Accueil Blog Page 1493

The Dø lance sa tournée américaine en Californie

The Dø, duo de musique indie pop à succès, se lance dans une nouvelle série de concerts en Amérique du Nord. Le duo sera sur la scène du Rickshaw Stop, à San Francisco, jeudi 26 juillet.

The Dø se compose de la chanteuse et guitariste franco-finlandaise, Olivia Merilahti, et du musicien français, Dan Levyren. Les deux artistes se rencontrent en 2005, pour réaliser la bande-originale du film de Chris Nahon, L’Empire des Loups. Ils deviennent la même année The Dø (dont le nom comporte les deux premières lettres de leur prénom). Ils réalisent ensemble des musiques de cinéma et de théâtre.

En 2008 sort leur premier album, A Mouthful. Il rencontre un succès immédiat en France puis à l’international. Un an plus tard, le duo lance sa première tournée aux Etats-Unis et au Canada. Leur deuxième album, Both Ways Open Jaws, paraît en mars 2011.

Ils seront en concert à San Francisco avec St Lucia, musicien new yorkais d’electronic pop.

Infos pratiques:

The Dø, au Rickshaw Stop, à San Francisco. Jeudi 26 juillet, à 21h30. 155 Fell St. Tickets 14$. Plus d’informations ici.

Quand rap et pop font bon Minaj

Le tube de l’été “Starships”, n’est qu’un avant-goût de la pop déjantée et colorée de la rappeuse Nicki Minaj qui sera en concert à Los Angeles le 8 août 2012.

La métisse originaire des îles Trinité-et-Tobago présente le “Pink Friday Tour”, une tournée mondiale du nom de son dernier album Pink Friday: Roman Reloaded. Sorti en avril 2012, l’album est vite devenu numéro 1 des ventes aux Etats-Unis.

L’artiste New Yorkaise aux influences pop, rap et électro a naturellement inclu la Californie parmi les 40 concerts qu’elle donnera en Europe, en Asie, en Australie et en Amérique du Nord. Le Pink Friday Tour, ou comment voir la vie en rose le temps d’une soirée.

Infos pratiques

The Pink Friday Tour“: mercredi 8 juillet à 20h au Nokia Theater L.A Live, 777 Chick Hearn Ct., Los Angeles, CA 90015. Prix: de $49,75 à $79,75. Plus d’informations ici, réservation des tickets ici.

Photo: Nicki Minaj Crédit Photo: brit-asian

Entrez dans le curieux univers de Fiona Apple

Il reste encore quelques places pour le concert de Fiona Apple à l’Hollywood Palladium. Les derniers tickets seront vendus à prix d’or (de 85$ à près de 400), car les fans de la chanteuse américaine attendent depuis longtemps son retour sur scène.

Cette icône rock des années 1990 à la sublime voix grave et aux textes profonds était l’auteure de “Fast As You Can”, ou encore “Criminal”. Elle revient sur scène après une absence de sept ans, dont elle a profité pour composer son dernier album The Idler Wheel. Cet opus marque un tournant pour Fiona Apple: les chansons y sont sombres et inhabituelles, magnifiquement hantées. On ne doute pas qu’elles seront interprétées avec gravité et émotion sur la scène de l’Hollywood Palladium.

Infos pratiques :

Le 29 juillet 2012 à 19h. A l’Hollywood Palladium, 6215 West Sunset Boulevard, Los Angeles. Billets de 85$ à 383$ en vente ici.

Snoop Dogg et les Black Keys à Randall's Island le 28 et 29 juillet

Les grands festivals de musique envahissent les villes, armés de programmations délirantes. Le 28 et le 29 juillet, la première édition du Catalpa NYC music festival propose aux New Yorkais et aux touristes une grande série de concerts sur Randall’s Island, à New York.

Ce festival, qui aura lieu au carrefour du Queens, du Bronx et de Manhattan invite une quarantaine d’artistes de genres musicaux différents à venir se produire sur quatre scènes installées sur le Randall’s Island Park.

Les Black Keys sont la tête d’affiche du samedi. Leur rock garage rythmé et controlé, mélange de la folie des Hives et la finesse des Strokes ont fait d”El Calmino’, leur album sorti en 2011, un opus très apprécié des grands critiques de musique. Le DJ Felix Da Housecat sera aussi de la partie avec son hip hop éléctrisant, sans oublier le rock indie des américains de TV on the radio.

Une des figures internationales du rap américain, Snoop Dogg sera la star du dimanche. Du récent tube “Young, Wild and Free” avec Wiz Khalifa, au plus vieux “What’s my name?“, de 1993, les rimes et rythmes du rappeur californien ont fait le tour de la planète. Le rock électrique de Cold War Kids fera écho aux sons déjantés de Girl Talk, pour un dimanche qui promet d’être inoubliable.

Les fans de reggae, aussi, seront comblés grâce à La Reggae Stage, une scène spécialement dédiée à cette musique venue de Jamaïque.

Infos pratiques:

Catalpa NYC Music festival: samedi 28 et dimanche 29 juillet de 13h à 23h. Pass Weekend $179,99 (Ferry: $35/ Parking: $50); Pass samedi $99,99 (Ferry: 20$/Parking: $30); Pass dimanche (Ferry: 20$/Parking: $30). Plus d’information ici.

Photo: Les Black Keys. Crédit Photo: the howl

The Dø en tournée aux Etats-Unis

The Dø, duo de musique indie pop à succès, se lance dans une nouvelle série de concerts en Amérique du Nord. Le duo sera au Knitting Factory, à Brooklyn, mardi 31 juillet, et au Mercury Lounge de Manhattan, mercredi 1er août.

The Dø se compose de la chanteuse et guitariste franco-finlandaise, Olivia Merilahti, et du musicien français, Dan Levyren. Les deux artistes se rencontrent en 2005, pour réaliser la bande-originale du film de Chris Nahon, L’Empire des Loups. Ils deviennent la même année The Dø (dont le nom comporte les deux premières lettres de leur prénom). Ils réalisent ensemble des musiques de cinéma et de théâtre.

En 2008 sort leur premier album, A Mouthful. Il rencontre un succès immédiat en France puis à l’international. Un an plus tard, le duo lance sa première tournée aux Etats-Unis et au Canada. Leur deuxième album, Both Ways Open Jaws, paraît en mars 2011.

Infos pratiques:

The Dø, au Knitting Factory de Brooklyn (361 Metropolitan Ave), mardi 31 juillet, à 21h. Au Mercury Lounge de Manhattan (217 East Houston St), mercredi 1er août, à 19h30 (les spectateurs doivent avoir 21 ans et plus). Tickets 15 $. Plus d’informations ici.

Trois nuits à la (re)découverte de Chinatown

Chinatown Summer Nights fait son grand retour dans les soirées d’été de Los Angeles. Central plaza et West plaza seront investi les samedis 28 juillet, 11 et 25 août, pour un rendez-vous annuel mi-festival de nourriture, mi-soirées dansantes. Une excellente occasion de redécouvrir le coeur historique de Chinatown.

Après s’être imprégné de la couleur locale grâce à des stands culturels et des démonstrations culinaires, rendez-vous pour dîner devant quelques uns des meilleurs food trucks de Los Angeles. Les soirées se poursuivent sur la piste de dance au son des disques des DJs de la radio KCRW (Anthony Valadez, Jason Bentley, Jeremy Sole, Valida et Aaron Byrd).

Infos pratiques : 

Chinatown Summer Nights, à Los Angeles. Les samedis 28 juillet, 11 et 25 août, de 17h à minuit. Entre Broadway et Yale Street, du College à Bernard Street. Gratuit. Plus d’informations ici

Crédit photo : Chinatown Summer Nights by Paul R Giunta

Le meilleur de l'électro au Hard Summer Music Festival 2012

Le Hard Summer Music Festival (HSMF) avait déjà accueilli de grands noms : Justice, Crystal Castles, M.I.A… Cette année, l’un des festivals d’électro les plus attendus du globe revient avec une programmation surréaliste : Bloody Betroots, Chroméo, Skrillex, Breakbot, ou encore Bloc Party et Boys Noize…

Pour la première fois, les performances s’étaleront sur deux jours, de 18h à 2h du matin. Les shows de ces DJs et groupes légendaires ne manqueront pas d’enflammer le Los Angeles State Historic Park, où se déroule le festival.

Les Français Birdy Nam Nam seront aussi de la partie. Ces DJs très applaudis en France ont récemment acquis une renommée internationale après avoir été remarqués (et remixés!) par Skrillex, la star de cette édition 2012 du HSMF.

Infos pratiques :

Les 3 et 4 août 2012 au Los Angeles State Historic Park, 1245 N. Spring St, de 18h à 2h du matin. Billets en vente ici – de 75$ (pass 1 journée) à 129$ (pass 2 journées). Pass VIP : 250$. Tous les billets incluent le transport au et depuis le festival. Ouverts à tous à partir de 18 ans. Site officiel ici.

Crédit photo : Caesar Sebastian / HSFM 2011

The Dø lance sa tournée américaine à Los Angeles

The Dø, duo de musique indie pop à succès, se lance dans une nouvelle série de concerts en Amérique du Nord. La salle de concert The Satellite, à Los Angeles, accueillera le duo pour la première date de sa tournée, mercredi 25 juillet.

The Dø se compose de la chanteuse et guitariste franco-finlandaise, Olivia Merilahti, et du musicien français, Dan Levyren. Les deux artistes se rencontrent en 2005, pour réaliser la bande-originale du film de Chris Nahon, L’Empire des Loups. Ils deviennent la même année The Dø (dont le nom comporte les deux premières lettres de leur prénom). Ils réalisent ensemble des musiques de cinéma et de théâtre.

En 2008 sort leur premier album, A Mouthful. Il rencontre un succès immédiat en France puis à l’international. Un an plus tard, le duo lance sa première tournée aux Etats-Unis et au Canada. Leur deuxième album, Both Ways Open Jaws, paraît en mars 2011.

Ils seront en concert à The Satellite avec Boom Chick, un duo de rock’n’roll américain, et Thurlow, un couple indie pop de Los Angeles.

Infos pratiques:

The Dø, à The Satellite, à Los Angeles. Mercredi 25 juillet, à 21h. 1717 Silver Lake Boulevard. Tickets 10$. Plus d’informations ici.

"La Fille du Puisatier", retour dans la France de Pagnol

Après “Jean de Florette”, dans lequel il jouait Ugolin, et “Manon des sources”, Daniel Auteuil s’attaque de nouveau à Pagnol. Avec “La Fille du Puisatier”, il signe son premier film en tant qu’acteur et réalisateur en revisitant ce qui fut un film de son temps, tourné en 1940, pour en faire une oeuvre historique gentiment nostalgique.
Sur fond de seconde guerre mondiale, cette comédie de moeurs, naturelle et réaliste, parle une langue universelle. Un puisatier (Daniel Auteuil), veuf, a hérité de six filles. La plus grande, Patricia (Astrid Berges-Frisbey), éduquée à Paris, est revenue en Provence pour s’occuper de ses soeurs et de la maison. Ce puisatier adule cette enfant, “qu’il aime autant qu’un garçon“. Pour ne pas la perdre, il souhaite la marier à son fidèle ami Felipe (Kad Merad). Mais la jeune fille, tombée sous le charme du fils Mazel (Nicolas Devauchelle), ne l’entend pas ainsi.
Soixante ans après, Daniel Auteuil a totalement respecté et honoré la France de Pagnol. Pour incarner l’esprit de Salon-de-Provence, il a choisi de tourner dans les Alpilles ou encore à Saint-Remy. Le choix de plans larges et fort lumineux rendent cette Provence accueillante et enveloppante, et plonge le spectateur dans ce décor caractéristique des oeuvres de Pagnol. La véracité et l’honnêteté des scènes de l’écrivain provençal habitent aussi ce film-hommage. La morale renaît de ses cendres avec Daniel Auteuil, qui manie la parabole aussi bien que la pioche. Ses monologues sont efficaces et sincères.
Daniel Auteuil montre qu’il maîtrise la comédie aux pointes tragiques propre à Marcel Pagnol, notamment dans son choix d’acteur. La belle Astrid Berges-Frisbey a compris les tempérements de Patricia et sait être bête et amoureuse aussi bien que réfléchie, têtue, et fière. Daniel Auteuil incarne parfaitement le rôle du vieux père maintenant qu’il a 62 ans tandis que Kad Merad joue agréablement le rôle de l’ami fidèle, et en qui on peut avoir confiance.
L’accent du sud est légèrement surjoué et parfois peu crédible mais Daniel Auteuil a réussi son passage derrière la caméra. “La Fille du Puisatier” est une belle carte postale historique, Marcel Pagnol peut dormir tranquille.
Infos pratiques:
“La Fille du Puisatier” (The Well-Digger’s Daughter): au Camera Cinemas de San Jose du 27 juillet au 2 août; au Landmark Shattuck Cinemas de Berkeley du 27 juillet au 2 août; au Landmark Lumiere Theather de San Francisco du 27 juillet au 2 août. 

"La Fille du Puisatier", retour dans la France de Pagnol

Après “Jean de Florette”, dans lequel il jouait Ugolin, et “Manon des sources”, Daniel Auteuil s’attaque de nouveau à Pagnol. Avec “La Fille du Puisatier”, il signe son premier film en tant qu’acteur et réalisateur en revisitant ce qui fut un film de son temps, tourné en 1940, pour en faire une oeuvre historique gentiment nostalgique.

Sur fond de seconde guerre mondiale, cette comédie de moeurs, naturelle et réaliste, parle une langue universelle. Un puisatier (Daniel Auteuil), veuf, a hérité de six filles. La plus grande, Patricia (Astrid Berges-Frisbey), éduquée à Paris, est revenue en Provence pour s’occuper de ses soeurs et de la maison. Ce puisatier adule cette enfant, “qu’il aime autant qu’un garçon“. Pour ne pas la perdre, il souhaite la marier à son fidèle ami Felipe (Kad Merad). Mais la jeune fille, tombée sous le charme du fils Mazel (Nicolas Devauchelle), ne l’entend pas ainsi.

Soixante ans après, Daniel Auteuil a totalement respecté et honoré la France de Pagnol. Pour incarner l’esprit de Salon-de-Provence, il a choisi de tourner dans les Alpilles ou encore à Saint-Remy. Le choix de plans larges et fort lumineux rendent cette Provence accueillante et enveloppante, et plonge le spectateur dans ce décor caractéristique des oeuvres de Pagnol. La véracité et l’honnêteté des scènes de l’écrivain provençal habitent aussi ce film-hommage. La morale renaît de ses cendres avec Daniel Auteuil, qui manie la parabole aussi bien que la pioche. Ses monologues sont efficaces et sincères.

Daniel Auteuil montre qu’il maîtrise la comédie aux pointes tragiques propre à Marcel Pagnol, notamment dans son choix d’acteur. La belle Astrid Berges-Frisbey a compris les tempérements de Patricia et sait être bête et amoureuse aussi bien que réfléchie, têtue, et fière. Daniel Auteuil incarne parfaitement le rôle du vieux père maintenant qu’il a 62 ans tandis que Kad Merad joue agréablement le rôle de l’ami fidèle, et en qui on peut avoir confiance.

L’accent du sud est légèrement surjoué et parfois peu crédible mais Daniel Auteuil a réussi son passage derrière la caméra. “La Fille du Puisatier” est une belle carte postale historique, Marcel Pagnol peut dormir tranquille.

Infos pratiques:

“La Fille du Puisatier” (The Well-Digger’s Daughter): au Quad Cinema, 34 W 13th St, New York du 20 au 26 juillet;  au Elinor Bunin Monroe Film Center, 144 W 65th St., New York, du 20 au 26 juillet.

Se perdre dans le labyrinthe musical de Bushwick

La communauté artistique de Brooklyn n’est jamais à court d’idée. Sa scène musicale foisonnante ne saurait se contenter d’un festival classique, groupe sur la scène, public dans la fosse. A Bushwick, les barrières tombent. Le festival You are Here (aka The Maze) investit les lieux pour sa 3e édition. Jusqu’au 4 août, tous les jeudis, vendredis et samedis soirs, la galerie Secret Project Robot se transforme en labyrinthe.

L’installation s’étale sur 250m2. Les murs du labyrinthe sont confectionnés à partir de câbles électriques entrelacés. Des rayons de lumière se faufilent grâce à six projecteurs surplombant la salle. “Nous voulons attirer un public qui ne sait pas où il va et qui se perd. Les visiteurs, comme les artistes, partagent la même expérience. Il n’y a pas de règle”, raconte Charlotte von Kotze, l’une des huit curateurs du festival, originaire de Paris. “Des artistes sont à même le sol. L’objectif est de renforcer la proximité.” 

The Maze se démarque à coup sur de l’avalanche de festivals estivaux. Par son concept innovant, mais aussi par sa programmation : un affiche 100 % brooklynite. Deux amoureux du quartier, Laura Paris (sculptrice) et Sam Hillmer (saxophoniste), du duo Trouble, ont lancé la manifestation en 2007. “D’habitude, les festivals amènent des artistes internationaux vers une communauté locale, là nous voulons faire de cette communauté une majorité”, poursuit la franco-allemande. “Il existe beaucoup de groupes qui ont un talent fou à Brooklyn et qui ne sont pas mis en avant.”

Une trentaine de personnes travaillent sur le festival (producteurs, curateurs, développeurs). 15 000 $ ont été réunis pour monter l’événement, entièrement financé par des dons de la communauté de Brooklyn.

Cinquante-quatre groupes se prendront au jeu cette année pour des concerts atypiques. Des artistes reconnus (Laurel Halo, Amen Dunes, Dustin Wong) succèderont à des musiciens émergents. Les soirées se termineront sur les disques de DJ sets. En tout, trois à six groupes se produiront par soir.

La petite touche française est assurée par Charlotte von Kotze. La jeune franco-allemande, arrivée à New York en 2009, s’est spécialisée dans l’export musical. Elle a engagé pour le festival le duo de musique électronique Xeno and Oaklander, à la chanteuse franco-norvégienne. Un duo à moitié européen qui a pris racine dans le vivier musical de Brooklyn.

Infos pratiques : 

The You Are Here Festival (aka The Maze), à la galerie Secret Project Robot, à Brooklyn. Tous les jours, de jeudi à samedi, galerie ouverte de 14h à 20h, concerts de 20 h à minuit. Jusqu’au samedi 4 août. 389 Melrose St, Bushwick. Ticket 10$. Plus d’informations ici.   

Dans la chaleur de l'été new yorkais avec "30 Beats"

“30 Beats” est une libre adaptation de la pièce de théâtre “La Ronde”, d’Arthur Schnitzler. Le concept ? Dix personnages se croisent et s’aiment, une relation charnelle en entrainant chaque fois une autre. L’oeuvre de l’écrivain autrichien se déroulait à l’origine à Vienne, le Français Alexis Lloyd l’a transposée à New York.

Je cherchais un texte qui corresponde à la ville“, explique Alexis Lloyd, le réalisateur. Pour ce cinéphile installé à New York depuis sept ans, c’est d’abord la ville qui lui a donné l’envie de réaliser son premier film. Il nous dit être fasciné par “la manière dont New York agit sur les personnes, leurs comportements, leurs pulsions“, et plus particulièrement encore durant la canicule de l’été. Inspiré par la structure du texte de Schnitzler, ce chassé-croisé sensuel  s’adapte parfaitement à l’ambiance de New York qu’Alexis Lloyd souhaitait retranscrire.

“30 Beats” est effectivement très new yorkais, et pourtant, pas nécessairement tourné vers un public américain : “New York est une ville tellement internationale, quasi extraterritoriale !” affirme le réalisateur. Il veut d’abord séduire les amoureux de New York comme lui. D’ailleurs, les acteurs sont tous des locaux, s’étant d’abord brillament illustrés à l’exercice des planches de Broadway. Tous sauf… Vahina Giocante : ” je voulais une actrice française capable d’interpréter une femme au caractère aventurier. Son personnage a une grande liberté psychologique et une sensualité naturelle“, décrit le réalisateur. Ces acteurs de qualité interprètent des personnages qui assument pleinement leurs envies et leur désir, exacerbés par la fièvre de l’été.

Un film sur le désir… qui en provoque pourtant peu. On s’étonne du manque de scènes à proprement parler sexuelles, la caméra s’éloignant pudiquement chaque fois que la tension devient palpable entre les protagonistes. Cet enchainement de saynettes devient alors confus, et un peu vain.”C’était un choix esthétique. La culture environnante a banalisé l’acte sexuel. Le sujet du film n’est pas l’acte en soi, tout se centre autour des moments qui le précèdent”  répond Alexis Lloyd.

“30 Beats” est un divertissement léger, new yorkais en diable, qui nous parvient au moment même où New York est frappée par une vague de chaleur insoutenable…

Infos pratiques :

“30 Beats” de Alexis Lloyd, avec Vahina Giocante, Ingeborga Dapkunaite, Jason Day, Paz de la Huerta,… En salles aux Etats-Unis le 20 juillet 2012. Sortie à New York au Village East Cinema et au First & 62nd, à Forest Hills au Cinemart Cinemas, à Maplewood au Maplewood Cinema 6, et à Montclair au Clairidge Cinemas 6. Sortie en VOD sur Itunes le même jour. Bande-annonce ici.