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La bibliothèque d'Arlington se dote d'un important rayon francophone

C’est l’histoire d’un groupe de Français et de francophiles, le Fort Worth-Arlington French Meetup group, en manque de bibliothèque. Résidant dans l’ouest de l’agglomération de Dallas-Fort Worth, les membres peinent en effet à se rendre à celle de l’Alliance française de Dallas. Ils ont donc pris l’habitude de s’échanger romans et DVD en français.

Mais l’été dernier, ils ont décidé de mettre leurs ressources en commun. « Une douzaine de personnes se sont manifestées, raconte Nancy Mockros, co-organisatrice du groupe sur Meetup. Nous nous sommes dès lors mis en quête d’un lieu. Et après quelques recherches et discussions avec différents bibliothécaires, il est apparu que le meilleur emplacement pour nos supports français était la bibliothèque centrale d’Arlington, située à dix minutes de voiture de Fort Worth et vingt-cinq de Mansfield ».

L’établissement comprenait déjà un rayon francophone. « Le français est l’une des langues étrangères les plus significatives parmi la dizaine de langues que nous avons en rayons après l’espagnol et le vietnamien », précise Melissa Jeffrey, la bibliothécaire d’Arlington en charge des ouvrages en langues étrangères. En effet, Arlington héberge l’une des plus grandes communautés vietnamiennes du pays.

Or, beaucoup de Vietnamiens parlent aussi français. Près de 200 livres, CD et DVD en français figuraient déjà sur les rayons. « Aujourd’hui, grâce aux donations du Fort Worth-Arlington French Meetup group, ce volume a doublé et l’offre de littérature francophone contemporaine a été améliorée », se réjouit Melissa Jeffrey, qui ne dispose que d’un budget limité pour les acquisitions. La bibliothèque est accessible à tout titulaire d’une carte de bibliothèque de Mansfield ou Arlington, et ce sans surcoût.

 

"17 filles" ou les folles dérives de l'ennui à Lorient

Lycéenne à Lorient, Camille mène une vie insouciante et ennuyeuse avec ses copines bretonnes. Ensemble, elles traînent au parc en fumant des cigarettes, puis elles vont danser sur la plage à la nuit tombée, où elles flirtent nonchalamment avec les garçons. Et puis un jour, Camille tombe enceinte. Au lieu d’avorter, une idée folle lui vient en tête : elle pousse ses amies à suivre son exemple. Utopistes, elles s’imaginent élever leurs bébés collectivement. Ce plan insensé rencontre un succès inattendu, car bientôt, ce sont 17 filles du même lycée qui attendent un enfant.

Inspirée de faits réels qui ont eu lieu dans une petite ville portuaire du Massachussets, l’histoire de 17 filles a été retranscrite par les réalisatrices Delphine et Muriel Coulin à Lorient, dont elles sont originaires. Cette ville tombée complètement en désuétude se prêtait parfaitement au scénario dramatique du film. Dans un endroit léthargique, où leurs perspectives d’avenir sont bien mornes, rien d’étonnant à ce que les jeunes filles cherchent à s’évader de leur quotidien mortifère. “Dans cette ville, soit il pleut, soit ça pue“, commente une ado de la bande au début du film. Les longues séquences qui alternent plan sur plan des images de filles étalées sur leur lit, fixant le mur d’un air vide, donnent rapidement le ton.

Cette décision incompréhensible de tous est dépeinte du point de vue des adolescentes, la caméra se range de leur côté. Si puériles dans leur façon d’être, et pourtant si intelligentes dans leur décision, les lycéennes deviennent attachantes. Leur plongée dans l’âge adulte, amusante au début, bien vite douloureuse et tragique, fascine. Le spectateur est ébahi par le ballonnement progressif et absurde de leurs ventres juvéniles – qu’elles exhibent comme un trophée ou bariolent de coloriages de gamines. Leur lubie déraisonnable ressemble à une passion temporaire d’adolescente : ç’aurait pu être la dernière veste à la mode, mais le dernier accessoire cool à avoir à Lorient, c’est le ventre rond. Difficile pourtant de les prendre de haut tant ces jeunes filles, interprétées par d’excellentes actrices (Louise Grinberg, Roxane Duran), nous semblent sincères.

Les soeurs Coulin signent un premier film talentueux et pas moralisateur pour un sou. Ce drame à fleur de peau est d’une justesse troublante, tant son regard posé sur l’adolescence et le passage à l’âge adulte – si brutal soit-il – est simple et réaliste. Qui n’a pas eu de rêves fous à 17 ans ?

Thomas Piketty parle inégalités aux Etats-Unis

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Aujourd’hui, les inégalités aux Etats-Unis ont atteint un niveau record. Les 10 % les plus riches de la société américaine concentrent 50 % du revenu national et possèdent trois quarts de la richesse totale du pays. Dans une conférence intitulée Inequality in America : The 1 % in International and Historical Perspective, l’économiste français Thomas Piketty s’interrogera sur ce fossé social. Il évoquera notamment la question de l’exceptionnalisme américain en la matière. La soirée sera animée par Bernard Salanié, professeur d’économie à Columbia.

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, Thomas Piketty est professeur à la Paris School of Economics et directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Le prix du meilleur jeune économiste de France lui a été décerné en 2002. Son axe de recherche majeur est l’analyse historique et comparative des inégalités sociales et économiques dans les sociétés contemporaines.

Un week-end avec Benjamin Millepied

Le célèbre chorégraphe français Benjamin Millepied dévoilera son LA Dance project les 22 et 23 septembre au Music Center.

Cette série de performances, réalisée en collaboration avec le compositeur Nico Muhly, le consultant artistique Matthieu Humery, le producteur Charles Fabius et le producteur de films Dimitri Chamblas, a été commissionnée par Glorya Kaufman Presents Dance at the Music Center, un programme de spectacles de danse (comme son nom ne l’indique pas) qui fête cette année son dixième anniversaire.

Les performances représentent des styles de danses variés, du street dancing au ballet, avec en filigrane l’ambition de mélanger le moderne et l’ancien. Outre les chorégraphies de Millepied, le LA Dance Project proposera au public de (re)découvrir les ballets Quintett (1993) de William Forsythe et Winterbranch (1964) de Merce Cunningham.

Ancien élève au ballet de Lyon, Benjamin Millepied a, entre autres compagnies prestigieuses, dansé pour le New York City Ballet. En tant que chorégraphe, il a travaillé avec plusieurs grandes institutions artistiques et culturelles, dont le Metropolitan Opera, le Ballet de l’Opéra de Paris et le Ballet de Genève. En 2009, il est le chorégraphe derrière le thriller à succès Black Swan, un film fantastique qui se déroule dans le milieu du ballet et dans lequel joue Natalie Portman, que Millepied épouse en 2012.

Double-dose du pop-rock suisse de Scilla

La chanteuse suisse Scilla participe à deux concerts à Los Angeles en septembre. Une fois par mois, elle fait escale au Skinny’s Lounge. Son prochain concert aura lieu le 20 septembre, avec le groupe de rock Sons of Jack et et le chanteur de rhythm and blues Matu.

Ensuite, le 26 septembre, elle participe à la soirée UNFAMOUS: ROX the Set qui aura lieu au ROXY, avec d’autres musiciens. Les autres groupes au programme sont Sach Illapages (rap), Anacron (hip-hop), Taurus Scott (électro expérimentale) et Mesia (rock).

Elevée à Lugano, Scilla s’est hissée dans le top dix des musiciens engagés dans la compétition suisse de l’Eurovision de la chanson. Elle continue sa carrière de musicienne à Los Angeles où elle suit également des études de management musical. Son style intègre des éléments de pop, de rock et parfois une touche de funk.

Dans la peau de Nicolas Fargues

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Ce 24 septembre, le journaliste et écrivain Olivier Barrot reçoit le romancier Nicolas Fargues à la Maison francaise de NYU. L’invité évoquera sa vie d’écrivain et son dernier roman La ligne de courtoisie (2012). Celui-ci raconte l’histoire d’un romancier parisien divorcé qui ne trouve plus d’inspiration. Dégoûté par le consumérisme de la société française, il décide alors de s’expatrier à Pondichéry en Inde afin de s’y réinventer.

L’auteur est né à Meulan (Île de France) en 1972. Il suit des études de Lettres à la Sorbonne. Après le Tour du propriétaire (2000) et Demain si vous voulez bien (2001), son troisième roman One Man Show (2002) rencontre le succès. En 2011, le prix France Culture-Télérama lui est décerné pour son roman Tu verras.

La conférence fait partie du cycle de conférences “French Literature in the Making”.

"Un long dimanche de fiançailles" au Peninsula

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Le ciné en plein air sur le toit de l’hôtel The Peninsula ne s’arrête pas avec la rentrée. Le 24 septembre, le salon Ning accueillera la projection d'”Un long dimanche de fiançailles”, avec Audrey Tautou.

Ce film de 2004, adapté du livre éponyme de Sébastien Japrisot, raconte les aventures de la jeune Mathilde (Audrey Tautou) dans la France de 1919. Son fiancé, Manech (Gaspard Ulliel), parti sur le front de la Somme deux ans plus tôt, est “mort au champ d’honneur”. Malgré l’avis officiel, Mathilde n’y croit pas.

Jupiter accueille le baseball français

Oui, le baseball français existe bel et bien. Et pour attirer l’attention des Américains sur son existence, une campagne de recrutement a été initiée par la Fédération Française de baseball et de softball (FFBS).

Mais l’operation-promotion ne s’arrête pas là. En septembre, les passionnés du sport de prédilection des Américains pourront se laisser séduire (ou non) par les talents de l’équipe de France de baseball, qui arrive en Floride ce 17 septembre pour une série de matches.

Après une rencontre amicale à Lake Worth, les Français se lanceront dans la compétition internationale : du 19 au 23 septembre se tiendront les qualifications pour la World Baseball Classic à Jupiter en Floride. Les Bleus joueront leur premier match contre l’Espagne le 20 septembre à 19h, puis affronteront l’équipe israélienne et l’Afrique du Sud pendant le week-end. L’occasion de découvrir (et soutenir) l’équipe de France. Allez les Bleus !

Pascalito, chanteur du monde, au Metropolitan Room

La dernière fois que Pascalito est monté sur scène, il était Français. Il la retrouvera Américain. Ayant récemment obtenu la nationalité américaine, le chanteur du groupe international Neostalgia Quartet s’est inspiré de sa double-nationalité pour son nouveau concert, “Citizen Chanteur”, qui se tiendra ce jeudi 20 septembre au Metroplitan Room.

Outre Pascalito, le Neostalgia Quartet rassemble le pianiste brésilien Luiz Simas, le bassiste brésilien Leco Reis et le batteur américain Conor Meehan. Pendant la soirée, le groupe jouera un répertoire éclectique, invitant le public à entreprendre son propre voyage musical. Le style du quatuor, que Pascalito qualifie de “World Chanson”, intègre des éléments de jazz, bossa nova, pop, flamenco, swing, boléro et tango, le tout couronné de la voix douce et intense du chanteur.

Pascalito, ou Pascal Sabattier, grandit à Paris et part pour les Etats-Unis dans les années 1990. Arrivé à New York, il travaille dans la finance le jour et chante la nuit. Plusieurs chansons de son premier album, Le Blues d’Orphée, sorti en 2007, ont été reprises dans les séries américaines Damages et Burn Notice. Son deuxième album Neostalgia, mosaïque musicale de world music, pop et jazz, sort en 2011.

Maximilian Morel, trompettiste pour la bonne cause

Il est beau, il est jeune et en plus il a du talent. Maximilian Morel, 17 ans, trompettiste en herbe, inaugurera le programme « Young Talent » de l’Entraide française. Le Mozart de la trompette, ex-élève au Conservatoire de Paris, proposera un récital « romantique » ce 21 septembre au Coffee House, sur la 44e rue, pour soutenir l’association qui vient en aide depuis cinquante ans aux francophones de New York en situation précaire. « Quand Maximilian joue, c’est simple, on est comme ensorcelé », s’enthousiasme Michèle Altier, qui dirige bénévolement l’Entraide française.

Retour en France, complément de loyer et couverture de frais en tout genre : installée dans un building entre la 44e rue et la 5e Avenue, cette association à but non lucratif traite 70 cas par an. Le concert de Maximilian Morel, qui étudie au Lycée Français de New York, s’inscrit dans le cadre du programme « We help you, you help us » de l’organisme. « Nous fonctionnons dans l’échange, précise Michèle Altier. Il joue pour nous, fait venir un public que nous n’aurions pas atteint sans lui. En retour, nous pourrons peut-être l’aider pour sa scolarité au Lycée Français et poursuivre cet échange avec d’autres ».

Mature et dégourdi, Maximilian Morel étudie à la célèbre école de musique Juilliard School quand il n’a pas cours à la 75e et York Avenue. C’est une audition passée sur le pouce il y a presque deux ans qui l’amène à quitter Ivry, dans la banlieue parisienne, pour les clubs de jazz et l’atmosphère enivrante de New York. « Je donne des cours de trompette pour me faire des sous. Cela marche plutôt bien, j’ai plusieurs cours par semaine et mes élèves sont âgés de 10 à 60 ans!, dit-il. Si j’enseigne c’est aussi pour pratiquer mon instrument et me perfectionner. Être professeur permet de partager son savoir mais également de le renforcer ».

Aujourd’hui, il est intégré, jusqu’à faire des phrases en “franglais”. Mais le 21 septembre, seul le langage de la musique comptera.

Le New York Burlesque Festival, entre chaud et show

Quoi de mieux qu’un cocktail explosif de glamour et d’humour pour accueillir l’automne et ses fraîches soirées? Le 10e festival annuel de Burlesque ouvre ses portes à tous les amateurs de strip-tease plus classes que cash. Lingerie fine, effeuillage travaillé et costumes attrayants, les filles du show le plus attendu du mois de septembre vous donnent une irrésistible leçon de séduction à ne pas manquer.

Dix ans que New York célèbre le strip-tease burlesque pendant quatre jours en automne. Dix ans qu’à cette époque, la ville qui ne dort jamais rime avec excentricité, humour décalé et pudeur mise de côté. Au programme cette année, une ouverture en fanfare de l’autre côté du pont le 27 septembre, au Bell House de Brooklyn, pour la Teaser Party (dès 19h, 10$ en prévente, 15$ à l’entrée). Le lendemain, paillettes et froufrous feront leur apparition pour la Premiere Party au Brooklyn Bowl (dès 18h, 10$ en prévente, 12$ à l’entrée). Samedi, que les plus résistants se préparent, deux soirées les attendent. Début des festivités au BB King’s à Manhattan lors de la Saturday Spectacular (dès 18h, 30$ en prévente, 35$ à l’entrée) suivie, pour les plus téméraires, de la Saturday Night Official NYBF After Party (de 23h à 2h). Le festival se termine en beauté le dimanche 30 septembre avec la Golden Pastie Awards et sa remise des prix au Highline Ballroom (25$ en prévente, 30$ à l’entrée).

Les plumes et les dessous chics de Gin Minsky, Darlinda Just Darlinda, Harvest Moon ou encore Angie Pontani, des artistes burlesques locales, n’attendent que l’oeil vif et amusé du spectateur pour charmer New York une fois de plus!

Les Champs-Élysées, avenue américaine

La France ressemble-t-elle de plus en plus aux Etats-Unis? Américanisation de la vie politique, Valérie Trierweiler en Eleanore Roosevelt française et surtout transformation des Champs-Élysées en avenue yankee : à la lecture de la presse américaine la semaine passée, on peut se poser la question.

Les Champs-Élysées, USA

C’est le New York Times qui se demande si la plus belle avenue du monde est toujours française, dans un article au titre évocateur: “Les Champs-Élysées, centre commercial d’Amérique“. Car, pour le quotidien, les mythiques Champs-Élysées sont en train de s’américaniser à vitesse grand « V ». « Banana Republic vient d’ouvrir un magasin, et Levi’s dispose d’un espace immense et flambant neuf, non loin du nouveau H&M. Ils sont en concurrence avec Gap, Nike, Tommy Hilfiger et Abercrombie & Fitch.” Le quotidien ajoute, sur un ton ironique : “Au moins Tiffany & Co vient s’installer à la place d’un fast-food.” Le journal cite le responsable de l’association des commerçants locaux, qui compare les Champs à « Fifth Avenue » car « ils sont une vitrine du commerce global ». Mais le New York Times s’empresse de rectifier. « C’est plutôt Times Square, en réalité » en évoquant les chiffres de fréquentation de la plus belle avenue du monde.

Entre les lignes transparaît un reproche qui est souvent fait au rouleau compresseur culturel américain : la peur de l’uniformisation. Les Champs-Élysées traversent le même processus. Première conséquence de cette “invasion de la consommation de masse américaine“: la disparition des Parisiens. Désertée par les habitants et adulée par les touristes, l’avenue ne serait “plus un endroit ” pour les habitants de la capitale. « Peu de Parisiens qui ne travaillent pas dans le quartier vont sur les Champs-Élysées, la considérant comme un lieu de banlieusards et de touristes. Beaucoup de ces derniers sont de riches Arabes qui cherchent les boîtes de nuit.” Autre conséquence : la montée en puissance des grandes chaînes au profit des petits commerces. Le quotidien donne la parole au propriétaire du cinéma Le Balzac, qui résiste toujours à l’envahisseur américain en servant du café de qualité et en accueillant les cinéphiles sur le pas de la porte. « Nous devons préserver la variété de cette avenue, selon Jean-Jacques Schpoliansky. C’est important pour la France. C’est ma mission de faire revenir (les clients) et faire oublier l’image d’une rue qui perd son âme.»

Valérie Trierweiler, l’Américaine

Il n’y a pas que les Champs-Élysées qui s’américanisent. Pour The Daily Beast , la vie politique française aussi. Pour l’illustrer, le site d’information ressort de son chapeau le fameux « Twittergate » de Valérie Trierweiler. “Une bombe à fragmentation multiple” qui trahit une “américanisation néfaste de la vie publique en France“. Le mélange du people et du politique ne date pourtant pas d’hier. Le quotidien en profite pour revenir sur l’ère Sarkozy, qui marque le début de cette « peoplisation », voire starification de la vie politique, très américaine, avant de basculer sur l’affaire du tweet. “Soudain, une querelle de vieux amants devient une affaire d’État. Les opposants politiques se moquent ‘Vaudeville!’ et ‘Dallas à l’Élysée’. Le premier ministre a demandé à la Première dame de faire preuve de plus de discrétion“.

Le Daily Beast ne manque pas de relever les ressemblances entre la Première dame francaise et une autre Première dame, américaine elle. “Dans sa critique de la biographie Eleanor Roosevelt: First Lady et Rebelle, Valérie Trierweiler félicite la Première dame américaine, qui ‘refuse d’être réduite au silence’, et applaudit ses qualités de journaliste. Trierweiler écrit : ‘Non seulement la presse américaine ne voit aucune raison d’en débattre, mais au contraire, Eleanor Roosevelt est devenue, grâce à la chronique qu’elle a écrit jusqu’à sa mort, très populaire.” Valérie Trierweiler est-elle en réalité américaine? Pas vraiment. A propos de sa double-casquette de First Lady et de journaliste,“Ségolène Royal le dit : ‘Aux États-Unis, cela ne se serait pas passé comme ça. Cette femme n’a aucune éthique professionnelle!“.

Cachez-moi ce sein de Kate Middleton !

Après avoir dévoilé les histoires privées de l’Élysée, la presse française s’est attaquée à la famille royale d’Angleterre. Des photos de la princesse Kate Middleton à moitié nue ont été publiées dans la version française du magazine Closer. Un comble pour CNN : “La France n’a-t-elle pas les lois les plus strictes en matière de respect de la vie privée?” s’interroge la chaîne sur son site, en rappelant que «la nation n’a appris l’existence de la seconde famille de François Mitterrand qu’après sa mort ». « Après Diana, comment des photos intimes du couple royal ont-elles pu être publiées en France? », se demande CNN. La justice française a finalement condamné le magazine et empêché la publication des clichés. Finalement, il y a bien un domaine où la France reste la France.