recherche du bonheur et de la paix intérieure.

Sélectionnée pour son timbre original et sa voix chargée en émotions, Floanne déclare être “honorée d’avoir été choisie pour participer à une telle production“. Née Florence Annequin, la chanteuse est une passionnée de spectacle. Elle quitte le cocon familial à l’âge de 17 ans, pour s’envoler vers New York, qu’elle n’a pas quitté depuis. Pour ses talents d’actrice, de réalisatrice comme pour ses spectacles envoûtants , “Flo Ankah” est encensée par les critiques.

Antisémitisme et racisme religieux, la France nage en eaux troubles

Cette semaine, la presse américaine semble s’indigner contre la censure du groupe #UnBonJuif sur Twitter, rapporte la montée de l’Islam face au déclin catholique dans le Cher et pour finir appuie les clichés qui caractérisent la France.
Tweets “censurés” pour antisémitisme
L’affaire fait le tour des journaux américains. Twitter a décidé, après la demande de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) et de son président, Jonathan Hayoun, de supprimer le hashtag #UnBonJuif, jugé antisémite par la communauté juive. Aux Etats-Unis, comme on ne rigole pas avec la “liberté d’expression”, la presse outre-Atlantique en a fait ses choux gras.
“Vendredi, Twitter a donné son accord pour retirer des tweets racistes alors qu’une organisation française menaçait le réseau social de poursuite en justice”, accroche le site NPR.com… avant de répèter à deux reprises que “de nombreux pays européens ont des lois strictes contre les discours de haine visant des groupes spécifiques”, ce qui ne fait assurément pas partie des lois américaines. Le site web conclut son article sur le témoignage de Manuel Diaz, président de emakina.fr, bien sur mitigé quand à la suppression des posts “Twitter ne devrait pas censurer”, déclare-t-il.
Après avoir rapporté les faits, le New York Times cite les tweets indignés des opposants à cette mesure “Il vaut mieux éduquer que censurer. Honte à vous Twitter”, s’exclame haut et fort, et surtout derrière son écran, Andre, twitteur enragé. Ou encore le post de Craig McLeod, tout en subtilité “Qui décide de ce qui est antisémite et abusif ? #UnBonJuif #Censorship”. 
Croisades à Vierzon : il faut sauvez l’Eglise de Saint-Eloi !
C’est au tour de la montée de l’Islam en France de faire (encore) parler d’elle dans les quotidiens américains. Le 20 octobre, le Washington Post témoigne, en deux pages d’articles, d’une querelle religieuse prenant place dans le Cher.
Vierzon, ses 30 000 habitants et ses six églises toujours plus vides année après année. Vierzon, une ville où l’on ressent “un malaise de plus en plus visible face à une minorité musulmane grandissante”, écrit le Washington Post. Coeur du problème ; l’Eglise de Saint-Eloi n’a plus d’argent, il faut donc la vendre aux acheteurs qui se présentent : des Vierzonnais de confession musulmane.
Le curé Alain Krauth, lui, ne voit pas le problème “on ne peut que se réjouir que les musulmans de Vierzon soient en mesure de célébrer leur culte”, explique-t-il avec tolérance au Post.
Une déclaration que le journal américain ne résiste pas à compléter avec une analyse approximative de la situation française “Alors qu’ils représentent moins de 10% de la population, les musulmans sont souvent séparés dans des banlieues où le voile des femmes et le Ramadan deviennent la norme, éclipsant les traditions chrétiennes de la France”.
Et de renchérir avec le témoignage d’André Bériot, résident radical de la commune du Cher : “La perspective de vendre l’église de Saint-Eloi pour la convertir en mosquée est juste un autre signe de ce qu’il (André Bériot, ndlr) considère comme un rapide déclin de la civilisation française”. 
La France, son odeur de cigarette et ses traces de rouge à lèvres
Qui n’a jamais entendu parler des clichés que l’on attribue à la France et aux Français ? Libertins, romantiques, parfumés, amateurs de fromage et de bon vin, tout y passe. Cette semaine, le site internet NPR.com revient sur l’art à la française.
“Comme pour la nourriture, la mode, l’art ou le cinéma, il semblerait y avoir un style raffiné français quand il s’agit de composition”, ainsi débute l’article. Une annonce du nouveau disque de l’anglais Stephen Hough qui se transforme en ode à la France et ses clichés.
Le compositeur évoque avec admiration son image de la France en précisant que son album a une touche de ” “Frenchness” : L’odeur de la cigarette française, la trace de rouge à lèvres sur le col et légèrement trop de parfum, définition de toute parisienne qui est si fascinante pour nous tous”. 
Avec ça, la France n’a qu’à bien se tenir !