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"The Boss" Springsteen enflamme Oakland

Bruce Springsteen continue sa tournée internationale. Le 30 novembre, il se produit sur la scène de l’Oracle à d’Oakland avec son groupe, le E Street Band. Après presque quarante ans de carrière, celui que l’on surnomme “The Boss” n’a pas fini d’étonner ses fans.

Proches de ses fans depuis ses débuts en 1973, Bruce Springsteen aime aussi se produire dans des salles plus modestes que les stades qu’il a remplis au fil de sa longue carrière. Quarante ans et 29 disques plus tard, dont “Born to Run” en 1975 et “The Rising” en 2002, il continue d’encenser les scènes du monde entier. Sa tournée actuelle l’a emmené notamment à East Rutherford dans le New Jersey les 19 et 21 septembre et Vernon dans l’Etat de New York le 29 août, sans oublier Chicago et Philadelphie.

Le E Street Band l’accompagne depuis ses débuts. Il est aujourd’hui composé de Garry Tallent, Roy Bittan, Max Weinberg, Steven Van Zandt, Nils Lofgren et de sa femme Patti Scialfa.

Chloé Trujillo, femme de star, chouchoute de Billabong et Colette

Chloé Trujillo, née de parents stylistes de mode, a toujours peint et dessiné.

Elle se faisait reprendre régulièrement par ses professeurs qui n’appréciaient guère de la voir illustrer ses cahiers de classe. « Je dessinais sur tout ce qui me tombait sous la main. C’est pourtant ainsi que mon cerveau absorbait le mieux le cours », dit-elle en riant.

Arrivée à New York il y a douze ans, Chloé Trujillo a vécu le 11-Septembre. Elle était alors chanteuse dans une comédie musicale dans la Grande Pomme.

Fin 2001, elle décide de quitter l’Est pour Los Angeles. Elle rencontre son mari, avec lequel elle a deux enfants. Il se trouve que Robert Trujillo n’a pas un métier comme les autres : il est le bassiste du groupe Metallica. Installés à Paris pour une tournée européenne de trois mois, ce dernier reçoit une guitare en bois nu et demande à sa femme de la personnaliser. En faisant du rangement dans ses affaires d’enfance dans la cave parisienne de son père, Chloé Trujillo remet la main sur son kit de pyrogravure. Elle décide alors d’utiliser ce fer qui permet de dessiner en relief sur le bois pour décorer la basse de son mari. Elle y dessine  les motifs du calendrier aztèque, en l’honneur des origines de Robert Trujillo. Celui-ci, conquis, emmène l’objet en tournée et l’instrument fait des émules. Depuis, Chloé Trujillo reçoit régulièrement des commandes de la célèbre marque de basses allemande Warwick. “C’est ainsi que mon travail sur des objets a commencé“.

Si son art se développe sur toutes formes de supports, il était logique qu’en tant que Californienne, vivant entre Los Angeles et San Francisco depuis plus de dix ans, les planches de surf deviennent l’un d’eux. Le directeur de Billabong lui propose, lors d’une rencontre à Biarritz, de faire un essai et de décorer des planches de la marque australienne. Quelques mois plus tard, elle reçoit chez elle trois planches de surf. « J’ai été surprise car cette discussion datait de plusieurs semaines et je n’y pensais plus vraiment », dit-elle, riant et repensant à sa tête quand elle a vu les planches arriver.

La première planche qu’elle peint a une portée symbolique forte car, alors que Chloé Trujillo travaillait dessus, le surfeur légendaire Andy Irons a été retrouvé mort dans une chambre d’hôtel à Dallas. Or, sans le savoir, elle a dessiné un jeune homme blond qui lui ressemblait. Cela a frappé Robert Trujillo, surfeur, qui fait le rapprochement tout de suite. Tous deux décident d’en faire don à une association en relation avec le surf et l’environnement. La planche est vendue aux enchères. Elle décore aujourd’hui le bureau du directeur de Billabong California qui l’a rachetée. Chloé Trujillo travaille actuellement sur sa sixième planche de surf.

Cette année 2012 est un tournant dans sa carrière d’artiste car ses toiles sont également devenues des accessoires de mode. Une partie de son oeuvre se retrouve en effet sur des foulards, disponibles chez Colette rue du Faubourg Saint Honoré à Paris. Une adresse prestigieuse pour une artiste généreuse.

Houston Accueil reçoit à Ranch Park

L’association Houston Accueil fait sa grande rentrée au George Ranch Historical Park (Richmond, Texas) ce dimanche 21 octobre.

Un verre de bienvenue, un barbecue, des activités diverses pour les enfants encadrées par des animateurs du George Ranch et une multitude d’activités sportives sont au programme de cette journée de retrouvailles. Les participants se retrouveront devant l’aire de pique-nique à quelques pas du Visitor Center du parc.

Vieux de plus de 182 ans, le George Ranch comprend aujourd’hui encore 2.300 acres de terres cultivées. Grâce à un partenariat entre la Fort Bend County Museum Association et la George Foundation, une aire de 480 acres est devenue un musée en plein air. Dans le George Ranch Historical Park, les visiteurs peuvent découvrir, entre autres, une ferme de pionniers restaurée datant des années 1820, un manoir victorien des années 1880, un campement de cow-boys des années 1890 et un ranch qui remonte à 1930.

Le George Ranch Historical Park est situé à 45 kilomètres au sud-ouest de Houston.

Halloween à New York: choisissez votre style

Du kitsch, du trash, du chic: il y en a pour tous les goûts dans le tour d’horizon French Morning des façons de fêter Halloween, avant et après la date fatidique du 31 octobre.
Le bal victorien de Dance of Vice
Ce groupe d’amateurs de soirées costumées met les petits plats dans les grands pour Halloween. Inspirés par le décor néo-gothique de l’immense Riverside Church, les participants du PhantasmaGOREY Victorian Halloween Ball sont invités à faire débauche d’imagination, pour commencer… Le dress code de l’invitation à lui seul laisse rêveur: Neglected Murderesses, Doubtful Guests, Gashlycrumb Tinies, Hapless Children, Gilded Bats, Anguishing Artists, Restless Widows, Lonesome Mourners… A partir de 25$.  Le samedi 27 octobre, Riverside Church, 91 Claremont Ave, Manhattan.

Défilé d’Halloween
S’il y a bien un évènement que les fans d’Halloween ne doivent pas manquer, c’est la célèbre « Halloween Parade » dans le Village. Cette année, elle souffle ses 39 bougies. Le parcours reste le même : de Spring Street à la 21st Street, le long de la sixième avenue. Halloween ne se limitant pas à des apparats “qui font peur”, tous les déguisements sont les bienvenus au sein du cortège qui, cette année, aura pour thème « Tick tock », synonyme de temps qui s’écoule. Les spectateurs peuvent participer au défilé. Seules conditions : être créatif et à l’heure pour le départ. Pas de costume ? Aucun problème, il suffit de porter une marionnette et l’affaire est dans le sac! Le mercredi 31 octobre à partir de 20h. Plus d’informations ici.
Un autre défilé, bien singulier, aura lieu le 20 octobre. Direction Tompkins Square dans l’East Village pour la « Dog Parade » annuelle qui fête en 2012 son 22ème anniversaire. Vous pourrez marcher avec Médor déguisé en grenouille, geisha ou en dragon, dès midi. Au bout de ce cortège canin infernal, le plus beau déguisement permettra au propriétaire de repartir avec un vélo Continuum et à son toutou de gagner de nombreuses gâteries. 5$ par participant, Tompkins Square. Plus d’informations ici
Halloween « frenchie »
La brasserie Beaumarchais se charge cette année de la soirée “in” d’Halloween, le samedi 27 octobre. Le restaurant français nommé après l’auteur du Barbier de Séville, propose un brunch Halloween puis une soirée, le même jour, sur le thème… du Barbier de Séville et de Sweeney Todd. Une façon, d’après la brasserie, de jouer sur la dualité “Doctor Jekyll and Mister Hyde” du Barbier de Séville et le côté obscur et macabre de Sweeney Todd, le barbier qui tuait ses clients pour alimenter la boucherie du coin. L’équipe aussi se prête au jeu. Tous les employés seront déguisés, la salle sera décorée et une maquilleuse présente pour  transformer les clients qui souhaitent l’être. Brasserie Beaumarchais,  409 West 13th Street, Meatpacking District.
BZH New York ne manque pas une occasion pour un Fest Noz. L’association bretonne de New York organise un Halloween celte au pub Collony’s de Times Square. Insolite ? Pas tant que ça puisque Halloween est à l’origine une fête celte, célébrée par les druides au moment du passage à la nouvelle année. Pour l’occasion, des musiciens issus du monde celte seront au rendez-vous dont le trio breton Thomas Moisson. Un concours du meilleur déguisement sera organisé. 10$ pour les membres, 20$ pour les visiteurs, Conolly’s, 121 W 45 street, de 19h à 21h. Plus d’informations ici
La boutique de vêtements vintage de Williamsburg, Le Grand Strip, organise une soirée aux accents chicos : « Dior or Die », le 31 octobre. Masques et déguisements sont les bienvenus pour cet événement qui marquera aussi le 6e anniversaire de la boutique. Le Grand Strip, 197 Grand Street, 31 octobre de 18h à 22h. RSVP obligatoire : [email protected] . Plus d’informations ici.
Les maisons hantées
Que serait Halloween sans une bonne vieille maison hantée? Parmi les plus effrayantes, on retient la célèbre « Times Scare Haunted House » (notez le jeu de mots). Au coeur de Times Square, elle réserve à ses visiteurs des surprises effrayantes au bout de chaque couloir. Les organisateurs promettent qu’ils ont  mobilisé les « meilleurs acteurs » de New York pour vous donner les chocottes. Elle est ouverte aux courageux (seuls ou en groupe) tous les jours à des horaires multiples. Les tarifs vont de 30$ à 175$, pour ceux qui souhaitent prolonger l’expérience par un spectacle et un dîner. Plus d’informations ici.
Même thème, autre quartier. A la « Blood Manor » de Hudson Square, plus de 400 m² ont été entièrement convertis en décors de films d’horreur, avec des acteurs qui sautent littéralement sur les visiteurs mais – c’est bien précisé sur le site – « ne doivent pas les toucher ». Rassurant. Environ 35$ pour une visite qui dure 25 minutes. Les groupes de 15 doivent réserver à l’avance pour des tarifs de groupe. Plus d’informations ici.
Chasse au trésor
Autre activité insolite, la chasse au trésor dans les rues de Brooklyn, le 20 octobre, et de Manhattan, le 21 octobre. La « Halloween Amazing Scavenger Hunt » emmène les concurrents dans les rues décorées et sombres de New York pour une course infernale vers le trésor. Chaque équipe a besoin d’une Metrocard et d’un appareil photo (portable ou numérique) pour partir déchiffrer les “spooky clues” qui la mèneront au but. 35$ par personne, la course de Brooklyn part de McCarren Park à 13h, la course de Manhattan part de Common Ground à 12h30 . Plus d’informations ici.
Halloween pour les petits
Une randonnée hantée attend les moins de 12 ans au Alley Pond Park (Queens). Un guide racontera des histoires de fantômes tout en déambulant le long des sinistres sentiers boisés du lieu. Heureusement, un chocolat chaud sera ravi pour rassurer les plus terrifiés. Costumes obligatoires. Le 29 octobre à 16h30 pour les 5-7 ans et à 18h pour les 8-12 ans, $13.
Le zoo du Bronx se transforme aussi pour Halloween. Il accueillera une série d’événements et d’activités intitulée « Boo at the zoo ». Manoirs hantés, parade de costumes, spectacles de magie, ateliers de sculpture sur citrouille sont proposés pour accueillir les enfants (et les parents) tous les week-ends jusqu’au 28 octobre. De 20$ (pour les petits) à 30$ (pour les grands) au Zoo du Bronx. Plus d’informations ici.
Halloween sur l’eau
Particularité purement new-yorkaise, les soirées sur l’Hudson. En 2012, de nombreuses célébrités ont disparu. Qu’à cela ne tienne, la soirée “Dead celebrities Costume Ball” permet aux fans de faire revivre leur idole le temps d’un soir. Déguisés en Amy Whinehouse, Whitney Houston ou en Neil Armstrong, les invités prennent place à l’intérieur du Jewel Yacht pour une croisière macabre ou délirante, selon l’humeur. Embarquement à 20h le vendredi 26 octobre, de 30$ à 45$ par personne. Plus d’informations ici.
Soirée déguisée dit aussi « soirée pirate » ! « Pirates on the Hudson » propose aux amateurs de crochets, de trois-mâts et de cache-oeil de revêtir leurs plus belles tenues de flibustiers pour passer une soirée à bord Paddle Wheel Queen. DJ et buffet à volonté sont inclus dans le prix. De 30$ à 50$. L’embarquement est à 18h le samedi 27 octobre. Plus d’informations ici.
Enfin, pour que la croisière s’amuse encore plus, rendez-vous au « Haunted Ghost Ship ». Mélange de maison hantée et de soirée costumée sur un bateau, les invités ont accès à un open bar et un buffet à volonté. Sans oublier un DJ et une piste de danse pour fêter Halloween sur l’Hudson, avec en prime la vue sur Manhattan. 50$, le samedi 27 octobre à 18h30. Plus d’informations ici.
Spectacle d’Halloween
“La Fête”, c’est le nom du spectacle décadent de cette année. Ecrit par Jeff Takacs, chorégraphié par Austin McCormick et produit par la Company XIV, il mêle musique, comédie et danse pour un show néo-baroque au cours duquel les personnages se livrent à plusieurs jeux macabres sur fond de music live. “Le public devient l’invité privilégié d’une fête dépravée et de débauche, où personne n’est vraiment qui il paraît” 45$. Informations sur les séances et réservations sur le site.

"L'Art de Vivre français" au Consulat

Etre une plateforme pour l’excellence et le savoir faire artisanal : c’est l’ambition de «La Grande Décoration / Art de Vivre français », l’exposition qui aura lieu du 23 au 25 octobre au Consulat Général de France à New York.
Entre les tissus de Tassinari & Chatel, les vitraux des ateliers Duchemin ou les sculptures de Jean Charles Maïna, l’événement de trois jours met en valeur le savoir-faire de vingt-deux sociétés françaises travaillant dans des domaines divers tels que l’architecture d’intérieur, les arts décoratifs des intérieurs, le design de  paysages, la couture et la joaillerie. Chaque entreprise, dont beaucoup sont déjà implantées aux Etats-Unis, présentera au public des pièces conçues spécialement pour l’événement.
Cette exposition est présentée par deux associations françaises de fabricants de produits de luxe, le Comité Bellecour de Lyon (dont le président d’honneur est le chef Daniel Bouloud) et Prestige et Tradition de Paris. Les groupes ont été créés dans le but de promouvoir les entreprises du luxe des deux villes dans les secteurs de la décoration, des métiers d’art et du textile.
Parmi les nombreux joailliers représentés, on note l’entreprise Tournaire, connue pour ses “bijoux architecture”. Ce joaillier parisien fabrique par exemple des bagues portant la silhouette de New York. Parmi les ambassadeurs de la couture française se trouve notamment le tailleur de renommée internationale Max Chaoul. Elu “Créateur de l’Année” par les Couture Bridal Awards à New York en 2004, ce dernier présente ses fameuses robes de mariée.
La liste complète des exposants: Expo Marbre, Max Chaoul, Joïa, Ateliers Charles Jouffre, Laurence Oppermann, Joël Orgiazzi, Roure, Rouveure-Marquez, Tassinari & Chatel, Tournaire, Jeito, BonChic, BonChien de Céline Boulud, Jean Charles Maïna, Delisle, Meriguet-Carrère, Rémy Garnier, François Goffinet, Asselin, Ets Maleville, Bernard Pictet, Atelier Midavaine et Ateliers Duchemin.

Un opéra électro au Poisson Rouge

Quand New York et Paris se rencontrent en musique, ça donne… Un mélange d’opéra classique et de rythmes électro, le tout dans une mise en scène théâtrale inédite. Explications.

David Babin, leader du groupe français BabX, donnera un concert au Poisson Rouge les 21 et 23 octobre. Le groupe sera accompagné pour la première fois de l’orchestre Metropolis Ensemble. Une pièce musicale d’une heure et demie agrémentée de sons éléctro, du jamais vu! Cette collaboration explosive est née de la rencontre entre Andrew Cyr, chef d’orchestre du Metropolis Ensemble et David Babin, chanteur sans tabous, loin des contraintes commerciales et de la chanson raisonnable.

David Babin, son envie de révolutionner l’opéra contemporain, ses théories et sa passion pour la mythologie. Voilà des ingrédients qui donnent naissance à un nouveau genre musical qui consiste à  “moderniser l’image de la musique classique“, confie le chanteur. “L’idée est d’arriver à écrire un livret, sur la forme d’un opéra classique et formel, mais d’y apporter le cachet musical de mon groupe“.

David Babin a imaginé une théorie, celle d’un homme “dont on entend trop peu parler“, regrette-il. Nikola Tesla est un inventeur et ingénieur américain d’origine serbe, qui a révolutionné le domaine de l’électricité à la fin du 19ème siècle. À l’origine du courant alternatif à New York, Nikola Tesla, qui préférait se définir comme un découvreur, a suscité tant d’histoires et de mythes. “J’ai voulu parler de lui en tant qu’être humain. Je n’ai pas la prétention de faire sa biographie à travers mon livret musical.” Pas de biographie donc, une théorie. “J’ai élaboré une théorie sur Nikola Tesla, qui a perdu son frère lorsqu’il était enfant. Pour moi, tout est parti de ce drame familial. C’est ce traumatisme qui l’a poussé à se plonger dans l’observation de la lumière car il voulait prendre contact avec l’être disparu.

Une théorie qu’il racontera en chanson le temps de deux spectacles à New York. Pour commencer, car ce n’est que le début d’une collaboration qui promet de nouvelles surprises musicales. Des albums verront le jour, “c’est certain“, assure David Babin. D’autres projets continueront de faire vivre cette collaboration hors du commun.

Patricia Kaas : "Pour interpréter Piaf, il faut avoir l'expérience de la vie"

Patricia Kaas est née trois ans après la disparition d’Edith Piaf, mais elle a toujours été une admiratrice de la Môme. “Comme tout le monde, je connaissais les classiques comme La Vie en Rose. Et quand je suis venue à Paris on commençait à me comparer à elle”, raconte-t-elle.

La chanteuse française voit, certes avec des nuances, des ressemblances entre sa vie et celle de Piaf. Avec un père qui travaillait dans les mines de charbon en Lorraine, elle a dû apprendre à “se battre dans la vie”. “J’ai dû subir des drames et des déceptions”, raconte-t-elleSa mère meurt d’un cancer en 1989, juste au moment où la carrière de la jeune Patricia Kaas décolle. Et comme Kaas le révèle elle-même dans son autobiographie L’Ombre de ma voix, elle a dû subir d’autres moments difficiles : deux ans d’harcèlement par un fan, la famille qui s’éloigne peu à peu et plusieurs avortements. Mais pour surmonter des situations difficiles, elle a trouvé notamment dans Edith Piaf une source d’inspiration.“Ce que j’admire chez Piaf, c’est qu’elle a toujours mis de l’énergie positive dans ses histoires de drames. Et moi aussi, j’ai toujours essayé de voir la lumière au bout du tunnel.” 

Et pourtant, ce n’est que 50 ans après la mort de la Môme que Kaas décide de lui rendre hommage sur scène. “Bien sûr, on peut chanter Piaf quand on a 20 ans, mais pour vraiment l’interpréter, il faut avoir l’expérience de la vie”. Sa grande tournée “Kaas chante Piaf”, dans 13 pays, commence le 27 octobre en France et finit en Lituanie le 27 avril 2013. Un marathon pour “partager le moment autant de fois que possible”. La mise en scène de son show sera inédite: elle comprendra une projection de photos d’Edith Piaf, des graffitis pour décor et un danseur de hip-hop. La musique est produite par Abel Korzienowski, nominé aux Golden Globes pour la musique du film A single Man.

Chanter une icône de la chanson française, interprétée par nombre de chanteurs, n’est pas chose aisée. Piaf selon Kaas sera “plus moderne”. Elle a sélectionné également des chansons “moins connues, mais dont les textes sont formidables, comme par exemple Avec ce soleil ou La belle histoire d’amour.”

La chanteuse se réjouit de retrouver New York. Elle y a enregistré son quatrième album Dans ma chair“Déjà, pouvoir dire qu’on joue à New York est super. C’est la ville des comédies musicales et de Broadway”. Si ce n’est pas son premier concert dans la Grosse Pomme, elle est fière de monter pour la première fois sur la scène de Carnegie Hall, à l’endroit exact où Edith Piaf avait donné deux concerts en 1956 et 1957. Après le premier concert, le New York Times titrait : “Grande prêtresse de l’agonie, chanteuse française offrant des chansons déchirantes, Edith Piaf trempe Carnegie Hall dans les larmes.” 

Pour le rendez-vous new-yorkais de Patricia Kaas, trois musiciens l’accompagneront. “Le concert ne sera pas exigeant physiquement, il le sera émotionnellement.”

L'art de la table expliqué à Dallas

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Honneur à l’art de vivre tricolore! French Affaires organise une soirée spéciale sur le thème de l’art de la table français, le 25 octobre, dans la boutique Yves Delorme à Dallas.

Au programme de cette soirée aux saveurs très françaises, il y aura, bien sûr, une dégustation de vins et fromages. La réception sera suivie d’une conférence, peu conventionnelle certes, sur le linge de table français. Et parce que plier des serviettes de table est un véritable art, un atelier pratique sera mis en place en fin de soirée avec une démonstration des différentes techniques de pliage. Les participants pourront s’essayer à cet exercice périlleux.

French Affaires est un organisme créé par une Américaine passionnée par la France et son héritage culturel. Implanté à Dallas, French Affaires propose une variété d’événements culturels, des cours de français, des conférences, des dégustations de mets et de vins, des ateliers culinaires et des séjours en France. L’objectif est d’apporter le meilleur de la France aux États-Unis, mais aussi d’aider tous ceux qui voyagent en France “à passer un excellent séjour dans ce beau pays“.

St. Edwards, trait d'union entre Austin et Angers

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« Quand on séjourne à l’étranger, on devient une nouvelle personne ». C’est fort de cette conviction que Bill Clabby met en œuvre la politique internationale de l’université St. Edward’s, créée fin XIXe à Austin par la congrégation française de la Saint-Croix.

Il y a trois ans, l’université a noué un partenariat avec l’université catholique de l’Ouest (UCO), à Angers, « car nous voulions revenir à nos racines et approfondir la relation unissant le Texas et la France, dit-il. Car lorsque l’on permet à des étudiants français comme américains de travailler partout dans le monde dans différentes langues, on construit de la confiance ».

« Cette année, nous accueillons 299 étudiants internationaux, deux fois plus qu’il y a trois ans et plus d’un tiers [120 précisément] sont des étudiants de première année », précise Erin García, conseillère au sein du service des études internationales de cette université affichant quelque six mille étudiants.

Des Français à Austin

Parmi eux, près de 15 % de Français comme Marie Vilsange, enchantée par cette nouvelle opportunité de découvrir le monde grâce à une bourse d’études de St. Edward’s, après avoir participé à une mission humanitaire en Colombie. « Bien sûr, ma famille me manque parfois, mais nous communiquons par Internet et ici, il y a toujours quelqu’un à qui parler quand on a le mal du pays : un camarade de classe ou un encadrant. La relation élève-professeur n’a rien à voir avec celle de la France ».

Marie Vilsange fait partie des onze étudiants arrivés cette année à Austin après avoir fait leur première année de licence en anglais à Angers, avec des enseignants de l’UCO et de St. Edward’s. Dix-huit jeunes francophones les ont précédés depuis 2009 et onze autres (neuf Français, une Ivoirienne et un Camerounais) s’apprêtent à les rejoindre.

Des Américains à Angers

St. Edwards envoie aussi des Américains étudier ou faire des stages en entreprise et en administration à Angers. « Ils sont quinze à trente chaque semestre, indique Esmeralda Hoang, coordinatrice des études internationales à St. Edward’s. Et l’été dernier, ils étaient 65 ! »

Autre signe de l’engouement des Texans pour l’Hexagone : convaincus par les opportunités que leur ouvre la langue de Molière, « 80 se sont inscrits en cours de français pour la première fois cette année », signale Bill Clabby.

Depuis l’année dernière, des doubles diplômes sont également proposés au niveau master, dans le domaine du développement durable et bientôt en gestion des entreprises. Car les échanges se multiplient aussi chez les enseignants-chercheurs, en sciences sociales, en musique… Bref, St. Edward’s n’a pas fini d’être la plus francaise des universités texanes.

Aux Etats-Unis, Petrossian veut "démystifier" le caviar

Premier exportateur de caviar vers les Etats-Unis, Petrossian continue sa progression outre-Atlantique. Le marchand de caviar, qui détient 30% du marché américain, veut désormais viser une clientèle plus jeune, qui n’a jamais dégusté d’or noir.

“Les Américains sont très ouverts, mais ne connaissent pas forcément le caviar. Il faut démystifier le caviar et familiariser les gens avec le produit”, explique Alexandre Petrossian, vice-président de l’entreprise, à l’occasion d’une présentation des nouveaux produits de la marque pour le marché américain.

Pour rendre le caviar plus “accessible”, Petrossian a conçu des produits à utilisation polyvalente : de la crème de caviar au caviar séché (avec un moulin) en passant par le tamara au caviar. Le “Papierusse” ressemble, quant à lui, à un rouleau d’algue nori séchée et est livré avec des ustensiles. Avec certains produits sous la barre des 20 dollars, l’entreprise familiale veut proposer “un caviar simplifié et en dehors du cérémoniel”, précise Alexandre Petrossian, issu de la troisième génération de la famille arménienne qui a créé l’entreprise en 1920. Pour ce jeune entrepreneur, acheter du caviar ne devrait plus être considéré comme un geste “pour impressionner ou montrer sa réussite”.

Avec un restaurant et une boutique à quelques pas de Carnegie Hall, l’entreprise est installée à New York depuis 1983. Petrossian fournit les grands noms de la restauration, dont Jean-Georges. Outre New York, l’entreprise dispose de points de vente à Las Vegas et Los Angeles.

Poelvoorde et Huppert à l'affiche au Quad Cinema

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La comédie romantique Mon pire cauchemar (My worst nightmare) sera à l’affiche au Quad Cinema (près de Union Square) à partir de ce vendredi 19 octobre.

Dans les rôles principaux de cette comédie dramatique réalisée par Anne Fontaine (Coco avant Chanel), on trouve Isabelle Huppert (Le Pianiste) et Benoît Poelvoorde (Coco avant ChanelRien à déclarer…).

Agathe (Isabelle Huppert) est une marchande d’art impatiente et coincée qui vit dans un appartement parisien chic avec son mari François (André Dussollier), un riche éditeur. Patrick (Benoît Poelvoorde), quant à lui, est un coureur de jupons: père célibataire sans emploi, il vit dans son minibus avec son fils. Ils ne se seraient jamais croisés si leurs fils n’étaient pas meilleurs amis. Quand François embauche Patrick pour rénover leur appartement, la relation entre les protagonistes se transforme en véritable cauchemar pour Agathe (au plus grand plaisir des cinéphiles).

Le film a été sélectionné au Toronto International Film Festival en 2011 et sera montré à New York en version française sous-titrée en anglais.

Cinquante ans de James Bond au MoMA

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Cinquante ans de “Bond, James Bond”, ça se fête! Pour cet anniversaire, le Musée d’Art Moderne de New York rend hommage au mythique 007.

À quelques jours de la sortie du prochain opus Skyfall, une série d’événements marque l’anniversaire de la plus longue saga de tous les temps. Du 5 au 31 octobre, le MoMA propose une exposition rétrospective des 22 films de la série. En plus de ces projections, le musée a mis en place une installation jusqu’en mars 2013 dédiée à Goldfinger (1964) et destinée «à capturer la suggestivité sexuelle et l’ironie désabusée» de James Bond.

En 1953, l’écrivain britannique Ian Fleming crée son héros, et publie douze romans et neuf nouvelles à succès. Après sa mort en 1964, d’autres écrivains ont continué à faire vivre les aventures de l’agent 007. Mais ce sont les 22 – bientôt 23 – adaptations cinématographiques qui inscrivent l’espion au rang de mythe. Parfois macho, un brin ténébreux selon l’acteur qui endossait le smoking, le plus célèbre agent britannique n’a décidément pas pris une ride.