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Caroline de Margerie retrace la vie d'une "American Lady"

Susan Mary Alsop ne s’est jamais contentée d’être passive.

Descendante d’un des pères fondateurs des Etats-Unis, John Jay, charmante femme de diplomate, plus tard écrivaine passionnée, elle aimait réunir les influents et puissants de son temps sous son toit. Selon Henry Kissinger, ministre des affaires étrangères sous Richard Nixon, plus d’accords auraient été conclus dans le salon d’Alsop que dans la Maison Blanche. Quand elle s’installe avec son mari Bill Patten dans le Paris d’Après guerre, elle est déterminée à ne pas rester dans une bulle américaine, mais à découvrir la culture française et à faire la connaissance des Français. Rapidement, elle se trouve entourée par des personnalités importantes telles que Raymond Aron, Winston Churchill ou encore Christian Dior. Rentrée à Washington avec son second mari, le journaliste Joe Alsop, la francophile continue de donner des réceptions très prisées, à la parisienne, et compte le couple Kennedy parmi ses amis.

La vie glamoureuse (1918 – 2004) de ce grand témoin du XXe siècle est retracée par l’auteure française Caroline de Margerie dans son livre American Lady. Une reporter en gants blancs (2011). A l’occasion de la parution de la traduction anglaise du livre sous le titre American Lady. The Life of Susan Mary Alsop, Caroline de Margerie fait escale à New York pour présenter et discuter de son livre. Le 12 novembre elle sera au Rizzoli Bookstore à  Midtown. Le lendemain, elle sera accueillie par la French-American Foundation (FAF) au Coffee House Club.

Ancienne élève de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et diplômée en littérature anglaise, Caroline de Margerie a exercé une carrière de diplomate. Elle est actuellement membre du Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative en France. Son premier livre est Edmond Rostand ou le baiser de la Gloire (1997), une biographie de l’auteur de Cyrano de Bergerac.

"COlunching" ou le repas 2.0

S’asseoir autour d’une table et partager un repas, un concept vieux comme le monde. A l’heure des réseaux sociaux et de la dématérialisation des relations, le web-entrepreneur Frédéric De Bourguet et la communicante Sonia Zannad veulent remettre cette vielle idée au goût du jour.

Ils sont les fondateurs de COlunching.com, un site qui permet d’organiser des repas entre des individus qui ne se connaissent pas. Lancé en 2011, à Paris, COlunching.com est implanté dans plus de 30 pays, dont 28 villes aux États-Unis, dont Miami et New York. “Le virtuel a pris trop de place dans le quotidien. Il y a un moment où les gens veulent revenir vers le réel“, confie Frédéric De Bourguet.

À travers le site, les utilisateurs peuvent créer ou participer à des repas organisés selon l’envie (CObrunching, COlunching ou CODining). Se faire des amis ou élargir son réseau professionnel, découvrir des bonnes tables: les utilisations possibles du site sont nombreuses. “Au fur et à mesure, nous nous sommes rendus compte que les utilisateurs se sont appropriés le site. Ils organisent des repas autour de thèmes différents comme la politique, la culture et la cuisine. Certains s’en servent même comme plateforme de recrutement.

Le site COlunching.com est le premier à avoir initié cette tendance “table d’hôte version 2.0“. “Nous agissons comme un outil d’organisation qui permet de lier les gens entre eux. COlunching est une plateforme de connexion sociale pour se rencontrer dans le monde réel“, ajoute le fondateur.

Les réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook permettent d’être connectés à beaucoup de monde, mais nous ne rencontrons ces personnes que très rarement. À mesure que les réseaux sociaux nous rapprochent, ils rendent nos échanges de plus en plus superficiels et nous empêchent d’être à l’écoute de l’autre, raconte Domitille Lochet, une COluncheuse de Miami. Il semble urgent de remettre l’accent sur ces moments qui multiplient les interactions et ouvrent l’esprit.”

Les riches : Mal perçus en France, "différents" aux Etats-Unis

Aux pays de la grève et du rêve américain, comment les riches sont-ils perçus aujourd’hui ? Deux sondages actuels nous éclairent sur cette question.

Une étude réalisée par l’Institut français d’opinion publique (IFOP) pour l’entreprise Prêt d’Union, une plateforme de crédit entre particuliers, a revélé le 18 octobre 2012 que 78 % des Français jugent qu’être riche en France est mal perçu, voire très mal perçu (21 %). Plus de huit sur dix Français estiment même que le comportement des riches n’est pas “exemplaire”. En dépit de ces chiffres, les Français ne se sont pas totalement convertis au post-matérialisme : 76 % entre eux jugent que “vouloir gagner de l’argent et devenir riche” est “une bonne chose”.

Outre-Atlantique, selon un sondage du mois d’août 2012 du Pew Research Center, le jugement est moins moral. Les riches sont vus comme étant “différents”. Les sondés affirment que les riches sont plus intelligents (43 %), plus travailleurs (42 %), mais aussi plus avides (55 %) et moins honnêtes (34 %).

L’inégalité croissante entre riches et pauvres, qu’elle soit réelle ou uniquement ressentie comme telle (aux Etats-Unis, 65 % estiment que le fossé se creuse), provoque deux réponses similaires dans les sondages. 58 % des Américains  estiment que les riches ne paient pas assez d’impôts. En France 45 % (de ceux qui sont convaincus que les riches ont plus devoirs vis-à-vis de la société) revendiquent que les riches paient plus d’impôts.

La mythologie grecque selon Stephanie Fribourg

En tant que directrice artistique du théâtre “L’Oiseau Bleu”, une compagnie qui propose des performances bilingues et des programmes éducatifs dans les écoles, lycées et centres d’art, Stephanie Fribourg propose depuis 2010 de nombreux activités artistiques qui permettent de pratiquer une langue étrangère.

Cette année, sa pièce de théâtre “A large family”, qui s’adresse aux enfants de 7 à 12 ans, a été sélectionnée pour être montrée dans le cadre du “United Solo Festival”. Fondé en 2010, ce festival réunit dans une centaine de shows, du 11 octobre au 18 novembre, des artistes solo, dont des acteurs célèbres tels que John Hurt (M. Ollivander dans “Harry Potter”) ou encore des humoristes comme Kathy Griffin.

Drôle et très animé, ce solo français-anglais, joué le 27 octobre au Row Theater, cherche à rendre  la mythologie grecque accessible aux enfants. Le spectacle mis en scène par Natalie Royer se penche sur des questions telles que “Comment le monde a-t-il été créé ? D’où viennent les saisons ? Pourquoi la mer Egée porte-t-elle ce nom ?” et les réponses que les Grecs y ont apporté. Avec Perséphone, Hadès, Dédale, Icare, Thésée et autres, les personnages les plus connus de la grande famille de la mythologie grecque font leur apparition dans cette pièce entièrement jouée par Stephanie Fribourg.

Cette dernière est actrice, metteur en scène et professeur de théâtre. Ayant étudié au Conservatoire de Bordeaux et à l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre), elle a mis en scène une multitude de spectacles au French Institute Alliance Française (FIAF) et a enseigné le théâtre à la French American School of New York (FASNY), l’International School of Brooklyn (ISB ), et le Language and Laughter Studio (LLS) entre autres.

Floanne dans la comédie musicale "Loving the Silent Tears"

Time Out la surnomme “La Madonna française“, d’autres voient en elle la nouvelle Edith Piaf. Floanne Ankah est une chanteuse et actrice française comme on en trouve peu de nos jours. Habituée des scènes new-yorkaises et des “cabaret shows”, Floanne s’apprête à rejoindre la troupe de la très prometteuse comédie musicale “Loving the Silent Tears”.

Formée d’artistes de renom et menée par des producteurs oscarisés, la troupe fera ses début le 27 octobre, au prestigieux théâtre Shrine Auditorium de Los Angeles. “Une première dans l’histoire du théâtre“, affirment les producteurs. La comédie musicale est en effet basée sur une oeuvre jusque là jamais adaptée au théâtre. Il s’agit du poème du Maître Suprême Ching Hai “Silent Tears”, qui traite du thème de la recherche du bonheur et de la paix intérieure.

Sélectionnée pour son timbre original et sa voix chargée en émotions, Floanne déclare être “honorée d’avoir été choisie pour participer à une telle production“. Née Florence Annequin, la chanteuse est une passionnée de spectacle. Elle quitte le cocon familial à l’âge de 17 ans, pour s’envoler vers New York, qu’elle n’a pas quitté depuis. Pour ses talents d’actrice, de réalisatrice comme pour ses spectacles envoûtants , “Flo Ankah” est encensée par les critiques.

Antisémitisme et racisme religieux, la France nage en eaux troubles

Cette semaine, la presse américaine semble s’indigner contre la censure du groupe #UnBonJuif sur Twitter, rapporte la montée de l’Islam face au déclin catholique dans le Cher et pour finir appuie les clichés qui caractérisent la France.
Tweets “censurés” pour antisémitisme
L’affaire fait le tour des journaux américains. Twitter a décidé, après la demande de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) et de son président, Jonathan Hayoun, de supprimer le hashtag #UnBonJuif, jugé antisémite par la communauté juive. Aux Etats-Unis, comme on ne rigole pas avec la “liberté d’expression”, la presse outre-Atlantique en a fait ses choux gras.
“Vendredi, Twitter a donné son accord pour retirer des tweets racistes alors qu’une organisation française menaçait le réseau social de poursuite en justice”, accroche le site NPR.com… avant de répèter à deux reprises que “de nombreux pays européens ont des lois strictes contre les discours de haine visant des groupes spécifiques”, ce qui ne fait assurément pas partie des lois américaines. Le site web conclut son article sur le témoignage de Manuel Diaz, président de emakina.fr, bien sur mitigé quand à la suppression des posts “Twitter ne devrait pas censurer”, déclare-t-il.
Après avoir rapporté les faits, le New York Times cite les tweets indignés des opposants à cette mesure “Il vaut mieux éduquer que censurer. Honte à vous Twitter”, s’exclame haut et fort, et surtout derrière son écran, Andre, twitteur enragé. Ou encore le post de Craig McLeod, tout en subtilité “Qui décide de ce qui est antisémite et abusif ? #UnBonJuif #Censorship”. 
Croisades à Vierzon : il faut sauvez l’Eglise de Saint-Eloi !
C’est au tour de la montée de l’Islam en France de faire (encore) parler d’elle dans les quotidiens américains. Le 20 octobre, le Washington Post témoigne, en deux pages d’articles, d’une querelle religieuse prenant place dans le Cher.
Vierzon, ses 30 000 habitants et ses six églises toujours plus vides année après année. Vierzon, une ville où l’on ressent “un malaise de plus en plus visible face à une minorité musulmane grandissante”, écrit le Washington Post. Coeur du problème ; l’Eglise de Saint-Eloi n’a plus d’argent, il faut donc la vendre aux acheteurs qui se présentent : des Vierzonnais de confession musulmane.
Le curé Alain Krauth, lui, ne voit pas le problème “on ne peut que se réjouir que les musulmans de Vierzon soient en mesure de célébrer leur culte”, explique-t-il avec tolérance au Post.
Une déclaration que le journal américain ne résiste pas à compléter avec une analyse approximative de la situation française “Alors qu’ils représentent moins de 10% de la population, les musulmans sont souvent séparés dans des banlieues où le voile des femmes et le Ramadan deviennent la norme, éclipsant les traditions chrétiennes de la France”.
Et de renchérir avec le témoignage d’André Bériot, résident radical de la commune du Cher : “La perspective de vendre l’église de Saint-Eloi pour la convertir en mosquée est juste un autre signe de ce qu’il (André Bériot, ndlr) considère comme un rapide déclin de la civilisation française”. 
La France, son odeur de cigarette et ses traces de rouge à lèvres
Qui n’a jamais entendu parler des clichés que l’on attribue à la France et aux Français ? Libertins, romantiques, parfumés, amateurs de fromage et de bon vin, tout y passe. Cette semaine, le site internet NPR.com revient sur l’art à la française.
“Comme pour la nourriture, la mode, l’art ou le cinéma, il semblerait y avoir un style raffiné français quand il s’agit de composition”, ainsi débute l’article. Une annonce du nouveau disque de l’anglais Stephen Hough qui se transforme en ode à la France et ses clichés.
Le compositeur évoque avec admiration son image de la France en précisant que son album a une touche de ” “Frenchness” : L’odeur de la cigarette française, la trace de rouge à lèvres sur le col et légèrement trop de parfum, définition de toute parisienne qui est si fascinante pour nous tous”. 
Avec ça, la France n’a qu’à bien se tenir !

Les riches : Mal perçus en France, "différents" aux Etats-Unis

Aux pays de la grève et du rêve américain, comment les riches sont-ils perçus aujourd’hui ? Deux sondages actuels nous éclairent sur cette question.

Une étude réalisée par l’Institut français d’opinion publique (IFOP) pour l’entreprise Prêt d’Union, une plateforme de crédit entre particuliers, a revélé le 18 octobre 2012 que 78 % des Français jugent qu’être riche en France est mal perçu, voire très mal perçu (21 %). Plus de huit sur dix Français estiment même que le comportement des riches n’est pas “exemplaire”. En dépit de ces chiffres, les Français ne se sont pas totalement convertis au post-matérialisme : 76 % entre eux jugent que “vouloir gagner de l’argent et devenir riche” est “une bonne chose”.

Outre-Atlantique, selon un sondage du mois d’août 2012 du Pew Research Center, le jugement est moins moral. Les riches sont vus comme étant “différents”. Les sondés affirment que les riches sont plus intelligents (43 %), plus travailleurs (42 %), mais aussi plus avides (55 %) et moins honnêtes (34 %).

L’inégalité croissante entre riches et pauvres, qu’elle soit réelle ou uniquement ressentie comme telle (aux Etats-Unis, 65 % estiment que le fossé se creuse), provoque deux réponses similaires dans les sondages. 58 % des Américains  estiment que les riches ne paient pas assez d’impôts. En France 45 % (de ceux qui sont convaincus que les riches ont plus devoirs vis-à-vis de la société) revendiquent que les riches paient plus d’impôts.

La nouvelle librairie française ouverte à l’automne 2013

Nicolas Sarkozy en a rêvé; François Hollande va le faire… Signe de son importance symbolique, le projet de nouvelle librairie française à New York s’est décidé au plus haut niveau de l’Etat. Gauche et droite sont d’accord: la France et sa culture littéraire ont besoin d’une vitrine à Manhattan. Ce sera chose faite à l’automne 2013.

Mais est-il bien raisonnable d’ouvrir une librairie à l’heure de la fermeture de Borders et du triomphe d’Amazon? Et une librairie française à New York? Oui et oui, répond Antonin Baudry, Conseiller culturel de l’ambassade de France, qui a porté le projet pendant près de deux ans.

Tout est parti, explique-t-il “de la fermeture de la librairie française du Rockefeller Center (en 2009). Il y a depuis un vrai manque”. Au mieux, le livre français est “devenu un produit de luxe” explique M. Baudry. Au pire, il est purement et simplement absent. “Prenez le Lièvre de Patagonie, de Claude Lanzmann. Un grand succés critique aux Etats-Unis, mais très difficile à trouver en librairie”.

La réouverture d’une librairie française à New York était devenue “une idée fixe de Nicolas Sarkozy” confie un proche du dossier, qui se souvient avoir entendu l’ex président de la République évoquer la question à de nombreuses reprises lors de ses différentes visites officielles à New York. L’alternance a donc donné quelques sueurs froides aux partisans du projet, définitivement rassurés lorsque le nouveau gouvernement a repris l’idée à son compte et que François Hollande l’a officiellement annoncé lors de son discours aux Français de New York.

Un consensus politique d’autant plus aisé à obtenir que ce lieu de culture française et francophone “ne pèsera pas sur les finances publiques”, souligne Antonin Baudry. D’ores et déjà, plusieurs généreux mécènes américains et français, de non-profits, et de sponsors, ont promis de donner un total de 5 millions de dollars pour financer l’opération. Leur liste est tenue secrète, mais French Morning a appris de bonne source qu’y figure notamment John Young, président de la Florence Gould Foundation, mécène habituel des arts français à New York.

Le lieu de cette future librairie ne sera pas annoncé avant le premier trimestre 2013. “Nous avons encore plusieurs options”, souligne Antonin Baudry. Mais c’est bien dans le bâtiment des Services culturels, au 972 Fifth avenue qu’elle devrait s’installer. “Les plans sont faits, les permis déposés”, assure une source proche du dossier. Le Ministère des Affaires Etrangères avait initialement envisagé de vendre l’immeuble prestigieux, jugé trop coûteux. “C’est le projet de librairie qui a sauvé l’immeuble”, assure un membre de l’entourage d’Alain Juppé, l’ancien ministre des Affaires étrangères.

La librairie sera gérée par un partenaire privé. Plusieurs candidats sont sur les rangs. La sélection sera rendue publique également au premier trimestre 2013, tout comme le concept final du lieu. “On ne fera pas que vendre des livres papiers ici, explique Antonin Baudry. Ce sera un lieu de vie et de conseils, y-compris pour le livre numérique”.

Mon homme est "sex-addict"

« Il est Sex Addict. Oui, c’est ça insiste-t-elle, il a un problème avec le sexe. » Voilà, elle a trouvé. Depuis le temps qu’elle cherchait : Sex Addict.

Il y avait la série Californication pour éveiller sa conscience mais franchement trop éloigné de sa réalité. Le coup du père-divorcé-sexy-écrivain, c’est too much. Il y a eu l’arrestation spectaculaire de Dominique Strauss-Kahn. De nouveau, l’affaire est trop énorme pour s’identifier. Bien qu’on y parle d’un homme de pouvoir, d’apparence respectable. C’est un Français aussi, justement de passage à New York. Et puis, il y a eu ce film choc, « Shame ». L’histoire d’un Golden Boy comme Big Apple en produit des milliers. L’addiction sexuelle fascine, c’est indéniable. Avec une telle mise en scène, on aurait presque envie de l’être, sex addict !   Bref, ce qui l’a fait souffrir depuis si longtemps porte enfin un nom ; quel soulagement ! Elle l’a dit. Ou plus exactement, elle a osé le dire. Elle expire un grand coup, répète son diagnostic. Pour me convaincre ? Non, je n’en ai pas besoin. Ce que j’entends, ce qui m’interpelle aussi, c’est son soulagement.

« Je m’en suis voulue pendant des années de ne pas être à la hauteur de ses demandes. Il ne cesse de me dire que tout le monde le fait, que c’est normal, que je suis coincée. » Comment peut-elle savoir s’il a raison ? Avec qui se comparer ? Qu’est-ce qui est normal et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Pour lui faire plaisir, elle  s’habitue progressivement à ses exigences sexuelles, se plie à tous ses fantasmes, accepte de vivre de nouvelles expériences libertines. « Mais ça ne m’excite pas et ne m’apporte pas vraiment de plaisir. Je n’ai même plus de désir. Il le voit bien mais renforce son attitude en espérant me le susciter. C’est tout le contraire qui se produit !». Pendant tant d’années, elle s’est sentie responsable et complexée. En fait, le balancier était cassé. Comment pourrait-elle libérer son désir, il en a pour deux ! Ses pulsions ont pris toute la place dans leur intimité : il ne lui laisse pas d’espace pour faire surgir son désir. Il le précède, toujours.  Elle n’a plus besoin de séduire, elle ne connaît plus la tension de l’attente, la sensualité est évacuée. L’érotisme a disparu. Le sexe perd alors tout son intérêt à ses yeux. Il est réduit à évacuer un appétit sexuel débordant, laissant derrière lui un goût amer. Chacun perd l’estime de soi et de l’autre : « J’ai l’impression qu’il me consomme comme on mange au fastfood. Ça me dégoute ! »

« Quand j’ai découvert qu’il consultait régulièrement des sites pornographiques, je me suis effondrée. En silence, évidement. Pour moi, ça voulait dire que je ne le satisfaisais pas ».  C’est exactement la réaction classique d’une femme. Elle a l’impression d’être fautive et toute sorte d’idées lui passe par la tête : « Il ne me désire plus » ; « je suis trop grosse et vielle » ; « je ne suis pas assez sexy » ; « je ne suis pas son genre de femme », etc. Elle s’enferme à nouveau dans la culpabilité et perd confiance en elle. Pour la retrouver, elle va s’essayer ailleurs. D’abord en testant son pouvoir de séduction sur les hommes en général. Un jour,  elle ira plus loin avec l’un d’eux. Et là, c’est la révélation ! Non seulement, elle est capable de plaire mais en plus, elle a du désir et du plaisir. Le problème ne vient donc pas d’elle !

Si seulement elle lui avait demandé la raison de sa consommation de pornographie, elle n’aurait certainement pas eu besoin d’en arriver là – et de blesser à son tour son ego. Par son attitude, la voilà qui renforce le cercle vicieux qui s’était installé au lieu de le désamorcer.  Si elle savait comme son homme l’aime et la désire. Mais il utilise malgré lui le sexe pour évacuer des frustrations, des inquiétudes, du stress qui n’a rien à voir avec sa relation à elle. Le sexe remplit alors la même fonction que peuvent jouer l’alcool ou la drogue. Il est devenu pour lui un acte compulsif, créant une dépendance à la suite du désespoir qu’il engendre.  Cette addiction a alors les mêmes conséquences désastreuses qu’on connaît sur la vie conjugale d’abord, la vie familiale ensuite et finalement sur la vie professionnelle.

Mais pour quoi donc les femmes se sentent-elle toujours la cause des problèmes ? Pourquoi les hommes sont-ils si prompts pour les banaliser ou accuser ? Pourquoi n’acceptent-elles pas que l’homme puisse avoir ses propres combats ? Pourquoi lui est-il si difficile de les reconnaître ? Parce qu’il leur faudrait visiter leur histoire et avoir le courage d’y faire face. Mais Dieu comme cette tâche nous semble si souvent insurmontable ! Chacun a son timing. Mon travail consiste aussi à l’accepter.

"No Doubt", le mythe renaît au Gibson Amphitheatre

Gwen Stefani en aurait-elle eu assez d’être seule? Originaire de Californie, le mythique groupe No Doubt a choisi Los Angeles pour faire son come-back après onze ans d’absence. Un retour aux sources très attendu par les fans, avec pas moins de sept dates dans la Cité des Anges.

Dans une interview donnée au Sun, Gwen Stefani a déclaré qu’elle ne referait plus d’albums solo: “Je n’ai jamais vraiment eu besoin de faire ça, et je ne le referai pas. Je suis heureuse d’être avec No Doubt.” Plus d’une décennie après leur titre phare “Don’t Speak“, le groupe emmené par la chanteuse revient avec un nouvel album, dans les bacs depuis le 14 septembre. Une tournée mondiale, qui a commencé à New York le 5 septembre dernier, est prévue pour l’année 2012/2013. De quoi ravir les fans!

Formé en 1986 en Californie, No Doubt s’est imposé comme un des groupes majeurs des années 1990, grâce à son univers à la fois kitsch et pop qui leur a apporté une série de tubes mondiaux. Après avoir écoulé plus de 45 millions d’albums dans le monde, le quatuor a remis sa musique au goût du jour, faisant appel aux producteurs Switch et Diplo, connus pour avoir produit les titres de Beyoncé, MIA, ou encore Santigold.

Kitsuné fait danser le Poisson Rouge

Le label français Kitsuné a ouvert sa première boutique sur Broadway. Il fête son expansion américaine avec une soirée « Kitsuné Club Night », le 30 octobre au Poisson Rouge.

Fondé en 2002 à Paris par Gildas Loaëc, Masaya Kuroki et l’entreprise de design Åbäke, Kitsuné est un label de musique et une boutique de mode ayant déjà rendu célèbre des talents tels que Phoenix, Yelle, La Roux ou encore le groupe Klaxons.

A partir de 22h, quatre DJ et groupes chaufferont la salle du club de Greenwich Village : The Twelves est un duo de DJs brésiliens (João Miguel et Luciano Oliveira) dont le style est influencé par Daft Punk, Justice, Goldfrapp entre autres. Originaire de Reims, Yuksek (Pierre Alexandre Busson) présentera des mix de musique pop et électro. Son dernier album s’intitule “Living on the Edge of Time” (2011).

Ensuite, place au style éclectique du groupe New Moods, intégrant des éléments new wave des années 1980, électro et sons de guitare anatolienne. Les DJs new-yorkais JDH & Dave P (Josh Houtkin et Dave Pianka), quant à eux, ont considérablement contribué à raviver la scène électro underground de la Grosse Pomme. En 2004, ils établissent la soirée à succès « Fixed » au Grand Hotel à Tribeca. Ils ne pouvaient pas passer à côté de cet événement musical d’octobre.

Un Français sur le ring du Barclay's Center

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Flambant neuf, le Barclay’s Center de Brooklyn accueille pour la première fois les meilleurs boxeurs du monde. La soirée “World Championship Boxing” de ce samedi 20 octobre propose neuf combats toutes catégories à partir de 17h. L’événement marque le retour de la boxe dans leur coeur de Brooklyn, les grands combats se disputant jusqu’à present au mythique Madison Square Garden.

Et un jeune boxeur franco-camerounais montera sur le ring. Hassan N’Dam N’Jikam boxera contre le Cubano-américain Peter Quillin, invaincu dans la catégorie poids moyen. Né en 1984 au Cameroun, Hassan N’Dam N’Jikam remporte le titre de “Champion d’Afrique de boxe amateur” en 2003. En mai 2012, il bat l’Ukrainien Max Bursak et obtient ainsi le titre de champion du monde WBO. Son palmarès à ce jour : 27 combats, 27 victoires, dont 17 par K.O. Mais le combat de samedi est loin d’être gagné. Son challenger “Kid Chocolate”, qui mesure 5cm de plus que le Français et dispose également d’un bilan impeccable : aucune défaite et 20 victoires par K.O.