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Les Catacombes de Paris à New York

Pour les cataphiles, les amoureux de Paris et d’expérience insolites, Moses Gates, l’aventurier urbain à l’origine du site All City New York, organise une discussion centrée autour… des Catacombes de Paris.

Les Catacombes de Paris désignent la partie des carrières souterraines situées dans le XIVème arrondissement de Paris. Ces carrières ont été transformées en ossuaire, à la fin du XVIIIème siècle, pour des raisons de salubrité publique et ont pris le nom de catacombes.

Cette petite partie des carrières souterraines de Paris, longue d’environ 1,7 kilomètres, est ouverte au public et a un statut de musée. Pourtant il y aurait plus de 135 kilomètres de galeries existant sous les voies publiques et privées de la capitale.

Ces sous-terrains mystérieux, dans lesquels il est très facile, dangereux, et surtout illégal, de se perdre, alimentent les histoires et les mythes les plus fous et passionnent ceux que l’on appelle les “cataphiles“. Moses Gates, une sorte de Yamakasi qui fait aussi office de guide touristique, propose une discussion illustrée par des images, de cet endroit qu’il considère comme “l’endroit le plus fantastique au monde“.

Crédit Photo: Steve Duncan. www.undercity.org

Immense exposition consacrée à Warhol au Met

En 1962, l’excentrique publicitaire Andy Warhol participe aux côtés de Roy Lichtenstein à l’exposition “The New Artists”, à New York.

C’est le point de départ d’une carrière artistique fulgurante qui culmina avec les imposantes sérigraphies de Marilyn Monroe, Mao, ou encore d’une vache anonyme. Ses créations et expérimentations à The Factory l’ont érigé au rang des artistes incontournables du XXe siècle.

Cinquante ans après son premier succès artistique, le Met a voulu faire un grand bilan de l’oeuvre de Warhol et de ce qu’elle a inspiré à tant d’autres. Ce sont plus de soixante regards d’artistes sur le roi du Pop Art qui sont représentés dans “Regarding Warhol : Fifty years, Sixty artists”, qui ouvre le 18 septembre.

L’exposition comprend quarante oeuvres de Warhol, et plus de cent d’autres artistes. Divisée en cinq sections, elle comprendra notamment des parties intitulées “Portraiture: celebrity and power” ou encore “Queer studies: shifting identities”.

Foire de Labor Day à Boerne

Depuis 1906, le Kendall County Fair est un rendez-vous incontournable de la rentrée à Boerne, à 40 km au nord de San Antonio.

Du jeudi 30 août au dimanche 2 septembre, la ville accueille un carnaval, des concours de rodéo, un grand défilé ainsi que les célèbres présentations de bétail.

On retrouvera aussi à Boerne des stands de nourriture, des ateliers d’artisans, des concerts et des activités pour les enfants. Rendez-vous tous les jours à la tombée de la nuit pour une soirée dansante, animée notamment par des concerts de groupes locaux.

Infos pratiques : 

Kendall County Fair and Rodeo, du jeudi 30 août  à dimanche 2 septembre.  Au Kendall County Fairgrounds, 1307 River Road, Boerne. Plus d’informations ici

Photo : Kendall County Fair 2011

Samba et musique brésilienne à Houston

Le Festival Brésilien de Houston est de retour dimanche 2 septembre. Le centre ville fêtera l’anniversaire de l’indépendance du Brésil (7 septembre) avec des spectacles de danse et des concerts. La musique est au coeur de l’événement avec des groupes brésiliens et texans originaires d’Austin et de Houston.

Deux artistes venus d’Amérique du Sud seront présents, Eta Carnina et Fim de Feira. Tous deux mélangent à la fois musique populaire, traditionnelle et folk, avec des airs de jazz, de rock et de musique électronique. Aussi à l’affiche, Paula Maya, basée à Austin. La jeune femme marque par sa fraîcheur, tordant les lignes traditionnelles de la musique brésilienne. Autre venu d’Austin, le groupe The Batikum est mené par Luiz Coutinho, un musicien, batteur et percussionniste brésilien dont le style s’inspire de musiques internationales (rythmes africains…). Deux groupes de Houston seront au rendez-vous. Brazilian Nuts mélange de la Samba-rock et reggae, tandis que Samba Soul joue sur des airs de samba et de pagode. The Silva Dance Company, groupe de danseurs professionnels new-yorkais, complète l’affiche.

L’Amérique du Sud sera sur scène mais aussi dans l’assiette grâce à un choix de stands de nourriture. Les restaurateurs houstoniens Pradaria et Cater Brazil offriront des recettes venues des différentes régions du pays et mettront en avant le fameux barbecue brézilien, le churrasco.

Infos pratiques : 

Houston Brazilian Festival, dimanche 2 septembre, de 13 à 22h. A Jones Plaza, 601 Louisiana St, à Houston. Tickets 10$; gratuit pour les enfants de moins de 10 ans. Plus d’informations ici

Photo : Houston Brazilian Festival 2011

Governors Island en île du cochon

Sortez vos plus beaux groins et oreilles de cochons. Samedi 1er septembre, Governors Island se métamorphose pour la deuxième édition de Pig Island.

De 11h30 à 17h, à Colonel’s Row, le porc se dégustera en jambon, au caramel, en saucisson, en ravioli ou en côtelette. Vingt-cinq chefs venus des cinq boroughs sortiront leurs plus belles recettes. La viande est issue entièrement des fermes de l’Etat de New York, de même que la bière, le vin et le cidre proposés aux stands de l’île.

Des trajets en ferry seront organisés gratuitement pour rejoindre Governor’s Island depuis Manhattan et Brooklyn.

Les Américains rois du gaspillage

Les Américains gâchent 40 % de leur nourriture chaque année. L’association de protection de l’environnement, Natural Resources Defense Council, fait ce constat impressionnant dans une étude publiée le 21 août 2012. Ce gâchis représenterait 165 milliards de dollars par an pour le pays.

Aux Etats-Unis et dans les autres pays riches, le gaspillage alimentaire se fait en majorité en aval (à 39% par l’industrie alimentaire, et à 5% par la distribution). Les consommateurs sont tout de même responsables de 42 % du gaspillage total.

Une famille américaine (comprenant quatre personnes) jette ainsi 14 à 25 % des aliments qu’elle achète. Elle perd plus de 2.200 $ par an. Ce gaspillage a augmenté de 50 % aux Etats-Unis depuis les années 1970.

Selon une enquête du think tank Barilla Center for Food and Nutrition publiée en mai 2012, les Américains arrivent en 2e position sur le podium des plus gros gaspilleurs (derrière le Royaume-Uni). Chaque citoyen américain jette en moyenne 109 kg d’aliments par an. Le Français un peu moins. Il se place en 4position des mauvais élèves (derrière l’Italie) avec 99kg de nourriture mise à la poubelle chaque année, soit 20 % des aliments achetés. Le coût de ce gaspillage alimentaire dans l’Hexagone s’élève à 430 euros par an et par habitant.

"Le Ballon Rouge" projeté à la Miami Tower

Le Miami Jazz Society projette gratuitement, mardi 28 août, le film français grand public  Le Ballon Rouge.  Ce film de 36 minutes, réalisé en 1956 par Albert Lamorisse, raconte les aventures d’un petit garçon dans le Paris des années 1950. Le garçonnet, joué par le fils du réalisateur, Pascal Lamorisse, trouve dans les rues de Ménilmontant un gros ballon rouge accroché à un réverbère. L’histoire d’amitié entre l’enfant et le ballon est troublée par la jalousie d’une bande de garçons du même âge.

Le moyen métrage sera suivi par  Muppets from Space dans lequel le célèbre Gonzo essaye d’entrer en contact avec les extra-terrestres.

Infos pratiques :

“Le Ballon Rouge”, mardi 28 août, à 18h15. A la Miami Tower, 100 SE 2nd St, à Miami. Gratuit plus d’informations ici

Dans le grand nord de Manhattan, une petite révolution française

Les parents francophiles de Washington Heights ont enfin eu ce qu’ils voulaient : un programme de français rien que pour eux.

Le centre linguistique Renaissance Village a récemment annoncé le lancement, le 10 septembre, d’un programme d’immersion en français dans son local de la 186e rue. Une petite révolution pour le grand nord de Manhattan où la langue de Molière ne s’était pas implantée malgré la présence grandissante de familles françaises, franco-américaines et américaines francophiles. « Depuis deux ans, je vois de plus en plus de familles françaises s’installer dans le quartier », souligne Tatjana Matano, la fondatrice du centre, qui a appris le français à l’âge de 9 ans, et étudié et enseigné à l’université bilingue d’Ottawa. On n’a pas pensé à la demande. On a pensé à la France d’abord. C’est un pays important. Le français est une langue des Nations unies. C’est une langue avec une grande histoire que les parents veulent donner à leur enfant en cadeau. »

L’ouverture d’un programme de francais était attendue à Washington Heights, l’un des nombreux quartiers de New York considérés comme « émergents ». Quand Tatjana Matano y a mis les pieds pour la première fois, « il était oublié », se rappelle-t-elle, tant il manquait de services et d’écoles. Elle l’a vu changer après le 11-Septembre, quand de nombreuses familles de Brooklyn et de l’Upper West Side ont commencé à s’y installer. Terre d’accueil de ces aventuriers du grand nord: l’enclave de Hudson Heights, un micro-quartier qui s’étend de la 173e et Fort Tryon Park, entre la Hudson River et Broadway, connu pour ses Cloîtres et son charme européen. « C’est un quartier d’intellectuels, il y a plusieurs groupes artistiques et culturels qui se trouvent ici. Je crois que le nombre de familles européennes va continuer à augmenter ».

C’est dans ce coin, autrefois surnommé « Frankfurt am Hudson » pour son architecture germanique, que se trouve Renaissance Village. Le centre, qui s’inspire de la méthode Montessori d’enseignement des langues, propose déjà un afterschool en espagnol pour les enfants ages de 3 à 5 ans. Deux formules existent pour l’inscription au programme de français : l’afterschool (de 15h à 16h45) ou la classe de français (« Le Petit Artiste ») deux fois par semaine pendant une heure. Le français est enseigné à travers la pratique d’activités d’éveil artistique (peinture, chanson, cuisine, dessin…). « C’est une immersion, précise Chantal Caugy, une ancienne des Beaux-Arts, qui assurera les cours. La méthode académique n’est pas applicable aux enfants de pre-school ou de kindergarten. Il faut que l’enfant absorbe. On n’est pas là pour lui faire du bourrage de crâne ». « Go west », disaient-il ? Aujourd’hui, « go north » semble plus approprié.

Photo: Chantal Caugy et Tatjana Matano

Madonna dans le Bronx

Polémique, poétique et toujours dynamique, la diva donnera deux concerts inédits au Yankee Stadium du Bronx, les 6 et 8 septembre. Et il reste des places!

Du mystique Frozen à l’épique Beautiful Sranger, en passant par le sulfureux Masterpiece et l’énergique Hung Up, la reine de la chanson jouera sur tous les tableaux. Surnommée “Queen of the Pop“, Madonna n’hésite cependant pas à s’ouvrir à d’autres registres comme le rock, le jazz, l’electro, le R’N’B et la dance music qui l’a si bien accueillie ces dernières années.

Le Guinness Book des Records l’a reconnue comme la chanteuse ayant vendu le plus grand nombre de disques de tous les temps (320 millions). Réalisatrice, compositrice, écrivain, danseuse, chanteuse, actrice, mannequin, entrepreneuse: elle touche à tout. Ces multiples casquettes, qu’elle superpose et échange à son gré, font d’elle l’une des “femmes les plus influentes de tous les temps”  selon Time.

Pour son dernier et douzième album, MDNA, Madonna a collaboré avec notre Martin Solveig national, pour offrir à ses fans des sons pop et dance qui feront bouger les foules de Yankee Stadium sans doute plus qu’une partie de base-ball.

Infos pratiques:

MDNA Tour: 6 et 8 septembre à partir de 20h au Yankee Stadium, 1 E 161st St, Bronx, New York. Plus d’informations ici.

Crédit Photo: Istopover

Dopage: Lance Armstrong veut "tourner la page"

“Aujourd’hui, je tourne la page”, écrit Lance Armstrong sur son site internet. Le septuple vainqueur du Tour de France jette l’éponge dans la bataille judiciaire qui l’oppose à l’USADA. L’agence américaine de lutte anti-dopage accuse le coureur d’avoir eu recours à des substances interdites (EPO, stéroïdes…) et des transfusions sanguines depuis 1986.

En se retirant du procès, Lance Armstrong risque d’être déchu de tous ses résultats depuis le 1er août 1998, parmi lesquels ses sept victoires successives sur le Tour de France conquises entre 1999 et 2005. Le coureur américain pourrait être frappé d’une radiation à vie du cyclisme professionnel, une décision que doit confirmer l’Union cycliste internationale.

Lance Armstrong, retraité du cyclisme depuis l’année dernière, avait porté plainte devant le tribunal fédéral d’Austin, au Texas, pour essayer d’arrêter l’enquête de l’agence anti-dopage, lancée officiellement en juin dernier. Il a été débouté lundi 20 août. «Je ne m’occuperai pas plus longtemps de cette question, étant donné les circonstances, déclare le Texan. Je me consacrerai au travail que j’ai commencé avant même de gagner le Tour de France: servir les gens et les familles affectés par le cancer (…). Il vient un moment dans la vie de tout homme quand il doit dire trop c’est trop. Pour moi, ce moment est arrivé.»

Mais ce coup de tonnerre dans le monde du vélo n’a pas fini de résonner. Entre les contrats de sponsorings, les dommages et intérêts pour atteinte à l’image, les primes… le coureur risque gros financièrement. Son déclassement imposerait aussi une refonte totale du palmarès du Tour de France.

Crédit photo : EPA/Olivier Hoslet 

Bertrand Lortholary officiellement nommé consul à New York

Le conseil des ministres, réuni le mercredi 22 août, a officiellement avalisé la nomination de Bertrand Lortholary au poste de consul général de France à New York. Le décret est paru au Journal Officiel du vendredi 24 août. La date précise de son entrée en fonction n’est pas connue.

Diplomé de l’ENA, Sciences-po et Paris-Dauphine, le nouveau consul, âgé de 43 ans, a travaillé à l’Ambassade de France à Pékin et à Washington, avant d’être conseiller auprès de Nicolas Sarkozy pour l’Océanie et l’Asie, entre 2008 et 2012.

L’ancien consul, Philippe Lalliot, retourne au Quai d’Orsay, en tant que directeur de la communication et du porte-parolat, après trois ans à New York.

Le Grand Prix des Etats-Unis arrive à Austin

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Bernie Ecclestone, le patron du groupe Formula One qui contrôle les droits télévisés de ce sport automobile, rêvait d’un Grand Prix dans le New Jersey, en 2013, avec les gratte-ciel de New York en toile de fond. Mais organiser un Grand Prix des Etats-Unis dès 2012 dans la capitale texane était trop tentant.

La course aura lieu le dimanche 18 novembre à 13 heures, à l’issue de deux journées et demie d’essais et de qualifications. Quelque 300.000 visiteurs (dont seulement 20 % de Texans et sans doute de nombreux Mexicains et touristes d’Amérique centrale) sont attendus au cours de ces trois journées, qui devraient aussi créer 3.000 emplois temporaires selon les organisateurs. Et les derniers billets sont actuellement en vente.

Raison de plus de ne pas rater l’événement : celui-ci n’a failli jamais avoir eu lieu. Entre bataille d’actionnaires, incertitudes sur le calendrier de la construction du site (le circuit des Amériques) et le soutien des pouvoirs publics comme des riverains, le niveau d’embouteillages aux abords de la piste le jour J et le financement de ce projet à 400 millions de dollars, les tensions se sont accumulées entre les parties prenantes. Le quotidien local, l’Austin-American Statesman , a tâché d’en savoir plus, en saisissant la justice pour que les documents portés devant le juge soient rendus publics. Mais, comme par magie, ils ont trouvé un terrain d’entente avant qu’un juge ne se prononce sur ce point.

Depuis, les responsables du circuit se sont engagés à planter des milliers d’arbres en compensation des gaz à effet de serre qu’émettra la course et ont peaufiné la logistique en lien avec la ville d’Austin, qui a lancé un site internet dédié à l’évènement. Des navettes, des parkings relais, un héliport ainsi qu’une piste cyclable ont également été mis en place et, dans le pire des cas, les spectateurs ne devraient pas mettre plus de trois heures pour quitter les abords de la piste (contre douze envisagées au départ…).

Infos pratiques :

Le Grand Prix des Etats-Unis de Formule 1 – du 16 au 18 novembre 2012 à Austin –  Les dernières places ici  ou ici