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Wax Tailor, le DJ du cinéma

Wax Tailor, compositeur, producteur de musique et DJ français, donne un concert le 11 octobre au Gramercy Theatre. Il présentera des morceaux de son quatrième album Dusty Rainbow From the Dark, sorti en septembre.

Jean-Christophe Le Saoût, alias Wax Tailor, est né à Vernon, dans l’Eure, en 1975. En France, il est notamment connu pour avoir enregistré le titre Seize The Day (ce qui signifie “saisis le jour”) avec Charlotte Savary qui apparaît dans le film “Paris” de Cédric Klapisch. Son style mélange des éléments de hip-hop et de musique électronique. Dans ses chansons, le DJ français intègre souvent dans ses compositions des extraits sonores de films américains, comme des citations issues des œuvres de Charlie Chaplin, Alfred Hitchcock et Woody Allen.

Rendez-vous d'entrepreneurs franco-américains à Tampa

Sortez vos cartes de visite. Le 26 septembre, les entrepreneurs de la FRAMCO, l’association franco-américaine de jeunes professionnels, se réunissent au Samba Room, à Tampa, pour une soirée de networking.

La FRAMCO, French American Business Council of West Florida, rassemble des entrepreneurs français et américains habitant dans l’Ouest de la Floride. Son but: favoriser le développement des relations économiques, commerciales et éducatives entre la France et la Floride occidentale. Depuis août 2011, l’association présidée par Jean-Charles Faust, Consul honoraire de France à Tampa, propose une série de rencontres (tournoi de pétanque tous les premiers dimanches du mois, célébration du Beaujolais nouveau, conférences…) pour permettre aux entrepreneurs locaux d’étendre leur réseau.

Le foie gras perd une nouvelle bataille

Notre foie gras national continue de se faire malmener sur la côte pacifique américaine. Mercredi 19 septembre, le juge fédéral Stephen Wilson en charge du dossier à Los Angeles a tranché. Il refuse la suspension temporaire de l’application de la loi interdisant le foie gras.

Le 1er juillet 2012, l’Etat de Californie s’était fait remarquer en France et dans le milieu culinaire international en interdisant la fabrication et la consommation de foie gras. Une belle victoire pour l’alliance des associations de défense des animaux à l’origine de cette loi, après huit ans d’attente.

La loi, pensée par John Burton en 2004, tandis qu’il était sénateur, stipule qu’il est interdit de nourrir un oiseau plus que ce dont il a besoin, et qu’il est par ailleurs non autorisé de se procurer et de consommer des produits issus de ce gavage.  Sa mise en application en avait fait bondir plus d’un. Restaurateurs, producteurs, mais aussi consommateurs qui n’appréciaient pas vraiment l’idée de se faire dicter  ce qu’ils pouvaient ou non mettre dans leur assiette et qui avaient commencé à organiser la résistance.

La loi fut attaquée en justice au lendemain de son application pour son manque de directives précises concernant  les mesures, de poids, de volumes et de valeurs caloriques. Les pros foie gras espéraient que cela suffirait à obtenir rapidement une suspension temporaire de sa mise en application.

L’association des restaurateurs du Golden Gate et leur directeur Rob Black, qui ne sont pas directement  impliqués dans le procès en cours, mais sont néanmoins très concernés, confient à French Morning être  “évidemment déçus par cette décision car nous comptions sur cette suspension temporaire,  cela dit nous restons confiants quant à l’issue du procès.” Le foie gras n’a pas fini de faire parler de lui en Californie.

Nicolas Sarkozy invité d'une banque brésilienne

C’est BTG Pactual, la plus grande banque d’investissement d’Amerique latine, qui a invité l’ancien président français pour une conférence qui signe l’entrée de  Nicolas Sarkozy dans les monde très fermé -et très lucratif- des conférenciers à 100 000 dollars la séance -et plus.

Formée notamment d’anciens d’UBS, BTG Pactual détient des participations dans des entreprises qui vont de la finance à la pharmacie en passant par des parkings. Elle prévoit son entrée en bourse en 2012 avec une évaluation à hauteur de 15 milliards de dollars.

La conférence a lieu du 9 au 11 octobre au Waldorf Astoria à New York. Elle vise, selon les organisateurs “à permettre aux investisseurs institutionnels de rencontrer les dirigeants des plus grandes entreprises d’Amérique du Sud”. Nicolas Sarkozy est le seul non sud-américain d’envergure invité à parler. L’autre “key note speaker” de l’évènement est un autre ex, l’ancien président péruvien (2006-2011) Alan Garcia Perez.

Nicolas Sarkozy parlera pendant le déjeuner prévu le jeudi 11 octobre. Sa nouvelle vie a commencé.

 

Road-trip politique au Texas

Une voiture, deux journalistes françaises, un blog, et des Texans, beaucoup de Texans! L’objectif? Se faire inviter à la table familiale. Le défi? Discuter politique alors que l’élection présidentielle approche.

À l’initiative de Melinda Trochu et Cécile Fandos, journalistes françaises installées respectivement au Texas et en France (Cécile Fandos écrit pour French Morning), le projet de road-trip politique “Texas Families” propose de dépasser les clichés sur les Texans et leur bel Etat et d’embarquer dans une aventure pas comme les autres. Pendant trois semaines, les Françaises vont se frotter à la légendaire hospitalité texane en s’invitant chez l’habitant, caméra à la main, pour tenter de le faire parler de l’élection. “Pour qui allez-vous voter?“, “Pourquoi?“. Les rencontres promettent d’être surprenantes et instructive dans un Etat en pleine mutation.

Le projet fait actuellement l’objet d’une collecte de dons sur la plateforme de crowdfunding Kisskissbankbank. Les bonnes volontés sont invitées à s’y rendre pour une contribution à ce beau geste d’amitié franco-texane.

Lulu Gainsbourg et ses amis à l'Apollo Theater

Promis: avant la fin de cet article vous ne pourrez vous empêcher de fredonner “J’ai vu New York, New York USA, j’ai jamais rien vu d’aussi haut…” Vingt ans après sa mort, Serge Gainsbourg est toujours là, par ses refrains et ses rejetons.

Longtemps, Lulu a été des plus discrets, protégé par sa mère Bambou. Il n’avait que 5 ans à la mort de Serge, avait été très exposé dans ses premières années (de la chanson Lulu sussurée par Bambou aux apparitions sur scène au côté de son père) et s’est ensuite tenu à l’écart, parcourant le monde avec sa mère puis étudiant la musique au Berklee College de Boston, la plus prestigieuse école de musique des Etats-Unis.

Il est réapparu l’an dernier, avec un album hommage à son père sorti en France, où il chante en duo avec un ribambelle de stars, et un concert au Casino de Paris. Et il part maintenant à la conquête de New York, New York USA… Sortie digitale de l’album (From Gainsbourg to Lulu)  aux Etats-Unis le 25 septembre, en CD le 30 octobre. Et concert évènement le 5 décembre au très prestigieux Apollo Theatre.

“Lulu habite à New York depuis quelques mois, explique Yan Saquet, patron de MBM Records, qui produit l’artiste aux Etats-Unis et pour lui c’était naturel de tenter l’aventure ici, d’autant que beaucoup des duos de l’album sont avec des Américains”. Et notamment avec Scarlett Johansson. La sortie américaine de l’album a été précédée par un single de Bonnie and Clyde (voir ci-dessous) chanté par les deux complices.

Comme au Casino de Paris l’an dernier, nombre des artistes figurant sur l’album seront sur scène à l’Apollo: Iggy Pop, son ami Sean Lennon, un autre fils de, Ayo, Mathieu Chedid, Coeur De Pirate, Selah Sue, etc. Tous des enfants de Gainsbourg…

"ICONS", les stars à la loupe

Une photo de Marilyn Monroe? Pas seulement. Approchez-vous de plus prêt, vous y verrez des centaines de micro-photos de la mythique actrice. Une mosaïque de clichés de sa vie qui, juxtaposés, forment un portrait de la star. Tel est le travail que le photographe Jerome Lucani expose dès le 24 septembre au restaurant Beaumarchais dans le cadre de l’exposition “ICONS”.

L’imagination n’a pas de limite pour le Marseillais de 38 ans. Jerome Lucani a pris des portraits de personnalités cultissimes, intouchables, qu’il a retouchés. De Marilyn Monroe à Audrey Hepburn, en passant par J.F. Kennedy et Brigitte Bardot, ou encore la reine Elizabeth, Jerome Lucani les a tous décortiqués, déstructurés puis récréés. Une manière pour l’artiste de parler “superficialité et gloire improbable“.

Arthur H donne de la voix (cassée) à New York

Arthur H, le célèbre rockeur parisien, poète à la voix cassée, a rendez-vous avec ses fans new-yorkais au Poisson Rouge, le 27 septembre.

Au programme de l’évènement, le chanteur offrira une prestation rare en piano/voix sur les chansons de ses deux derniers albums “Mystic Rumba” et “Baba Love”. Réputé pour ses rythmes jazzy, Arthur H revient cette fois avec une instrumentation variée, faisant la part belle aux claviers. Comme un clin d’oeil à New York, l’artiste prévoit également d’interpréter sa fameuse chanson, Basquiat, en hommage au peintre originaire de Brooklyn.

Fort de son duo avec le chanteur américain Saul Williams, Arthur H n’en n’est pas à sa première collaboration aux États-Unis. Il avait donné un concert au FIAF en février dernier. De plus en plus reconnu outre-Atlantique, Arthur H est qualifié par le Poisson Rouge d’ “héritier de Serge Gainsbourg aux échos de Tom Waits et Boris Vian“.

Pull-In, roi du caleçon, arrive sur Orchard Street

Fraises, framboises, héros de Marvel et Bob L’Eponge. Ces motifs n’ont aucun rapport, Pull-In les réunit… sur ses caleçons.

La marque française de sous-vêtements, portée par David Beckham et Zizou, a émigré en 2007 à New York  et continue son bonhomme de chemin en terre yankee. Jeudi 20 septembre, nouveau tournant pour la boîte née sur les plages et spots de surf d’Hossegor : elle quitte ses locaux de Bowery pour ouvrir une nouvelle boutique au 147 Orchard Street (Lower East Side). “Nous avons une marge de progression très intéressante. Le client américain est complètement différent du français, souligne Julien Pons, chargé du marketing en Amérique du Nord. Ici, les gens sont beaucoup plus conservateurs, ils achètent des sous-vêtements en coton. Nous sommes les premiers à proposer des produits en lycra, qui tiennent jusqu’à plusieurs années.” 

Avec un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars, Pull-In est encore au début de son aventure américaine. Malgré un “différend avec le personnel” qui a entraîné la fermeture de la boutique de Miami, la marque n’a pas rencontré d’obstacle majeur dans son développement, selon Julien Pons. Les magasins Bloomingdale’s (hors New York), Amazone et Neimann Marcus ont tous accueilli les sous-vêtements bariolés français à bras ouvert. En avril 2012, la marque de sous-vêtements tendances a rejoint le portefeuille de Coalision, le groupe canadien spécialisé dans le vêtement de sport lifestyle dirigé par l’ex-président de Quiksilver monde, Bernard Mariette.

Les Français projettent également d’ouvrir une boutique à Las Vegas et de nouer un partenariat avec Lucas Film, pour que les héros de Star Wars se retrouvent sur les caleçons. Si celui-ci voit le jour, cela sera une collaboration prestigieuse de plus pour les Francais, après Lapins Crétins, Bob l’Eponge et StepArt pour ne citer qu’eux. “On touche des gros cylindrés. Cela prouve que Pull-In est assez solide pour que ces marques lui fassent confiance.” La petite boite est en tout cas bien partie pour remplir sa mission : “Partager avec tous les Américains le Pull-In Spirit”.

L'Invisible Dog se lance dans le fund-raising

D’une usine désafectée, il a fait un des centres culturels trendy de Brooklyn. En créant l’Invisbile Dog il y a quatre ans, Lucien Zayan, fraîchement débarqué de Marseille, avait un rêve: devenir un “entrepreneur culturel” à l’Américaine.

Le pari est réussi: la location des studios d’artistes et des espaces (pour expos, tournages, spectacles) permet à l’ensemble d’atteindre l’équilibre. Mais, explique Lucien Zayan, il nous faut maintenant passer à une autre étape, produire plus de spectacles originaux, offrir plus de résidences d’artistes”. Et pour cela, une seule solution, recourir au bon vieux “fund-raising” à l’américaine. “Jusqu’à maintenant, dit-il, nous n’avions que de très petites sommes à investir dans la production”.

La reconnaissance de plusieurs grands du milieu de l’art, comme la Fondation Robert Rauschenberg, qui a contacté l’Invisible Dog pour l’encourager à déposer une demande de bourse, a convaincu Lucien Zayan de franchir le pas. Il se lance donc, sur le site Kickstarter. Objectif: lever 25.000 dollars en un mois pour financer la cinquième saison de l’Invisible Dog.

Un "Rhinocéros" en Amérique

Quand Eugène Ionesco a écrit Rhinocéros, il était sans doute loin de s’imaginer que la pièce serait jouée un jour aux Etats-Unis. En réalité, elle ne le sera pas qu’une seule fois, mais huit! Et par le Théâtre de la Ville de Paris, qui effectue une tournée américaine à partir du 21 septembre. Sur sa trajectoire, San Francisco, Los Angeles, Ann Arbor et New York. “Cet automne, nous l’aurons jouée environ 150 fois, indique Emmanuel Demarcy-Mota, son metteur en scène. Les acteurs et moi-même la connaissons par coeur. L’innovation réside dans le lieu. La jouer aux Etats-Unis, voilà ce qui est nouveau.”

Créée en 1959, la pièce est jouée depuis plus de 60 ans en Europe. Ecrite en allemand, traduite en français puis en anglais en 1960, elle est accueillie par le Royal Court Theatre de Londres pour la première fois la même année. M. Demarcy-Mota, qui dirige Théâtre de la Ville de Paris depuis 2007, l’adapte en 2004 comme metteur en scène. La pièce remporte un franc succès en France et voyage jusqu’en 2006 dans d’autres pays du Vieux Continent. Quinze acteurs suivent M. Demarcy-Mota dans cette aventure européenne. Hugues Quester (Béranger), Serge Maggiani (Jean) et Céline Carrère (Daisy) jouent les rôles principaux.

Aujourd’hui, alors qu’ils investissent les théâtres américains avec l’ambition de faire découvrir la pièce au plus grand nombre, ils comptent bien séduire un public plus large que la population francophile. “La pièce se joue en Français mais le théâtre de Ionesco est universel”, rappelle Emmanuel Demarcy-Mota.

 « Mollesse du monde »

Malgré sa portée universelle, son histoire est enracinée dans l’Après-Guerre. L’œuvre raconte l’histoire d’un groupe de villageois et leur réaction face à l’apparition d’un drôle de mal : la rhinocérite (humains se transformant en rhinocéros). Les humains, d’abord effrayés, succombent presque tous à la maladie. Une métaphore pour parler des régimes totalitaires de l’époque (nazisme, stalinisme) et de la résistance (ou l’absence de résistance) face au fascisme.

L’exporter aux Etats-Unis aujourd’hui est lourd de sens : “Dans chaque pays où nous l’avons jouée, les spectateurs ont eu une réaction différente. Rhinocéros pose la question de la normalisation de catastrophes actuelles comme le terrorisme. En la jouant en Amérique en 2012, nous la confrontons à la mollesse du monde, son incapacité à se construire un avenir”. 

Sarkozy, conférencier à New York en octobre

Nicolas Sarkozy fera son retour dans la vie publique en tant que conférencier à New York. Selon la station de radio Europe 1, qui a publié cette information sur son site jeudi, il s’exprimera « dans la deuxième quinzaine d’octobre » devant des « acteurs économiques du monde entier ». Aucun lieu ni organisateur n’est mentionné.

L’ancien chef de l’Etat, qui s’est retiré de la vie politique (du moins temporairement) après sa défaite face à François Hollande en mai dernier, aurait également prévu « une ou deux » autres interventions, croit savoir la radio, dont « peut-être une à Londres ».

Nicolas Sarkozy se transformera-t-il en Bill Clinton français, à savoir un ancien président reconverti en conférencier de luxe ? Il en aurait les moyens. Depuis mai, il aurait reçu une centaine d’invitations à participer à divers événements, selon Europe 1. Le Canard Enchaîné a récemment rapporté que la banque Morgan Stanley était prête à débourser jusqu’à 250.000 euros pour 45 minutes de conférence de l’ancien chef de l’Etat, photos comprises.