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Excursion sportive à Kernville

Après une brève traversée de Bakersfield à la pointe méridonale de la vallée de San Joachin, vous entrerez par le sud dans le massif des Sierra Nevada, en remontant les gorges de la rivière du Lower Kern. Vous rejoindrez en moins d’une heure la première plage méridionale du Lac Isabella.

Là, planche à voile, jet ski, ski nautique, matériel de pêche, ou encore bateau à voile ou à moteur sont disponibles à la location, sur cette étendue de 45km2 qui fut créée au début des années 50 par des ingénieurs de l’armée américaine, qui érigèrent un barrage au point de rencontre des deux bras supérieurs de la rivière Kern, créant ainsi l’un des plus grands réservoirs d’eau de Californie.

Attention : beaucoup de ces activités nécessitent un permis, que plusieurs établissements situés autour du lac (épiceries, supermarchés, marinas…) peuvent vous fournir. Le Bureau des Visiteurs situé sur la route 155, à l’ouest du lac, peut vous aiguiller sur ce point et sur les campings et sentiers de randonnées des alentours.

Le Lac Isabella est alimenté au nord et à l’est par les bras supérieurs de la rivière Kern (voir diaporama), qui prennent tous deux leur source près du Mont Whitney, le sommet le plus élevé du grand ouest américain. Continuez le long du bras nord et vous arriverez à Kernville, ancien haut lieu de la ruée vers l’or, dont l’héritage subsiste au travers de nombreuses boutiques d’antiquités du petit centre, et son Saloon très accueillant, avec ses sièges imitation peau de vache et ses concerts les soirs de week-end.

Vous trouverez certainement de quoi vous restaurer en ville: on retiendra la brasserie locale Kern River Brewing Company pour ses bières, ses salades fraîches et son savoureux « stout brownie » à la bière brune, ainsi que le repère favori des autochtones pour une cuisine mexicaine authentique, le petit resto El Rio.

Kernville est l’un des haut lieux du VTT aux États-Unis avec des parcours 5 étoiles sillonnant les alentours, considérés comme l’un des meilleurs d’Amérique du nord. La rivière reste cependant l’attraction locale favorite (voir diaporama); de nombreux habitants et visiteurs en profitent chaque jour. Près du pont de Kernville, vous remarquerez d’ailleurs plusieurs boutiques vendant et louant bouées et bateaux gonflables, équipement de pêche, de rafting ou de kayak.

Si vous souhaitez partir en excursion sur la rivière, adressez-vous à Sierra South et le Adrenaline Sports Kayak School and Lodge, qui proposent différents programmes d’aventure en kayak ou rafting.

Les hôtels et chambres d’hôtes affichant souvent complet en haute saison, rassemblez assez de provisions à l’unique supermarché de la ville situé sur la Sierra way, et filez vers le nord, l’altitude, et la fraîcheur de la Forêt nationale de Séquoïa. Là-bas se trouvent de nombreux sites de camping, comme ceux de la route de forêt 22S82, gratuits et surplombés par le majestueux pic du Sentinel.

Les routes et sentiers de la Forêt de Sequoïa sont aussi un terrain de jeu extraordinaire pour les motards. Ne manquez surtout pas de passer par le sentier des 100 géants (Trail of 100 giants), le Belknap Grove ou encore le Freeman Creek Grove, pour admirer les Séquoias géants, ces colosses centenaires à l’écorce rouge qui culminent souvent à plus de 70 mètres de hauteur (voir diaporama).

Vous pouvez aussi partir explorer les différents sites d’escalade du pays de Kern (voir diaporama), en tâchant de vous arrêter ensuite, sur le chemin du retour, aux sources d’eau chaude de Remington ou Miracle Hot Springs, pour une détente bien méritée.

Itinéraire décrit: Autoroutes 5N, 99N, 178E, 155N puis Sierra way.

Diaporama

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Les classiques du jazz selon Diana Krall

Pianiste depuis ses quatre ans, Diana Krall est aujourd’hui une musicienne de jazz accomplie. La Canadienne reprend depuis vingt ans les plus grands classiques du genre (Ella Fitzgerald, Jani Mitchell…) avec son immense talent au piano et sa belle voix profonde.

Sa popularité explose en 1996 avec son album All for You, un hommage au Nat King Cole trio. Elle a commencé à composer ses propres morceaux en 2004 avec son mari, le chanteur britannique Elvis Costello. Et son premier album original, The Girl in the Other Room, a rencontré un immense succès dans le monde entier.

Diana Krall est une artiste incomparable, qui se produira exceptionnellement avec l’orchestre philarmonique de Los Angeles lors de ses deux dates au Hollywood Bowl. À cette occasion, la pianiste ne devrait pas manquer d’interpréter quelques morceaux de son opus à sortir en octobre, Glad Rag Doll.

Infos pratiques : 

Diana Krall en concert, les 25 et 26 août, à 20h. À l’Hollywood Bowl, 2301 North Highland Avenue, Los Angeles. Billets de 15,5$ à 175,5$. Réservations et plus d’informations ici. Site officiel de Diana Krall ici

LA Food & Wine Festival, le rendez-vous des épicuriens

Le LA Food & Wine Festival, lancé par la revue éponyme l’année dernière, est un must absolu pour tout amateur californien de grande cuisine ! Du 9 au 12 août, les meilleurs chefs de Los Angeles ouvrent les portes de leurs restaurants et concoctent des menus spéciaux pour les clients.

Qui dit cuisine de luxe dit prix élevés… comptez de 125$ à 500$ pour profiter d’un dîner mémorable. Mais c’est pour la bonne cause : une part des profits est reversée à l’association St Vincent Meals on Wheels, dont la mission est de procurer une alimentation équilibrée aux seniors et invalides de la zone de Los Angeles.

Pour sa deuxième édition, le festival a fait appel aux plus grands noms de la cuisine angéline : Giada de Laurentiis, Ming Tsai, Andrew Zimmern… L’un des évènements les plus attendus, le “Grand tasting”, affiche déjà complet, mais rien ne vous empêche de vous inscrire sur la liste d’attente. D’autres activités plus abordables sont ouvertes au grand public : dégustations de vin, démonstrations de cuisine de grands chefs, soirées thématiques telles “Comment allier le vin et le fromage” pour des prix plus modérés (50-75$ en moyenne). Il reste d’ailleurs quelques places pour cette dernière soirée, présentée par celle qu’on surnomme la “Dame Fromage” de LA, Laura Werlin.

Infos pratiques : 

Los Angeles Food & Wine Festival, du 9 au 12 août 2012. Dans plusieurs hôtels et restaurants de Los Angeles. De 50$ à 500$ selon l’évènement. Réservations et plus d’informations ici

Crédit photo : slatefood.com

Le Québec de Temps Antan en Californie

Depuis un peu moins de dix ans, le trio de musiciens de De Temps Antan réjouit les nostalgiques et enchante les jeunes générations. Avec des chansonnettes jouées à l’accordéon, à la guitare, ou même à l’harmonica, fredonnées dans un vieux français entêtant, De Temps Antan ravive la culture traditionnelle des chansons québecoises.

Le groupe rajoute une touche de modernité, car leur énergie et leur bonne humeur est incroyablement communicative sur scène. De Temps Antan touche tous les publics, pas uniquement les francophones. Le trio est en tournée aux Etats-Unis, et fera une halte à Berkeley le 15 août, puis à Los Angeles le 16.

Infos pratiques :

De Temps Antan, le 15 août, à 20h. Au Freight and Salvage Coffeehouse, 2020 Addison Street, Berkeley. 20,5$ en avance, 22,5$ à la porte. Réservations et plus d’informations ici. Le 16 août, à 20h. Au Skirball Cultural Center, 2701 N Sepulveda Boulevard, Los Angeles. Parking 10$. Réservations et plus d’informations ici

Décès de Jacques Habert, serviteur des Français de l'étranger

Sénateur des Français de l’étranger pendant près de 30 ans, Jacques Habert est décédé dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé la Sénatrice des Français établis hors de France Joëlle Garriaud-Maylam. Il était âgé de 92 ans.

M. Habert a passé près d’un demi-siècle au service des Français des Etats-Unis. Elu à l’Assemblée des Français de l’étranger en 1959, il est devenu sénateur en mars 1969 en remplacement de Henri Longchambon. Il a été élu en 1971 et réélu à deux reprises, décidant de ne pas se représenter en 1998. Pendant son mandat, il a notamment été à l’origine de l’ANEFE, une association représentant les écoles françaises à l’étranger.

Outre ses portefeuilles parlementaires (secrétaire du Sénat, secrétaire et vice-Président de la commission des affaires culturelles), il a dirigé la publication France-Amérique pendant 18 ans et enseigné au Lycée français de New York. Premier Français à recevoir l’Ordre national du Mérite, il a également été vice-président de la Fédération des Anciens Combattants Français à partir de 1946.

Il est l’auteur de deux ouvrages sur la naissance de New York, dont La vie et les voyages de Jean de Verrazane (1964) en référence au navigateur italien du XVIe siècle qui partit à la découverte du la côte Atlantique des Etats-Unis et donna son nom au Verrazano Bridge entre Staten Island et Brooklyn. En 1993, il signe Verrazane – Quand New York s’appelait Angoulême.

« Nous sommes nombreux à avoir apprécié sa fougue, sa combativité, son talent oratoire et son investissement au service des causes chères aux Français de l’étranger, et en particulier celle de l’enseignement », a souligné Joëlle Garriaud-Maylam, dans un message posté sur le site de l’UFE (Union des Français de l’étranger) dont M. Habert était membre depuis 1959.

Mikå Mered, co-fondateur du think tank expatrié Génération Expat’ salue sur Facebookun homme d’une grande intégrité au Palais du Luxembourg”.

Le baseball français recrute aux Etats-Unis

Il faut faire savoir aux Français d’Amérique du Nord et du Canada que le baseball existe aussi en France“. La mission d’Anne Toulouse n’est pas facile : dire au pays qui parle de World Series pour designer son championnat national de baseball, qu’il y a d’autres nations qui savent manier la batte.

Cette passionnée de sports américains et commerciale chez US Sports a été recrutée par la Fédération Française de baseball et de softball (FFBS) pour l’aider à promouvoir le baseball français en Amérique du Nord. L’organisation, qui regroupe 10 000 membres répartis dans 200 clubs, a deux cordes à son arc : la participation, pour la première fois de son histoire, à la World Classic, une compétition internationale regroupant amateurs et professionnels qui se tiendra du 19 au 23 septembre à Jupiter en Floride. Et la constitution d’une équipe francaise de baseball de ligue mineure en Amérique du Nord. Une initiative de Patrice Beaudoin, Délégué Général de la FFBS en Amérique du Nord. “Les Etats-Unis et le Canada sont un vivier de jeunes et bons joueurs, estime Anne Toulouse. Ils ne sont pas faciles à recenser car les nouveaux talents jouent dans des clubs américains. Mais les consulats et toutes les associations françaises nous aident à faire connaître cette initiative».

Les joueurs sélectionnés participeront à des matches amicaux sur tout le territoire nord-américain. Le recrutement est ouvert à tous les amateurs (filles et garçons), ayant au moins un grand-parent français, et pratiquant le sport au niveau scolaire ou universitaire. “L’équipe de France pourra autant sélectionner des joueurs à Montauban qu’à New York“.

Anne Toulouse espère que la présence accrue de la Fédération sur le sol américain renforcera les relations franco-américaines et bénéficiera aux sociétés françaises implantées aux Etats-Unis qui souhaiteront sponsoriser la nouvelle équipe. “Ça montre une envie de s’intégrer dans la culture américaine dans ce qu’elle a de plus profond“.

Pour plus d’informations sur l’équipe de baseball ici.

Crédit Photo: Christophe Elise

 

Le vélib' new-yorkais, c'est pour plus tard

Alors que le concept de vélib’ séduit de plus en plus de villes américaines (Anaheim en Californie, Chattanooga au Tennessee…), le programme de vélos partagés pédale dans le vide à New York.

La date de lancement des 1 000 premiers Citi Bikes était fixée au 31 juillet, mais “le système informatique connaît actuellement des difficultés“, selon les déclarations du maire de New York Michael Bloomberg à la radio la semaine dernière. Le lancement sera donc reporté à une date encore inconnue, la mairie refusant de commenter plus en détail les rumeurs qui courent.

Le programme de vélos partagés a été imaginé et commandité par la ville de New York, mais le système a été délégué à l’entreprise Alta Bicycle Share. Déjà en charge de programmes similaires à Boston, Washington DC, ou encore Chattanooga, Alta devait finaliser la mise en place des 600 stations new-yorkaises (et 10 000 vélos) pour le début de l’automne 2012. Si le système tarde encore à se lancer, il pourrait ne démarrer qu’au printemps 2013, car personne ne veut rouler dans l’hiver glacial new-yorkais…

Citi Bike fonctionne sur le même principe que dans d’autres villes : des bornes électroniques délivrent et reçoivent des dizaines de vélos Alta en accès libre pour un prix modéré. Mais à la différence des autres systèmes inspirés du vélib’ parisien, celui de New York sera intégralement financé par des entreprises privées : Alta, Citibank et Mastercard. Un détail qui a son importance, puisque Citibank est actuellement en mauvaise passe. Le groupe financier, qui a donné sa couleur bleue et son nom aux Citi Bikes, risque de ne pas pouvoir verser les liquidités prévues à temps – dans l’immédiat une somme de 3,5 millions de dollars, 41 millions au bout de cinq ans de programme. “La participation de Citibank est un mauvais symbole“, estime Benjamin Shepard, membre de l’association de promotion du vélo Time’s Up!. “Beaucoup de gens associent Citigroup aux Indignés de Wall Street. Cette banque qui a mis des milliers de gens à la rue n’est pas vraiment connue pour être l’amie des New-Yorkais” continue M. Shepard.

Pour ce cycliste convaincu, le retard de Citi Bikes n’est pas une mauvaise chose. La ville n’est, selon lui, pas encore prête à accueillir autant de nouveaux adeptes de la Petite reine, notamment parce que les rues sont encombrées de voitures et de piétons, et les accidents cyclistes sont fréquents. “C’est à la ville de faire un grand travail de sécurisation des rues. La police doit être plus présente auprès des cyclistes, et il faut construire des pistes cyclables (…) Nous applaudissons la décision de lancer ce programme à New York, mais il faut aller plus loin”, explique le passionné.

Si Citi Bike arrive à surmonter la grogne des automobilistes new-yorkais, les soucis financiers, et les impasses technologiques, Benjamin Shepard estime que New York a tout à fait le potentiel de devenir une “ville cyclable”. “Le vélo, c’est génial, ça délivrera l’Amérique des problèmes de pollution, d’embouteillages, d’obésité… Faire du vélo devrait être simple, et non une expérience aussi dangereuse“, conclut-il, plein d’espoir.

Crédit photo : The New York Observer

Les Américains, beaucoup plus généreux que les Français

C’est bien connu. Les Américains adorent donner aux charities. Mais sont-ils pour autant plus généreux que les Français ? « Oui » selon le World Giving Index 2011 publié par la Charities Aid Foundation (CAF) avec l’aide de l’institut de sondage Gallup. Et pas qu’avec leur argent!

Trois éléments composent cet indice: le don d’argent, le don de temps (volontariat) et « aider un étranger » ou un inconnu. Avec un World Giving Index de 60%, les Etats-Unis apparaissent en tête du classement, et gagnent quatre places depuis 2010. Avec un World Giving Index de 31%, la France, elle, arrive loin derrière… en 80ème position (elle gagne tout de même 11 places). Plusieurs raisons expliquent cette différence: les Américains sont plus nombreux à donner de l’argent aux oeuvres caritatives que les Français. Selon l’étude de 2011, 65% des Américains donnent de l’argent aux charities contre moins d’un tiers des Français (28%).

Autre explication : les Américains sont beaucoup plus nombreux à aider un étranger ou un inconnu. Près des trois-quarts de la population américaine le fait (73%) contre seulement 38% des Français.

Crédit Photo: the Amherst Student

Le Crazy Horse enflamme CURVExpo

Sur une petite estrade au beau milieu du salon CURVExpo de New York, une dizaine de magnifiques mannequins défile pour présenter les dernières collections printemps/été 2013 de grandes marques de lingerie et de balnéaire. Pas tout à fait des mannequins comme les autres… Les filles sont des danseuses du Crazy Horse, venues spécialement de Paris pour présenter un show glamour et séduisant à un public enchanté.

Entre cabaret, ballet classique, danses latines et orientales, les belles du Crazy Horse ont proposé une version bien plus osée du traditionnel défilé de mode. Avec sensualité, élégance, et une pointe d’humour, elles se sont adaptées aux styles des marques qu’elles représentaient (Lou, Affinitas Intimates, Pain de Sucre, Daniel Hechter…).

Le Crazy Horse de Paris a un partenariat avec CURVE depuis 2008. Ses danseuses viennent déjà deux fois par an au salon CURVExpo de Las Vegas, mais c’est la première fois qu’elles se rendent à New York.

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Crédit photo : S.Kossmann

La Maison Kitsuné s'installe sur Broadway

Dans le folklore japonais, le renard (kitsune en Japonais) est un animal si rusé qu’il peut prendre la forme d’une femme ou d’un homme. “Kitsuné”, la marque franco-japonaise, est à l’image de cet animal polymorphe, dans lequel les contractions s’unissent, et se complètent.

Mi-boutique de vêtements mi-label de musique, la Maison Kitsuné s’est installée, il y a trois mois, au rez-de-chaussée du nouveau Nomad Hotel, sur Broadway. C’est la première présence de la marque en terre américaine. « L’Amérique est le pays d’Internet, et c’est un endroit parfait pour bâtir une marque », raconte Max Pollack, organisateur d’évènements et représentant pour Kitsuné US, pour justifier l’implantation new-yorkaise de la marque. “Nous sommes connus ici car il y a plein de Français à New York“.

La plupart des Américains connaissent Kitsuné pour la musique, poursuit-il. Mais la boutique marche plutôt bien“.

Le projet bicéphale (musique et mode) est initié en 2002 à Paris, par un Français, Gildas Loaëc, ex-directeur artistique des Daft Punk, et par un Japonais, Masaya Kuroki, ancien architecte. Ses blazers bien coupés, ses polos chics et ses chemises simples se vendent dans plus de 100 points de vente dans le monde. La marque collabore avec Petit Bateau, Lacoste ou encore Eastpak. Ses artistes, soigneusement choisis parmi la scène electro-pop-rock européenne deviennent rapidement des icônes de la dance music. Hot Chip, La Roux ou encore les Klaxons en font partie.”Kitsuné est un faiseur de tendances”, raconte Max Pollack. “Quand tu écoutes Kitsuné et que tu t’habilles Kitsuné, c’est un mode de vie que tu revendiques“.

La marque fait du “fun sophistiqué“, comme dirait Max Pollack. La Maison du Nomad Hotel a été conçue dans le style Art Déco des années 20 et ressemble plus à un salon chic qu’à une boutique. Dans l’espace très lumineux, les vêtements colorés sont rangés sur des portants faits de verre et d’acier. Des cerisiers du Japon, parsemés aux quatre coins de la boutique, rappellent les racines japonaises de l’entreprise.

Le label de musique, lui, imprime sa marque à travers les artistes que Kitsuné choisit de produire, les compilations Kitsuné, et bien sûr les soirées. Saint Petersbourg  Paris, San Francisco : les Kitsuné Club Night font danser la planète. Après une première fiesta à New York l’année dernière,  Max Pollack admet que “les Américains sont un bon public car ils écoutent de plus en plus de dance music“, sans compter que “les Français ont un véritable savoir-faire en ce concerne l’art de la fête“.

Infos pratiques:

“Maison Kitsuné”: 1170 Broadway, New York. Une tournée américaine Kitsuné Club Night est prévue en automne. Plus d’informations ici

Photo: La Maison Kitsuné à New York. Crédit Photo: Kitsuné.

"Les Bien-aimés" avec Catherine Deneuve au BAM

Lundi 13 août à 19h, le Brooklyn Academy of Music (BAM) organise  une projection en avant-première du film “Les Bien-aimés” (“Beloved”). Deneuve partage l’affiche avec sa fille Chiara Mastroianni, Ludivine Sagnier, Louis Garrel, Milos Forman et Paul Schneider.

Cette comédie musicale portée à l’écran, dont l’action se déroule entre les années 60 et 90, retrace les parcours de vie et les amours de Madeleine, une call girl vieillissante interprétée par Catherine Deneuve et Ludivine Sagnier, et sa fille Véra.

Le réalisateur Christophe Honoré participera à une séance de questions-réponses à l’issue de la projection.

Infos pratiques:

“Les Bien-aimés” – projection à 19h le lundi 13 août au BAM Rose Cinemas – 651 Fulton Street, Brooklyn – 12$ pour les non-membres. Projection suivie d’un Q&A avec Christophe Honoré. Tickets ici

Crédit photo: L’internaute

Naissance d'une oeuvre : les croquis d'artistes au MoMA

Le MoMA a fait l’acquisition de nombreux travaux préparatoires d’artistes lors des deux dernières années. Le musée rend donc honneur à ces grands moments d’inspiration en leur consacrant une exposition intitulée “Eyes Closed / Eyes Open”. De l’idée intime et inachevée à la grande oeuvre déjà palpable, cette exposition dresse un large panorama des croquis et essais d’artistes durant les années 1960.

Entre les oeuvres présentées, les visiteurs pourront notamment admirer la série de “dessins de travail” de l’Allemand Franz Erhard Walter : un ensemble de 58 pièces destinées à préparer et compléter sa First Work Series (Première Série de Travaux), réalisée entre 1963-1969. Dans un tout autre genre, le musée expose une série de croquis dessinés les yeux fermés par le grand peintre néerlandais Willem de Kooning, et les premiers photomontages de Martha Rosler.

Infos pratiques : 

“Eyes open/Eyes closed”, du 8 août au 7 janvier 2013. Au MoMA, 11 West 53rd street, Midtown. Prix d’entrée au MoMA : 20$ adultes, 18$ seniors, 14$ étudiants, gratuits pour enfants de moins de 16 ans. Plus d’informations ici

Dessin de Willem de Kooning