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Le Charlie Parker Jazz Festival fête ses vingt ans

Le Charlie Parker Jazz Festival est de retour. Et il sera difficile d’y échapper. Car pour sa vingtième saison, la manifestation aura une fois de plus lieu à travers la ville.

Le coup d’envoi du festival, qui rend hommage au compositeur et saxophoniste de renom Charlie Parker, sera donné le 17 août au Whole Foods de l’Upper West Side par une performance du Sugar Hill Quartet, un groupe de jazz qui rendra hommage en musique au passé jazz du nord de Manhattan.

Comme on n’a pas tous les jours 20 ans, le Festival durera deux jours de plus cette année. Le 24 août, au Marcus Garvey Park d’Harlem, le groupe Revive music et le compositeur Miguel Atwood-Ferguson tiendront un concert spécial, commissionné par le Festival en souvenir du disque « Charlie Parker and The Strings » sorti en 1950. Ce concert combinera ensemble d’instruments à cordes et sons éléctro.

 La manifestation se terminera le 26 août dans le East Village, à Tompkins Square Park, par un concert de plusieurs virtuoses du jazz. Parmi eux, Gregory Porter, un acteur qui s’est notamment illustré à Broadway dans la comédie musicale It Ain’t Nothin’ But the Blues.

Infos pratiques :

Charlie Parker Jazz Festival – du 17 au 26 août dans différents lieux à Manhattan – Gratuit. -Programme complet ici

Lewis Trondheim en séance de dédicaces à Brooklyn

Bergen Street Comics promet de sortir le champagne pour l’occasion ! Le vendredi 10 août, la librairie spécialisée dans la bande-dessinnée accueille un ponte de la discipline : Lewis Trondheim pour célébrer la sortie de son livre Ralph Azham, en anglais.

 Né en 1964, Trondheim a passé son enfance dans la ville de Fontainebleau, en région parisienne. En 1987, il rencontre Jean-Christophe Menu, un jeune dessinateur qui deviendra une figure majeure de la BD alternative française. Ensemble, ils créent, en 1990, L’Association, une structure d’édition qui rassemble David B., Matt Konture, Patrice Kiloffer, Stanislas et plus récemment Marjane Satrapi, auteure des quatre albums de Persepolis. En 2006, Trondheim a remporté le Grand Prix du Festival International de la BD d’Angoulême.

Lewis Trondheim, qui vit actuellement à Montpellier, dédicacera des exemplaires de Ralph Azham, une BD qui raconte les aventures de Raoul et de Ralph, un jeune homme considéré dans son petit village comme l’ « Elu » (il peut notamment prédire les naissances et les morts) mais qui est aussi un grand fainéant.

Infos pratiques:

Lewis Trondheim à Bergen Street Comics, 470 Bergen Street entre Flatbush & 5th Avenues, Brooklyn – vendredi 10 août à 20h – Gratuit – Pour plus d’informations ici 

 

Le basket de rue filmé par un Français

Basket de rue, musique hip-hop, et intonations portoricaines… Le Marcus Garvey Park accueille le dimanche 12 août une soirée en plein air aux tons populaires.

En fin de soirée, le jeune réalisateur français Kevin Couliau viendra y présenter son documentaire, “Doin’ it in the Park : Pick up Basketball, NYC”, sur le basket de rue. La culture populaire de ce sport est étudiée au travers de témoignages d’athlètes et anciens joueurs de basket.

Juste avant la projection, DJ Bobbito Garcia, aka Kool Bob Love, co-réalisateur du documentaire, assurera un “DJ set” au croisement du jazz, hip-hop, de la soul et des musiques du monde. Cette icône du rap et du hip-hop a eu une carrière musicale sans faute, notamment en tant qu’animateur radio de la célèbre WKCR 89.9FM. Yerba Buena, un groupe new-yorkais aux influences latines et carribéennes, ouvrira la soirée, à 19h. Ce groupe créatif et festif s’inspire de musiques portoricaines et cubaines traditionnelles et y ajoute une touche de hip-hop et jazz.

Infos pratiques :

Yerba Buena, DJ Bobbito Garcia, et projection de “Doin’ it in the streets…”, le 12 août, de 19h à 22h. Au Marcus Garvey Park, Harlem. Gratuit. Plus d’informations ici.

Crédit photo : Kevin Couliau

Julie Delpy: "J'espère avoir la carrière de Woody Allen"

Dans sa suite d’hôtel chic et colorée à SoHo, Julie Delpy est au four et au moulin. Vêtue d’une élégante robe noire, elle lance : “Juste un coup de fil et je suis à vous“.

L’actrice est en promo. Elle nous reçoit quelques jours avant la sortie de 2 Days in New York, un film qu’elle a réalisé et scénarisé, dont elle occupe le premier rôle et a composé la bande originale. Comme dans le précédent volet (2 Days in Paris), nous retrouvons Marion la Française (Julie Delpy), cette fois-ci à New York. Elle s’est séparée de son compagnon, et s’est installée avec Mingus (interprété par l’acteur afro-américain Chris Rock). Le couple a prévu de recevoir la famille de Marion en l’honneur de son vernissage de photographie. Mingus, New-Yorkais jusqu’au bout des ongles et fan d’Obama, va voir débarquer chez lui trois Français plus vrais que nature. Un père soixante-huitard et “rabelaisien“, une petite soeur exaspérante et nymphomane accompagnée de son petit copain lourdaud.

Dans 2 Days in Paris, j’avais exploré une toute petite fenêtre des relations franco-américaines: l’Américain à Paris. Mais je n’avais pas encore exploité les envahisseurs français à Manhattan”, s’amuse Julie Delpy. La réalisatrice, qui vit à Los Angeles depuis vingt ans, a vu dans la ville le terrain de jeu idéal pour ce deuxième film. “New York, c’est la ville la plus iconique des Etats-Unis, contrairement à Los Angeles, où l’essence de la ville est plus difficile à capturer”.

Ce film déjanté se moque de la culture et des comportements parfois sans gêne des touristes français quand ils voyagent. Julie Delpy pose un regard volontairement caricatural – mais pas tant que ça – sur nos compatriotes gaulois : “Dans le film, les Français ne font pas des choses si folles que ça (…) J’en connais beaucoup des Parisiens qui rayent des voitures [comme le père de Marion]. Le personnage du beau-frère vulgaire et bête n’est pas du tout exagéré”.

La réalisatrice s’est largement inspirée de sa propre vie familiale: “Les Delpy, c’est le bordel (…) les gens s’aiment beaucoup mais s’engueulent”, dit-elle en riant. Son père, Albert Delpy, qui incarne son propre personnage à l’écran, ne parle pas anglais dans le film comme dans la vie. Comme dans son rôle, il multiplie les maladresses culturelles : « Ce n’est pas un mythe, mon père a essayé de ramener du fromage de chèvre aux Etats-Unis (…) il a même essayé de rentrer des cigares cubains! », s’exclame-t-elle.

Le ton du film tend vers l’humour scatologique : “Ça peut choquer les gens qui vont voir des films contes de fées dans lesquels pas un cheveu ne dépasse. Le fait que j’ai opté pour un couple mixte ne plaira pas à tout le monde, il y a encore des tabous là-dessus dans certaines régions des Etats-Unis“.

Reste à savoir si les familles américaines s’identifieront à la vie de famille agitée et burlesque de Marion. “Quand Chris Rock voit le film, il me dit que ça pourrait être deux familles américaines. Je pense que c’est un peu international”, estime la cinéaste.

Mais à l’instar de Woody Allen, auquel Julie Delpy est souvent comparée, elle ne s’attend pas à ce que ses films intimistes et un poil névrosés fassent l’unanimité.  “J’espère avoir la carrière de quelqu’un comme Woody Allen. Il a sa marque de fabrique. Pour l’instant, je cherche encore mon univers“.

Propos recueillis par Oriana Jomby-Diaz et Aude Villiers-Moriamé.

Infos pratiques :

2 Days in New York. Sortie à New York le 10 août. Au Lincoln Plaza, 1886 Broadway. Et au Angelika Film Center, 18 West Houston Street. Site officiel du film ici

Crédit photo : Oriana Jomby-Diaz

Un soir avec Juliette Binoche à Astoria

Avec la vue sur la skyline de Manhattan en arrière-plan, assistez à la projection sur écran géant de Copie Conforme. Le film du réalisateur iranien Abbas Kiarostami est projeté mercredi 15 août, dans le Queens, au coeur du Socrates Sculpture Park.

Copie Conforme raconte l’histoire de James Miller (interprété par William Shimell, célèbre baryton britannique).  L’écrivain quinquagénaire anglais se trouve en Italie pour la sortie de son dernier livre. Il donne à cette occasion une conférence autour des relations étroites entre l’oeuvre originale et la copie dans l’art. James y rencontre une belle et sensuelle galeriste française, interprétée par Juliette Binoche. Tous deux partent à San Gimignano, un village près de Florence.

Pour la première fois, Abbas Kiarostami, Palme d’or au Festival de Cannes en 1997 pour Le goût de la cerise, réalise un film en dehors des frontières de l’Iran. Diriger des acteurs internationaux est aussi une nouveauté pour le cinéaste. Une réussite puisque Juliette Binoche reçoit le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2010 pour son rôle dans le film.

Sa performance est à découvrir au coucher du soleil, après un début de soirée animé par des danseurs et des musiciens conviés dans le parc.

Infos pratiques :

“Copie Conforme”, mercredi 15 août, dès 19h. A Socrates Sculpture Park, dans le Queens. Gratuit. Plus d’informations ici

Les Triplettes de Belleville à Riverside Park

Idéal pour une sortie ciné en famille, le cinéma en plein air de Riverside Park diffuse le dessin animé français, Les Triplettes de Belleville, mercredi 15 août.

Champion, un garçonnet mélancolique, est adopté par Madame Souza, sa grand-mère. Elle offre un vélo au garçon qui se prend vite de passion pour le cyclisme. Avec un entraînement sans faille et une alimentation exemplaire, le Tour de France n’est pas loin. Mais deux hommes en noir repèrent le futur numéro 1 et l’enlèvent. S’en suit une course poursuite ébouriffante de Madame Souza et de ses trois vieilles complices, les fameuses Triplettes.

Le film a été nommé pour l’Oscar du meilleur court-métrage en 2003. La statuette lui est passée sous le nez, mais le dessin animé est tout de même récompensé de l’Oscar de la meilleure chanson originale, pour l’entraînante Belleville, rendez-vous, interprétée par Matthieu Chedid.

Infos pratiques : 

“Les Triplettes de Belleville”, mercredi 15 août, dès 20h30. Au Pier I, à Riverside Park, 70th St sur l’Hudson River. Gratuit. Plus d’informations ici

"Architectones": quand le plasticien rend hommage à l'architecte

Le plasticien Xavier Veilhan inaugure “Architectones” et présente une installation créée spécialement pour la Neutra VDL Research House.

Les constructions du Français ont été réparties aux quatre coins de la propriété, conçue et habitée par Richard Neutra et devenue la Neutra House depuis. Richard Neutra (1892-1970), né Autrichien, puis naturalisé Américain, est considéré comme l’un des architectes les plus important du mouvement moderne.

“Architectones”, un projet itinérant interprétant le travail des architectes qui ont inspiré Xavier Veilhan, lui rend hommage. Du jardin aux habitations, en passant par le toit avec piscine, les oeuvres de Xavier Veilhan ont complètement envahi la résidence classée monument historique. Monochromes, abstraites et figuratives à la fois, les sculptures du Parisien sont toutes inspirées de la vie personnelle et professionnelle de Neutra.

Des évènements supplémentaires viendront compléter cette première installation à Los Angeles. Une discussion avec Xavier Veilhan sera organisée vendredi 10 août à 19h. Le vendredi 24 août, la Neutra House chouchoutera les oreilles des visiteurs en invitant le pianiste Lorenzo Marasso. Le 7eme Art sera aussi à l’honneur le vendredi 7 septembre avec la projection de Furtivo, un film réalisé par Xavier Veilhan en collaboration avec le musicien Sébastien Tellier.

Infos pratiques:

“Architectones”: du 9 août au 16 septembre. Le jeudi et le vendredi de 15h à 20h et le samedi et dimanche de 11h à 16h à la Neutra VDL Research House, 2300 Silver Lake Boulevard, Los Angeles. 10$ le samedi, donation de 10$ conseillée les autres jours. Une donation est conseillée pour les évènements supplémentaires. Plus d’informations ici

Une "preschool" française ouvre à TriBeCa

« On a déjà une inscription pour la rentrée 2013-2014 ! ». Le mobilier n’a pas encore été installé au 45 White Street que l’idée de Virgil de Voldère séduit déjà.

Le fondateur de La Petite Ecole, un centre d’immersion linguistique français situé dans l’Upper West Side, ouvrira une preschool et un afterschool en français dans le quartier de TriBeCa, dans le sud de Manhattan, à la rentrée 2012. Une présence francophone bienvenue dans une zone connue pour sa forte population de frenchies mais dépourvue de structures d’enseignement de la langue de Molière pour la petite enfance. «J’avais envie de faire quelque chose downtown, insiste-t-il. Beaucoup de parents de La Petite Ecole de l’Upper West Side venaient de Chelsea ou TriBeCa. Ils avaient besoin de solutions ».

La preschool de TriBeCa, qui s’adresse aux enfants âgés de 2 ans et demi à 4 ans, opérera sur le modèle de celle de l’Upper West Side : une structure cozy, des activités en petits groupes, un curriculum axé sur l’éveil artistique. Coût de l’inscription: 21 300$ par an pour cinq jours par semaine de 9h à 15h30 (d’autres formules sont disponibles). Le prix de l’afterschool, pour les 5-10 ans, s’élève lui à 525$ pour neuf semaines et comprendra des ateliers de peinture, sculpture et théâtre animés par des artistes locaux. « L’aspect artistique du programme sera plus fort à TriBeCa que dans l’Upper West Side compte-tenu des nombreuses galeries et institutions culturelles et artistiques qui s’y trouvent », souligne Virgil de Voldère, qui est également artiste.

Des visites du centre de l’Upper West Side (159 West 82th St) sont organisées pendant tout le mois d’août pour les parents désireux de découvrir la Petite Ecole : Le jeudi 9 août à 10h30 ou 17h ; le 21 août à 10h30; le 28 août à 10h30 ou 17h ; le 5 septembre à 10h30 ou 17h. Pour s’inscrire : [email protected] ou 646 504 9694

Pour plus d’informations, visiter le site de la Petite Ecole ici

Une soirée avec Godard à l'Aero Theatre

“A bout de souffle” (1960) et “Bande à part” (1964) figurent parmi les meilleures oeuvres de Jean-Luc Godard. Avec ces deux magnifiques films en noir et blanc, datant des années 1960, Godard consacre véritablement sa participation au mouvement cinématographique de la Nouvelle Vague. L’Aero Theater projettera ces deux chefs d’oeuvre à la suite dans le cadre d’une soirée consacrée à la Nouvelle Vague française.

Dans “A bout de souffle”, Jean-Paul Belmondo incarne un gangster en cavale, qui entretient une liaison avec la belle Américaine Patricia (jouée par Jean Seberg), aspirante journaliste qui vend le Herald Tribune dans les rues de Paris.

“Bande à part”, qui rassemble Anna Karina, Sami Frey et Claude Brasseur, raconte l’histoire de trois cambrioleurs qui décident de voler l’argent de la résidente d’une villa. Les relations entre les personnages se compliquent quand l’oncle de l’un des cambrioleurs, apprenant les plans du petit groupe, va s’en mêler.

Infos pratiques : 

Soirée Nouvelle Vague française, avec “A bout de souffle” et “Bande à part” de Jean-Luc Godard, le 10 août, à partir de 19h30. À l’Aero Theatre, 1328 Montana Avenue, Santa Monica. Plus d’informations et réservations ici

Photo : A bout de souffle 

Venice au rythme du flamenco

Paco à la guitare, et Yolanda qui danse. Ces deux passionnés de flamenco sont unis sur scène et dans la vie depuis plus de trente ans. Le couple Arroyo, originaire d’Espagne, s’est installé à Los Angeles au début des années 1980.

Ils sont les plus grands représentants du flamenco dans la région. Ces deux professeurs de renom organisent souvent des spectacles et concerts de grande qualité. Ce 12 août, ils seront les hôtes d’honneur d’une fête exceptionnelle consacrée à la musique flamenco à l’Electric Lodge, à Venice. À partir de 15h, plusieurs musiciens invités d’Espagne et une troupe entière de danseurs internationaux viendront accompagner Paco et Yolanda.

Infos pratiques : 

Spectacle de flamenco, le 12 août, à 15h. A l’Electric Lodge, 1416 Electric Avenue, Venice. Billets : 22$ en avance, 25$ à la porte, seniors et moins de douze ans 20$. Réservations au 310-827-5908 . Site officiel de Paco et Yolanda Arroyo ici

Marilyn Manson chante les Doors

Le Sunset Strip a connu les plus grandes légendes de la musique rock entre les années 1960 et 1980. Ces quelques blocks de Sunset Boulevard à West Hollywood ont autrefois accueilli les concerts de Led Zeppelin, Frank Zappa, Guns N’ Roses… Et les Doors, à qui cette cinquième édition du Sunset Strip Music Festival (SSMF) rend hommage.

Pour la quatrième année consécutive, le Sunset Strip sera condamné pour y accueillir une gigantesque scène où les artistes invités défileront pour faire vibrer la foule.

Du 16 au 18 août, chanteurs et groupes prestigieux partageront la tête d’affiche du SSMF 2012, avec pour point commun de jouer une musique rock et énergique. Jim Morrison et son groupe seront à l’honneur, et leurs morceaux légendaires seront repris par autant d’artistes que Marilyn Manson, the Offspring, Bad Religion, ou encore De la Soul et RZA.

Infos pratiques :

Sunset Music Strip Festival, du 16 au 18 août 2012. Entre le 8900 et le 9000 Sunset Boulevard (entre Doheny Drive et San Vicente Boulevard), West Hollywood. Billets en vente ici : 75$ pour la journée du 18 août, 135$ pour le pass VIP le 18 août, 250$ pour le pass VIP trois jours. Plus d’informations ici.

Excursion sportive à Kernville

Après une brève traversée de Bakersfield à la pointe méridonale de la vallée de San Joachin, vous entrerez par le sud dans le massif des Sierra Nevada, en remontant les gorges de la rivière du Lower Kern. Vous rejoindrez en moins d’une heure la première plage méridionale du Lac Isabella.

Là, planche à voile, jet ski, ski nautique, matériel de pêche, ou encore bateau à voile ou à moteur sont disponibles à la location, sur cette étendue de 45km2 qui fut créée au début des années 50 par des ingénieurs de l’armée américaine, qui érigèrent un barrage au point de rencontre des deux bras supérieurs de la rivière Kern, créant ainsi l’un des plus grands réservoirs d’eau de Californie.

Attention : beaucoup de ces activités nécessitent un permis, que plusieurs établissements situés autour du lac (épiceries, supermarchés, marinas…) peuvent vous fournir. Le Bureau des Visiteurs situé sur la route 155, à l’ouest du lac, peut vous aiguiller sur ce point et sur les campings et sentiers de randonnées des alentours.

Le Lac Isabella est alimenté au nord et à l’est par les bras supérieurs de la rivière Kern (voir diaporama), qui prennent tous deux leur source près du Mont Whitney, le sommet le plus élevé du grand ouest américain. Continuez le long du bras nord et vous arriverez à Kernville, ancien haut lieu de la ruée vers l’or, dont l’héritage subsiste au travers de nombreuses boutiques d’antiquités du petit centre, et son Saloon très accueillant, avec ses sièges imitation peau de vache et ses concerts les soirs de week-end.

Vous trouverez certainement de quoi vous restaurer en ville: on retiendra la brasserie locale Kern River Brewing Company pour ses bières, ses salades fraîches et son savoureux « stout brownie » à la bière brune, ainsi que le repère favori des autochtones pour une cuisine mexicaine authentique, le petit resto El Rio.

Kernville est l’un des haut lieux du VTT aux États-Unis avec des parcours 5 étoiles sillonnant les alentours, considérés comme l’un des meilleurs d’Amérique du nord. La rivière reste cependant l’attraction locale favorite (voir diaporama); de nombreux habitants et visiteurs en profitent chaque jour. Près du pont de Kernville, vous remarquerez d’ailleurs plusieurs boutiques vendant et louant bouées et bateaux gonflables, équipement de pêche, de rafting ou de kayak.

Si vous souhaitez partir en excursion sur la rivière, adressez-vous à Sierra South et le Adrenaline Sports Kayak School and Lodge, qui proposent différents programmes d’aventure en kayak ou rafting.

Les hôtels et chambres d’hôtes affichant souvent complet en haute saison, rassemblez assez de provisions à l’unique supermarché de la ville situé sur la Sierra way, et filez vers le nord, l’altitude, et la fraîcheur de la Forêt nationale de Séquoïa. Là-bas se trouvent de nombreux sites de camping, comme ceux de la route de forêt 22S82, gratuits et surplombés par le majestueux pic du Sentinel.

Les routes et sentiers de la Forêt de Sequoïa sont aussi un terrain de jeu extraordinaire pour les motards. Ne manquez surtout pas de passer par le sentier des 100 géants (Trail of 100 giants), le Belknap Grove ou encore le Freeman Creek Grove, pour admirer les Séquoias géants, ces colosses centenaires à l’écorce rouge qui culminent souvent à plus de 70 mètres de hauteur (voir diaporama).

Vous pouvez aussi partir explorer les différents sites d’escalade du pays de Kern (voir diaporama), en tâchant de vous arrêter ensuite, sur le chemin du retour, aux sources d’eau chaude de Remington ou Miracle Hot Springs, pour une détente bien méritée.

Itinéraire décrit: Autoroutes 5N, 99N, 178E, 155N puis Sierra way.

Diaporama

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