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Governors Island en île du cochon

Sortez vos plus beaux groins et oreilles de cochons. Samedi 1er septembre, Governors Island se métamorphose pour la deuxième édition de Pig Island.

De 11h30 à 17h, à Colonel’s Row, le porc se dégustera en jambon, au caramel, en saucisson, en ravioli ou en côtelette. Vingt-cinq chefs venus des cinq boroughs sortiront leurs plus belles recettes. La viande est issue entièrement des fermes de l’Etat de New York, de même que la bière, le vin et le cidre proposés aux stands de l’île.

Des trajets en ferry seront organisés gratuitement pour rejoindre Governor’s Island depuis Manhattan et Brooklyn.

Les Américains rois du gaspillage

Les Américains gâchent 40 % de leur nourriture chaque année. L’association de protection de l’environnement, Natural Resources Defense Council, fait ce constat impressionnant dans une étude publiée le 21 août 2012. Ce gâchis représenterait 165 milliards de dollars par an pour le pays.

Aux Etats-Unis et dans les autres pays riches, le gaspillage alimentaire se fait en majorité en aval (à 39% par l’industrie alimentaire, et à 5% par la distribution). Les consommateurs sont tout de même responsables de 42 % du gaspillage total.

Une famille américaine (comprenant quatre personnes) jette ainsi 14 à 25 % des aliments qu’elle achète. Elle perd plus de 2.200 $ par an. Ce gaspillage a augmenté de 50 % aux Etats-Unis depuis les années 1970.

Selon une enquête du think tank Barilla Center for Food and Nutrition publiée en mai 2012, les Américains arrivent en 2e position sur le podium des plus gros gaspilleurs (derrière le Royaume-Uni). Chaque citoyen américain jette en moyenne 109 kg d’aliments par an. Le Français un peu moins. Il se place en 4position des mauvais élèves (derrière l’Italie) avec 99kg de nourriture mise à la poubelle chaque année, soit 20 % des aliments achetés. Le coût de ce gaspillage alimentaire dans l’Hexagone s’élève à 430 euros par an et par habitant.

"Le Ballon Rouge" projeté à la Miami Tower

Le Miami Jazz Society projette gratuitement, mardi 28 août, le film français grand public  Le Ballon Rouge.  Ce film de 36 minutes, réalisé en 1956 par Albert Lamorisse, raconte les aventures d’un petit garçon dans le Paris des années 1950. Le garçonnet, joué par le fils du réalisateur, Pascal Lamorisse, trouve dans les rues de Ménilmontant un gros ballon rouge accroché à un réverbère. L’histoire d’amitié entre l’enfant et le ballon est troublée par la jalousie d’une bande de garçons du même âge.

Le moyen métrage sera suivi par  Muppets from Space dans lequel le célèbre Gonzo essaye d’entrer en contact avec les extra-terrestres.

Infos pratiques :

“Le Ballon Rouge”, mardi 28 août, à 18h15. A la Miami Tower, 100 SE 2nd St, à Miami. Gratuit plus d’informations ici

Dans le grand nord de Manhattan, une petite révolution française

Les parents francophiles de Washington Heights ont enfin eu ce qu’ils voulaient : un programme de français rien que pour eux.

Le centre linguistique Renaissance Village a récemment annoncé le lancement, le 10 septembre, d’un programme d’immersion en français dans son local de la 186e rue. Une petite révolution pour le grand nord de Manhattan où la langue de Molière ne s’était pas implantée malgré la présence grandissante de familles françaises, franco-américaines et américaines francophiles. « Depuis deux ans, je vois de plus en plus de familles françaises s’installer dans le quartier », souligne Tatjana Matano, la fondatrice du centre, qui a appris le français à l’âge de 9 ans, et étudié et enseigné à l’université bilingue d’Ottawa. On n’a pas pensé à la demande. On a pensé à la France d’abord. C’est un pays important. Le français est une langue des Nations unies. C’est une langue avec une grande histoire que les parents veulent donner à leur enfant en cadeau. »

L’ouverture d’un programme de francais était attendue à Washington Heights, l’un des nombreux quartiers de New York considérés comme « émergents ». Quand Tatjana Matano y a mis les pieds pour la première fois, « il était oublié », se rappelle-t-elle, tant il manquait de services et d’écoles. Elle l’a vu changer après le 11-Septembre, quand de nombreuses familles de Brooklyn et de l’Upper West Side ont commencé à s’y installer. Terre d’accueil de ces aventuriers du grand nord: l’enclave de Hudson Heights, un micro-quartier qui s’étend de la 173e et Fort Tryon Park, entre la Hudson River et Broadway, connu pour ses Cloîtres et son charme européen. « C’est un quartier d’intellectuels, il y a plusieurs groupes artistiques et culturels qui se trouvent ici. Je crois que le nombre de familles européennes va continuer à augmenter ».

C’est dans ce coin, autrefois surnommé « Frankfurt am Hudson » pour son architecture germanique, que se trouve Renaissance Village. Le centre, qui s’inspire de la méthode Montessori d’enseignement des langues, propose déjà un afterschool en espagnol pour les enfants ages de 3 à 5 ans. Deux formules existent pour l’inscription au programme de français : l’afterschool (de 15h à 16h45) ou la classe de français (« Le Petit Artiste ») deux fois par semaine pendant une heure. Le français est enseigné à travers la pratique d’activités d’éveil artistique (peinture, chanson, cuisine, dessin…). « C’est une immersion, précise Chantal Caugy, une ancienne des Beaux-Arts, qui assurera les cours. La méthode académique n’est pas applicable aux enfants de pre-school ou de kindergarten. Il faut que l’enfant absorbe. On n’est pas là pour lui faire du bourrage de crâne ». « Go west », disaient-il ? Aujourd’hui, « go north » semble plus approprié.

Photo: Chantal Caugy et Tatjana Matano

Madonna dans le Bronx

Polémique, poétique et toujours dynamique, la diva donnera deux concerts inédits au Yankee Stadium du Bronx, les 6 et 8 septembre. Et il reste des places!

Du mystique Frozen à l’épique Beautiful Sranger, en passant par le sulfureux Masterpiece et l’énergique Hung Up, la reine de la chanson jouera sur tous les tableaux. Surnommée “Queen of the Pop“, Madonna n’hésite cependant pas à s’ouvrir à d’autres registres comme le rock, le jazz, l’electro, le R’N’B et la dance music qui l’a si bien accueillie ces dernières années.

Le Guinness Book des Records l’a reconnue comme la chanteuse ayant vendu le plus grand nombre de disques de tous les temps (320 millions). Réalisatrice, compositrice, écrivain, danseuse, chanteuse, actrice, mannequin, entrepreneuse: elle touche à tout. Ces multiples casquettes, qu’elle superpose et échange à son gré, font d’elle l’une des “femmes les plus influentes de tous les temps”  selon Time.

Pour son dernier et douzième album, MDNA, Madonna a collaboré avec notre Martin Solveig national, pour offrir à ses fans des sons pop et dance qui feront bouger les foules de Yankee Stadium sans doute plus qu’une partie de base-ball.

Infos pratiques:

MDNA Tour: 6 et 8 septembre à partir de 20h au Yankee Stadium, 1 E 161st St, Bronx, New York. Plus d’informations ici.

Crédit Photo: Istopover

Dopage: Lance Armstrong veut "tourner la page"

“Aujourd’hui, je tourne la page”, écrit Lance Armstrong sur son site internet. Le septuple vainqueur du Tour de France jette l’éponge dans la bataille judiciaire qui l’oppose à l’USADA. L’agence américaine de lutte anti-dopage accuse le coureur d’avoir eu recours à des substances interdites (EPO, stéroïdes…) et des transfusions sanguines depuis 1986.

En se retirant du procès, Lance Armstrong risque d’être déchu de tous ses résultats depuis le 1er août 1998, parmi lesquels ses sept victoires successives sur le Tour de France conquises entre 1999 et 2005. Le coureur américain pourrait être frappé d’une radiation à vie du cyclisme professionnel, une décision que doit confirmer l’Union cycliste internationale.

Lance Armstrong, retraité du cyclisme depuis l’année dernière, avait porté plainte devant le tribunal fédéral d’Austin, au Texas, pour essayer d’arrêter l’enquête de l’agence anti-dopage, lancée officiellement en juin dernier. Il a été débouté lundi 20 août. «Je ne m’occuperai pas plus longtemps de cette question, étant donné les circonstances, déclare le Texan. Je me consacrerai au travail que j’ai commencé avant même de gagner le Tour de France: servir les gens et les familles affectés par le cancer (…). Il vient un moment dans la vie de tout homme quand il doit dire trop c’est trop. Pour moi, ce moment est arrivé.»

Mais ce coup de tonnerre dans le monde du vélo n’a pas fini de résonner. Entre les contrats de sponsorings, les dommages et intérêts pour atteinte à l’image, les primes… le coureur risque gros financièrement. Son déclassement imposerait aussi une refonte totale du palmarès du Tour de France.

Crédit photo : EPA/Olivier Hoslet 

Bertrand Lortholary officiellement nommé consul à New York

Le conseil des ministres, réuni le mercredi 22 août, a officiellement avalisé la nomination de Bertrand Lortholary au poste de consul général de France à New York. Le décret est paru au Journal Officiel du vendredi 24 août. La date précise de son entrée en fonction n’est pas connue.

Diplomé de l’ENA, Sciences-po et Paris-Dauphine, le nouveau consul, âgé de 43 ans, a travaillé à l’Ambassade de France à Pékin et à Washington, avant d’être conseiller auprès de Nicolas Sarkozy pour l’Océanie et l’Asie, entre 2008 et 2012.

L’ancien consul, Philippe Lalliot, retourne au Quai d’Orsay, en tant que directeur de la communication et du porte-parolat, après trois ans à New York.

Le Grand Prix des Etats-Unis arrive à Austin

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Bernie Ecclestone, le patron du groupe Formula One qui contrôle les droits télévisés de ce sport automobile, rêvait d’un Grand Prix dans le New Jersey, en 2013, avec les gratte-ciel de New York en toile de fond. Mais organiser un Grand Prix des Etats-Unis dès 2012 dans la capitale texane était trop tentant.

La course aura lieu le dimanche 18 novembre à 13 heures, à l’issue de deux journées et demie d’essais et de qualifications. Quelque 300.000 visiteurs (dont seulement 20 % de Texans et sans doute de nombreux Mexicains et touristes d’Amérique centrale) sont attendus au cours de ces trois journées, qui devraient aussi créer 3.000 emplois temporaires selon les organisateurs. Et les derniers billets sont actuellement en vente.

Raison de plus de ne pas rater l’événement : celui-ci n’a failli jamais avoir eu lieu. Entre bataille d’actionnaires, incertitudes sur le calendrier de la construction du site (le circuit des Amériques) et le soutien des pouvoirs publics comme des riverains, le niveau d’embouteillages aux abords de la piste le jour J et le financement de ce projet à 400 millions de dollars, les tensions se sont accumulées entre les parties prenantes. Le quotidien local, l’Austin-American Statesman , a tâché d’en savoir plus, en saisissant la justice pour que les documents portés devant le juge soient rendus publics. Mais, comme par magie, ils ont trouvé un terrain d’entente avant qu’un juge ne se prononce sur ce point.

Depuis, les responsables du circuit se sont engagés à planter des milliers d’arbres en compensation des gaz à effet de serre qu’émettra la course et ont peaufiné la logistique en lien avec la ville d’Austin, qui a lancé un site internet dédié à l’évènement. Des navettes, des parkings relais, un héliport ainsi qu’une piste cyclable ont également été mis en place et, dans le pire des cas, les spectateurs ne devraient pas mettre plus de trois heures pour quitter les abords de la piste (contre douze envisagées au départ…).

Infos pratiques :

Le Grand Prix des Etats-Unis de Formule 1 – du 16 au 18 novembre 2012 à Austin –  Les dernières places ici  ou ici

 

À Bryant Park, on parle français

Lundi vers 11h30. Les élèves arrivent à Bryant Park au compte-goutte, s’assoient sur les petites chaises vertes, installées en cercle pour l’occasion. Le professeur, en chemise blanche et aux cheveux gris soigneusement brossés, leur fait face, sur une chaise surélevée. Il parle dans un micro : “Bonjour, savez-vous parler un peu français?” “Je parle pas bien le Français!“, lui répond une dame d’une soixantaine d’année, très volontaire, qui rit entre chaque mots.

Chaque lundi, mardi et mercredi, c’est le même rituel. Le centre d’enseignement des langues Inlingua organise des cours de langue gratuits d’une heure à Bryant Park. L’italien, l’espagnol, le japonais et le français sont au programme. Plusieurs niveaux sont proposés : “débutant”, “intermédiaire” et “conversation”. “Il n’y a jamais plus de 50% des enregistrés qui viennent“, selon Arnaud Breillot, l’employé à la Bryant Park Corporation en charge de la logistique des cours.

Il y a des avantages et des inconvénients à organiser une leçon de français à Bryant Park. Avantage : le cadre. Inconvénient… le cadre. Pas facile en effet de se concentrer quand la conversation est interrompue par les klaxons et la sirène des camions de pompiers et des voitures de police. Pourtant, cela n’empêche une petite dizaine de téméraires de s’affranchir, chaque jour de cours, de la jungle urbaine pour apprendre quelques mots dans la langue de Molière. “Les gens sont plus décontractés et donc plus enclins à apprendre… et à venir s’inscrire“, selon Panos Caperonis, qui assure les cours. Les inscriptions ont lieu sur le site de Bryant Park.

Infos pratiques:

Language Classes: lundi, mardi et mercredi jusqu’au 26 septembre. De 11h30 à 12h30. Bryant Park, 41 West 40th Street. Gratuit. Plus d’informations ici. Enregistrement obligatoire. 

Crédit Photo: Oriana Jomby-Diaz.

J'ai traversé l'Atlantique en cargo

Tout le monde rêve d’arriver à New York en bateau!”, s’exclame Marie-France Vassal d’une voix si vive qu’on a l’impression d’entendre une femme de 40 ans (elle en a 70).

Ce rêve, la Française l’a réalisé. Et pas à bord d’un paquebot de rêve, mais en cargo. Ce tourisme pas comme les autres était relativement méconnu avant la parution en 1993 du livre d’Hugo Verlomme, Voyager en Cargo (Ed. des Equateurs, 19€). Du vraquier au roulier, en passant par le porte-conteneurs, l’auteur révèle que plusieurs types de navires de charge peuvent emmener des passagers à l’autre bout du monde.

La pratique reste marginale. “Cette année, on a eu autour de 380 personnes qui ont voyagé par cargo“, révèle Frédéric Sauvadet, directeur de l’agence Mer-et-Voyages, qui organise des voyages sur-mesure pour les individus désireux de voyager en cargo. “Sur le marché français, il y a environ 15 à 20 personnes par mois qui traversent l’Atlantique entre New York et l’Europe“, indique-t-il.“La pratique a évolué, mais peu de compagnies proposent de voyager en cargo. Ce n’est pas une industrie”, poursuit Catalina Da Silva, fondatrice de  l’agence Catalina Cargo Conseil et membre du Club Des Voyageurs en Cargo, un rendez-vous mensuel organisé à Paris par la librairie de voyage Ulysse.

Les raisons qui poussent nos voyageurs à embarquer dans cette aventure alternative sont variées. “A San Francisco, on voit des cargos tout le temps, on s’est dit que ce serait incroyable de voyager sur l’un deux”, racontent Justin Watt et Stéphanie Soleil qui partagent leur histoire sur leurs blogs, ici et ici. Le couple de trentenaires, résidant à San Francisco, a décidé en 2011 de faire le tour du monde et de rentrer aux Etats-Unis comme il en était parti : en cargo.

Ce que Gilbert Fluckiger, parti de Fos-sur-Mer le 16 juillet dernier avec son père Georges pour arriver à New York le 28, a “surtout aimé, c’est l’activité dans le port (…) la visite du moteur m’a particulièrement intéressé”. 

Sibylle Eschapasse a voulu se rapprocher de l’environnement des marins: “On n’a pas l’habitude de rencontrer des marins, car ils sont souvent en mer”, confie la Française qui raconte son aventure sur son blog. Les passagers sont notamment autorisés à manger avec l’équipage et sont parfois invités dans la cabine de pilotage.

« Thérapeutique »

Pour rejoindre New York en cargo depuis le Havre, il faut compter plus de 1.000 euros (pour un aller simple), environ 10 jours de traversée, et surtout s’y prendre longtemps à l’avance, car les places sont chères sur ces embarcations qui ne prennent pas plus de 12 passagers.

A bord, “on perd la notion du temps et de la distance“, raconte Sibylle Eschapasse. Crochet, yoga, lecture,  scrabble, photographie, peinture: multiples sont les activités praticables sur un cargo. “C’était une sorte de journée introspective que tu remplis avec ce que tu veux, confie Stéphanie Soleil. C’était thérapeutique”, conclut-elle.

Georges Fluckiger, lui, a passé ” des heures à méditer et à regarder la mer”.”J’ai été confronté à moi-même”, ajoute-t-il.

« Il y a un aspect écologique, mais surtout une soif d’ailleurs et d’autre chose”, selon Kevin Griffin, le manager de l’agence Cruise People, organisateur de voyages en cargo depuis dix ans.

« Comme une migrante »

Pour nos aventuriers, l’arrivée aux Etats-Unis est l’apothéose du voyage. “On a réglé une alarme pour voir le soleil se lever sur New York”, racontent Justin Watt et Stéphanie Soleil. Sybille Eschapasse raconte que, “depuis le début, je voulais m’installer à New York et arriver en cargo comme une ancienne migrante”. Salvatrice Castellano, originaire de Savoie et ayant voyagé sur le même cargo que les Fluckiger a même eu l’impression de renouer avec “ses racines italiennes”. 

Ces migrants, Georges Fluckiger s’en est également rapproché pendant ce voyage. “Je rêvais de traverser l’Atlantique car c’est magique de faire ce que nos ancêtres ont accompli avec tant de peur et d’excitation.” Pour son fils Gilbert, l’arrivée à New York était “moins spectaculaire” qu’il ne le pensait. “J’étais content de quitter New York, ce n’est pas une ville que j’apprécie, raconte-t-il. Moi, ce que je voulais, c’était y aller en cargo”. 

Crédit Photo: Sibylle Eschapasse, Marie-France Vassal, Justin Watt, Flickr.

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Armor-Lux, la Bretagne au corps

Charles Arnett ouvre avec fierté la porte vitrée de sa petite échoppe de SoHo. Au milieu de Mulberry Street, une rue alignée de vitrines de créateurs new-yorkais à la mode et de restaurants chics, l’enseigne Armor-Lux a de quoi surprendre un Breton en vacances à New York. À l’intérieur de la boutique trônent marinières, cabans, et bottes en caoutchouc. On se croirait presque à Paimpol. “C’est l’idée, confie malicieusement Charles Arnett, le manager de la boutique. Nous essayons vraiment de retransmettre l’histoire de la Bretagne, l’esprit de la marque“, ajoute-t-il.

Charles Arnett a fondé le premier magasin Armor-Lux du continent américain avec son amie Andrea Westeland en octobre 2011. La marque bretonne a séduit ces deux Américains diplômés de la Parsons University of Design : “La Bretagne est une très belle région. Et l’héritage d’Armor-Lux est vraiment intéressant“, explique Charles Arnett. Il est tombé sous le charme de la région lors d’un voyage à La Torche (Finistère), et ce fut le coup de foudre immédiat avec Armor-Lux, cette marque de vêtements marins née à Brest en 1938. “Tout dans Armor-Lux m’a plu : l’excellente qualité, l’histoire bretonne… et le design, bien entendu”, précise-t-il. Les fameuses rayures sont la marque de fabrique d’Armor-Lux, et ont donné au duo l’idée de s’attaquer à ce secteur de la mode encore inexploité aux Etats-Unis.

Un amour pour la marinière française partagé par les New-Yorkais, qui ne se lassent pas d’acheter des exemplaires de la pièce trophée d’Armor-Lux. “Les rayures sont très à la mode en ce moment (…) Mais ce qui nous différencie des autres marques, c’est le côté historique d’Armor-Lux. Les clients aiment se rattacher à l’histoire de la marinière classique, à l’esprit français et breton“, commente Charles Arnett. En effet, comment oublier la marinière de Brigitte Bardot au festival de Cannes en 1956 ? Et celle de Jeanne Moreau dans Jules et Jim?

Nos clients viennent de partout. On a des touristes asiatiques, européens, des gens du quartier… Et de plus en plus de clients fortunés de l’Upper East Side”, explique le gérant. Pas franchement surprenant, vu le prix moyen d’une marinière classique (100$). “Lorsqu’on demande un prix élevé, on s’attache à transmettre l’histoire du vêtement, à expliquer tout le soin qui a été pris pour le confectionner”, justifie Charles Arnett.

Le magasin de Mulberry Street a rencontré un grand succès depuis son ouverture, et “toute l’équipe française d’Armor-Lux est ravie du résultat“, précise le manager. Andrea Westeland et Charles Arnett savent aussi jouer avec élégance de leur commerce franco-américain:  c’est leur boutique qui a fourni les uniformes des serveurs de la Maison Kayser, la boulangerie parisienne de renom qui vient d’ouvrir ses portes à New York.

Les deux gérants espèrent ouvrir un autre magasin prochainement, mais leur priorité est de s’assurer que celui de New York fonctionne avant : “Si tout se passe bien, on ouvrira peut-être un magasin à Venice, en Californie“. Les locaux sont prévenus.

Infos pratiques :
Armor-Lux. 232 Mulberry St et Spring St, SoHo, (917) 261-5567.

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Bière, vin et musique au Kerrville Festival

Du 31 août au 2 septembre, Kerrville organise son traditionnel Wine and Music Festival. Au programme du festival, comme son nom ne l’indique pas : vin, musique et bière.

Côté concert, la jeune chanteuse folk et soul Raina Rose, originaire d’Austin, ouvrira les hostilités musicales. La charmante Cary Cooper, sans oublier l’orchestre folk Lost and Nameless et les jeunes musiciens The Farewell Drifters seront également de la partie. Un joli monde pour commencer le festival en beauté.

Réveil énergique samedi 1er août avec, au choix, yoga ou promenade à vélo autour de la Hill Country à 9h. Les concerts commenceront tôt. Dès 13h, la folk agitera les festivaliers avec une programmation d’artistes venus de tous les Etats-Unis. De 15h30 à 17h30, on passera aux choses sérieuses avec un Wine Seminar et une dégustation de fromages au Threadgill Theater. Les concerts du soir commenceront à 19h et regrouperont plusieurs artistes dont le guitariste Guy Forsyth et les jolies chanteuses folk de Dala.

Dimanche 2 septembre en début d’après-midi, place aux compositeurs qui pourront donner libre cour à leur imagination. Puis, de 15h30 à 17h30, le séminaire de vin laissera sa place au séminaire de bière. Et comme le « show must go on », le soir, la folk des SteelDrivers de Nashville viendra enflammer les foules, tandis que le violon de la jeune Ruby Jane adoucira la soirée.

Infos Pratiques: 

Kerrville Wine and Music Festival: du 31 août au 2 septembre, de 9h à tard. Quiet Valley Ranch, 3876 Medina Highway, Kerrville, Texas. Vendredi 31, 30$ en avance, 35$ sur place; Samedi 1er, 35$ en avance, 40$ sur place; Dimanche 2nd, 35$ en avance, 40$ sur place.  Plus d’informations ici. Réservations ici

Crédit Photo: Kerrville Festival.