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Dans la peau de Nicolas Fargues

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Ce 24 septembre, le journaliste et écrivain Olivier Barrot reçoit le romancier Nicolas Fargues à la Maison francaise de NYU. L’invité évoquera sa vie d’écrivain et son dernier roman La ligne de courtoisie (2012). Celui-ci raconte l’histoire d’un romancier parisien divorcé qui ne trouve plus d’inspiration. Dégoûté par le consumérisme de la société française, il décide alors de s’expatrier à Pondichéry en Inde afin de s’y réinventer.

L’auteur est né à Meulan (Île de France) en 1972. Il suit des études de Lettres à la Sorbonne. Après le Tour du propriétaire (2000) et Demain si vous voulez bien (2001), son troisième roman One Man Show (2002) rencontre le succès. En 2011, le prix France Culture-Télérama lui est décerné pour son roman Tu verras.

La conférence fait partie du cycle de conférences “French Literature in the Making”.

"Un long dimanche de fiançailles" au Peninsula

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Le ciné en plein air sur le toit de l’hôtel The Peninsula ne s’arrête pas avec la rentrée. Le 24 septembre, le salon Ning accueillera la projection d'”Un long dimanche de fiançailles”, avec Audrey Tautou.

Ce film de 2004, adapté du livre éponyme de Sébastien Japrisot, raconte les aventures de la jeune Mathilde (Audrey Tautou) dans la France de 1919. Son fiancé, Manech (Gaspard Ulliel), parti sur le front de la Somme deux ans plus tôt, est “mort au champ d’honneur”. Malgré l’avis officiel, Mathilde n’y croit pas.

Jupiter accueille le baseball français

Oui, le baseball français existe bel et bien. Et pour attirer l’attention des Américains sur son existence, une campagne de recrutement a été initiée par la Fédération Française de baseball et de softball (FFBS).

Mais l’operation-promotion ne s’arrête pas là. En septembre, les passionnés du sport de prédilection des Américains pourront se laisser séduire (ou non) par les talents de l’équipe de France de baseball, qui arrive en Floride ce 17 septembre pour une série de matches.

Après une rencontre amicale à Lake Worth, les Français se lanceront dans la compétition internationale : du 19 au 23 septembre se tiendront les qualifications pour la World Baseball Classic à Jupiter en Floride. Les Bleus joueront leur premier match contre l’Espagne le 20 septembre à 19h, puis affronteront l’équipe israélienne et l’Afrique du Sud pendant le week-end. L’occasion de découvrir (et soutenir) l’équipe de France. Allez les Bleus !

Pascalito, chanteur du monde, au Metropolitan Room

La dernière fois que Pascalito est monté sur scène, il était Français. Il la retrouvera Américain. Ayant récemment obtenu la nationalité américaine, le chanteur du groupe international Neostalgia Quartet s’est inspiré de sa double-nationalité pour son nouveau concert, “Citizen Chanteur”, qui se tiendra ce jeudi 20 septembre au Metroplitan Room.

Outre Pascalito, le Neostalgia Quartet rassemble le pianiste brésilien Luiz Simas, le bassiste brésilien Leco Reis et le batteur américain Conor Meehan. Pendant la soirée, le groupe jouera un répertoire éclectique, invitant le public à entreprendre son propre voyage musical. Le style du quatuor, que Pascalito qualifie de “World Chanson”, intègre des éléments de jazz, bossa nova, pop, flamenco, swing, boléro et tango, le tout couronné de la voix douce et intense du chanteur.

Pascalito, ou Pascal Sabattier, grandit à Paris et part pour les Etats-Unis dans les années 1990. Arrivé à New York, il travaille dans la finance le jour et chante la nuit. Plusieurs chansons de son premier album, Le Blues d’Orphée, sorti en 2007, ont été reprises dans les séries américaines Damages et Burn Notice. Son deuxième album Neostalgia, mosaïque musicale de world music, pop et jazz, sort en 2011.

Maximilian Morel, trompettiste pour la bonne cause

Il est beau, il est jeune et en plus il a du talent. Maximilian Morel, 17 ans, trompettiste en herbe, inaugurera le programme « Young Talent » de l’Entraide française. Le Mozart de la trompette, ex-élève au Conservatoire de Paris, proposera un récital « romantique » ce 21 septembre au Coffee House, sur la 44e rue, pour soutenir l’association qui vient en aide depuis cinquante ans aux francophones de New York en situation précaire. « Quand Maximilian joue, c’est simple, on est comme ensorcelé », s’enthousiasme Michèle Altier, qui dirige bénévolement l’Entraide française.

Retour en France, complément de loyer et couverture de frais en tout genre : installée dans un building entre la 44e rue et la 5e Avenue, cette association à but non lucratif traite 70 cas par an. Le concert de Maximilian Morel, qui étudie au Lycée Français de New York, s’inscrit dans le cadre du programme « We help you, you help us » de l’organisme. « Nous fonctionnons dans l’échange, précise Michèle Altier. Il joue pour nous, fait venir un public que nous n’aurions pas atteint sans lui. En retour, nous pourrons peut-être l’aider pour sa scolarité au Lycée Français et poursuivre cet échange avec d’autres ».

Mature et dégourdi, Maximilian Morel étudie à la célèbre école de musique Juilliard School quand il n’a pas cours à la 75e et York Avenue. C’est une audition passée sur le pouce il y a presque deux ans qui l’amène à quitter Ivry, dans la banlieue parisienne, pour les clubs de jazz et l’atmosphère enivrante de New York. « Je donne des cours de trompette pour me faire des sous. Cela marche plutôt bien, j’ai plusieurs cours par semaine et mes élèves sont âgés de 10 à 60 ans!, dit-il. Si j’enseigne c’est aussi pour pratiquer mon instrument et me perfectionner. Être professeur permet de partager son savoir mais également de le renforcer ».

Aujourd’hui, il est intégré, jusqu’à faire des phrases en “franglais”. Mais le 21 septembre, seul le langage de la musique comptera.

Le New York Burlesque Festival, entre chaud et show

Quoi de mieux qu’un cocktail explosif de glamour et d’humour pour accueillir l’automne et ses fraîches soirées? Le 10e festival annuel de Burlesque ouvre ses portes à tous les amateurs de strip-tease plus classes que cash. Lingerie fine, effeuillage travaillé et costumes attrayants, les filles du show le plus attendu du mois de septembre vous donnent une irrésistible leçon de séduction à ne pas manquer.

Dix ans que New York célèbre le strip-tease burlesque pendant quatre jours en automne. Dix ans qu’à cette époque, la ville qui ne dort jamais rime avec excentricité, humour décalé et pudeur mise de côté. Au programme cette année, une ouverture en fanfare de l’autre côté du pont le 27 septembre, au Bell House de Brooklyn, pour la Teaser Party (dès 19h, 10$ en prévente, 15$ à l’entrée). Le lendemain, paillettes et froufrous feront leur apparition pour la Premiere Party au Brooklyn Bowl (dès 18h, 10$ en prévente, 12$ à l’entrée). Samedi, que les plus résistants se préparent, deux soirées les attendent. Début des festivités au BB King’s à Manhattan lors de la Saturday Spectacular (dès 18h, 30$ en prévente, 35$ à l’entrée) suivie, pour les plus téméraires, de la Saturday Night Official NYBF After Party (de 23h à 2h). Le festival se termine en beauté le dimanche 30 septembre avec la Golden Pastie Awards et sa remise des prix au Highline Ballroom (25$ en prévente, 30$ à l’entrée).

Les plumes et les dessous chics de Gin Minsky, Darlinda Just Darlinda, Harvest Moon ou encore Angie Pontani, des artistes burlesques locales, n’attendent que l’oeil vif et amusé du spectateur pour charmer New York une fois de plus!

Les Champs-Élysées, avenue américaine

La France ressemble-t-elle de plus en plus aux Etats-Unis? Américanisation de la vie politique, Valérie Trierweiler en Eleanore Roosevelt française et surtout transformation des Champs-Élysées en avenue yankee : à la lecture de la presse américaine la semaine passée, on peut se poser la question.

Les Champs-Élysées, USA

C’est le New York Times qui se demande si la plus belle avenue du monde est toujours française, dans un article au titre évocateur: “Les Champs-Élysées, centre commercial d’Amérique“. Car, pour le quotidien, les mythiques Champs-Élysées sont en train de s’américaniser à vitesse grand « V ». « Banana Republic vient d’ouvrir un magasin, et Levi’s dispose d’un espace immense et flambant neuf, non loin du nouveau H&M. Ils sont en concurrence avec Gap, Nike, Tommy Hilfiger et Abercrombie & Fitch.” Le quotidien ajoute, sur un ton ironique : “Au moins Tiffany & Co vient s’installer à la place d’un fast-food.” Le journal cite le responsable de l’association des commerçants locaux, qui compare les Champs à « Fifth Avenue » car « ils sont une vitrine du commerce global ». Mais le New York Times s’empresse de rectifier. « C’est plutôt Times Square, en réalité » en évoquant les chiffres de fréquentation de la plus belle avenue du monde.

Entre les lignes transparaît un reproche qui est souvent fait au rouleau compresseur culturel américain : la peur de l’uniformisation. Les Champs-Élysées traversent le même processus. Première conséquence de cette “invasion de la consommation de masse américaine“: la disparition des Parisiens. Désertée par les habitants et adulée par les touristes, l’avenue ne serait “plus un endroit ” pour les habitants de la capitale. « Peu de Parisiens qui ne travaillent pas dans le quartier vont sur les Champs-Élysées, la considérant comme un lieu de banlieusards et de touristes. Beaucoup de ces derniers sont de riches Arabes qui cherchent les boîtes de nuit.” Autre conséquence : la montée en puissance des grandes chaînes au profit des petits commerces. Le quotidien donne la parole au propriétaire du cinéma Le Balzac, qui résiste toujours à l’envahisseur américain en servant du café de qualité et en accueillant les cinéphiles sur le pas de la porte. « Nous devons préserver la variété de cette avenue, selon Jean-Jacques Schpoliansky. C’est important pour la France. C’est ma mission de faire revenir (les clients) et faire oublier l’image d’une rue qui perd son âme.»

Valérie Trierweiler, l’Américaine

Il n’y a pas que les Champs-Élysées qui s’américanisent. Pour The Daily Beast , la vie politique française aussi. Pour l’illustrer, le site d’information ressort de son chapeau le fameux « Twittergate » de Valérie Trierweiler. “Une bombe à fragmentation multiple” qui trahit une “américanisation néfaste de la vie publique en France“. Le mélange du people et du politique ne date pourtant pas d’hier. Le quotidien en profite pour revenir sur l’ère Sarkozy, qui marque le début de cette « peoplisation », voire starification de la vie politique, très américaine, avant de basculer sur l’affaire du tweet. “Soudain, une querelle de vieux amants devient une affaire d’État. Les opposants politiques se moquent ‘Vaudeville!’ et ‘Dallas à l’Élysée’. Le premier ministre a demandé à la Première dame de faire preuve de plus de discrétion“.

Le Daily Beast ne manque pas de relever les ressemblances entre la Première dame francaise et une autre Première dame, américaine elle. “Dans sa critique de la biographie Eleanor Roosevelt: First Lady et Rebelle, Valérie Trierweiler félicite la Première dame américaine, qui ‘refuse d’être réduite au silence’, et applaudit ses qualités de journaliste. Trierweiler écrit : ‘Non seulement la presse américaine ne voit aucune raison d’en débattre, mais au contraire, Eleanor Roosevelt est devenue, grâce à la chronique qu’elle a écrit jusqu’à sa mort, très populaire.” Valérie Trierweiler est-elle en réalité américaine? Pas vraiment. A propos de sa double-casquette de First Lady et de journaliste,“Ségolène Royal le dit : ‘Aux États-Unis, cela ne se serait pas passé comme ça. Cette femme n’a aucune éthique professionnelle!“.

Cachez-moi ce sein de Kate Middleton !

Après avoir dévoilé les histoires privées de l’Élysée, la presse française s’est attaquée à la famille royale d’Angleterre. Des photos de la princesse Kate Middleton à moitié nue ont été publiées dans la version française du magazine Closer. Un comble pour CNN : “La France n’a-t-elle pas les lois les plus strictes en matière de respect de la vie privée?” s’interroge la chaîne sur son site, en rappelant que «la nation n’a appris l’existence de la seconde famille de François Mitterrand qu’après sa mort ». « Après Diana, comment des photos intimes du couple royal ont-elles pu être publiées en France? », se demande CNN. La justice française a finalement condamné le magazine et empêché la publication des clichés. Finalement, il y a bien un domaine où la France reste la France.

La Beer Week à Los Angeles, ça s’arrose

Depuis 2009, le Los Angeles Beer Week (LABW) rassemble tous les aficionados californiens de bière. Et cette année ne fera pas exception ! Dix jours durant, les organisateurs du LABW font la promotion des évènements des bars et brasseries angelinos autour de cette vénérée boisson, dont le nombre de petits producteurs ne fait que croître dans les terres californiennes.

Ne manquez pas le lancement officiel du festival le 20 septembre au King’s Row Gastropub, ni la nuit de “Musical Beer Crawl” le 25. Muni de votre “Musical Beer Crawl passport” (gratuit), libre à vous de parcourir les rues de la ville à la recherche du meilleur concert du coin, tout en profitant de remises exceptionnelles sur vos consommations de bières. Plus de quinze bars et salles de concerts participent à la soirée.

Et le onzième jour, le comité organisateur du LABW en personne s’empare des festivités à la Historic Union Station ! De midi à 16h, le somptueux patio de l’Union Station sera ouvert au public afin qu’il découvre la bière de plus de 70 producteurs et vendeurs, locaux et internationaux. Des food trucks de Los Angeles seront également présents pour assortir aux bières leurs meilleures spécialités culinaires.

 

Deux mois "Misérables" au Texas

Pour fêter ses 25 ans, la comédie musicale adaptée du roman de Victor Hugo du même titre est montrée à Fort Worth en septembre et à Houston en novembre.

Dans Les Misérables, les spectateurs plongent dans l’histoire de la société française sous Napoléon à Louis-Phillippe. La comédie musicale raconte la vie de Jean Valjean (joué par Lawrence Clayton), qui, après avoir passé 19 ans au bagne pour avoir volé un morceau de pain, jure de devenir un homme honorable et finit par devenir maire de Montreuil sous le pseudonyme de M. Madelaine.

La comédie musicale dirigée par Cameron Mackintosh a déjà connu un grand succès aux Etats-Unis. Dans sa critique le New York Times l’a désignée comme “une production incontestablement spectaculaire du début jusqu’à la fin“. La musique a été composée par Claude-Michel Schönberg.

Le jazz est vivant à San Antonio

Le Travis Park de San Antonio accueillera les amateurs de jazz ce week-end lors de la 29e édition du festival gratuit Jazz’SAlive. Pendant deux jours, des musiciens de jazz locaux, régionaux et nationaux monteront sur scène.

Temps fort du festival : le show de l’Afro Bop Alliance Orchestra, qui a été nominé pour le Grammy du meilleur album de latin jazz en 2009. Le groupe Texas Brass Band, qui jouera dimanche soir, intègre quant à lui, des éléments de R&B et hip-hop dans ses compositions. Il y aura aussi des solos, dont celui du saxophoniste Kirk Whalum.

Le Travis Park est facilement accessible par bus et vélo. Le festival est l’occasion parfaite pour pique-niquer sur l’herbe tout en appréciant du jazz de qualité.

La fessée-punition: Français et Américains sont pour

Recours utile pour corriger bout d’chou ou acte violent: la fessée divise. Mais force est de constater que Français et Américains tombent d’accord sur cette epineuse question: de chaque côté de l’océan, les parents sont 90% à adopter cette technique-punition lorsqu’ils estiment que leur enfant dépasse les bornes.

D’après un sondage de Children Trends Databank en 2009, 75% des hommes américains et 64% des femmes considèrent qu’il est “parfois utile de discipliner un enfant avec ‘une bonne fessée'” . Conclusion à laquelle les Français adhèrent. Selon l’institut TNS Sofres, la pratique de la fessée est utilisée par 67% des interrogés,  “souvent” pour 2% d’entre eux, de “temps en temps” pour 19% et “exceptionnellement” pour 46% des sondés.

Si 33% de la population française n’a jamais eu recours à la fessée, 82% des sondés par TNS se sont dits opposés au projet de loi d’Edwige Antier. Déposé en 2009, il visait à interdire l’usage de la fessée en la qualifiant de “châtiment corporel“. La loi n’est pas passée.

 

Jason Mraz, la cool attitude en concert

Dans le cadre de sa tournée “Tour is a four letter word”, Jason Mraz donnera deux concerts à Los Angeles, le 5 octobre au Hollywood Bowl et le 6 octobre au Wiltern Theater. Il chantera des morceaux de son denier album Love is a four letter word (2012).

Né en 1977 à Mechanicsville en Virginie, Mraz commença sa carrière en 1999. Il est notamment connu pour sa chanson I’m yours (2006) qui a connu un succès mondial. En 2010, il a obtenu deux prix Grammy pour la meilleure interprétation masculine en pop vocale et pour la meilleure collaboration pop/chant. Son style, qui intègre des éléments de pop rock, soul, folk rock, se distingue par l’ambiance relaxante et positive qu’il crée.