Accueil Blog Page 1491

Un air de Schubert au Mozart festival

A l’origine, le Mostly Mozart Festival (MMF) était uniquement dédié aux oeuvres du grand Wolfgang Amadeus Mozart. Au fil des années, la manifestation s’est élargie aux pièces d’autres compositeurs. Organisé par le Lincoln Center à New York, le MMF transmet donc depuis 45 ans le génie de Mozart et de ses héritiers aux New Yorkais fondus de musique classique. Le programme de cette année est particulièrement vaste, et la qualité de ses intervenants devrait convaincre tout amateur du genre d’acheter ses billets sans tarder.

Jusqu’au 25 août, les spectateurs pourront assister aux dizaines de spectacles des différentes sections du MMF. Les concerts de l’Avery Fisher Hall rassembleront les plus grands artistes du monde sous la direction du chef d’orchestre Louis Langrée. Ce Français collabore avec le festival depuis dix ans. En l’honneur de cet anniversaire, il dirigera de nombreux concerts du MMF, dont une avant-première gratuite le 28 juillet. D’autres chefs d’orchestre de renom figurent au programme : le Français Yannick Nézet-Séguin, ou encore le finlandais Osmo Vänskä.

Le grand violoniste Joshua Bell est l’un des musiciens les plus attendus du MMF. Il sera présent au festival les 17 et 18 août à l’Avery Fisher Hall, sous la direction de Louis Langrée. Ce musicien prodige jouera sur son stradivarius des extraits d’un concerto de Brahms, d’une symphonie de Mozart et d’une de Schubert.

Car Franz Schubert est mis à l’honneur pour cette édition du MMF. Pas moins de douze de ses pièces seront interprétées devant le public new yorkais afin de donner un large aperçu de la musique de cet autre compositeur autrichien de génie. Et n’oublions pas Hayden, Brahms, Bach, ou encore Mendelssohn, qui seront tous dignement représentés au MMF durant ce mois entier de concerts.

D’autres sections sont aussi proposées aux specteurs : “Focus on birdsong” est intégralement consacrée à l’influence de l’oiseau sur la musique classique. Le International Contemporary Ensemble livrera même à cette occasion une interprétation de l’oeuvre “Oiseaux Exotiques”, du compositeur français Olivier Messiaen. Le festival géant comprend aussi des sessions de “musique de nuit” qui commencent à 22h30, des représentations de danse du Mark Morris Dance Group, des lectures et discussions, et une installation sonore au Park Avenue Armory.

Alors si la musique intimiste de Schubert vous transporte, et si les symphonies grandioses de Mozart vous font vibrer, n’attendez pas la prochaine mesure pour prendre vos places !

Infos pratiques :

Mostly Mozart Festival, du 28 juillet au 25 août 2012. Grands concerts à l’Avery Fisher Hall (Lincoln Center), 65 St. Columbus Ave, New York. Autres représentations au Park Avenue Armory,au Alice Tully Hall (Starr Theater), au Rose Theater, au Stanley H. Kaplan Penthouse, au Walter Reade Theater, et à Central Park. Billets à partir de 35$ et jusqu’à 200$. Installation sonore 12$. Discussions, lectures et avant-première du 28 juillet : gratuit. Réservations et plus d’informations ici.

Crédit photo : le chef d’orchestre Louis Langrée – 2010 Mostly Mozart/Lincoln Center. Joshua Bell / Joshua Bell’s website

Le Pacha reçoit Madéon le samedi 28 juillet

Le jeune DJ nantais a fait le buzz sur Internet le 11 juillet 2011, jusqu’à faire parler de lui outre-atlantique. Madéon sera au Pacha NYC ce samedi 28 juillet.

Hugo Leclerc, dit Madéon, s’est fait remarquer pour sa grande maîtrise des contrôleurs et synthétiseurs électroniques et pour ses mixes d’electro-house, disponibles notamment sur YouTube.

Dans sa vidéo “Pop Culture”, vue plus de 12 millions de fois sur Youtube, le jeune français, qui a maintenant 18 ans, fait un medley de trois minutes pour lequel il a réarrangé et mélangé 39 titres. Créatif, il utilise des sons de Madonna, des Killers ou encore des Black Eyed Peas pour recréer un morceau rythmé, original et tout à fait cohérent. La French Touch n’a jamais aussi bien porté son nom.

Infos pratiques:

“Madeon @ Pacha NYC”, le samedi 28 juillet à 22h. Au Pacha NYC, 618 W.46th Street, Manhattan. Entrée normale, réservé aux plus de 19 ans, $27,22,; Entrée VIP pour quatre (table réservée, place sur la mezzanine, boissons, 4 personnes minimum): $150 par personne; Entrée VIP plus (table réservée avec emplacement idéal, 1 bouteille pour 3 personnes): $350 pour trois personnes. Les entrées VIP sont réservées aux plus de 21 ans. Réservation des tickets et plus d’informations ici.

Photo: Madéo mixant avant son contrôleur MIDI. Crédit Photo: capture d’écran de sa vidéo Youtube.

Amadou & Mariam et Sidi Touré à SummerStage

Le festival SummerStage accueille trois figures de la musique malienne en concert, en association avec le Museum of African Art.

Amadou & Mariam (ci-contre) enchanteront Central Park, samedi 4 août après-midi. Unis à la scène et dans la vie depuis trente ans, le duo fait voyager son univers musical des rues de Bamako à Lollapalooza ou Coachella. Leur musique est un doux mélange de mélodies pop et de rythmes contagieux. Le tout mené par la guitare électrique bluesy d’Amadou et l’harmonie de leurs deux voix. Aussi populaires en Afrique qu’en Europe et en Amérique, leurs albums Dimanche à Bamako, Welcome to Mali, et leur dernier, Folila, figurent parmi les albums africains les plus vendus au monde. Ils seront rejoints sur scène, à Central Park, par leur ami Theophilus London, qui apparaît sur l’album Folila, et par le trio kenyan, Just a Band.

Le voyage se poursuit avec Sidi Touré, lundi 6 août, à Marcus Garvey Park. Le chanteur malien mélange musique religieuse et traditionnelle malienne, au rock et au blues. Sidi Touré, ancien leader d’un orchestre régional au Mali, devient une star dans son pays où il reçoit deux prix du meilleur chanteur. Son album Sahel Folk (2011) est acclamé par la critique internationale. Le chanteur part pour une première tournée en Amérique du Nord où il se produit notamment au Lincoln Center et au ChicagoWorld Music Festival. Il présentera à SummerStage son dernier album, Koïma, sorti cette année. Il sera suivi sur scène par le groupe des Caraïbes, The Pedrito Martinez Group et le flûtiste sud-africain, Wouter Kellerman.

Infos Pratiques :

Amadou & Mariam, samedi 4 août, de 15h à 19h. A Rumsey Playfield,  dans Central Park, 5th ave et 69th St. Gratuit. Plus d’informations ici

Sidi Touré, lundi 6 août, de 19h à 21h. A l’amphithéâtre Richard Rodgers, dans Marcus Garvey Park, entre 120th et 124th St. Gratuit. Plus d’informations ici

Crédit photo : Benoit Peverelli

Les araignées envahissent l'American Museum of Natural History

Si vous souhaitez grimper sur le toit du Chrysler Building comme Peter Parker, voilà peut-être venue votre chance ! L’American Museum of Natural History ouvre ce samedi une grande exposition consacrée aux arachnides, en présence d’invités velus de marque.

Les spectateurs pourront en effet s’extasier (ou partir en courant) devant les représentants vivants de 20 espèces, dont l'”araignée Goliath” qui mesure jusqu’à 30cm, la venimeuse “veuve noire”, et même des scorpions du désert.

Le but de cet expo qui donne froid dans le dos ? Donner un aperçu de la grande diversité des arachnides, dont on recense aujourd’hui plus de 43 000 espèces. Après un accueil de taille avec une sculpture géante de l’artiste française Louise Bourgeois, “Spiders Alive” s’emploie à démystifier les légendes qui courent sur cet animal à l’origine de tant de cris haut perchés. Divisée en plusieurs sections : “Anatomie”, “Diversité”, “Venin”, “Soie” et “Survie”, l’expo se veut informative, complète, et ludique. Le visiteur pourra même retracer l’histoire de ce monstre historique au contact de fossiles vieux de 100 millions d’années. Arachnophobes s’abstenir…

Infos pratiques :

“Spiders Alive!” du 28 juillet au 2 décembre 2012. À l’American Museum of Natural History, Central Park West et 79th Street, Upper West Side. Adultes 25$, étudiants et seniors 19$, enfants 14,5$. Billets en vente au musée et ici. Plus d’informations ici.

Crédit photo : Mexican red knee spider © AMNH/R. Mickens

FACCONJ, à la conquête du New Jersey francophile

Une initiative locale pour une ouverture internationale“. Telle est l’ambition du French-American Cultural Center of New Jersey (FACCONJ), comme la résume son directeur Thor Walker.

Cet entrepreneur franco-américain a souhaité créer un point de rencontre entre la France et le New Jersey : “Je connais les deux pays, j’ai vu ce qu’il y avait de meilleur dans les deux, et ce qu’on pouvait améliorer“, nous déclare-t-il. Le centre, qui ouvrira ses portes au public en novembre, devrait permettre à la culture française de trouver son point d’ancrage local dans le New Jersey, “déjà un bastion pour les francophones et francophiles !” se réjouit Thor Walker.

FACCONJ s’implantera donc dans la ville de Morristown. Un choix hautement symbolique pour M. Walker : “C’est à Morristown que le Marquis de La Fayette a rencontré George Washington en 1780. Ce lieu est un repère historique aussi important que la statue de la liberté pour l’histoire franco-américaine“. L’endroit a même l’avantage de rester accessible pour les new yorkais, qui peuvent s’y rendre en 1h de transports en commun.

Le magnifique bâtiment choisi par le FACCONJ est le Glen Alpin, un ancien édifice du 19ème siècle actuellement en rénovation, dôté d’un jardin de 4 hectares. Thor Walker espère pouvoir mettre à profit cet espace de qualité en s’appuyant sur le mécénat pour financer les dizaines de projets culturels qu’il a en tête.

Dès cet automne, des activités hebdomadaires seront régulièrement organisées : dégustations de vins, projections de films français entre autres.

“Epidemik, l’expo contagieuse” s’ouvrira le 15 novembre et sera l’occasion d’inaugurer officiellement le centre à Morristown. L’exposition fut à l’origine présentée à la Cité des sciences et de l’Industrie à Paris. Le FACCONJ l’importera au New Jersey avec quelques adaptations locales : précisions sur les maladies aux Etats-Unis, forum global d’experts du Center for Diseases Control (CDC) et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)… Et une deuxième exposition est déjà prévue pour mars 2013 : celle de Robert Doisneau, qui avait été organisée par par la mairie de Paris et avait connu un succès phénoménal auprès des Parisiens. L’expo photo comprend même des dizaines de tirages vintage de l’artiste. Elle fera ainsi son premier passage aux Etats-Unis.

Les projets culturels du FACCONJ ne s’arrêtent pas là ! Une des grandes fiertés du centre sera d’organiser l’année prochaine une reconstitution historique de la rencontre entre Lafayette et Washington, en mars. Le FACCONJ célebrera aussi la fête de la musique le 21 juin 2013, et Thor Walker nous parle déjà d’une grande “fashion week” à Morristown.

La langue française remise au goût du jour

Notre école de français sera originale” promet Thor Walker. Les cours de langue française de FACCONJ se feront sous un format différent de celui des autres centres traditionnels. A la place des “classiques after schools fatiguants et rébarbatifs pour les élèves“, les professeurs certifiés de FACCONJ organiseront des activités ludiques (chant, théâtre…) en semaine.

Et toute la particularité du programme éducatif du centre réside dans le choix de la création d’une “Ecole du samedi matin”, où l’accent sera mis sur l’apprentissage (ou le perfectionnement) de la langue pour élèves de tous niveaux, avec un objectif de progression exigeant et rigoureux. Des stages intensifs de français sont déjà ouverts aux élèves tout au long du mois d’août. Et l’année scolaire commencera dès septembre pour ceux qui choisissent l’option de l’after school et/ou de l’Ecole du samedi.

Une belle initiative pour la langue et la culture française qui a d’autant plus de chances de réussir que “37% des élèves du New Jersey étudient le français à l’école“, nous rappelle Thor Walker.

Infos pratiques :

FACCONJ, Glen Alpin, 685 Mount Kemble Ave (Route 202) et Tempe Wick Road, Harding Township, New Jersey. Stages intensifs d’été – deux sessions : du 6 au 17 août (français première langue) et du 20 au 31 août (French as a second language). 900$ par session. L’année scolaire 2012-2013 (after school et Ecole du samedi) commence en septembre. Pour plus d’informations, contacter FACCONJ au (862) 266-9716 ou par email à [email protected].

Crédit photo : Glen Alpin / FACCONJ

La Marina, un petit coin de paradis à Washington Heights

 Il faut s’armer de patience pour parvenir depuis Midtown Manhattan jusqu’à La Marina, tout au nord de l’île, à Dyckman Street, dans un quartier dominicain plus vrai que nature,. “Mais une fois qu’on y est, ça vaut le coup” assure Pierre Landet, le chef de l’établissement.

Ce qui vaut le coup, d’abord, c’est le panorama exceptionnel sur l’Hudson River. Tout au bord de l’eau, une large terrasse lounge et chic permet aux clients de La Marina de se prélasser au soleil l’après-midi. Ou de profiter de la chaleur de l’été dans un cadre qui parait tellement éloigné de l’agitation de New York.

J’ai l’impression d’être ailleurs” dit Pierre Landet. Pour cet ancien cuisinier au Cercle Rouge, un bistro français de Downtown, l’envie de “changer de style, et de passer à un volume supérieur” s’est combinée au charme qu’a exercé sur lui cet endroit incroyable.

Le menu est d’influence méditerranéenne. “On souhaite toucher le plus de personnes possibles, et même regrouper des gens de Manhattan sud pour leur donner une autre vue sur New York“. Le restaurant se détache donc volontairement des spécialités dominicaines qui font le succès de ce quartier latino.

Pour l’instant, le menu temporaire propose des plats de la mer qui conviennent parfaitement à cette ambiance portuaire d’exception : saumon croustillant, perche à la vapeur, boullabaisse, moules marinières…

La carte finale sera elle, bien plus française. Pierre Landet est originaire du sud-ouest, c’est tout naturellement qu’il a décidé de mettre un peu de foie gras et d’autres spécialités de la région au menu. “Pas inquiet du tout” à l’idée d’être excentré, Pierre Landet assure que le restaurant connait déjà une popularité foudroyante, “sans même avoir cherché à faire de la publicité“.

Infos pratiques :

La Marina. 348 Dyckman Avenue, Washington Heights. Ouvert en semaine de 16h à minuit et demi, le week-end de midi à minuit et demi. Diner : environ 30$. Réservations et plus d’informations ici.

Crédit photo : La Marina et Aude Villiers-Moriamé

Le plus gros Summer Fest de l'été à Venice Beach

Si vous commencez à vous lasser des châteaux de sable et des séances de bronzage interminables, rendez-vous à Venice Beach samedi 28 et dimanche 29 juillet. L’un des plus gros Summer Fest de la région s’étalera sur le front de mer de Los Angeles, pour la quatrième année consécutive.

Vous pourrez vous défouler à l’un des soixante concerts organisés au cours du festival ou fouiner dans quelques uns des 200 stands montés le long de la berge. Les vendeurs proposeront de quoi grignoter, de l’art et de l’artisanat. Des organisations communautaires seront représentées. Et pas besoin de laisser les enfants à la plage : un mur d’escalade les changera de l’air de la mer.

Infos pratiques: 

Summer Fest Venice Beach, samedi 28 et dimanche 29 juillet, de 10h à 18h. A Venice Beach, 1800 Ocean Front Walk, à Los Angeles. Gratuit. Plus d’informations ici

Crédit photo : vmiramontes on Flickr

Le California Beer Festival arrose Santa Cruz

Que vous soyez blonde, rousse ou brune, vous devriez trouver votre bonheur à Santa Cruz. Le Aptos Village Park accueille, samedi 28 juillet, le California Beer Festival. Les amateurs de bières auront le choix parmi plus de 70 pressions proposées. Des stands de nourriture, dont beaucoup de barbecue, compléteront le menu. Et pour ne pas prendre trop de calories, essayez vous à une partie de pétanque.

L’après-midi sera porté côté scène par trois concerts, dont un en hommage à Michael Jackson, avec le groupe Foreverland.

Infos pratiques : 

California Beer Festival, samedi 28 juillet, de 12h30 à 17h. Au Aptos Village Park, à Santa Cruz. 45$. Réservé aux plus de 21 ans. Billets en vente ici. Plus d’informations ici

Le velib' part à la conquête de l'Ouest

Depuis le week-end dernier, les habitants d’Anaheim peuvent silloner la ville en vélo partagé selon leur gré. Une première borne a ouvert samedi dernier en plein centre-ville, les suivantes (il y en aura 10 en tout) suivront très prochainement.

Pour les habitants et visiteurs d’Anahaim, il suffit d’emprunter un vélo partagé à l’une des bornes Bike Nation de la ville, de contracter un abonnement (demi-heure, journée, ou plus) et de retourner le vélo dans une autre borne. L’économie de la ville reposant principalement sur le tourisme, nul doute que les visiteurs temporaires prendront plaisir à pédaler de Disneyland à l’Angel Stadium…

Les vélos de Bike Nation, l’entreprise qui a entièrement financé le programme d’Aneheim, présentent en plus l’intérêt d’être abordables. Un petit prix pour une courte durée : les trajets d’une demi-heure sont gratuits. Pour le reste des tarifs, la journée monte à 6$, l’abonnement mensuel à 35$, l’année à 75$. L’idée est de constituer une alternative économique et écologique aux transports en commun.

Le système, inspiré bien-sûr du Vélib parisien, n’en finit pas de faire des progrès aux Etats-Unis. Après Boston Washington, Denver, bientôt New York, Annaheim joue le rôle de précurseur pour l’agglomération angeline. Bike Nation se lancera bientôt dans Los Angeles, avec 400 bornes qui devraient être construites d’ici fin 2012. Le programme de LA s’étendra même à Venice, Hollywood, et Westwood. Ça roule fort pour le vélib’!

Infos pratiques : Bike Nation à Anaheim, depuis le 21 juillet 2012. 10 stations, 100 vélos pour la ville d’Anaheim. Première borne au croisement de Lincoln Avenue et Harbor Boulevard. Tarifs de 6$ (la journée) à 75$ (l’année). Gratuit la première demi-heure. Plus d’informations ici.

Crédit photo : Bike Nation USA

Une semaine de glisse à LA

Deux évènements, une même passion. Que les surfers enfilent leurs combis : la semaine prochaine, les plages de Los Angeles ne vibreront que pour eux.

Les plus grands pros de la glisse viendront à l’US Open de Surfing entre le 28 juillet et le 5 août. Déjà 30 du top 32 des meilleurs surfeurs du monde ont confirmé leur présence. Les compétitions se déroulent strictement entre membres de l’Association des Professionnels du Surf (ASP), et une compétition pro de skate a aussi lieu au Skate Bowl de Los Angeles. Et pour les milliers d’amateurs et de débutants californiens, cette quatrième édition de l’US Open sera aussi l’occasion de profiter du spectacle, des fêtes sur la plage, et d’assister aux concerts de grands artistes comme TV on the Radio ou encore Beach Coast.

Parallèlement, l’International Surf Festival propose aux dizaines de milliers de spectateurs annuels d’assister à d’autres compétitions sportives sur les plages de Torrance : beach volley, football, championnats de garde-côtes, et bodysurfing sont au programme entre le 31 juillet au 5 août.

Infos pratiques :

US Open of Surfing, du 28 juillet au 5 août 2012. Sur la Main Street and Pacific Coast Highway, Huntington Beach. Gratuit. Plus d’informations ici.  

International Surf Festival, du 31 juillet au 5 août 2012. Sur Torrance Beach, Manhattan Beach Pier, Hermosa Beach Pier, et Redondo Beach, Torrance. Gratuit. Plus d’informations ici

Crédit photo : US Open of Surfing 2011

Mike Tyson monte sur les planches à Broadway

Il frappe par surprise. Après Las Vegas en avril, Mike Tyson attaque New York du 31 juillet au 12 août. L’ancien boxeur arrive à Broadway avec son one-man show intitulé “Mike Tyson: the undisputed truth” (la vérité incontestée). “Je suis quelqu’un de très vulnérable et je vais simplement vous dire d’où je viens, et comment tout ça m’est arrivé”, résume le tout jeune comédien.

Seul sur scène, Mike Tyson raconte son ascension exceptionnelle, du ghetto de Brownsville, à Brooklyn, où il a grandi, à la plus haute marche des podiums. Il n’a que vingt ans quand il devient le plus jeune champion poids-lourd de l’histoire, en 1986. Son parcours s’est accompagné de nombreux faits divers : dix ans de prison pour viol, des bagarres, des problèmes de drogue… La réputation de bad boy lui colle à la peau. Comment oublier le duel mythique de 1997, quand Mike Tyson arrache un morceau de l’oreille gauche de son adversaire, Evander Holyfield.

Le nouveau millénaire signe la chute du champion. Mike Tyson retourne en prison pour détention de cocaïne, doit éponger 27 millions de dollars de dette, et surmonter la mort accidentelle de sa fille de 4 ans, Exodus.

Le réalisateur Spike Lee, une autre légende de Brooklyn, met en scène le show. Avec ces deux poids lourds réunis, le spectacle s’annonce coup de poing!

Infos pratiques : 

“Mike Tyson: the undisputed truth”, de mardi 31 juillet à samedi 11 août, à 20h (dimanche 5 et 11 août, à 19h). Au Longacre Theatre, 220 W 48th St, Broadway et 8th Ave. 75$ à 199$. Réservations ici.  Plus d’informations ici

Le Français moyen plus riche que l'Américain

Selon une étude menée par le Crédit Suisse, les Etats-Unis sont officiellement le pays comptant le plus de millionaires au monde, la France arrivant troisième. Mais cela ne rend pas pas justice à l’Américain moyen qui ne profite pas toujours des dollars de ses millionaires qui ne courent pas les rues (voire les fuient).

La richesse mesurée par le Crédit Suisse comprend la somme des biens financiers (actions et obligations) et non financiers (immobilier entre autres) détenus par les adultes, là où ils résident. Un rapport publié en octobre 2011 indique que le Français moyen est légèrement plus riche que son homologue américain. Ainsi, si la richesse moyenne par tête est de $248,395 aux Etats-Unis, elle est de $293,685 en France.

Seulement, les richesses, dans ces deux pays, sont très inégalement distribuées (c’est encore plus vrai aux Etats-Unis). Au contraire de la moyenne, la médiane, le nombre au centre de la distribution, n’est pas du tout influencée par la richesse des millionaires. La médiane est donc une mesure plus exacte et réaliste de la richesse possédée par la plupart des gens. Et là attention, révélation!

Ce même rapport révèle que la richesse médiane (par tête) est de $52,752 aux Etats-Unis, contre $90,271 en France. Ce qui veut dire que les 50% des Français les plus riches ont un patrimoine supérieur à $90,271, alors que les 50% des Américains les plus riches ont un patrimoine supérieur à $52,752.

Et vous, vous en pensez quoi? Surpris?