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"ICONS", les stars à la loupe

Une photo de Marilyn Monroe? Pas seulement. Approchez-vous de plus prêt, vous y verrez des centaines de micro-photos de la mythique actrice. Une mosaïque de clichés de sa vie qui, juxtaposés, forment un portrait de la star. Tel est le travail que le photographe Jerome Lucani expose dès le 24 septembre au restaurant Beaumarchais dans le cadre de l’exposition “ICONS”.

L’imagination n’a pas de limite pour le Marseillais de 38 ans. Jerome Lucani a pris des portraits de personnalités cultissimes, intouchables, qu’il a retouchés. De Marilyn Monroe à Audrey Hepburn, en passant par J.F. Kennedy et Brigitte Bardot, ou encore la reine Elizabeth, Jerome Lucani les a tous décortiqués, déstructurés puis récréés. Une manière pour l’artiste de parler “superficialité et gloire improbable“.

Arthur H donne de la voix (cassée) à New York

Arthur H, le célèbre rockeur parisien, poète à la voix cassée, a rendez-vous avec ses fans new-yorkais au Poisson Rouge, le 27 septembre.

Au programme de l’évènement, le chanteur offrira une prestation rare en piano/voix sur les chansons de ses deux derniers albums “Mystic Rumba” et “Baba Love”. Réputé pour ses rythmes jazzy, Arthur H revient cette fois avec une instrumentation variée, faisant la part belle aux claviers. Comme un clin d’oeil à New York, l’artiste prévoit également d’interpréter sa fameuse chanson, Basquiat, en hommage au peintre originaire de Brooklyn.

Fort de son duo avec le chanteur américain Saul Williams, Arthur H n’en n’est pas à sa première collaboration aux États-Unis. Il avait donné un concert au FIAF en février dernier. De plus en plus reconnu outre-Atlantique, Arthur H est qualifié par le Poisson Rouge d’ “héritier de Serge Gainsbourg aux échos de Tom Waits et Boris Vian“.

Pull-In, roi du caleçon, arrive sur Orchard Street

Fraises, framboises, héros de Marvel et Bob L’Eponge. Ces motifs n’ont aucun rapport, Pull-In les réunit… sur ses caleçons.

La marque française de sous-vêtements, portée par David Beckham et Zizou, a émigré en 2007 à New York  et continue son bonhomme de chemin en terre yankee. Jeudi 20 septembre, nouveau tournant pour la boîte née sur les plages et spots de surf d’Hossegor : elle quitte ses locaux de Bowery pour ouvrir une nouvelle boutique au 147 Orchard Street (Lower East Side). “Nous avons une marge de progression très intéressante. Le client américain est complètement différent du français, souligne Julien Pons, chargé du marketing en Amérique du Nord. Ici, les gens sont beaucoup plus conservateurs, ils achètent des sous-vêtements en coton. Nous sommes les premiers à proposer des produits en lycra, qui tiennent jusqu’à plusieurs années.” 

Avec un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars, Pull-In est encore au début de son aventure américaine. Malgré un “différend avec le personnel” qui a entraîné la fermeture de la boutique de Miami, la marque n’a pas rencontré d’obstacle majeur dans son développement, selon Julien Pons. Les magasins Bloomingdale’s (hors New York), Amazone et Neimann Marcus ont tous accueilli les sous-vêtements bariolés français à bras ouvert. En avril 2012, la marque de sous-vêtements tendances a rejoint le portefeuille de Coalision, le groupe canadien spécialisé dans le vêtement de sport lifestyle dirigé par l’ex-président de Quiksilver monde, Bernard Mariette.

Les Français projettent également d’ouvrir une boutique à Las Vegas et de nouer un partenariat avec Lucas Film, pour que les héros de Star Wars se retrouvent sur les caleçons. Si celui-ci voit le jour, cela sera une collaboration prestigieuse de plus pour les Francais, après Lapins Crétins, Bob l’Eponge et StepArt pour ne citer qu’eux. “On touche des gros cylindrés. Cela prouve que Pull-In est assez solide pour que ces marques lui fassent confiance.” La petite boite est en tout cas bien partie pour remplir sa mission : “Partager avec tous les Américains le Pull-In Spirit”.

L'Invisible Dog se lance dans le fund-raising

D’une usine désafectée, il a fait un des centres culturels trendy de Brooklyn. En créant l’Invisbile Dog il y a quatre ans, Lucien Zayan, fraîchement débarqué de Marseille, avait un rêve: devenir un “entrepreneur culturel” à l’Américaine.

Le pari est réussi: la location des studios d’artistes et des espaces (pour expos, tournages, spectacles) permet à l’ensemble d’atteindre l’équilibre. Mais, explique Lucien Zayan, il nous faut maintenant passer à une autre étape, produire plus de spectacles originaux, offrir plus de résidences d’artistes”. Et pour cela, une seule solution, recourir au bon vieux “fund-raising” à l’américaine. “Jusqu’à maintenant, dit-il, nous n’avions que de très petites sommes à investir dans la production”.

La reconnaissance de plusieurs grands du milieu de l’art, comme la Fondation Robert Rauschenberg, qui a contacté l’Invisible Dog pour l’encourager à déposer une demande de bourse, a convaincu Lucien Zayan de franchir le pas. Il se lance donc, sur le site Kickstarter. Objectif: lever 25.000 dollars en un mois pour financer la cinquième saison de l’Invisible Dog.

Un "Rhinocéros" en Amérique

Quand Eugène Ionesco a écrit Rhinocéros, il était sans doute loin de s’imaginer que la pièce serait jouée un jour aux Etats-Unis. En réalité, elle ne le sera pas qu’une seule fois, mais huit! Et par le Théâtre de la Ville de Paris, qui effectue une tournée américaine à partir du 21 septembre. Sur sa trajectoire, San Francisco, Los Angeles, Ann Arbor et New York. “Cet automne, nous l’aurons jouée environ 150 fois, indique Emmanuel Demarcy-Mota, son metteur en scène. Les acteurs et moi-même la connaissons par coeur. L’innovation réside dans le lieu. La jouer aux Etats-Unis, voilà ce qui est nouveau.”

Créée en 1959, la pièce est jouée depuis plus de 60 ans en Europe. Ecrite en allemand, traduite en français puis en anglais en 1960, elle est accueillie par le Royal Court Theatre de Londres pour la première fois la même année. M. Demarcy-Mota, qui dirige Théâtre de la Ville de Paris depuis 2007, l’adapte en 2004 comme metteur en scène. La pièce remporte un franc succès en France et voyage jusqu’en 2006 dans d’autres pays du Vieux Continent. Quinze acteurs suivent M. Demarcy-Mota dans cette aventure européenne. Hugues Quester (Béranger), Serge Maggiani (Jean) et Céline Carrère (Daisy) jouent les rôles principaux.

Aujourd’hui, alors qu’ils investissent les théâtres américains avec l’ambition de faire découvrir la pièce au plus grand nombre, ils comptent bien séduire un public plus large que la population francophile. “La pièce se joue en Français mais le théâtre de Ionesco est universel”, rappelle Emmanuel Demarcy-Mota.

 « Mollesse du monde »

Malgré sa portée universelle, son histoire est enracinée dans l’Après-Guerre. L’œuvre raconte l’histoire d’un groupe de villageois et leur réaction face à l’apparition d’un drôle de mal : la rhinocérite (humains se transformant en rhinocéros). Les humains, d’abord effrayés, succombent presque tous à la maladie. Une métaphore pour parler des régimes totalitaires de l’époque (nazisme, stalinisme) et de la résistance (ou l’absence de résistance) face au fascisme.

L’exporter aux Etats-Unis aujourd’hui est lourd de sens : “Dans chaque pays où nous l’avons jouée, les spectateurs ont eu une réaction différente. Rhinocéros pose la question de la normalisation de catastrophes actuelles comme le terrorisme. En la jouant en Amérique en 2012, nous la confrontons à la mollesse du monde, son incapacité à se construire un avenir”. 

Sarkozy, conférencier à New York en octobre

Nicolas Sarkozy fera son retour dans la vie publique en tant que conférencier à New York. Selon la station de radio Europe 1, qui a publié cette information sur son site jeudi, il s’exprimera « dans la deuxième quinzaine d’octobre » devant des « acteurs économiques du monde entier ». Aucun lieu ni organisateur n’est mentionné.

L’ancien chef de l’Etat, qui s’est retiré de la vie politique (du moins temporairement) après sa défaite face à François Hollande en mai dernier, aurait également prévu « une ou deux » autres interventions, croit savoir la radio, dont « peut-être une à Londres ».

Nicolas Sarkozy se transformera-t-il en Bill Clinton français, à savoir un ancien président reconverti en conférencier de luxe ? Il en aurait les moyens. Depuis mai, il aurait reçu une centaine d’invitations à participer à divers événements, selon Europe 1. Le Canard Enchaîné a récemment rapporté que la banque Morgan Stanley était prête à débourser jusqu’à 250.000 euros pour 45 minutes de conférence de l’ancien chef de l’Etat, photos comprises.

La bibliothèque d'Arlington se dote d'un important rayon francophone

C’est l’histoire d’un groupe de Français et de francophiles, le Fort Worth-Arlington French Meetup group, en manque de bibliothèque. Résidant dans l’ouest de l’agglomération de Dallas-Fort Worth, les membres peinent en effet à se rendre à celle de l’Alliance française de Dallas. Ils ont donc pris l’habitude de s’échanger romans et DVD en français.

Mais l’été dernier, ils ont décidé de mettre leurs ressources en commun. « Une douzaine de personnes se sont manifestées, raconte Nancy Mockros, co-organisatrice du groupe sur Meetup. Nous nous sommes dès lors mis en quête d’un lieu. Et après quelques recherches et discussions avec différents bibliothécaires, il est apparu que le meilleur emplacement pour nos supports français était la bibliothèque centrale d’Arlington, située à dix minutes de voiture de Fort Worth et vingt-cinq de Mansfield ».

L’établissement comprenait déjà un rayon francophone. « Le français est l’une des langues étrangères les plus significatives parmi la dizaine de langues que nous avons en rayons après l’espagnol et le vietnamien », précise Melissa Jeffrey, la bibliothécaire d’Arlington en charge des ouvrages en langues étrangères. En effet, Arlington héberge l’une des plus grandes communautés vietnamiennes du pays.

Or, beaucoup de Vietnamiens parlent aussi français. Près de 200 livres, CD et DVD en français figuraient déjà sur les rayons. « Aujourd’hui, grâce aux donations du Fort Worth-Arlington French Meetup group, ce volume a doublé et l’offre de littérature francophone contemporaine a été améliorée », se réjouit Melissa Jeffrey, qui ne dispose que d’un budget limité pour les acquisitions. La bibliothèque est accessible à tout titulaire d’une carte de bibliothèque de Mansfield ou Arlington, et ce sans surcoût.

 

"17 filles" ou les folles dérives de l'ennui à Lorient

Lycéenne à Lorient, Camille mène une vie insouciante et ennuyeuse avec ses copines bretonnes. Ensemble, elles traînent au parc en fumant des cigarettes, puis elles vont danser sur la plage à la nuit tombée, où elles flirtent nonchalamment avec les garçons. Et puis un jour, Camille tombe enceinte. Au lieu d’avorter, une idée folle lui vient en tête : elle pousse ses amies à suivre son exemple. Utopistes, elles s’imaginent élever leurs bébés collectivement. Ce plan insensé rencontre un succès inattendu, car bientôt, ce sont 17 filles du même lycée qui attendent un enfant.

Inspirée de faits réels qui ont eu lieu dans une petite ville portuaire du Massachussets, l’histoire de 17 filles a été retranscrite par les réalisatrices Delphine et Muriel Coulin à Lorient, dont elles sont originaires. Cette ville tombée complètement en désuétude se prêtait parfaitement au scénario dramatique du film. Dans un endroit léthargique, où leurs perspectives d’avenir sont bien mornes, rien d’étonnant à ce que les jeunes filles cherchent à s’évader de leur quotidien mortifère. “Dans cette ville, soit il pleut, soit ça pue“, commente une ado de la bande au début du film. Les longues séquences qui alternent plan sur plan des images de filles étalées sur leur lit, fixant le mur d’un air vide, donnent rapidement le ton.

Cette décision incompréhensible de tous est dépeinte du point de vue des adolescentes, la caméra se range de leur côté. Si puériles dans leur façon d’être, et pourtant si intelligentes dans leur décision, les lycéennes deviennent attachantes. Leur plongée dans l’âge adulte, amusante au début, bien vite douloureuse et tragique, fascine. Le spectateur est ébahi par le ballonnement progressif et absurde de leurs ventres juvéniles – qu’elles exhibent comme un trophée ou bariolent de coloriages de gamines. Leur lubie déraisonnable ressemble à une passion temporaire d’adolescente : ç’aurait pu être la dernière veste à la mode, mais le dernier accessoire cool à avoir à Lorient, c’est le ventre rond. Difficile pourtant de les prendre de haut tant ces jeunes filles, interprétées par d’excellentes actrices (Louise Grinberg, Roxane Duran), nous semblent sincères.

Les soeurs Coulin signent un premier film talentueux et pas moralisateur pour un sou. Ce drame à fleur de peau est d’une justesse troublante, tant son regard posé sur l’adolescence et le passage à l’âge adulte – si brutal soit-il – est simple et réaliste. Qui n’a pas eu de rêves fous à 17 ans ?

Thomas Piketty parle inégalités aux Etats-Unis

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Aujourd’hui, les inégalités aux Etats-Unis ont atteint un niveau record. Les 10 % les plus riches de la société américaine concentrent 50 % du revenu national et possèdent trois quarts de la richesse totale du pays. Dans une conférence intitulée Inequality in America : The 1 % in International and Historical Perspective, l’économiste français Thomas Piketty s’interrogera sur ce fossé social. Il évoquera notamment la question de l’exceptionnalisme américain en la matière. La soirée sera animée par Bernard Salanié, professeur d’économie à Columbia.

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, Thomas Piketty est professeur à la Paris School of Economics et directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Le prix du meilleur jeune économiste de France lui a été décerné en 2002. Son axe de recherche majeur est l’analyse historique et comparative des inégalités sociales et économiques dans les sociétés contemporaines.

Un week-end avec Benjamin Millepied

Le célèbre chorégraphe français Benjamin Millepied dévoilera son LA Dance project les 22 et 23 septembre au Music Center.

Cette série de performances, réalisée en collaboration avec le compositeur Nico Muhly, le consultant artistique Matthieu Humery, le producteur Charles Fabius et le producteur de films Dimitri Chamblas, a été commissionnée par Glorya Kaufman Presents Dance at the Music Center, un programme de spectacles de danse (comme son nom ne l’indique pas) qui fête cette année son dixième anniversaire.

Les performances représentent des styles de danses variés, du street dancing au ballet, avec en filigrane l’ambition de mélanger le moderne et l’ancien. Outre les chorégraphies de Millepied, le LA Dance Project proposera au public de (re)découvrir les ballets Quintett (1993) de William Forsythe et Winterbranch (1964) de Merce Cunningham.

Ancien élève au ballet de Lyon, Benjamin Millepied a, entre autres compagnies prestigieuses, dansé pour le New York City Ballet. En tant que chorégraphe, il a travaillé avec plusieurs grandes institutions artistiques et culturelles, dont le Metropolitan Opera, le Ballet de l’Opéra de Paris et le Ballet de Genève. En 2009, il est le chorégraphe derrière le thriller à succès Black Swan, un film fantastique qui se déroule dans le milieu du ballet et dans lequel joue Natalie Portman, que Millepied épouse en 2012.

Double-dose du pop-rock suisse de Scilla

La chanteuse suisse Scilla participe à deux concerts à Los Angeles en septembre. Une fois par mois, elle fait escale au Skinny’s Lounge. Son prochain concert aura lieu le 20 septembre, avec le groupe de rock Sons of Jack et et le chanteur de rhythm and blues Matu.

Ensuite, le 26 septembre, elle participe à la soirée UNFAMOUS: ROX the Set qui aura lieu au ROXY, avec d’autres musiciens. Les autres groupes au programme sont Sach Illapages (rap), Anacron (hip-hop), Taurus Scott (électro expérimentale) et Mesia (rock).

Elevée à Lugano, Scilla s’est hissée dans le top dix des musiciens engagés dans la compétition suisse de l’Eurovision de la chanson. Elle continue sa carrière de musicienne à Los Angeles où elle suit également des études de management musical. Son style intègre des éléments de pop, de rock et parfois une touche de funk.

Dans la peau de Nicolas Fargues

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Ce 24 septembre, le journaliste et écrivain Olivier Barrot reçoit le romancier Nicolas Fargues à la Maison francaise de NYU. L’invité évoquera sa vie d’écrivain et son dernier roman La ligne de courtoisie (2012). Celui-ci raconte l’histoire d’un romancier parisien divorcé qui ne trouve plus d’inspiration. Dégoûté par le consumérisme de la société française, il décide alors de s’expatrier à Pondichéry en Inde afin de s’y réinventer.

L’auteur est né à Meulan (Île de France) en 1972. Il suit des études de Lettres à la Sorbonne. Après le Tour du propriétaire (2000) et Demain si vous voulez bien (2001), son troisième roman One Man Show (2002) rencontre le succès. En 2011, le prix France Culture-Télérama lui est décerné pour son roman Tu verras.

La conférence fait partie du cycle de conférences “French Literature in the Making”.