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Naissance d'une oeuvre : les croquis d'artistes au MoMA

Le MoMA a fait l’acquisition de nombreux travaux préparatoires d’artistes lors des deux dernières années. Le musée rend donc honneur à ces grands moments d’inspiration en leur consacrant une exposition intitulée “Eyes Closed / Eyes Open”. De l’idée intime et inachevée à la grande oeuvre déjà palpable, cette exposition dresse un large panorama des croquis et essais d’artistes durant les années 1960.

Entre les oeuvres présentées, les visiteurs pourront notamment admirer la série de “dessins de travail” de l’Allemand Franz Erhard Walter : un ensemble de 58 pièces destinées à préparer et compléter sa First Work Series (Première Série de Travaux), réalisée entre 1963-1969. Dans un tout autre genre, le musée expose une série de croquis dessinés les yeux fermés par le grand peintre néerlandais Willem de Kooning, et les premiers photomontages de Martha Rosler.

Infos pratiques : 

“Eyes open/Eyes closed”, du 8 août au 7 janvier 2013. Au MoMA, 11 West 53rd street, Midtown. Prix d’entrée au MoMA : 20$ adultes, 18$ seniors, 14$ étudiants, gratuits pour enfants de moins de 16 ans. Plus d’informations ici

Dessin de Willem de Kooning 

Vacances "normales" et JO anormaux

Le président français s’est accordé quelques vacances d’été au Fort de Brégançon. L’occasion pour les Américains de s’étonner une fois de plus de la “normalité” du président. A l’image du Huffington Post, qui se réjouit que Hollande se soit rendu à destination “en prenant le train comme n’importe qui !“. Un choix “qui rompt avec ceux de son prédécesseur tape-à-l’oeil” commente l’Associated Press dans un bulletin repris par l’UT San Diego.

Il n’y a pas que le président qui tape dans l’oeil des Américains: le Huffington Post – encore lui – ne cache pas son admiration pour la Première dame française, Valérie Trierweiler : “Nous adorons la compagne du nouveau président français (…) Nous avons admiré ses talons qui sont sa marque de fabrique, ses sacs, et vous savez, le seul fait qu’elle soit une journaliste politique indépendante“. Et le Huffington Post a même érigé Valérie Trierweiler au rang d’icône de la mode : “Nous n’avons pu nous empêcher de remarquer que Valérie ramenait totalement l’esprit des années 1990 dans sa robe longue paysanne aux motifs Kate Moss-esques (…) Quand la Première dame française lance une tendance, vous savez que c’est énorme. Sortez vos fringues 90s, les enfants“. On est bien loin du drame du “tweetgate” et des commentaires jadis sarcastiques de la presse américaine sur le sujet…

François Hollande, ce vrai socialiste

Le Washington Post aussi met en valeur un changement de style vis-à-vis de l’ancien président français, “surnommé le président bling-bling“. Le journal ne parle pas ici de mode ou de vacances, mais bien de politique. L’article explique en détail le projet de Hollande de taxer à 75% les foyers les plus riches, rappelant que Nicolas Sarkozy, lui, “avait donné cinq ans de répit aux riches alors qu’il demandait de fortes restrictions budgétaires sur les allocations attribuées aux pauvres“. Le Washington Post fait une légère comparaison entre les tentatives de sortie de crise aux Etats-Unis et en France : “Des politiques qui seraient considérées comme risibles lors des campagnes politiques en Ohio ou en Floride ont trouvé un champion au Palais de l’Elysée“. Et il rappelle que Hollande est un “vrai socialiste“, contrairement à Obama. Pour le quotidien, “Hollande a déjà un bon bilan sur sa promesse de campagne” de taxer les plus riches. Reste à savoir si cette idée est bonne, et ne découragera pas les investisseurs et les grands entrepreneurs, car le Washington Post rappelle que “la France est dans une situation très fragile“.

Le président français est en tout cas un bon leader pour la gauche en France, et potentiellement en Europe, si l’on en croit le New York Times. “M. Hollande est le seul dirigeant d’une grande nation européenne à venir du centre-gauche, ce qui fait incontestablement de lui le chef de cette tendance politique“, estime le journal. En bon chef de la gauche européenne, François Hollande a rencontré Ed Miliband, le leader du parti travailliste britannique à Londres la semaine dernière. Le quotidien rappelle que Hollande avait été snobé par David Cameron un peu plus tôt dans l’année, et “même si montrer de la sympathie envers le rival de Cameron impliquait une forme de vengeance, il s’agissait surtout ici d’un geste politique. Avec l’Europe bloquée dans une crise économique, M. Hollande veut utiliser la réaction contre l’austérité pour revigorer un centre-gauche moribond“. Mais l’Europe reste principalement constituée de dirigeants de droite pro-austérité, rappelle le New York Times, qui explique que “si la gauche souhaite faire une percée [en Europe], elle devra se positionner contre l’austérité, mais aussi en faveur de nouvelles réformes“.

Les Français, ces fous de sport

Côté sport, force est de constater que la France tire très bien son épingle du jeu aux JO de Londres, nettement mieux qu’il y a deux ans à Pékin. Il n’y a pas que les Français pour s’en glorifier : la presse américaine n’a que mots tendres pour qualifier les prestations de nos athlètes.

Le blog de football du New York Times loue ainsi “le talent, l’organisation, et l’intéressante combinaison d’une possession de balle méthodique et d’une créativité sans bornes” de l’équipe féminine française de football. Et le Washington Post de renchérir : “L’équipe française n’a fait que s’améliorer ces dernières années“. Les joueuses ont finalement perdu 1-2 contre l’équipe japonaise en demi-finale ce lundi 6 août. Mais la France peut se féliciter d’autres belles victoires, notamment celles des nageurs Yannick Agnel, “qui devrait apporter de grandes choses pour la natation française” selon le Miami Herald, et Florent Manaudou “qui a stupéfait le public“.

La France se classe pour le moment en sixième position du palmarès des Jeux Olympiques, avec déjà huit médailles d’or… et les JO durent encore jusqu’au 12 août !

Crédit photo : AFP

Un peu de poésie au Botanical Garden

La nature est un temple où de vivants piliers / Laissent parfois sortir de confuses paroles / L’homme y passe à travers des forêts de symboles / Qui l’observent avec des regards familiers” écrivait Charles Baudelaire. Ce passage de  “Correspondances” (Les Fleurs Du Mal) résume l’expérience que propose le New York Botanical Garden à l’occasion de Monet’s Garden, une exposition aux multiples facettes consacrée à Claude Monet comprenant notamment une reproduction des jardins de Giverny.

Grâce au Jane Watson Perennial Garden et le Levy Visitor Center, en collaboration avec la Poetry Society of America, les poèmes de Mallarmé, Verlaine, Arthur Rimbaud (1854-1891) et Charles Baudelaire (1821-1867) ont été astucieusement parsemés dans les coins et recoins du Botanical Garden. Un plongeon chez les contemporains de Monet, dans un monde littéraire, où les métaphores, les jeux de mots explosent les expressions et les conventions.

Cette initiative, intitulée “Monet to Mallarmé”, rend hommage aux salons que Stéphane Mallarmé (1842-1898), une figure importante du Symbolisme français en poésie, organisait, les mardis soirs, dans sa maison à Paris. Paul Verlaine en était un des participants, tout comme les écrivains Oscar Wilde et W.B Yeats et les peintres Monet et Edouard Manet. Ces “Mardistes” étaient stimulés par le travail de chacun. Il arrivait par exemple aux peintres de coucher sur toile les travaux des auteurs.

 Infos pratiques:

“Monet to Mallarmé”: jusqu’au 21 octobre. The New York Botanical Garden, Monet’s Garden, 2900 Southern Boulevard, Bronx. Les poème sont en français et en anglais. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Plus d’informations ici. Réservation des tickets ici

Crédit Photo: E. Jones

Le Bronx perd Jean Mirvil, Haïti le gagne

Quand Jean Mirvil était adolescent, sa mère lui a acheté un blouson. Le même jour, le jeune homme l’a placé dans son casier à l’école, en pensant naturellement le retrouver à son retour. Sa déception fut énorme quand il remarqua qu’on lui avait volé. Il n’avait pas compris qu’un cadenas était nécessaire pour le sécuriser.

Plusieurs décennies plus tard, dans son bureau empli de cartons au premier étage de PS73, Jean Mirvil parle de cette anecdote comme l’une des nombreuses expériences qui ont forgé sa carrière d’éducateur au service des migrants.

Natif de Port-au-Prince, Jean Mirvil a découvert New York il y a 42 ans. Le paysage scolaire avait des allures de Far West pour les immigrés: langues étrangères peu enseignées, écoles internationales quasi-inexistantes, absence d’accompagnement des non-anglophones dans les établissements. Il supporte mal le cloisonnement intellectuel de son nouvel environnement: « Il y avait un manque d’intérêt pour les choses mondiales. Je n’ai jamais vraiment accepté le modèle que je voyais ». Il s’échappe en parlant créole à la maison avec ses parents, et se raccroche au français en dehors. Ainsi se lie-t-il d’amitié avec une conseillère d’orientation francophone du lycée qu’il fréquente, la Brandeis High School dans l’Upper West Side, et donne, le samedi, deux heures de cours de français à un jeune Américain. « Je me suis créé un monde francophone».

Tour à tour professeur de français, d’ESL (English as a Second Language), assistant du superintendant en charge des langues et de l’immigration dans le Queens et directeur d’établissements dans le Bronx, il accompagne les francophones dans leur intégration new-yorkaise. « J’ai constaté un grand nombre de parents africains francophones dans le Bronx quand je me promenais. Je me demandais: ‘Y a-t-il un moyen de répondre aux besoins de ce gens-là? ».

En 2007, Jean Mirvil prend les rênes de PS73, une école primaire à quelques pas de Yankee Stadium. L’école est moribonde, il la transforme. Il commence par faire du pied à la communauté francophone locale, essentiellement malienne.  « Je leur ai dit que le directeur de PS73 parlait français. Il fallait faire de la pub ». Face aux retours favorables, et avec l’aide de l’Ambassade de France, le programme bilingue voit le jour. «L’école est devenue un centre où l’on est capable de répondre aux besoins de tout le monde. Même les immigrés non-francophones viennent nous voir pour savoir si on peut les aider».

Trois ans plus tard, le programme s’est épanoui. Il a résisté à l’ouverture en 2010 de NYFACS, à Harlem, compte trois enseignants et proposera à la rentrée un 4th Grade. Aux parents qui lui demandent si le programme va perdurer sous la nouvelle directrice, il répond par l’affirmative. « Si vous en doutez, demandez lui de le garder ! », leur glisse-t-il.

M. Mirvil a lui aussi gagné en crédit. En 2010, l’ouverture du programme bilingue a valu au directeur les Palmes académiques, une distinction accordée aux éducateurs exceptionnels. Sa sérénité – un trait de caractère que lui reconnaissent volontiers ceux qui le côtoient – explique en partie sa réussite. « C’est propre aux Mirvil, s’amuse-t-il. Ce sont des gens qui aiment bien aider. S’il y a dix personnes dans ce bâtiment qui ont besoin d’aide, ils vont venir me chercher. Il ne faut pas intimider pour aider, mais s’ouvrir».

Après « 28 ans et neuf mois » dans l’enseignement, M. Mirvil part donc à la retraite, dans son pays d’origine, Haïti. « Comme mon papa », venu aux Etats-Unis et reparti chez lui. La sienne sera active. A la rentrée, il prendra la direction d’une école pilote multilingue à Cap-Haïtien, dans le nord du pays, tablant sur son expérience dans le système new-yorkais. « Ces temps-ci, ce coin du monde a besoin d’aide, pas seulement financière. Il y  a beaucoup de travail à faire sur le plan de l’éducation, confie-t-il. Comment se vanter et dire : ‘Je sais faire cela’ et ne rien faire pour aider les siens ? Je ne fais pas partie du groupe des gens qui critiquent sans rien faire ». Il le prouve une fois de plus.

Les B-52's, le rock explosif

“Rock lobster”, “Private Idaho”, “Love Shack”… Les tubes rock et énergiques des B-52’s les ont propulsé au rang des groupes légendaires des années 1980.

Avec leur style inimitable, à mi-chemin entre le punk-rock et la pop, ils se sont façonnés une image de groupe déluré et archi-dynamique. Leurs clips futuristes, leurs paroles absurdes et leur jeu de scène particulier les ont rangé dans une catégorie musicale totalement à part.

Rien n’a changé depuis la sortie de leur dernier album Funplex en 2008, un opus qui garde l’esprit et le tonus du groupe. Les B-52’s n’ont rien perdu en créativité et en folie, et ils seront le 9 août sur la scène de l’Irving Plaza à New York pour le prouver.

Infos pratiques : 

B-52’s, le 9 août, à 20h. A l’Irving Plaza, 17 Irving Place, Union Square. Billets : 69,5$ en vente ici. Site officiel des B-52’s ici

CURVExpo, le pari lingerie réussi

En 2011, les ventes de maillots de bain ont augmenté de 5%, la lingerie féminine de 2%, et la masculine de 4%. C’est un business qui fonctionne très bien“. Tant que l’industrie de la lingerie se porte bien, Laurence Teinturier a le sourire.

En 2007, la Française et son mari Jean-Luc ont fondé CURVExpo. Originellement basé à Las Vegas, le salon de lingerie et du balnéaire s’est rapidement exporté sur la côte Est des Etats-Unis. “La demande est très forte sur un territoire aussi grand“, affirme Laurence Teinturier. Le couple, que nous avions rencontré en 2008, a décidé de créer ce salon dans un secteur encore relativement inexploité aux Etats-Unis. Le pari des Teinturier: stimuler les rencontres entre créateurs et vendeurs, et initier les Américaines à la lingerie haut de gamme pour remplacer le traditionnel bra : “Nous voulions faire de la lingerie et du swimwear de véritables accessoires de mode”. Aujourd’hui encore, CURVExpo est le seul salon de lingerie en Amérique du Nord, et son prestige ne faiblit pas. CURVE a d’ailleurs récemment été rachetée par la compagnie parisienne Eurovet, “le leader mondial des salons de lingerie, une très bonne opération“, commente la co-présidente de l’entreprise.

Le deuxième salon CURVExpo de l’année ouvrira ses portes à New York du 5 au 7 août. Et le pari des Teinturier semble déjà avoir porté ses fruits : la clientèle américaine ne s’est jamais autant intéressée à la lingerie raffinée depuis le succès du roman érotique 50 shades of Grey. Les collections 2012-2013 sont d’ailleurs plus axées sur l’érotisme et la sensualité. “Aux Etats-Unis, historiquement, le sexe, c’était les sex-shops. Aujourd’hui les Américaines découvrent l’érotisme sans la vulgarité“, dit Laurence Teinturier.

CURVExpo New York reste un salon strictement professionnel : sur place ne seront présents que des marques et des grands distributeurs. Cette année, ce ne sont pas moins de 314 grandes marques haut de gamme qui exposent leurs collections, dont 24 françaises (Huit, Lise Charmel, LOU,…). Laurence Teinturier table sur “2 500 à 3 000 acheteurs par salon (…) ils sont nettement plus nombreux à venir visiter“. Ces potentiels acheteurs viennent pour la moitié de la Tri-State area (New York, Connecticut, New Jersey), et 15% sont étrangers.

Au-delà des rencontres entre professionnels, le salon a aussi prévu plusieurs séminaires, dont le très attendu ” Lingerie Yin & Yang : Apprenez-en plus sur le profit et le plaisir” qui mettra notamment à jour les acheteurs sur l’importance du phénomène 50 shades of grey… Et la grande particularité de cette année ? Un défilé des danseuses du Crazy Horse de Paris qui viendront pour la première fois à New York. Le célèbre cabaret parisien a un partenariat avec CURVE depuis 2008, et les danseuses participent déjà aux salons de Las Vegas deux fois par an.

Infos pratiques : 

CURVExpo NY, du 5 au 7 août. Défilé des danseuses du Crazy Horse le 6 août à 18h. Au Javits Center Halls 1D et 1E. Plus d’informations ici

Crédit photo : ©Curvexpo 2011

Le Roi Lion rugit à Roosevelt Island

Les cinémas en plein air donnent un coup de jeune aux classiques. Samedi 4 août, ce sera l’occasion de redécouvrir ou de faire découvrir aux enfants l’un des plus grands dessins animé des studios Disney, Le Roi Lion, sorti en 1994. Le film occupe la place du deuxième plus gros succès d’animation de tous les temps (derrière Toy Story 3) avec près de 800 millions de dollars de recettes à travers le monde.

Armez-vous d’une nappe de pique-nique et de pop-corn et suivez les aventures de Simba dans les Hautes terres d’Afrique, au Firefighter Field de Roosevelt Island, à proximité de la station du mythique téléphérique, à prendre absolument si cela n’a pas déjà été fait. En cas de pluie, le film sera projeté dimanche 12 août à 20h.

Infos pratiques : 

“Le Roi Lion”, samedi 4 août, à 20h. A Firefighter Field, sur Roosevelt Island, 405-425 Main St. Gratuit. Plus d’informations ici.  

Les meilleurs biergarten de New York

En août, il est de coutume de relâcher la pression. French Morning vous conseille au contraire de la saisir… au bar. Et avec modération ! Comme chaque année, nous vous proposons notre sélection des biergarten de New York. Bonnes soirées mousse!

Les nouveaux

Beer Authority (ci-contre): situé en plein coeur de Times Square, ce biergarten perdu dans les gratte-ciel propose plus d’une soixantaine de bières pression et de bières en bouteille à des prix allant de 7$ à 45$. Parfait pour les forconnés de Midtown et les touristes. 613 8th Avenue et 40th Street, Times Square, Manhattan.

Nicky’s Beergarden BBQ: le premier biergarten du Bronx a ouvert au début de l’année. Il propose un menu qui respire le sud des Etats-Unis et des barbecues, et peut se vanter de sa sélection de bières originales comme l'”Apricot Wheat” à l’essence naturelle d’abricot. Bières à partir de 5$. 3392 E Tremont Avenue, The Bronx.

Les bobos

Loreley Restaurant & Biergarten  (ci-contre): le restaurant allemand a maintenant un petit biergarten inspiré de la “Brauhaus” de Cologne et situé à deux pas de McCarren Park. Il propose des bières directement importées d’Allemagne et d’authentiques Bretzels et Wurst à des prix abordables. Pintes à partir de 7$. 64 Frost Street, Williamsburg, Brooklyn.

Der Schwarze Köhler : ce biergarten familial de Clinton Hill (Brooklyn) est tenu par un couple germano-britannique. On peut y manger des saucisses sur de larges tables communales et même y regarder des films allemands (voir la programmation ici). La sélection de bières n’est pas gigantesque (environ 18 types différents), mais les prix sont abordables. Pinte à partir de 6$. 710 Fulton Street, Fort Green, Brooklyn.

Gowanus Yacht Club: cet établissement, qui tient son nom du canal Gowanus (Brooklyn), vend des hot dogs et se distingue des autres biergarten en servant la bière dans des verres jetables. Le thème du voilier a inspiré la décoration vintage de cet endroit où l’on peut acheter deux canettes de Pabst Blue Ribbon pour 5$. Tous les éléments sont réunis pour y refaire le monde entre amis. 323 Smith St, Caroll Gardens, Brooklyn.

Les gigantesques

Studio Square (ci-contre): cette grande cour conviviale, qui peut contenir jusqu’à 700 personnes, propose de la bière choisie, conservée et servie dans la tradition  allemande la plus stricte. Vous pourrez aussi y manger des hamburgers et y boire de la sangria. Pinte à partir de 7$. 35-33 36th Street, Long Island City, Queens.

The Bohemian Hall Beer Garden: le plus vieux biergarten de New York a gardé son authenticité et sa convivialité. Sa large sélection de bières, ses tables de pique-nique, et ses grillades dans le jardin vous feront passer de beaux soirs d’été. S’il faut compter environ 15$ pour les plats traditionnels du restaurant, le Garden Grill propose aussi des Bratwurst, hamburgers et autres délices pas du tout caloriques, pour accompagner votre bière, à partir de 9$. Pintes à partir de 6$. 29-19 24th Avenue, Astoria, Queens. 

Les hauts de gamme

Beekman Beer Garden Beach Club (ci-contre): Construit sur l’ancien Water Taxi Beach du South Street Seaport, ce beer garden très classe s’étend sur 500m². Sa vue exceptionnelle sur le Brooklyn Bridge impressionnera vos dates89 South Street, South Street Seaport, Manhattan.

The Biergaten: le Biergarten du Standard Hotel est situé sous l’une des promenades les plus hype de Manhattan, la Highline. Même si la file d’attente peut y être longue, la cour boisée de ce biergarten chic, branché, mais légèrement couteux, est idéale pour les débuts de soirées. Ses tables de ping-pong et son photobooth seront de bons atouts pour passer de bons moments entre amis, avant de se faire dépouiller le porte-monnaie dans les restaurants et boites de nuit alentours. Attention, le lieu, victime de son succès, peut être très bruyant. 848 Washington St, Meatpacking, Manhattan.

Alewife: ce biergarten du Queens a choisi ses bières (pression et bouteille) avec soin et propose de rares crus comme la “Founders Centennial” du Michigan, ou la “EOS Hefeweizen” du Nebraska, que l’on peut tester avant d’acheter. Il dispose d’un espace de deux étages (tout en bois) embelli par un magnifique lustre et une terrasse. La nourriture y est chère (comptez 15$ pour un burger) mais excellente. 5-14 51st Avenue, Long Island City, Queens.

Les plus germaniques

Hofbrau Bierhaus NYC (ci-contre): A deux pas de Grand Central, ce grand biergarten bavarois propose 24 pressions et 6 bouteilles de la brasserie allemande qui le sponsorise : Hofbraü. Dépaysement garanti. 712 3rd Avenue, Midtown East, Manhattan.

Zum Schneider: ce biergarten a été pensé selon la tradition bavaroise. Le menu a de forts accents allemands (arriverez-vous à prononcer le nom des plats?) et le prix des assiettes commence à 20$. Le prix des pintes est plus raisonnable – à partir de 5$. Rien de sert de ramener votre carte bleue, seul le liquide est accepté! C’est de circonstance. 107 Ave C East 7th Street, East Village, Manhattan.

Max Bratwurst und Bier: ce biergarten familial et traditionnel mise sur l’ambiance conviviale et fun. Toutes sortes de bières allemandes sont servies dans ce petit biergarten aux allures de road diner qui propose aussi des Wurst à partir de 6$. Pinte à partir de 6,50$. 4702 30th Avenue, Astoria, Queens. 

Pour les connaisseurs

Spuyten Duyvil (ci-contre): plus de 100 bouteilles, dont de rares Lambic et Gueuzes, sont proposées dans ce beer garden aussi réputé pour ses plateaux de fromages. Le jardin est parfait pour les dimanches ensoleillés. 359 Metropolitan Avenue (entre la 4th St et Havemeyer St), Williamsburg, Manhattan.

Bierkraft: locales, tchèques, américaines, irlandaises, polonaises … ce biergarten de Brooklyn propose l’une des plus larges selection de bières (plus de 500), mais aussi de délicieux sandwiches, préparés sur commande (10$). Si vous pouvez, venez un mardi, on peut y tester la bière gratuitement, et on y offre même des petits fours! 191 Fifth Avenue, Park Slope, Brooklyn.

d.b.a : dans sa cour extérieure, vous pourrez déguster pas loin de 200 bières (bouteilles) principalement belges, allemandes, britanniques et américaines. Les prix vont de 6$ à 21$. 41 1st Avenue, East Village, Manhattan.

Les biergarten à ciel ouvert

Berry Park (ci-contre): ce gigantesque complexe beer hall/restaurant/rooftop situé en plein Williamsburg est l’endroit parfait pour siroter une bière avant d’aller à un concert. Pintes à partir de 6$. 4 Berry Street, Williamsburg, Brooklyn.

La Birreria: sur le rooftop d’Eataly, ce biergarten italien à ciel ouvert (le toit est rétractable!) propose des bières originales, italiennes ou non. Les plats ont un bon rapport qualité/prix (autour de 20$) mais ne conviennent pas tous aux végétariens. Bémol, la file d’attente peut être longue après 19h. Il est recommandé de réserver. Ouvert toute l’année. 200 5th Avenue, Flatiron, New York.

Harlem Tavern: le deuxième biergarten de Harlem a ouvert il y a un peu plus d’un an. Il possède une large cour extérieure doublée d’un patio pouvant accueillir plus de 300 personnes. Derrière ses murs en brique rouge se cachent aussi des hamburgers à prix raisonnables (autour de 11$), des plats d’influence méditerranéenne et des bières de couleurs, degrés et d’origines différentes. Pintes à partir de 6$. 2153 Frederick Douglass Blvd et 116th St, Harlem.

Les incontournables

Bier International (ci-contre): kényane, brésilienne, japonaise … le premier Biergarten de Harlem peut être qualifié d’international, quand on voit la large sélection de bières qu’il propose. Ses menus sont d’influence européenne et les prix sont abordables (le Vegetarian Sandwich: hummus, avocat, soja, poivron, salade est à 10$). Pinte à partir de 6$. 2099 Frederick Douglass Blvd (et 113th Street), Harlem.

Radegast Hall & Biergarten: ce biergarten a été construit dans une ancienne fabrique de bonbons. Décoré dans les pures traditions allemandes et tchèques, l’ambiance festive et conviviale du lieu en font un biergarten incontournable. Ses bretzels, sa programmation musicale quotidienne et ses bières (plus de 60 différentes en bouteille) en font un endroit parfait pour les petites faims, et les grandes soifs!  113 North 3rd Street, Williamsburg, Brooklyn.

Habana Outpost (ci-contre): dans ce Biergarten eco-responsable, où l’on a opté pour l’énergie solaire, le dépaysement est total. La décoration vous plonge dans un pays d’Amérique centrale, où le maïs grillé accompagne parfaitement la cerveza. Des tables de pique-nique et des parasols de toutes les couleurs sont disposés dehors dans une ambiance ‘cour de récré’. 757 Fulton St (entre Oxford St et Portland Avenue), Fort Green, Brooklyn. 

Crédit Photo: Loreley par Joshua Bright; Berry Park par Femia; Beer Authority par DNAinfo; Habana Outpost par Alison Zavost

La "French Restaurant Week" remet le couvert

Depuis que l’UNESCO l’a classée au patrimoine immatériel de l’Humanité, la cuisine française n’en finit plus d’être célébrée partout dans le monde, et à New York en particulier. Outre le Taste of France Show, qui aura lieu fin septembre à Pier 54, des pâtissiers et cuisiniers français de New York gâteront les papilles francophiles lors de la troisième édition de la “French Restaurant Week” du 17 au 30 septembre.

Dans tout le Tri-State, les participants pourront profiter de délicieux repas à petits prix (de 20$ à 30$), sur le thème “Terroirs : création et tradition”, chez les restaurateurs partenaires.

Cet évènement se tiendra dans le cadre de la Fête de la Gastronomie, qui a lieu en France le 22 septembre. Celle-ci a été créée l’année dernière et s’exporte pour la première fois à l’étranger, à New York et Tokyo.

Infos pratiques : 

French Restaurant Week, du 17 au 30 septembre. Dans plusieurs pâtisseries et restaurants français de New York (liste en ligne des établissements à venir). Prix spéciaux pour des dîners de 20$ à 30$. Plus d’informations ici

Crédit photo : ©Fête de la Gastronomie 2011

City Island, le Bronx avec vue sur l'océan

Mais oui, vous êtes bien dans le Bronx!“, nous assure avec aplomb un habitué d’un bar tranquille de City Island Avenue, l’artère principale de l’île du même nom.

L’homme, plutôt surpris d’y voir deux touristes “égarés“, fait bien de le préciser. Car si City Island fait partie du Bronx, on est loin de ses grandes artères animées et de ses imposants bâtiments de brique. Et encore plus loin de l’idée de ghetto malfamé qui colle encore bien malgré lui à la peau de ce borough.

City Island, 4 500 habitants, est une bande de terre de 2,4 kilomètres sur un petit kilomètre posé dans le Long Island Sound. L’île était rattachée autrefois au riche comté de Westchester, ce qui lui donne des airs de banlieue chic. Jugez plutôt: son petit port accueille de nombreux clubs de yachts. Ses rues, alignées de coquettes maisons en bois et d’imposantes demeures victoriennes, proposent des magasins d’antiquités, des galeries d’art ou encore des restaurants spécialisés en fruits de mer.

Des allures de village de pêcheurs

Pour découvrir cette petite bourgade aux allures de village de pêcheurs de la Nouvelle Angleterre, embarquez à bord du City Island Bronx Seaside Trolley, réplique d’un bus du début du XXe siècle. Il emmène gratuitement les curieux sur place tous les premiers vendredis du mois, au départ de Pelham Bay Park Station, le terminus de la ligne 6. Sur le chemin, après avoir traversé une partie de l’immense Pelham Bay Park – il fait trois fois la taille de Central Park – un premier arrêt est prévu à la Bartow-Pell Mansion, une magnifique demeure au style greek revival datant du XIXe siècle. Juste le temps de faire le tour du propriétaire, jardin compris, d’écouter un peu de musique et hop, on remonte dans le bus, direction City Island à proprement parler.

Sur place, les visiteurs pourront flâner dans des galeries d’art et des bars animés, comme l’éclectique Starving Artist Café. Côté gastronomie, de nombreux « lobster joints » rassasieront les estomacs vides. Stéphane Kane, de son côté, peut se vanter d’être le seul restaurateur 100% Français du coin. Dans son Bistro SK, on se régale d’escargots au beurre, de moules à la crème ou encore de bar fraîchement pêché dans l’estuaire. Une crème brûlée digne de ce nom couronne le tout. Autre option : le Black Whale, établissement célèbre pour ses desserts. Pour un cours d’histoire locale, rendez-vous au City Island Nautical Museum, qui se présente comme une porte d’entrée vers “l’une des communautés les plus intéressantes de New York City“. Le visiteur y trouvera des collections photographiques consacrées aux figures locales, notamment les fabriquants de yachts, et au passé maritime de l’île. Le musée est ouvert au public de 13h à 17h les samedis et dimanches. Cerise sur le gâteau, les passagers du trolley bénéficient de réductions dans les différents commerces de l’île.

Infos pratiques :

City Island Bronx Seaside Trolley, départ chaque premier vendredi du mois à 17h25, 18h25, 19h30, 20h25 et 21h25 de Pelham Bay Park Station (terminus de la ligne 6, arrêt de bus BX29). Infos ici et ici.

Crédit photo: Metro.co.uk

Summer Streets, la rue aux New-Yorkais

Le 4, 11 et 18 août, Summer Streets donne rendez-vous à tous les citadins pour trois jours d’activités et d’animations dans les rues de New York. La voiture reste au garage pour cet évènement strictement réservé aux piétons et aux cyclistes.

Tous les ans, Summer Street célèbre l’un des espace publics les plus précieux de la ville, la rue. Pour ce 5ème anniversaire, plus de 11 kilomètres entre le Brooklyn Bridge et Central Park ont été fermés à la circulation. Organisé par le Département des transports de la ville de New York, l’objectif est de valoriser un environnement plus sain et plus respectueux de la planète et de ses habitants.

Au programme: des cours de Taï Chi, de saut à deux cordes et de Salsa, du yoga et de la danse cardio dans Foley Square, et encore plus à découvrir sur le site de la manifestation. Il y aura aussi des ateliers de réparation de vélos.

Infos pratiques:

“Summer Street”: samedi 4, 11 et 18 août de 7h à 13h. Sur Park Avenue et Lafayette Avenue entre Central Park et Brooklyn Bridge, Manhattan. Gratuit. Plus d’information ici.

Crédit Photo: Aurash Khawarzad

Le clubbing en sous-sol

New York a désormais atteint sa vitesse de croisière estivale, et les évènements en plein air sont généreusement fréquentés malgré la chaleur, l’humidité ou la pluie. Pour ceux qui ont plutôt envie d’ombre et de fraîcheur, voici quelques endroits en sous-sol idéals pour changer d’air et ouverts assez tard pour pouvoir quand même profiter des festivités d’été. Ne manquez pas pour autant Electric Zoo sur Randall’s Island du 31 août au 2 septembre pour une bonne dose de foule, de son et de lumières.

La Esquina (114 Kenmare Street) : pour beaucoup cet endroit n’est plus un secret. Le magnifique resto/bar/lounge situé en sous-sol d’une cantine mexicaine et ressemblant à un speakeasy argentin reste sélectif mais incontournable. DJs tous les jours à partir de 22h.

Acme (9 Great Jones Street) : également un resto/bar/lounge sur deux étages (resto/bar en haut et lounge en bas) qui en moins de six mois est déjà fréquenté par tout le gratin artistique branché de SoHo et affiche complet presque tous les jours. Arriver tôt surtout le vendredi et samedi.

La Zarza (166 First Avenue) : sous le restaurant du même nom qui ne paye pas vraiment de mine, se cache un club/lounge intime et sombre équipé d’un sound system puissant, où est programmée l’élite des DJs House/Electro. Ouvert à partir de 23h sauf le dimanche.

M Lounge (62 Thomas Street) : le bar du fameux restaurant japonais de luxe Megu a été transformé en club/lounge. La musique est assez commerciale (top 40), surtout le week-end, mais le décor est toujours aussi unique et subtil. Ouvert du mercredi au samedi à partir de 22h.

Submercer (147 Mercer Street): probablement l’endroit où il y fait le plus frais, et la seule véritable cave. Étonnement situé au sous-sol de l’hôtel Mercer, et derrière les caves à vin, ce bar/lounge a toujours une excellente sélection de DJs House/Disco et même une section coquine sous les voûtes pour s’essayer au « pole dancing ». Fermé le dimanche.

Electric Zoo 2012 !

Le festival de musique électronique aura lieu sur Randall’s Island le week-end de Labor Day du 31 août au 2 septembre ; on note une forte présence francophone dans la programmation avec en tête d’affiche David Guetta, Martin Solveig ou A-Trak aux cotés d’Armin Van BuurenAxwell, Tiesto, Above & Beyond, Benny Benassi, Nicky Romero, Sasha, Skrillex ou Hardwell. Infos et billets sur : www.madeevent.com/ElectricZoo/

Autres soirées à ne pas manquer en août

Warm Up @ PS 1 tous les samedis en août. Gratuit. Infos sur http://momaps1.org/warmup

Popgun organise une série de soirées Pop/Indie Dance @ Glasslands Gallery (289 Kent Avenue) les 4, 10, 24 & 25 août avec des groupes qui se produisent non pas en tant que formation musicale mais en tant que DJs. À noter Lemonade & The Blondes le 4, et l’excellent Little Dragon le 10. 3/5/10$ ou gratuit sur RSVP. Infos sur www.residentadvisor.net

Samedi 11 août : Danny TenagliaJohn DigweedPleasurekraft et Sleepy & Boo @ Governor’s Island. Infos et billets sur www.residentadvisor.net

En vous souhaitant un excellent mois d’août en musique !

DJ Super Jaimie

Facebook.com/djsuperjaimie