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Un week-end d’été indien dans les Catskills

Il fait encore doux et les couleurs d’automne commencent à apparaître dans la vallée de l’Hudson. En roulant deux heures vers le nord à partir de New York, une jolie région vallonnée permet de se dépayser le temps d’un week-end (ou plus). Bienvenue dans les Catskills. La meilleure façon d’explorer ce petit coin de paradis reste la voiture. Une fois le véhicule de location récupéré, il suffira de remonter l’Hudson via l’Interstate 87 en direction de Kingston, le premier arrêt.

Kingston

Le centre-ville de Kingston. ©Wikipedia Commons/Daniel Case

Cette petite ville pleine de charme est située à la porte des Catskills et fût la première capitale de l’État de New York, avant Albany. Elle hébergeait le Sénat de New York au XVIIIe siècle – qui se visite toujours. On peut se rendre également au petit musée attenant et à la Loughran House qui présente divers objets de la chambre haute new-yorkaise. Le quartier d’Uptown Kingston et ses couleurs pastel réjouiront les promeneurs qui pourront faire quelques emplettes dans les diverses boutiques d’antiquités locales (comme Outdated) et de vinyles comme Rocket Number Nine.

Woodstock

©Elise Pontoizeau

Le célèbre festival qui a réuni un demi-million de personnes devait se dérouler à Woodstock mais a finalement eu lieu à Bethel, une centaine de kilomètres plus loin. Pourtant, la petite bourgade de l’est des Catskills est remplie de boutiques alternatives rappelant ce week-end d’août 1969. La vie associative y est très développée et des concerts sont organisés pendant la saison estivale. Il n’est pas rare de voir des musiciens se produire sur la place principale et inviter les passants à se munir d’instruments pour les accompagner. On peut se rafraîchir en se rendant à l’entrée de la ville où se trouve le Big Deep, un petit lac au milieu de la forêt dans lequel on peut se baigner.

Phoenicia

À 25 minutes à l’ouest de Woodstock se trouve la commune de Phoenicia. Entouré de collines et de montagnes, ce village touristique est le point de départ de plusieurs randonnées. Les plus sportifs pourront descendre la rivière sur une bouée grâce au Town Tinker Tube Rental. En traversant le pont voisin, on arrive rapidement vers l’ancienne gare de Phoenicia. Le beau bâtiment est listé au registre national des lieux historiques et vaut le détour. Il abrite aujourd’hui un musée. Dans ce même lieu, on peut monter à bord de véhicules à pédales qui circulent sur les anciens rails. Ces derniers longent le ruisseau Esopus Creek, les paysages sont somptueux. Pour terminer la journée, quoi de mieux qu’un repas dans un “diner” traditionnel américain ? Le Phoenicia Diner, situé le long de la route à l’entrée de la ville, est connu dans la région. Sa carte interminable rend le choix difficile mais on y mange copieusement et à des prix corrects.

Pine Hill – Colonial Inn

Si vous voulez un endroit pour passer la nuit, ne cherchez pas plus loin. Le Colonial Inn nous transporte immédiatement dans l’Amérique rurale du XIXème siècle. Alors que des trophées de chasse (daims, biches et ours) ornent les pièces, de vieux meubles font aussi le charme du rez-de-chaussée parfumé à l’encens. Steve, propriétaire de l’hôtel et chasseur-pêcheur expérimenté, vous proposera sûrement de vous servir une bière directement de son réfrigérateur et de le rejoindre sur la terrasse avec ses amis du village de Pine Hill. Installé dans la région des Catskills depuis une quarantaine d’années, il saura vous conseiller sur les activités à faire dans les environs.
Les chambres du Colonial Inn ne sont pas des plus modernes et confortables mais elles sont abordables et suffisent pour passer une bonne nuit. Le lendemain matin, les convives sont attendus dans la salle à manger, à la décoration toute aussi singulière. La fille de Steve y préparera un petit-déjeuner typiquement américain.

Kaaterskill Falls

En empruntant la jolie New York State Route 214 vers l’est pendant 45 minutes, on arrive sur le magnifique site des Kaaterskill Falls. Cette cascade divisée en deux parties mesure 79 mètres de haut au total, ce qui fait d’elle l’une des plus hautes de l’État de New York.
Longtemps décrite et représentée dans des romans et peintures du début du XIXe siècle, elle est aussi un endroit très visité. S’y rendre tôt le matin, par temps sec, est préférable. Une fois sur place, on peut très facilement accéder à une plateforme d’observation offrant une vue imprenable sur la cascade et les reliefs verdoyants de Hunter Mountain. En revenant sur ses pas, d’autres chemins de randonnée vers le North-South Lake sont accessibles, tout comme un sentier menant vers le bas de la cascade. La marche n’est pas difficile mais il faudra s’équiper de bonnes chaussures et être très attentif car le chemin est étroit et peut être glissant.

Pour se baigner, la meilleure option est de ne pas emprunter les escaliers vers le bas de la cascade mais de continuer quelques mètres plus loin vers le bassin supérieur, dans lequel se jette aussi la chute. Malheureusement, les Kaaterskill Falls ont connu des décès de promeneurs. Ces derniers se sont approchés trop près de la cascade, souvent dans l’objectif de prendre des photos. Bien que de nouvelles mesures de sécurité ont été prises, mieux vaut être prudent.

New Paltz

En reprenant le volant vers New York City, plusieurs petites villes valent la peine de s’arrêter. New Paltz, par exemple, où l’on retrouve une ambiance assez similaire à Woodstock. Après un repas à Mexican Kitchen, un petit restaurant qui sert de la nourriture typiquement mexicaine, prenez quelques minutes pour déambuler dans les rues colorées de New Paltz. La ville a un véritable lien avec la France puisque sept familles françaises et belges s’y sont établies en 1677 pour exercer leur foi protestante, loin des persécutions en Europe. Leurs maisons de pierre existent toujours et se situent le long de Huguenot Street. Il est possible de les visiter. Dans ce même quartier, on peut admirer la reproduction d’une église de 1717 ainsi qu’un cimetière où les premiers colons huguenots reposent.

Cold Spring

Un dernier arrêt avant de retrouver New York : Cold Spring, une commune au bord de l’Hudson River. Son centre-ville, avec ses immeubles du XIXe siècle, est inscrit au registre national des lieux historiques. Au moment du coucher de soleil, une jolie lumière y règne. On peut s’arrêter prendre un mojito au Cold Spring Depot. La menthe est récoltée sous les yeux des clients, dans un petit potager.

Expo: L’artiste Laure Prouvost au Moody Center for the Arts à Houston

Laure Prouvost aime embarquer les spectateurs dans un voyage fascinant, et l’exposition « Above Front Tears Nest in South » n’y échappe pas. L’artiste française invite à un envol vers le Sud jusqu’au Moody, arrêt symbolique du fait de l’emplacement stratégique de Houston sur les voies migratoires nord-américaines des oiseaux.

Laure Prouvost au Moody Center for the Arts de Houston. Jusqu’au 15 décembre 2023. ©Anthony Rathbun

Les visiteurs y découvrent la vision unique de l’artiste lilloise au travers d’expériences immersives mêlant installations multimédias à grande échelle, objets trouvés sur le campus, sculptures, tapisseries, assemblages architecturaux et vidéos. Abordant des thèmes liés à l’écoféminisme, au consumérisme, à la dégradation de l’environnement et à l’histoire du surréalisme, l’exposition évoque un avenir empreint de compassion et d’espoir, dans lequel les humains feraient partie de la nature, plutôt que de lutter contre elle.

Si l’artiste pluridisciplinaire est une habituée des musées aux quatre coins du monde, il s’agit ici de sa première exposition solo au Texas qu’elle réalise avec le soutien du Moody Center for the Arts, la Texas Commission on the Arts et le programme « Étant donnés Contemporary Art »de la Villa Albertine. L’exposition est gratuite et se tient jusqu’au 15 décembre sur le campus de la Rice University.

LP4Y organise le premier Forum international sur l’inclusion des jeunes à New York

Rassembler, pendant deux jours, tous ceux qui agissent pour sortir les jeunes de la très grande pauvreté, c’est l’ambition du Forum international sur l’inclusion des jeunes (YIIF) que l’association LP4Y (Life Project 4 Youth) organise à Brooklyn. Les mercredi 18 et jeudi 19 octobre, les représentants d’entreprises, de fondations, d’ONG, des experts et des jeunes partageront leurs expériences de terrain et les solutions concrètes qu’ils ont trouvées pour favoriser la réinsertion des jeunes marginalisés. Un forum en marge de la Journée internationale des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté.

Les participants pourront notamment entendre les témoignages de Mamadou, un réfugié guinéen engagé pour la justice sociale en France; de Dian, devenu graphiste après avoir grandi dans un bidonville de Jakarta; Laxmi racontera son combat pour l’égalité des sexes en Inde grâce à sa passion de la danse; ou encore Soumayraa, fondatrice d’une ONG au Liban, expliquera comment elle vient en aide aux femmes dans les zones rurales.

Créée il y a près de 15 ans par des Français de Westchester, LP4Y vient en aide à des jeunes adultes de 17 à 24 ans en très grande difficulté en les insérant dans le monde de l’entrepreneuriat. Elle regroupe aujourd’hui 17 organisations dans 14 pays dont les États-Unis et la France. Grâce à ses bénévoles et généreux donateurs, l’association a pu sortir de l’exclusion plus de 6500 jeunes en leur permettant d’acquérir des compétences professionnelles.

Détail des tables rondes, séances de discussion et activités, et inscription : ici (inscription gratuite mais obligatoire).

Mathias Lacombe, l’autre drafté historique du sport français

Difficile d’être vu quand on passe après Victor Wembanyama. Tout d’abord parce que le jeune basketteur français est grand. Mais aussi parce qu’il prend beaucoup de place… médiatiquement. Pourtant, quelques jours après que « Wemby » ait été drafté en première position par les San Antonio Spurs en NBA, un autre Français est lui aussi entré dans l’histoire des drafts, mais de baseball cette fois : Mathias Lacombe a été recruté par les Chicago White Sox, une des franchises historiques de la MLB. Il n’a évidemment pas été retenu en première position, loin de là (12e tour et 359e pick) mais l’exploit est quand même immense pour la France qui n’est pas un grand pays de baseball. Il s’agit du deuxième Français seulement dans l’histoire à réussir cet exploit, après Joris Bert en 2007 (par les Los Angeles Dodgers).

La Draft, un moment fort

Mathias Lacombe, âgé de 21 ans et originaire de Gironde, réussira-t-il mieux que son prédécesseur, qui n’avait jamais pu disputer une seule minute du championnat professionnel ? « Je suis hyper content et hyper fier de moi, je n’ai pas peur de le dire, confie-t-il. Je sais le travail que j’ai fait. Voir que ça paie, c’est vraiment bien. » Un peu comme pour « Wemby », la Draft a constitué un moment très fort pour Mathias Lacombe, qui était en France à ce moment-là.

« J’étais en train de manger avec mon père, raconte-t-il. J’avais été en contact avec des recruteurs tout au long de la saison. Une première équipe s’est positionné lors du 6e tour, mais la proposition n’était pas au niveau que j’espérais et je l’ai déclinée. Je me suis alors dit que j’avais laissé passer ma chance, que j’allais faire une année de plus à l’Université ». Ce qui n’aurait pas été une mauvaise chose en soi, reconnaît le jeune joueur. Il avait déjà prévu d’intégrer un « très bon établissement où j’aurais également énormément progressé » précise-t-il. « Mais les White Sox m’ont contacté, ont tenté de négocier le contrat un peu à la baisse : je n’ai pas cédé, je suis resté sur les prétentions qu’on s’était fixées avec mon agent. Une autre équipe, les Orioles (Baltimore), a voulu sauter sur l’occasion, mais les White Sox qui avaient la priorité ont finalement porté leur choix sur moi. J’avais le pouvoir entre mes mains. Au final, j’ai bien fait parce que j’ai eu ce que je voulais ! »

Le jeune Fançais peut alors laisser éclater sa joie : « J’ai d’abord fait un énorme câlin à mon père, puis j’ai appelé ma mère, et j’ai sauté partout. J’étais hyper excité, je ne pouvais pas m’arrêter de faire des allers-retours dans le salon. Mon père s’est mis à pleurer. C’était un moment magique, incroyable ». La récompense d’un parcours de sportif de haut niveau sans faute. Après avoir découvert le baseball dans le club de sa ville, les Pitchers de Pineuilh (Gironde), il a intégré le Creps de Toulouse puis le Stade Toulousain. Il a aussi déjà mis un pied en Amérique : ces deux dernières années, il profitait de la trêve hivernale en France pour intégrer le Cochise College, en Arizona. Deux saisons passées entre études et sport.

Prêté par les Chicago White Sox

Clin d’œil du destin : Mathias est revenu… en Arizona. Comme c’est souvent le cas pour les jeunes joueurs, Mathias Lacombe a été prêté par sa franchise des White Sox à une de ses équipes réserves, en l’occurence à Phoenix, en Ligue Mineure. Il n’a pas encore pu jouer, la faute à une blessure à l’épaule contractée lors de son arrivée. Mais il devrait se faire la main très bientôt à l’occasion des tournois d’automne (Fall season), avant de participer à la préparation de la saison prochaine au printemps.

« Le complexe sportif ressemble ici exactement à ce qu’on s’imagine quand on pense au baseball aux États-Unis : il y a tout !, raconte-t-il. Deux salles de muscu, des salles de kiné, des vestiaires immenses, un énorme self, des salles de cours pour apprendre l’anglais, six terrains, le stade, les demi-terrains pour les entraînements spécifiques. C’est un truc de fou ! C’est un autre monde ». Son monde désormais.

Emeline (Tahiti): «J’irai fermer les yeux à Bora Bora»

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« La vie est un voyage et pas une destination », disait Ralph Waldo Emerson. Par cette citation, French Expat vous invite à plonger dans l’histoire d’Emeline, une Française exploratrice dans l’âme qui rêvait de parcourir le monde, et qui s’est adonnée à cette passion pendant quelques années. Puis un jour, alors que son pronostic vital est engagé, Emeline réalise que son rêve le plus profond, c’est de fermer les yeux face au lagon à Bora Bora en Polynésie française. Un adage prémonitoire diront certains : cette prise de conscience pousse Emeline à vivre sa vie à 3000%.

Après une expérience pas très réussie en Australie, c’est finalement vers la Thaïlande qu’elle s’envole, rejointe peu de temps plus tard par son conjoint. La vie dont elle a rêvé. Emeline devient professeure de FLE (français langue étrangère) et son quotidien correspond parfaitement à cette vie qu’elle a fantasmée. Finalement, c’est au cours d’une reconversion de son conjoint, qui cherche un stage de fin d’études, que les jeunes tourtereaux vont s’envoler pour la Polynésie française à Tahiti. Dans cet épisode, nous explorons le périple d’Emeline, son amour pour l’océan et surtout les obstacles qu’elle a surmontés pour, enfin, trouver sa place.

Comment concilie-t-on son désir de découvrir le monde avec la réalité de la vie à l’étranger, quels sont les enseignements qu’Emeline a tirés de ses expériences, comment cette incroyable aventure a-t-elle façonné Emeline en tant qu’individu et finalement qu’est-ce qui pousse certains d’entre nous à tout quitter pour se lancer dans la vie à l’étranger ? Des réponses à ces questions et bien plus encore dans l’épisode de French Expat de cette semaine.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Paris Gourmet rejoint les rangs de Zabar’s

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[Article partenaire] Met traditionnel des tables françaises, le jambon « Le Ruban Bleu » de Madrange est désormais distribué à Zabar’s par Paris Gourmet.

Alors que les températures chutent et que l’automne s’impose en douceur, voici une nouvelle qui adoucira les journées des Français expatriés. Paris Gourmet rejoint les rangs de Zabar’s – enseigne iconique de New York – avec le jambon de Madrange, « Le Ruban Bleu ».

Une préparation traditionnelle

Ce jambon est préparé dans la pure tradition avec un mélange d’épices traditionnelles françaises ajouté à la viande en début de préparation. Avant qu’elle ne durcisse puis ne s’attendrisse pendant 10 heures, la viande est affinée selon la méthode classique du “barattage”, qui confère aux jambons une douceur et un goût incomparables. Les jambons sont ensuite lentement cuits à la vapeur pendant plusieurs heures dans leur propre jus.  Après la cuisson et le refroidissement, ils sont affinés pendant 2 semaines sous réfrigération. 

Le “Ruban Bleu” est reconnaissable à sa couleur rosée et à son goût subtilement salé, parfait pour accompagner de nombreux plats ou à déguster seul. La réputation de ce jambon de Madrange en fait un choix incontournable pour les amateurs de charcuterie qui recherchent une expérience gustative authentique et raffinée. C’est une véritable célébration de l’art culinaire français, synonyme de qualité et de tradition.

Paris Gourmet, pour savourer la France

Fondé en 1983, Paris Gourmet excelle également dans la fourniture d’ingrédients de haute qualité pour les chefs professionnels et les amateurs de cuisine. Chaque article est soigneusement sélectionné pour satisfaire les palais les plus exigeants et inspirer la créativité culinaire. Paris Gourmet s’engage fermement envers la durabilité, en travaillant en étroite collaboration avec des producteurs locaux et en favorisant des pratiques respectueuses de l’environnement.

Paris Gourmet sait ravir les Français avec sa large sélection de produits bleu-blanc-rouge. Du fromage de chèvre, au beurre, en passant par les croissants et la moutarde, c’est la table française parfaite qui sera servie. Ces produits allient tradition et innovation pour créer une expérience gustative inoubliable qui célèbre la richesse de la cuisine française et l’amour de la bonne nourriture Et ainsi, pourquoi ne pas faire découvrir aux américains les plats traditionnels de l’Hexagone ? 

En rejoignant l’enseigne familiale Zabar’s, Paris Gourmet offre aux Français la possibilité de retrouver les saveurs du terroir à deux pas de chez eux. Niché au cœur de Broadway, Zabar’s propose une sélection des meilleurs produits disponibles avec lesquels le jambon « Le Ruban Bleu » de Madrange s’incorporera volontiers.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Romain Duris, Virginie Efira et Vincent Lacoste à l’affiche du festival du film de Fort Lauderdale

Avis aux cinéphiles. Le Fort Lauderdale International Film Festival (FLIFF) est de retour dans les salles obscures. Cette 38e édition se tiendra du vendredi 3 au jeudi 16 novembre. Quatorze jours de festivités durant lesquels seront projetés plus d’une centaine de longs-métrages, en provenance d’une quarantaine de pays, dont cinq productions diffusées dans la langue de Molière et sous-titrées en anglais.

Second long-métrage du réalisateur clermontois Thomas Cailley, ayant été présenté dans la section Un certain regard au Festival de Cannes, « Le Règne animal » (samedis 4 et 11 novembre à 9pm), rassemble Romain Duris et le jeune acteur Paul Kircher, l’étoile montante du cinéma français, qui incarnent un duo père-fils bouleversant dans un monde en pleine mutation où certains humains se transforment en animaux.

https://www.youtube.com/watch?v=dWjBqF7R75A

Le comédien Vincent Lacoste donne la réplique à la pétillante Anaïs Demoustier, sous la direction de Katell Quillévéré, cofondatrice du festival du cinéma de Brive, dans le film romanesque « Le Temps d’aimer » (vendredi 3 novembre à 3pm). Les deux acteurs interprètent un couple dont l’idylle, empreinte de secrets, prend naissance au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

La réalisatrice française Tessa Louise-Salomé signe le documentaire « The Wild One » (lundi 13 novembre à 5:30pm) qui lève le voile sur la vie et l’œuvre du cinéaste et metteur en scène de théâtre américain Jack Garfein, rescapé des camps de concentration nazis, décédé en 2019 à l’âge de 89 ans. Un réalisateur controversé ayant vu ses deux longs métrages, « The Strange One » (1957) et « Something Wild » (1961), censurés par Hollywood, le premier pour ses allusions homosexuelles, le second pour le réalisme d’une scène de viol.

Virginie Efira à l’affiche du film “Rien à perdre” © Curiosa Films

Les amoureux du septième art français pourront également s’émouvoir devant « Rien à perdre » (samedi 4 novembre à 3pm et dimanche 5 novembre à 5pm), un film dramatique de Delphine Deloget abordant le sujet de la protection de l’enfance, dans lequel l’actrice belgo-française Virginie Efira campe une mère de famille qui élève seule ses deux enfants.

Le Fort Lauderdale International Film Festival présentera aussi le long-métrage « L’Autre Laurens » (mardi 7 novembre à 5:15pm et jeudi 9 novembre à 2:45pm) du cinéaste belge Claude Schmitz, une sorte de western moderne qui suit l’enquête d’un détective privé sur le meurtre de son frère jumeau.

[Vidéo] Immobilier : acheter à New York en 2023/2024

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 10 octobre 2023 pour un webinaire dédié aux différentes étapes de l’acquisition d’un bien résidentiel à New York en 2023/2024.

De la négociation du contrat d’achat au “closing”, en passant par les options de prêts hypothécaires résidentiels ou encore les changements à prendre en compte suite à la crise sanitaire, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Big Apple.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

Avec deux experts :
– Renaud de Tilly, fondateur de DE TILLY REAL ESTATE à New York.

Contact : https://www.detillyrealestate.com/fr/contact/

– Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC

Contact : [email protected] / 516-341-6020

San Francisco French Cinema Days: Elsa Zylberstein ouvre la première édition du festival

Le septième art français déferle sur San Francisco. Un évènement inédit qui commence au Vogue Theater le vendredi 3 novembre 2023, à 6:30pm, avec la projection du biopic d’Olivier Dahan « Simone, le voyage du siècle » inspiré de la vie de Simone Veil. Elsa Zylberstein, qui confiait à French Morning être « fière » de voir le film sortir aux États-Unis, lancera les festivités. La comédienne restera ensuite pour un échange avec le public. 

Au programme du samedi 4 novembre : la Première américaine de « Tirailleurs », long-métrage de Mathieu Vadepied, avec Omar Sy. Rendez-vous cette fois-ci au Balboa Theater, à 4:00pm. Le film sera suivi à 7:00pm au même endroit par « Les Trois Mousquetaires » de Martin Bourboulon, avec Eva Green, Vincent Cassel, François Civil, Romain Duris et Pio Marmai. 

Elsa Zylberstein dans la peau (et les tailleurs Chanel) de Simone Veil.

Enfin, à l’affiche, le dimanche 5 novembre, toujours au Balboa Theater : « Le livre des solutions » de Michel Gondry, avec Pierre Niney et Blanche Gardin, à 4:00pm. Puis à 7:00 pm, « Toni en famille » de Nathan Ambrosioni, avec Camille Cottin.

Ces films seront projetés en français et sous-titrés en anglais. De quoi ravir les spectateurs expatriés en manque comme les américains francophiles. Cette programmation unique – qui compte quatre Premières américaines (seul « Simone » est sorti à NYC et à Los Angeles en août dernier) – est le fruit de la collaboration entre French Talent USA et la Société Culturelle Franco-Américaine (FACS). Les deux associations à but non lucratif œuvrent à la promotion de la culture française. Après avoir proposé des passes à 100 dollars pour les trois jours et les cinq films, des billets à 20 dollars par séance sont actuellement en vente ici. 

Vie d’Expat: Se faire des amis américains, mission impossible

Deux fois par mois, les lecteurs de French Morning nous soumettent leurs problèmes liés à l’expatriation et nous essayons de les aider en leur proposant des réponses apportées par les plus grands auteurs de développement personnel.

Aujourd’hui, l’histoire de Sébastien qui voudrait bien se faire des vrais amis américains.

« En 15 ans, j’ai dû venir à New York une bonne vingtaine de fois et lorsqu’un poste s’est débloqué pour moi, j’ai tout de suite dit oui. De la ville, je connaissais surtout les clubs, les restos, tous les endroits pour faire la fête. En tant que Français dans le “milieu de la culture”, je n’avais aucun problème pour rencontrer des garçons. Je crois que je suis assez doué pour nouer des contacts. 

Quand je me suis installé, j’ai cherché des rencontres plus sérieuses. Et, comme tout le monde, je suis tombé des nues. Après avoir rencontré un garçon à qui, de toute évidence, je plaisais beaucoup (c’est lui qui me l’a dit ! Et pas qu’une seule fois !), il m’a laissé sans nouvelles malgré mes relances (sans doute un peu insistantes). Et oui, m’a-t-on expliqué, les Américains sont comme ça. À force d’être tout le temps dans le positif, on ne sait jamais ce qu’ils pensent…

J’étais vexé. 

Alors, dès que j’ai pu, j’ai invité mes voisins à un barbecue sur le rooftop que nous partageons pour montrer au monde entier que je n’avais pas perdu mon talent : celui de me faire des amis. La soirée s’est très bien passée. À 6:30pm, pile, la terrasse était pleine de monde. On a beaucoup parlé. Et même si, trois heures plus tard, tout le monde était parti, j’étais vengé. On ne voulait peut-être pas sortir avec moi. Mais on recherchait mon amitié. La vie était belle. 

Étrangement, pas un seul de mes voisins ne m’a rendu l’invitation. On se croise dans les ascenseurs, dans le lobby. Je caresse leurs chiens. Ils me souhaitent tous une journée merveilleuse. Il nous arrive même de patienter pour un latte dans la même ligne en plaisantant. Et pourtant, cela ne leur viendrait pas à l’idée de m’inviter à dîner. 

Alors j’ai pris les devants. Un voisin plus âgé m’avait souvent dépanné à mon arrivée et je voulais le remercier en lui payant une bière. Un genre de grand-père retraité de la finance avec plein d’enfants et de petits enfants. Quand je lui en ai parlé, il est devenu écarlate et ne m’a jamais fixé de date. Je n’ai pas insisté ni renouvelé mon invitation. 

D’où ma question, French Morning : comment se fait-on des amis américains ? »

De toute évidence, Sébastien, vous éprouvez de la déception et vous nous posez la question, peut-être sous la forme d’une plaisanterie : existe-t-il une méthode pour se faire des amis. Eh bien la réponse est oui !

Voyons tout d’abord ce que dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions sur la déception que vous ressentez.

Qu’est-ce que la déception ?

« La déception n’est pas une émotion en elle-même. Elle indique mon insatisfaction, mais se distingue de celle-ci par sa cause : un espoir ne s’est pas réalisé. Je suis déçue dans mes attentes.

Cela dit, la déception, comme l’insatisfaction, s’accompagne toujours d’émotions. Je suis déçu avec un sentiment de tristesse, déçu et en colère, ou les deux à la fois; je suis déçu et découragé, jaloux, etc. »

À quoi sert la déception ?

« Il n’y a pas de déception sans attentes préalables, que celles-ci aient été explicites ou non. C’est l’écart entre mon attente et ce que je vis qui produit ma déception. La déception me permet donc d’identifier mes attentes avec précision. Ce qui peut être une première étape pour me permettre de définir plus clairement mes besoins et de préciser dans quelle mesure j’en porte la responsabilité ou je la fais porter à d’autres. Pour toutes ces raisons, les émotions liées à la déception sont d’un grand secours et il est utile de les ressentir. »

Que faire avec la déception ?

« La solution n’est certes pas de ne plus attendre, comme il est à la mode de le recommander. Les attentes ne sont pas réellement contrôlables, car elles relèvent du désir. Or, le désir est inhérent à la vie des êtres, qui ont une capacité de représentation et d’anticipation. Ignorer le désir, c’est supprimer l’un des moteurs qui nous poussent à nous mobiliser pour satisfaire nos besoins, y compris nos besoins d’actualisation en tant que personne. C’est pour ne pas souffrir que nous décidons de limiter nos attentes. Mais c’est la peine qui, même si elle est difficile à vivre, me renseignera sur mon besoin.

M’arrêter pour vivre ma déception m’aidera aussi à identifier le réalisme de mes attentes. Si nécessaire, je pourrai aussi m’interroger sur la part qui me revient dans le fait que mes attentes soient déçues. »

Nous vous proposons donc l’étonnant Comment s’entourer de gens extraordinaires

“Nous connaissons tous le dicton qui se ressemble s’assemble. Il s’applique particulièrement bien aux personnes extraordinaires. Si vous commencez à fréquenter des personnes extraordinaires, vous commencerez à rencontrer par leur entremise d’autres personnes extraordinaires. En rencontrant les amis de vos amis extraordinaires, vous vous rendrez compte que non seulement ils s’entendent bien entre eux, mais qu’ils ont eux aussi d’autres amis extraordinaires. C’est ainsi que se forme tout un réseau de personnes extraordinaires.

C’est ce que j’appelle la spirale de l’amitié. Plus vous fréquentez de personnes extraordinaires, plus la spirale prend de l’ampleur.

De cette spirale naissent de précieuses amitiés, authentiques, profondes, durables et bénéfiques, qui rehaussent la qualité de la vie. Dans cette spirale, les gens s’entraident pour que les besoins ou désirs de chacun soient satisfaits, qu’ils soient de nature professionnelle, personnelle ou sentimentale. (…)

Lorsque vous ne fréquentez que des personnes extraordinaires, si peu nombreuses qu’elles soient au départ, vous finissez par constater que de plus en plus de personnes intéressantes commencent à peupler votre vie.

Ces personnes vous ouvriront des portes en plus de vous faire connaître un monde nouveau, que ce soit sur le plan financier, social, intellectuel, affectif, spirituel ou culturel. » 

? Retrouvons-nous dans 15 jours avec l’histoire de Claire et Karim, qui n’ont peut-être pas déménagé à Miami pour les bonnes raisons…

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Simon Charette, le Canadien mélomane qui fait vibrer Washington

« Je ne serais plus musicien si j’étais resté à Montréal », balance Simon Charette, directeur musical canadien de 38 ans, costume bleu et café à la main. L’idée d’entreprendre lui a tout de suite plu aux États-Unis, même dans le domaine musical. « Si on a assez d’énergie et d’idée, on peut lancer facilement des projets, avec des levées de fonds par exemple », explique-t-il, alors qu’il a trois projets en cours cette année, dont L’Opéra Comique de Washington, une nouveauté lancée en août.

Simon Charette se rappelle de ses débuts dans la capitale américaine comme d’une révélation : « J’ai commencé en tant que chanteur mais je me suis rendu compte que j’avais une opinion dans la manière de présenter, dans la mise en scène, et c’est comme ça que je suis passé petit à petit vers la direction ».

Très impliqué au sein de la communauté française

Originaire du petit village de Saint-Ursule dans la région du Québec, Simon Charette étudie le chant classique et le piano à l’Université de Montréal avant de rencontrer sa future épouse et de la suivre dans la région de Washington en 2013. Un an plus tard, il tombe dans la sphère française en acceptant le poste de professeur de musique à l’école de Rochambeau. Puis en 2016, il devient le directeur de la chorale à l’ambassade de France. « On a joué deux fois devant le président Emmanuel Macron, en 2018 et 2022, lors de ses passages à Washington », souligne-t-il, pas peu fier. 

L’an passé, après deux années de restrictions dues au Covid, il lance le French Choir of Washington, une chorale d’amateurs et de passionnés de musique classique. « J’ai choisi un répertoire francophone et les répétitions sont en français, on joue des musiques moins connues ici comme Debussy, Offenbach, Ravel », souligne le mélomane. Jusqu’à maintenant, le Canadien a principalement proposé du coaching vocal, mais plus les projets passent, et plus il commence à trouver un nouveau chemin : celui de chef d‘orchestre d’opéra. 

Fondateur de L’Opéra comique de Washington

En août dernier, il décide de lancer une nouvelle organisation, celle de L’Opéra comique de Washington, avec déjà une date de spectacle prévue à la Maison française le vendredi 8 mars 2024. Pour financer ce nouveau projet, Simon Charette organise un spectacle qui servira de levée de fonds, le samedi 28 octobre, toujours à la Maison française, avec les chorales de Washington et celle de l’ambassade (billet ici).

« Je suis un passionné d’Offenbach donc c’est sans surprise que j’ai choisi ‘La vie parisienne’ pour ce premier spectacle, précise-t-il. Un opéra interprété par des acteurs et de chanteurs professionnels, contrairement aux chorales qu’il dirige. Avec 7 chanteurs, 15 musiciens et 20 choristes, cet événement fera partie d’une de ses plus grandes productions. L’opéra est un art « complet », conclut Simon Charette. « Certes qui coûte cher à produire, mais qui a de l’impact, comme les opéras de Wagner, que j’adore ». 

Rugby: Watch Party pour les quarts de finale France-Afrique du Sud à Miami

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Rien ne les arrête ! Les Bleus sont en quarts de finale de la coupe du monde de Rugby.

Le match aura lieu dimanche 15 octobre, à 3pm heure de Miami.

Nous vous donnons rendez-vous à 3pm à Semilla (Miami Beach) pour trembler et hurler avec nous ! Inscription ici.

L’entrée est gratuite, la réservation de votre place est toutefois vivement conseillée. Les consommations sur place seront payantes, aux tarifs pratiqués habituellement par Semilla.

Les événements du Club des Bleus Rugby 2023 sont organisés par French Morning Media Group, avec le soutien de la marque Eden Park.

Le jour du match, des polos Eden Park seront à gagner sur place, par tirage au sort !

OFFRE SPÉCIALE
AVEC LE CODE RugbyFan2023, BENEFICIEZ DE 30% DE REDUCTION SUR LE SITE WEB D’EDEN PARK PENDANT TOUTE LA COUPE DU MONDE ! Valable aux USA et Canada.

Allez les Bleus !

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