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SIDA: se protéger ? Pas la première fois…

Quelques jours après la clôture de la 19ème conférence internationale de lutte contre le SIDA à Washington, force est de constater qu’une sexualité protégée chez les jeunes américains et français n’est plus la norme. Les adolescents semblent en effet de plus en plus enclins à s’engager dans des rapports sexuels non protégés, du moins lorsqu’ils rencontrent un nouveau partenaire.

Le dernier rapport de l’association World Contraception Day, publié en septembre 2011, dresse un constat alarmant : 53% des jeunes Américains (18-24 ans) – soit plus d’un jeune sur deux – ne se protègent pas lors du premier rapport sexuel avec un nouveau partenaire. Ce chiffre a bondi en deux ans, puisqu’en 2009, ils n’étaient “que” 38% à ne pas avoir recours à un contraceptif.

En France, ils sont un peu moins nombreux (40%), toujours selon la même étude. Un chiffre qui reste peu glorieux, et qui a lui aussi énormément augmenté en deux ans : en 2009, 19% seulement décidaient de baisser la garde lors de leur première relation avec un nouveau partenaire.

Les raisons de ce comportement varient, mais le fait de ne pas avoir de préservatif au moment clé arrive en tête de liste dans les deux pays (entre 21 et 38%). Sont également évoqués : le refus de l’un des deux partenaires (15%), la gêne d’évoquer le sujet, ou même l’oubli après avoir bu trop d’alcool (entre 11 et 13%). Et pourtant, les jeunes américains et français sont près de 60% à déclarer être “très bien informés des possibilités de contraception“.

Crédit photo : Maxppp

Une nouvelle école française à Miami et Fort Lauderdale

On veut être excellent dans tout ce qu’on fait“, explique Oxana Rosemberg, secrétaire générale de l’Alliance Française South Florida. L’organisme, qui proposait déjà un programme after-school en français, voit les choses en grand. Il a prévu d’ouvrir une école maternelle et une école française CNED (du CP à la Terminale), à la rentrée 2012-2013, à Miami et Fort Lauderdale. “Il est très important pour certains parents que leurs enfants puissent continuer à pratiquer le français à l’écrit comme à l’oral, raconte-t-elle. C’est un choix de donner une éducation tout en français“.

Encore faut-il avoir le choix. Outre les programmes bilingues (French Morning vous les avait présentés dans le guide de l’éducation en français à Miami en 2010), “il y a une école française, mais celle-ci est très sélective“, estime Oxana Rosemberg. Sans oublier que les longues distances entre le domicile et les établissements proposant des programmes en français sont parfois un obstacle à la mobilité des élèves. “Beaucoup d’élèves francophones en programme américain n’ont pas de cours en français“, regrette la responsable.

En ce qui concerne l’école maternelle, tous les élèves, quelle que soit leur langue, seront les bienvenus. “On les formera de façon à ce qu’ils puissent être acceptés aux cours de l’école CNED“. La maternelle comptera 14 élèves au maximum. Ils seront accompagnés par une assistante trilingue qui expliquera les consignes aux enfants qui ne parlent pas français. L’école, quant à elle, appliquera le curriculum du Centre National d’Enseignement à Distance. Les professeurs veilleront au rendu des travaux demandés par le centre. “Les diplômes des professeurs sont tous reconnus par le ministère de l’Education nationale française, précise Oxana Rosemberg, et « 90% d’entre eux sont de langue maternelle française ». Il y aura dix enfants maximum par classe. La secrétaire générale précise tout de même qu'”il faudra avoir un niveau suffisant pour suivre les cours du CNED“. Les enfants travailleront jusqu’à 14h30 et les parents seront libres de les inscrire dans un after-school dans une autre langue.

Les frais de scolarité sont de $8 750 par an pour l’école maternelle; de $11 600 par an du CP au CM2; de $12 700 par an de la 6ème à la 3ème et de $14 500 par an de la Seconde à la Terminale. Des réductions seront accordées aux parents qui inscrivent au moins deux de leurs enfants.

Pour plus d’informations et pour les modalités d’inscription, visiter le site ici ou envoyer un e-mail à [email protected].

Crédit photo: Europe Infant Academy.

Brooklyn fait son cinéma

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Brooklyn est aujourd’hui reconnu comme un centre artistique d’ampleur internationale. Sa communauté de cinéastes indépendants est elle aussi en ébullition, mais reste pourtant dans l’ombre. Ces jeunes artistes seront sous les projecteurs, cet été, grâce au Art of Brooklyn Film Festival.

Le festival est le premier consacré aux cinéastes émergents nés à Brooklyn, y habitant ou amoureux du quartier. Organisé par l’association Art of Brooklyn, il se tiendra du samedi 4 au dimanche 12 août, au St. Francis College de Brooklyn Heights.

La sélection regroupe 53 films, projetés au cours de la semaine. Courts métrages, documentaires, dessins animé, en passant par des films expérimentaux ou éducatifs, tous les genres seront représentés.

Infos pratiques : 

The Art of Brooklyn Film Festival, à St. Francis College, à Brooklyn Heights. Du samedi 4 au dimanche 12 août. 180 Remsen St. Tickets 10 $ sur le site Internet, 12 $ à l’entrée. Plus d’informations ici

Rétrospective Claude Sautet au Lincoln Center

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Considéré comme un maître par ses contemporains, Jean-Pierre Melville, François Truffaut et la critique américaine Pauline Kael, le réalisateur Claude Sautet (1924-2000) fait pourtant rarement partie des noms qui viennent à l’esprit quand on évoque les grands cinéastes français d’après-guerre. Peut-être car son travail reste difficile à définir. Contemporain de la Nouvelle Vague sans s’y inscrire, et scénariste à succès pour de nombreuses publicités, Sautet scrute aussi bien la vie des petits gangsters que les hauts et les bas de la grande bourgeoisie.

Tout au long de sa carrière, Sautet dirige des acteurs stars du cinéma, dont Yves Montand (trois films), Michel Piccoli (cinq films), et sa muse, Romy Schneider (cinq films). Dans les années 1990, le réalisateur s’attaque à une trilogie de drames romantiques et met en scène la nouvelle génération d’acteurs, Daniel Auteuil, Emmanuel Béart et Sandrine Bonnaire.

Le Lincoln Center rend hommage au réalisateur français en lui consacrant une rétrospective, du mercredi 1er au jeudi 9 août. Douze films sont projetés : Un mauvais fils (1980), César et Rosalie (1972), Vincent, François, Paul… et les autres (1974), Classe tous risques (1960), L’Arme à gauche (1965), Quelques jours avec moi (1988), Garçon ! (1983), Un coeur en hiver (1991), Mado (1976), Nelly et Monsieur Arnaud (1995), Une histoire simple (1978) et Les Choses de la vie (1969).

Le chef d’oeuvre de Claude Sautet, Max et les ferrailleurs, n’a pas été oublié. Il est même présenté pour la première fois sur le sol américain. Ce film de 1971 raconte la chasse d’un policier contre une bande de malfaiteurs, avec à l’affiche Michel Piccoli et la belle Romy Schneider. Il est projeté cinq fois par jour, du vendredi 10 au jeudi 16 août.

Pour connaître davantage le réalisateur, rendez-vous au Lincoln Center dimanche 5 août, à midi. Claude Sautet se dévoile dans un documentaire réalisé par le critique de films N.T. Binh, intitulé Claude Sautet ou la magie invisible. Ce montage d’une longue interview du cinéaste en voix off, réalisée peu avant sa mort, est illustré d’extraits de films et de témoignages d’amis et de collaborateurs. Le film fut sélectionné au Festival de Cannes, en 2003.

Infos pratiques : 

“Claude Sautet : The Things Of Life”, du mercredi 1er au jeudi 16 août. Au Lincoln Center, 165 West 65th Street. 13$; étudiants et seniors 9$; abonnés 8$. Formule deux films au choix : $20; étudiants, seniors et abonnés 15$. Plus d’informations ici

Photo : Romy Schneider dans “Max et les ferrailleurs”

Raphaël Saadiq rend hommage à Bob Dylan

Depuis qu’il a lancé sa carrière solo il y a dix ans, Raphaël Saadiq est en pleine ascension. Le chanteur californien, auparavant orienté R&B et funk, s’est tourné vers la soul d’inspiration Motown depuis qu’il a sorti son album Stone Rollin” en 2011.

Il sera ce 4 août au Anneberg Space for Photography de Los Angeles, lors d’une soirée spéciale consacrée aux chansons de Bob Dylan. Organisées par la radio angéline KCRW en partenariat avec le Anneberg Space for Photography, les soirées “Who Shot Rock & Roll” rendent hommage deux fois par mois à des légendes de la musique rock.

Raphaël Saadiq et le groupe rock britannique Band Of Skulls participeront tous deux à cette soirée Dylan gratuite et ouverte à tous, et joueront des morceaux de leurs propres répertoires. Il suffit aux intéressés de s’inscrire sur le site de KCWR et de se présenter assez tôt au Anneberg Space for Photography, où se déroulera (en plein air) ce show éclectique.

Infos pratiques :

“Who Shot Rock & Roll” : Raphaël Saadiq et Band Of Skulls, le 4 août de 19h à 22h. Au Anneberg Space for Photography, 2000 Avenue of the Stars, downtown Los Angeles. RSVP ici – se présenter tôt au concert. Site du Anneberg Space for Photography ici. Site officiel de Raphaël Saadiq ici.

Bienvenue sur la planète rétro de Jupiter

Amélie la Française et Quarles le Britannique se sont rencontrés à Londres, réunis par un même amour des sons disco et rétro. Ils se sont depuis installés à Paris. Le duo a gagné en popularité en remixant des morceaux connus de Anorak ou encore Metronomy, et vient de sortir son premier album Juicy Lucy.

Cet opus reflète l’eclectisme des goûts musicaux de Jupiter : disco, électro, reggae et pop flirtent harmonieusement à mesure que les chansons défilent. Et aucun morceau ne passe à côté de cette petite touche rétro dont Jupiter a fait sa marque de fabrique.

Infos pratiques :

Jupiter (DJ set), le 3 août, à minuit. A la Cameo Gallery, 93 N. 6th St, Brooklyn (Williamsburg). Billets : 5$ en vente ici, pour les plus de 21 ans. Site de la Cameo Gallery ici. Site officiel de Jupiter ici.

Pulp Fiction au Devil's Night Drive-In de LA

Ce 4 août, révisez vos classiques ! Pour profiter du légendaire twist d’Uma Thurman et de John Travolta, ou assister à l’un des braquages les plus célèbres de l’histoire du cinéma, roulez jusqu’au Devil’s Night Drive-In à downtown LA.

Los Angeles… où se déroule justement l’intrigue de Pulp Fiction. L’audacieux scénario de Quentin Tarantino virevolte autour de plusieurs personnages de la pègre angeline dont la loyauté et les valeurs sont mises à l’épreuve. Ce chassé-croisé moderne, violent mais teinté d’une touche d’humour noir, est en prime dôté d’une bande-son explosive : The Tornadoes, Kool & The Gang, Al Green, Urge Overkill…

La projection commence à 20h30 sur le parking du drive-in, mais il est conseillé d’y arriver plus tôt (à partir de 19h), pour se garer à un bon emplacement. Du pop-corn sera servi par les vendeurs ambulants du drive-in.

Infos pratiques :

Pulp Fiction, le 4 août, entrée à 19h, début du film à 20h30. Au Devil’s Night Drive In, 240 W. 4th St. et Broadway. Billets 10$, en prévente ici.

Ҫa jazze à Santa Monica

Le festival Jazz on the Lawn revient pour une 7e édition et s’installe cette année au Stewart Street Park. Les amateurs de cuivre sont invités à venir en famille, chaque dimanche soir, du 5 au 26 août, pour deux heures de concert gratuit. Des stands d’alimentation et un terrain de jeux pour enfants sont à disposition.

La manifestation commence avec The Dustbowl Revival, dimanche 5 août, un collectif basé à Venice mêlant swing de la Nouvelle-Orléans, gypsy jazz, folk des Appalaches et bluegrass. Le dimanche suivant accueille le musicien Zane Musa. Il sera suivi le 19 août par The Ronnie Gutierrez Band, un duo composé d’un percussioniste et d’un batteur. Ce même dimanche, une leçon de salsa est proposée de 16h30 à 17h par Francisco & Stacey Martinez, du Dance Family Studio. Conclusion du festival le 26 août avec le jazz des Caraïbes de Rogelio Mitchell, originaire du Panama.

Infos pratiques :

Jazz on the Lawn, chaque dimanche, du 5 au 26 août, de 17h à 19h. Au Stewart Street Park, à Santa Monica, 1836 Stewart Street. Gratuit. Plus d’informations ici.

Photo : The Dustbowl Revival

Lyon, champion des champions chez les Red Bulls

Bien sûr c’est la reprise, bien sûr c’est un match officiel et bien sûr il y a un trophée en jeu, mais le cadre n’est pas anodin : New York. « Ça a une saveur particulière de gagner ici». Pour Bafétimbi Gomis, attaquant lyonnais, un titre glané ici n’en est que plus beau. Et si la formule varie, l’idée reste la même. Pour le gardien de l’OL, Hugo Lloris, c’est « symbolique » et selon l’entraîneur montpelliérain René Girard, le voyage a permis de “lier l’utile à l’agréable  en s’offrant un footing comme on n’en a pas souvent l’occasion de s’offrir” (les joueurs de Montpellier ont effectué un footing dans Central Park mercredi).

La Ligue 1 s’exporte donc avec un Trophée des Champions  (opposant chaque été le champion de France contre le vainqueur de la Coupe de France) qui voyage. Après Montréal (2009), Radès (2010) et Tanger (2011) c’était donc la quatrième fois que le trophée se jouait à l’étranger mais l’édition 2012 est la première à se dérouler dans un pays non-francophone.

Une opération qui vise avant tout à promouvoir le football français. La Ligue a tenté un pari en s’aventurant sur un territoire loin d’être conquis mais au potentiel qu’elle juge « intéressant » avec un nombre de licenciés croissant. Un point de vue que partage le Président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas : « Nous avons à vendre l’image du football. (…) C’est important pour nous d’être là. Tout ce qui se passe ici en terme de sponsoring et de médiatisation permet à des équipes en général anglaises ou allemandes d’avoir, sur le territoire américain, une avance marketing importante. » Le football français s’exhibe espérant ainsi combler son retard et profiter du potentiel de revenus que représente le marché américain. Opération séduction en cours donc.

La Red Bull Arena n’avait malgré tout pas fait le plein avec 15 166 spectateurs, et parmi eux un très grand nombre d’invités. Mais l’affluence n’était pas en rapport avec la qualité du spectacle. Après des débuts difficiles, voire laborieux, les deux équipes ont au final pu livrer un match des plus agréables à regarder, mais qui restera une déception pour le Champion de France en titre. Menant deux fois à la marque (Utaka, 26ème et le nouvel attaquant argentin Emanuel Herrera, 54ème), Montpellier a en effet laissé revenir Lyon à chaque fois (Gomis à la 43ème et Lacazette, 76ème). Visiblement épuisés par la chaleur écrasante, les hommes de René Girard se sont finalement inclinés aux tirs aux buts par 4-2.

S’il est trop tôt pour juger de la réussite de la mission promotion de la LFP, coté terrain en tout cas, c’est mission accomplie si l’on en croit Bafé Gomis : « Le but est de promouvoir la Ligue 1 aux États-Unis et je pense que les spectateurs ont été bien gâtés avec notamment quatre buts et un match avec beaucoup de suspens ! »

(Crédit Photo: Vincent Bonnay)

NBA : Turiaf signe avec les Clippers, Batum reste à Portland

Après avoir été approché par l’équipe des Minnesota Timberwolves, Nicolas Batum (23 ans, 2,03m) a finalement renouvelé son contrat avec les Portland Trail Blazers. La franchise de l’Oregon a ainsi offert au Français un contrat de 4 ans pour un montant total de 46 millions de dollars, soit une proposition similaire à celle formulée par Minnesota. Si l’avenir financier de Batum est désormais assuré (il est le quatrième Français à signer un contrat de plus de 10 millions de dollars par saison en NBA), il lui reste encore nombre de réponses à obtenir de la part de Portland où le projet sportif est pour le moins flou.
Autre joueur dont l’avenir vient de s’éclaircir avant le début des JO : Ronny Turiaf. Jusqu’ici membre de la formation championne NBA cette saison, à savoir le Heat de Miami, le pivot martiniquais (29 ans, 2,08m) arrivait toutefois en fin de contrat. Passé par les Los Angeles Lakers, les Golden State Warriors, les New York Knicks, les Washington Wizards, avant de poser ses valises en Floride l’an passé, Turiaf va retrouver les terres californiennes puisqu’il vient de signer pour une saison avec les Clippers de Los Angeles.
Son contrat sera toutefois moins lucratif que celui de Nicolas Batum. L’intérieur martiniquais, qui avait débuté sa carrière NBA en 2005 à sa sortie de l’université de Gonzaga,  s’est ainsi  engagé au minimum salarial pour un joueur de son expérience, à 1 146 000 dollars.
Au sein de la deuxième franchise de Los Angeles, Ronny Turiaf devrait vivre une saison excitante et pleine de promesses. Les Clippers ont en effet fourni de gros efforts ces deux dernières saisons pour recruter de manière intelligente et jouer les premiers rôles. Le Français côtoiera ainsi les joueurs All-Stars Chris Paul, Blake Griffin, Chauncey Billups et Grant Hill, et aura une nouvelle fois l’occasion de se qualifier pour les play-offs, voire même de viser le titre NBA.

Un air de Schubert au Mozart festival

A l’origine, le Mostly Mozart Festival (MMF) était uniquement dédié aux oeuvres du grand Wolfgang Amadeus Mozart. Au fil des années, la manifestation s’est élargie aux pièces d’autres compositeurs. Organisé par le Lincoln Center à New York, le MMF transmet donc depuis 45 ans le génie de Mozart et de ses héritiers aux New Yorkais fondus de musique classique. Le programme de cette année est particulièrement vaste, et la qualité de ses intervenants devrait convaincre tout amateur du genre d’acheter ses billets sans tarder.

Jusqu’au 25 août, les spectateurs pourront assister aux dizaines de spectacles des différentes sections du MMF. Les concerts de l’Avery Fisher Hall rassembleront les plus grands artistes du monde sous la direction du chef d’orchestre Louis Langrée. Ce Français collabore avec le festival depuis dix ans. En l’honneur de cet anniversaire, il dirigera de nombreux concerts du MMF, dont une avant-première gratuite le 28 juillet. D’autres chefs d’orchestre de renom figurent au programme : le Français Yannick Nézet-Séguin, ou encore le finlandais Osmo Vänskä.

Le grand violoniste Joshua Bell est l’un des musiciens les plus attendus du MMF. Il sera présent au festival les 17 et 18 août à l’Avery Fisher Hall, sous la direction de Louis Langrée. Ce musicien prodige jouera sur son stradivarius des extraits d’un concerto de Brahms, d’une symphonie de Mozart et d’une de Schubert.

Car Franz Schubert est mis à l’honneur pour cette édition du MMF. Pas moins de douze de ses pièces seront interprétées devant le public new yorkais afin de donner un large aperçu de la musique de cet autre compositeur autrichien de génie. Et n’oublions pas Hayden, Brahms, Bach, ou encore Mendelssohn, qui seront tous dignement représentés au MMF durant ce mois entier de concerts.

D’autres sections sont aussi proposées aux specteurs : “Focus on birdsong” est intégralement consacrée à l’influence de l’oiseau sur la musique classique. Le International Contemporary Ensemble livrera même à cette occasion une interprétation de l’oeuvre “Oiseaux Exotiques”, du compositeur français Olivier Messiaen. Le festival géant comprend aussi des sessions de “musique de nuit” qui commencent à 22h30, des représentations de danse du Mark Morris Dance Group, des lectures et discussions, et une installation sonore au Park Avenue Armory.

Alors si la musique intimiste de Schubert vous transporte, et si les symphonies grandioses de Mozart vous font vibrer, n’attendez pas la prochaine mesure pour prendre vos places !

Infos pratiques :

Mostly Mozart Festival, du 28 juillet au 25 août 2012. Grands concerts à l’Avery Fisher Hall (Lincoln Center), 65 St. Columbus Ave, New York. Autres représentations au Park Avenue Armory,au Alice Tully Hall (Starr Theater), au Rose Theater, au Stanley H. Kaplan Penthouse, au Walter Reade Theater, et à Central Park. Billets à partir de 35$ et jusqu’à 200$. Installation sonore 12$. Discussions, lectures et avant-première du 28 juillet : gratuit. Réservations et plus d’informations ici.

Crédit photo : le chef d’orchestre Louis Langrée – 2010 Mostly Mozart/Lincoln Center. Joshua Bell / Joshua Bell’s website

Le Pacha reçoit Madéon le samedi 28 juillet

Le jeune DJ nantais a fait le buzz sur Internet le 11 juillet 2011, jusqu’à faire parler de lui outre-atlantique. Madéon sera au Pacha NYC ce samedi 28 juillet.

Hugo Leclerc, dit Madéon, s’est fait remarquer pour sa grande maîtrise des contrôleurs et synthétiseurs électroniques et pour ses mixes d’electro-house, disponibles notamment sur YouTube.

Dans sa vidéo “Pop Culture”, vue plus de 12 millions de fois sur Youtube, le jeune français, qui a maintenant 18 ans, fait un medley de trois minutes pour lequel il a réarrangé et mélangé 39 titres. Créatif, il utilise des sons de Madonna, des Killers ou encore des Black Eyed Peas pour recréer un morceau rythmé, original et tout à fait cohérent. La French Touch n’a jamais aussi bien porté son nom.

Infos pratiques:

“Madeon @ Pacha NYC”, le samedi 28 juillet à 22h. Au Pacha NYC, 618 W.46th Street, Manhattan. Entrée normale, réservé aux plus de 19 ans, $27,22,; Entrée VIP pour quatre (table réservée, place sur la mezzanine, boissons, 4 personnes minimum): $150 par personne; Entrée VIP plus (table réservée avec emplacement idéal, 1 bouteille pour 3 personnes): $350 pour trois personnes. Les entrées VIP sont réservées aux plus de 21 ans. Réservation des tickets et plus d’informations ici.

Photo: Madéo mixant avant son contrôleur MIDI. Crédit Photo: capture d’écran de sa vidéo Youtube.