Accueil Blog Page 1494

Quand la môme croque la Grosse Pomme

Floanne, chanteuse et actrice française, présentera son spectacle: Edith Piaf Alive and Living in New York dans lequel, elle interprète les tubes d’une des chanteuses les plus populaires de la France des années quarante et cinquante, Edith Piaf.

Le music hall français renaîtra de ses cendres avec des “Hymne à l’Amour”, des “Rien de rien”, des “Cri du coeur” et des “Milord” ce samedi 28 juillet au Joe’s Pub. Floanne, encensée par les critiques pour son timbre originale et sa voix chargée en émotions, interprète les chansons d’Edith Piaf d’un point de vue d’enfant, s’imaginant que la môme revient à la vie.

La “Madonne française“, selon le Time Out NY, propose une rencontre intéressante et artistique avec le monde noir, tourmenté, mais toujours passionné d’Edith Piaf. Un cri du coeur à ne surtout pas manquer pour tous les fans du cabaret français des années cinquante.

Infos Pratiques:

“Floanne: Edith Piaf Alive and Living in New York”: le samedi 28 juillet à 19h30 au Joe’s Pub, 425 Lafayette Street, New York. $ 20. Plus d’informations ici.

Photo: Floanne Ankah, Crédit photo: Ludovic Nicolas

Hommage à Franck Lloyd Wright au musée Guggenheim

Celui qui a été sacré le plus grand architecte américain de tous les temps en 1991 n’a pas toujours été aussi admiré. Ce n’est qu’en 1953 que Frank Lloyd Wright conçut ses premiers bâtiments new yorkais, à l’emplacement de l’actuel musée Guggenheim.

À l’époque spécifiquement construits et meublés pour y exposer la vision de Wright des usonian houses, destinées aux classes moyennes américaines, le pavillion et la maison ont ensuite été détruits. Se dresse à leur place le musée Solomon R. Guggenheim, dont Wright a aussi dessiné les plans en 1959.

Le musée se propose à travers cette nouvelle exposition de revenir sur l’organisation d’une ancienne, celle de 1953 : plans et croquis, photos et design des deux edifices construits à l’époque. Plus qu’une exposition, c’est un grand hommage qu’offre le Guggenheim à son architecte.

Infos pratiques :

Du 27 juillet 2012 au 13 février 2013 au Solomon R. Guggenheim Museum, 1071 Fifth Avenue. Billets pour le musée : 22$ pour les adultes, 18$ pour séniors et étudiants, gratuit pour les enfants de moins de douze ans. Ouvert tous les jours sauf le jeudi, de 10h à 17h45, le samedi de 10h à 19h45. Plus d’informations ici.

Crédit photo : Frank Lloyd Wright Foundation

The Dø lance sa tournée américaine en Californie

The Dø, duo de musique indie pop à succès, se lance dans une nouvelle série de concerts en Amérique du Nord. Le duo sera sur la scène du Rickshaw Stop, à San Francisco, jeudi 26 juillet.

The Dø se compose de la chanteuse et guitariste franco-finlandaise, Olivia Merilahti, et du musicien français, Dan Levyren. Les deux artistes se rencontrent en 2005, pour réaliser la bande-originale du film de Chris Nahon, L’Empire des Loups. Ils deviennent la même année The Dø (dont le nom comporte les deux premières lettres de leur prénom). Ils réalisent ensemble des musiques de cinéma et de théâtre.

En 2008 sort leur premier album, A Mouthful. Il rencontre un succès immédiat en France puis à l’international. Un an plus tard, le duo lance sa première tournée aux Etats-Unis et au Canada. Leur deuxième album, Both Ways Open Jaws, paraît en mars 2011.

Ils seront en concert à San Francisco avec St Lucia, musicien new yorkais d’electronic pop.

Infos pratiques:

The Dø, au Rickshaw Stop, à San Francisco. Jeudi 26 juillet, à 21h30. 155 Fell St. Tickets 14$. Plus d’informations ici.

Quand rap et pop font bon Minaj

Le tube de l’été “Starships”, n’est qu’un avant-goût de la pop déjantée et colorée de la rappeuse Nicki Minaj qui sera en concert à Los Angeles le 8 août 2012.

La métisse originaire des îles Trinité-et-Tobago présente le “Pink Friday Tour”, une tournée mondiale du nom de son dernier album Pink Friday: Roman Reloaded. Sorti en avril 2012, l’album est vite devenu numéro 1 des ventes aux Etats-Unis.

L’artiste New Yorkaise aux influences pop, rap et électro a naturellement inclu la Californie parmi les 40 concerts qu’elle donnera en Europe, en Asie, en Australie et en Amérique du Nord. Le Pink Friday Tour, ou comment voir la vie en rose le temps d’une soirée.

Infos pratiques

The Pink Friday Tour“: mercredi 8 juillet à 20h au Nokia Theater L.A Live, 777 Chick Hearn Ct., Los Angeles, CA 90015. Prix: de $49,75 à $79,75. Plus d’informations ici, réservation des tickets ici.

Photo: Nicki Minaj Crédit Photo: brit-asian

Entrez dans le curieux univers de Fiona Apple

Il reste encore quelques places pour le concert de Fiona Apple à l’Hollywood Palladium. Les derniers tickets seront vendus à prix d’or (de 85$ à près de 400), car les fans de la chanteuse américaine attendent depuis longtemps son retour sur scène.

Cette icône rock des années 1990 à la sublime voix grave et aux textes profonds était l’auteure de “Fast As You Can”, ou encore “Criminal”. Elle revient sur scène après une absence de sept ans, dont elle a profité pour composer son dernier album The Idler Wheel. Cet opus marque un tournant pour Fiona Apple: les chansons y sont sombres et inhabituelles, magnifiquement hantées. On ne doute pas qu’elles seront interprétées avec gravité et émotion sur la scène de l’Hollywood Palladium.

Infos pratiques :

Le 29 juillet 2012 à 19h. A l’Hollywood Palladium, 6215 West Sunset Boulevard, Los Angeles. Billets de 85$ à 383$ en vente ici.

Snoop Dogg et les Black Keys à Randall's Island le 28 et 29 juillet

Les grands festivals de musique envahissent les villes, armés de programmations délirantes. Le 28 et le 29 juillet, la première édition du Catalpa NYC music festival propose aux New Yorkais et aux touristes une grande série de concerts sur Randall’s Island, à New York.

Ce festival, qui aura lieu au carrefour du Queens, du Bronx et de Manhattan invite une quarantaine d’artistes de genres musicaux différents à venir se produire sur quatre scènes installées sur le Randall’s Island Park.

Les Black Keys sont la tête d’affiche du samedi. Leur rock garage rythmé et controlé, mélange de la folie des Hives et la finesse des Strokes ont fait d”El Calmino’, leur album sorti en 2011, un opus très apprécié des grands critiques de musique. Le DJ Felix Da Housecat sera aussi de la partie avec son hip hop éléctrisant, sans oublier le rock indie des américains de TV on the radio.

Une des figures internationales du rap américain, Snoop Dogg sera la star du dimanche. Du récent tube “Young, Wild and Free” avec Wiz Khalifa, au plus vieux “What’s my name?“, de 1993, les rimes et rythmes du rappeur californien ont fait le tour de la planète. Le rock électrique de Cold War Kids fera écho aux sons déjantés de Girl Talk, pour un dimanche qui promet d’être inoubliable.

Les fans de reggae, aussi, seront comblés grâce à La Reggae Stage, une scène spécialement dédiée à cette musique venue de Jamaïque.

Infos pratiques:

Catalpa NYC Music festival: samedi 28 et dimanche 29 juillet de 13h à 23h. Pass Weekend $179,99 (Ferry: $35/ Parking: $50); Pass samedi $99,99 (Ferry: 20$/Parking: $30); Pass dimanche (Ferry: 20$/Parking: $30). Plus d’information ici.

Photo: Les Black Keys. Crédit Photo: the howl

The Dø en tournée aux Etats-Unis

The Dø, duo de musique indie pop à succès, se lance dans une nouvelle série de concerts en Amérique du Nord. Le duo sera au Knitting Factory, à Brooklyn, mardi 31 juillet, et au Mercury Lounge de Manhattan, mercredi 1er août.

The Dø se compose de la chanteuse et guitariste franco-finlandaise, Olivia Merilahti, et du musicien français, Dan Levyren. Les deux artistes se rencontrent en 2005, pour réaliser la bande-originale du film de Chris Nahon, L’Empire des Loups. Ils deviennent la même année The Dø (dont le nom comporte les deux premières lettres de leur prénom). Ils réalisent ensemble des musiques de cinéma et de théâtre.

En 2008 sort leur premier album, A Mouthful. Il rencontre un succès immédiat en France puis à l’international. Un an plus tard, le duo lance sa première tournée aux Etats-Unis et au Canada. Leur deuxième album, Both Ways Open Jaws, paraît en mars 2011.

Infos pratiques:

The Dø, au Knitting Factory de Brooklyn (361 Metropolitan Ave), mardi 31 juillet, à 21h. Au Mercury Lounge de Manhattan (217 East Houston St), mercredi 1er août, à 19h30 (les spectateurs doivent avoir 21 ans et plus). Tickets 15 $. Plus d’informations ici.

Trois nuits à la (re)découverte de Chinatown

Chinatown Summer Nights fait son grand retour dans les soirées d’été de Los Angeles. Central plaza et West plaza seront investi les samedis 28 juillet, 11 et 25 août, pour un rendez-vous annuel mi-festival de nourriture, mi-soirées dansantes. Une excellente occasion de redécouvrir le coeur historique de Chinatown.

Après s’être imprégné de la couleur locale grâce à des stands culturels et des démonstrations culinaires, rendez-vous pour dîner devant quelques uns des meilleurs food trucks de Los Angeles. Les soirées se poursuivent sur la piste de dance au son des disques des DJs de la radio KCRW (Anthony Valadez, Jason Bentley, Jeremy Sole, Valida et Aaron Byrd).

Infos pratiques : 

Chinatown Summer Nights, à Los Angeles. Les samedis 28 juillet, 11 et 25 août, de 17h à minuit. Entre Broadway et Yale Street, du College à Bernard Street. Gratuit. Plus d’informations ici

Crédit photo : Chinatown Summer Nights by Paul R Giunta

Le meilleur de l'électro au Hard Summer Music Festival 2012

Le Hard Summer Music Festival (HSMF) avait déjà accueilli de grands noms : Justice, Crystal Castles, M.I.A… Cette année, l’un des festivals d’électro les plus attendus du globe revient avec une programmation surréaliste : Bloody Betroots, Chroméo, Skrillex, Breakbot, ou encore Bloc Party et Boys Noize…

Pour la première fois, les performances s’étaleront sur deux jours, de 18h à 2h du matin. Les shows de ces DJs et groupes légendaires ne manqueront pas d’enflammer le Los Angeles State Historic Park, où se déroule le festival.

Les Français Birdy Nam Nam seront aussi de la partie. Ces DJs très applaudis en France ont récemment acquis une renommée internationale après avoir été remarqués (et remixés!) par Skrillex, la star de cette édition 2012 du HSMF.

Infos pratiques :

Les 3 et 4 août 2012 au Los Angeles State Historic Park, 1245 N. Spring St, de 18h à 2h du matin. Billets en vente ici – de 75$ (pass 1 journée) à 129$ (pass 2 journées). Pass VIP : 250$. Tous les billets incluent le transport au et depuis le festival. Ouverts à tous à partir de 18 ans. Site officiel ici.

Crédit photo : Caesar Sebastian / HSFM 2011

The Dø lance sa tournée américaine à Los Angeles

The Dø, duo de musique indie pop à succès, se lance dans une nouvelle série de concerts en Amérique du Nord. La salle de concert The Satellite, à Los Angeles, accueillera le duo pour la première date de sa tournée, mercredi 25 juillet.

The Dø se compose de la chanteuse et guitariste franco-finlandaise, Olivia Merilahti, et du musicien français, Dan Levyren. Les deux artistes se rencontrent en 2005, pour réaliser la bande-originale du film de Chris Nahon, L’Empire des Loups. Ils deviennent la même année The Dø (dont le nom comporte les deux premières lettres de leur prénom). Ils réalisent ensemble des musiques de cinéma et de théâtre.

En 2008 sort leur premier album, A Mouthful. Il rencontre un succès immédiat en France puis à l’international. Un an plus tard, le duo lance sa première tournée aux Etats-Unis et au Canada. Leur deuxième album, Both Ways Open Jaws, paraît en mars 2011.

Ils seront en concert à The Satellite avec Boom Chick, un duo de rock’n’roll américain, et Thurlow, un couple indie pop de Los Angeles.

Infos pratiques:

The Dø, à The Satellite, à Los Angeles. Mercredi 25 juillet, à 21h. 1717 Silver Lake Boulevard. Tickets 10$. Plus d’informations ici.

"La Fille du Puisatier", retour dans la France de Pagnol

Après “Jean de Florette”, dans lequel il jouait Ugolin, et “Manon des sources”, Daniel Auteuil s’attaque de nouveau à Pagnol. Avec “La Fille du Puisatier”, il signe son premier film en tant qu’acteur et réalisateur en revisitant ce qui fut un film de son temps, tourné en 1940, pour en faire une oeuvre historique gentiment nostalgique.
Sur fond de seconde guerre mondiale, cette comédie de moeurs, naturelle et réaliste, parle une langue universelle. Un puisatier (Daniel Auteuil), veuf, a hérité de six filles. La plus grande, Patricia (Astrid Berges-Frisbey), éduquée à Paris, est revenue en Provence pour s’occuper de ses soeurs et de la maison. Ce puisatier adule cette enfant, “qu’il aime autant qu’un garçon“. Pour ne pas la perdre, il souhaite la marier à son fidèle ami Felipe (Kad Merad). Mais la jeune fille, tombée sous le charme du fils Mazel (Nicolas Devauchelle), ne l’entend pas ainsi.
Soixante ans après, Daniel Auteuil a totalement respecté et honoré la France de Pagnol. Pour incarner l’esprit de Salon-de-Provence, il a choisi de tourner dans les Alpilles ou encore à Saint-Remy. Le choix de plans larges et fort lumineux rendent cette Provence accueillante et enveloppante, et plonge le spectateur dans ce décor caractéristique des oeuvres de Pagnol. La véracité et l’honnêteté des scènes de l’écrivain provençal habitent aussi ce film-hommage. La morale renaît de ses cendres avec Daniel Auteuil, qui manie la parabole aussi bien que la pioche. Ses monologues sont efficaces et sincères.
Daniel Auteuil montre qu’il maîtrise la comédie aux pointes tragiques propre à Marcel Pagnol, notamment dans son choix d’acteur. La belle Astrid Berges-Frisbey a compris les tempérements de Patricia et sait être bête et amoureuse aussi bien que réfléchie, têtue, et fière. Daniel Auteuil incarne parfaitement le rôle du vieux père maintenant qu’il a 62 ans tandis que Kad Merad joue agréablement le rôle de l’ami fidèle, et en qui on peut avoir confiance.
L’accent du sud est légèrement surjoué et parfois peu crédible mais Daniel Auteuil a réussi son passage derrière la caméra. “La Fille du Puisatier” est une belle carte postale historique, Marcel Pagnol peut dormir tranquille.
Infos pratiques:
“La Fille du Puisatier” (The Well-Digger’s Daughter): au Camera Cinemas de San Jose du 27 juillet au 2 août; au Landmark Shattuck Cinemas de Berkeley du 27 juillet au 2 août; au Landmark Lumiere Theather de San Francisco du 27 juillet au 2 août. 

"La Fille du Puisatier", retour dans la France de Pagnol

Après “Jean de Florette”, dans lequel il jouait Ugolin, et “Manon des sources”, Daniel Auteuil s’attaque de nouveau à Pagnol. Avec “La Fille du Puisatier”, il signe son premier film en tant qu’acteur et réalisateur en revisitant ce qui fut un film de son temps, tourné en 1940, pour en faire une oeuvre historique gentiment nostalgique.

Sur fond de seconde guerre mondiale, cette comédie de moeurs, naturelle et réaliste, parle une langue universelle. Un puisatier (Daniel Auteuil), veuf, a hérité de six filles. La plus grande, Patricia (Astrid Berges-Frisbey), éduquée à Paris, est revenue en Provence pour s’occuper de ses soeurs et de la maison. Ce puisatier adule cette enfant, “qu’il aime autant qu’un garçon“. Pour ne pas la perdre, il souhaite la marier à son fidèle ami Felipe (Kad Merad). Mais la jeune fille, tombée sous le charme du fils Mazel (Nicolas Devauchelle), ne l’entend pas ainsi.

Soixante ans après, Daniel Auteuil a totalement respecté et honoré la France de Pagnol. Pour incarner l’esprit de Salon-de-Provence, il a choisi de tourner dans les Alpilles ou encore à Saint-Remy. Le choix de plans larges et fort lumineux rendent cette Provence accueillante et enveloppante, et plonge le spectateur dans ce décor caractéristique des oeuvres de Pagnol. La véracité et l’honnêteté des scènes de l’écrivain provençal habitent aussi ce film-hommage. La morale renaît de ses cendres avec Daniel Auteuil, qui manie la parabole aussi bien que la pioche. Ses monologues sont efficaces et sincères.

Daniel Auteuil montre qu’il maîtrise la comédie aux pointes tragiques propre à Marcel Pagnol, notamment dans son choix d’acteur. La belle Astrid Berges-Frisbey a compris les tempérements de Patricia et sait être bête et amoureuse aussi bien que réfléchie, têtue, et fière. Daniel Auteuil incarne parfaitement le rôle du vieux père maintenant qu’il a 62 ans tandis que Kad Merad joue agréablement le rôle de l’ami fidèle, et en qui on peut avoir confiance.

L’accent du sud est légèrement surjoué et parfois peu crédible mais Daniel Auteuil a réussi son passage derrière la caméra. “La Fille du Puisatier” est une belle carte postale historique, Marcel Pagnol peut dormir tranquille.

Infos pratiques:

“La Fille du Puisatier” (The Well-Digger’s Daughter): au Quad Cinema, 34 W 13th St, New York du 20 au 26 juillet;  au Elinor Bunin Monroe Film Center, 144 W 65th St., New York, du 20 au 26 juillet.