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Le Newport Jazz Festival, Woodstock du jazz

Un lieu isolé. Une foule gigantesque. Et surtout de la musique plein les oreilles… Nous ne sommes pas à Woodstock mais au festival de jazz de Newport.

Chaque année depuis plus de cinquante ans, la ville du Rhode Island attire la crème de la crème de la scène jazz mondiale. Le festival revient du 3 au 5 août avec une nouvelle ribambelle de stars, parmi lesquelles Dianne Reeves, Kurt Elling et le Maria Schneider Orchestra entre autres. «Comme je savais que je ne serai pas un bon pianiste, j’ai décidé de contribuer différemment», explique le créateur de l’événement, le charismatique George Wein.

La manifestation est le premier festival de jazz à avoir vu le jour aux Etats-Unis, en 1954. Wein l’a lancé à la demande de Louis et Elaine Lorillard, un couple de Newport désireux de voir sa ville revitalisée. « Les lois Jim Crow existaient, mais je n’y ai jamais vraiment fait attention ». La première édition du festival est un succès. « Dix mille personnes sont venues. C’était incroyable. Il n’y avait ni trains, ni avions qui se rendaient à Newport. C’était très difficile », se souvient-il.

La renommée de Newport tient à la qualité musicale de la programmation, devenue historique, avec des artistes tels que Miles Davis, Billy Holiday, Carmen McRae, James Brown, Ray Charles, Nina Simone, Etta James, Frank Sinatra, Duke Ellington, Led Zeppelin ou Esperanza Spalding.

«On essaie de promouvoir la nouvelle musique à l’heure actuelle», explique George Wein, qui veut permettre aux jeunes talents du jazz de se faire connaitre. Heureusement, aujourd’hui, il est possible de prendre le train pour les découvrir.

Infos pratiques: 

Newport Jazz Festival – du 3 au 5 août – Le festival prend place dans plusieurs lieux. Pour plus d’information et acheter les billets, visiter le site 

Les soirées Eté d'Amour font mousser New York

Ils étaient là bien avant l‘arrivée à New York de la discothèque française Le Baron, saluée cet hiver par tous comme la preuve du succés des Français de la nuit à New York. Cela fait maintenant cinq ans que les soirées Eté d’Amour remuent les nuits new yorkaises, sous la direction de Jérôme Viger-Kohler qui a importé un concept qu’il avait créé à Paris en 2000.

Le principe est celui de la boat party, soit une fête qui commence l’après-midi avec trois éléments essentiels: “terrasse, coucher de soleil et dance music” explique M. Viger-Kohler. Busy P, DJ Mehdi, Cassius… les plus grands DJs se rencontrent dans des lieux toujours prestigieux, comme le Concorde Atlantique, qui affichent souvent complet. En ce moment, les Eté d’Amour, dont le succès ne faiblit pas, sont au Wanderlust, un des clubs les plus en vogue de Paris.

Après le succès de Paris, vint New York. “On s’est dit qu’on pouvait transposer l’amour ici” explique Jérôme Viger-Kohler. La première édition des soirées Eté d’Amour à New York commence donc dans le gigantesque club de Chinatown Santos Party House, il y a cinq ans. La fête y bat son plein et excite les clubbers New Yorkais, mais il manque un élément … la terrasse! “Il n’y avait pas de partie plein-air!” déplore M. Viger-Kohler.

La flamme d’Eté d’Amour se rallume il y a de ça trois ans, lorsque Jérôme découvre Le Bain. “C’était la rencontre d’un concept et d’un lieu exceptionnel“. Le club, qui comporte une partie boîte de nuit avec un grand jacuzzi, et un rooftop à la vue panoramique se trouve sur le toit du Standard Hôtel, non loin de la célèbre promenade de la Highline. Nouveau York, la version hivernale d’Eté d’Amour, et Eté d’Amour, font entrer en ébullition les nuits new yorkaises. Si bien que M. Viger-Kohler se retrouve dans les colonnes du New York Times en février 2012 dans un article intitulé “Les nuits appartiennent à Paris”.

Les noms sont français, le créateur aussi et pourtant, Jérôme Vigier-Kohler assure qu’il “n’a pas spécialement cherché à faire un truc français“. “Ete d’amour, c’était déjà un gag à Paris, c’est juste la traduction de Summer of LoveC’est vrai qu’il y a des Français“, admet Jérôme Viger-Kohler, “mais nous ne sommes pas une majorité“. Nouveau York avoue “jouer sur l’identité un peu frenchy” mais le duo n’en fait pas sa marque de fabrique. “New York est une ville internationale, nous nous adressons principalement à des gens ayant un intérêt dans la dance music”. Si Nouveau York se veut le tremplin d’une nouvelle scène créative, ils pensent à publier leur propre magazine en automne. “Il faut remuer les choses de temps en temps!” explique Jérôme Viger-Kohler. Il est en effet bon de changer l’eau du bain.

Infos pratiques: 

Les soirées Eté d’Amour ont lieu tous les dimanches d’été au Bain du Standard Hotel, 444 W 13th, New York. Pour s’inscrire à la newsletter d’Eté d’Amour, cliquer ici.

Photo: le rooftop du Bain. Crédit Photo: Travel Modus.

Le meilleur des dîners sous les étoiles

Fuyez les salles de restaurants trop climatisées ! Et acceptez avec plaisir de vous livrer à la douce chaleur de la nuit pour déguster de bons petits plats sur jolis patios, grandes terrasses, et jardins luxuriants. French Morning vous propose sa sélection annuelle des meilleures terrasses de restaurants à New York.

Que vous hésitiez entre branchitude et ambiance romantique (comme au Barolo, ci-contre), que votre portefeuille soit bien garni ou un peu en crise, vous trouverez forcément votre bonheur ci-dessous…

Les petites nouvelles

Deux nouveaux venus viennent brancher vos papilles cet été. Vu l’ambition de ces splendides projets, on ne doute pas un instant de leur succès à venir.

La Marina (ci-contre). La terrasse de ce nouveau restaurant offre une vue à couper le souffle sur l’Hudson River. Situé au nord de Harlem, l’espace procure une véritable bouffée d’air frais à ceux qui veulent quitter un moment l’agitation de Manhattan, et y déguster poissons et fruits de mer par la même occasion. 348 Dyckman St, sur l’Hudson river – Washington Heights.

Chateau Cherbuliez. Ce restaurant français ouvrira ses portes cette semaine. Il se veut également être un havre de paix pour le new yorkais pressé. Sa grande terrasse est située au milieu d’une ancienne cathédrale, et promet intimité et raffinerie culinaire à tous ceux qui s’y rendront. Le lieu devrait aussi devenir une référence pour sa cave à vins d’exception. 47 W 20th St – Midtown.

Les branchées

Pour vous retrouver entre amis dans une ambiance hype et tendance, n’hésitez pas à profiter des terrasses du Yaffa Cafe et de l’Hudson River Cafe.

 Yaffa Cafe (ci-contre). Ce restaurant à l’allure hyper kitsch et exotique est en prime doté d’un joli patio tropical où les hipsters viennent s’installer quand tombe le jour. Le Yaffa Cafe sert une cuisine d’inspiration asiatique, saine et de bonne qualité. 97 Saint-Marks Pl – East Village. 15-20$

Hudson River Cafe. Une véritable institution. La terrasse de l’Hudson River Cafe est chic et trendy, à l’image de sa clientèle. On profite de la somptueuse vue sur l’Hudson River en dégustant les délicieuses spécialités latinos de la maison. 697 West 133rd street – Harlem. 20-30$.

Les italiennes romantiques

Si vous avez besoin d’impressionner votre “date” ou si vous souhaitez vous offrir une petite escapade en amoureux, rendez-vous à l’une de ces deux adresses garanties romantiques et élégantes. Mais votre portefeuille aura intérêt à être aussi de la partie…

Barbetta (ci-contre). Ce magnifique restaurant débouche sur un non moins somptueux jardin rococco et romantique à souhaits. Depuis plus d’un siècle (le restaurant est né en 1906), l’un des meilleurs italiens de la ville fournit aussi lière, fontaine et ambiance intimiste. 321 West 46th Street – Midtown. A partir de 30$.

Barolo Acclamé par les critiques pour sa succulente cuisine piémontaise, Barolo est en prime doté d’un jardin ravissant qui promet un moment plein de charme à ses clients. Le restaurant est également connu pour sa cave à vin exceptionnelle. 398 West Broadway -SoHo. A partir de 25$.

Les verdoyantes

L’agitation de la ville ? Oubliée. Deux endroits pour se croire, le temps d’un repas, au calme de la campagne.

Shake Shack (ci-contre). Le restaurant de la chaine Shake Shack de Madison Park jouit d’une location de rêve. Doté d’une grande terrasse débordant sur ce joli parc du centre-ville, le lieu propose de la restauration rapide (hot dogs et hamburgers, milkshakes à gogo) à prix légers. Madison Square Park – Midtown. 10-15$.

The Loeb Boathouse Le deck du restaurant donne directement sur le lac de Central Park, une vue délicieuse pour un espace privilégié au beau milieu de New York. La carte est appetissante (fruits de mer en tous genres) et l’ambiance idyllique.  East 72nd St. & Park Drive North – Upper East Side/Central Park. A partir de 30$.

Les petits prix

Pas besoin d’être millionaire pour profiter du plein air. Une bonne cuisine, tout en économisant quelques deniers, et dans une ambiance sympa en prime, que demander de plus ?

Habana (ci-contre). Un petit endroit brooklynite qui connait un succès fou dans le quartier . La cuisine et la clientèle y sont dépaysantes, on se croirait presque en Amérique Latine. Prenez un ou deux “grilled corn” (maïs grillé) à grignoter sur la terrasse animée. Celle-ci a des airs de cour de récré colorée et conviviale. 757 Fulton Street – Brooklyn (Fort Greene). 5-10$

Sidewalk. Comme son nom l’indique, la terrasse de Sidewalk donne sur des rues typiquement new yorkaises de l’East Village. Le lieu a pour spécialité des hamburgers maisons à tout petits prix, servis avec une bière bien fraiche dans une ambiance rock’n’roll. 94 Avenue A – East Village. 10-15$

Les frenchies

Et pour ceux qui voudraient retrouver l’ambiance des bistrots parisiens, rendez-vous à ces trois adresses du sud de Manhattan, qui vous ouvriront leurs jolies terrasses pour des diner d’inspiration purement frenchy.

Bobo (ci-contre). Après un début culinaire laborieux, le restaurant est désormais dôté d’un troisième chef talentueux et inspiré qui saura régaler les gros portefeuilles. La carte propose des plats raffinés et typiquement français (bouillabaisse et steak tartare) dans une ambiance chic et stylisée. 181 West 10th street -West Village. A partir de 30$ pour le diner, 15$ pour des snacks.

Le Cercle Rouge. Dans un décor de brasserie parisienne plus vrai que nature, Le Cercle Rouge propose des viandes succulentes (steak, côtes d’agneau et onglet à l’échalotte) à prix élevés. Sur la petite terrasse aménagée en bord de rue, l’ambiance “so french” est palpable. 241 West Broadway – Tribeca. A partir de 30$.

Casimir Le chouchou des expats. Casimir offre à prix raisonnables une cuisine française de grande qualité dans une ambiance cliché, mais pas trop. A l’arrière, le petit jardin est vite pris d’assaut. Il offre un peu plus de tranquilité que la salle principale, dont le rythme parfois frénétique rappelle indiscutablement un certain charme de Paris. 103 Avenue B # Stn – East Village. 15-20$.

Gautier Capuçon tête d’affiche à Santa Barbara

La famille Capuçon fait recette en Californie. Suite au passage de Renaud, violoniste, au printemps 2011, le public du Granada Theatre de Santa Barbara pourra applaudir son jeune frère Gautier, violoncelliste, au début de l’année 2013. Ce dernier sera en effet la tête d’affiche de la saison de musique classique «International Series», dévoilée voici quelques jours par l’association CAMA (Community Arts Music Association), en charge de la programmation.
Sacré nouveau talent de l’année en 2001 lors des «Victoires de la Musique», Gautier Capuçon se produira le dimanche 17 février 2013 (16h) en compagnie de la joueuse de viole Carrie Dennis et de l’orchestre philharmonique de Los Angeles, le tout sous la direction du chef d’orchestre suisse Charles Dutoit.
Leur prestation proposera des œuvres de Félix Mendelssohn («Les Hebrides», Op. 26), de Wolfgang Amadeus Mozart (Symphonie N°29 en A majeur, K. 201) et de Richard Strauss («Don Quichotte», Op. 35).
A noter que cette saison musicale donnera aussi l’occasion d’écouter la violoniste virtuose allemande Anne-Sophie Mutter ; mais également l’orchestre symphonique de Saint-Louis, dirigé par l’Américain David Robertson, ancien directeur de l’orchestre national de Lyon.
Les billets pour assister aux différents concerts sont d’ores-et-déjà en vente  aux tarifs de 38 à 103 dollars pour les «International Series» (plus de renseignements sur le site de l’association www.camasb.org).

"Bonjour Tristesse" à Santa Monica

Deux films du réalisateur américain d’origine autrichienne, Otto Preminger, seront diffusés à l’Aero Theatre de Santa Monica, dimanche 22 juillet.

Laura (1944), sera suivi de Bonjour Tristesse (1958). Pour ce deuxième film, Otto Preminger s’est inspiré du roman éponyme de Françoise Sagan, publié en 1954, quand la Française n’avait que 18 ans. L’actrice Jean Seberg joue une jeune adolescente gattée qui ne supporte pas le mariage de son riche et séduisant père (David Niven) avec Deborah Kerr.

Dans son film, alternant entre noir et blanc et couleurs saturées, Preminger explore les difficultés du passage à l’âge adulte.

Infos pratiques : 

“Bonjour Tristesse”, à l’Aero Theatre, à Santa Monica. Dimanche 22 juillet, à 19h30. 1328 Montana avenue. Tickets 11 $. Plus d’informations ici


"Remorques" et "Les Salaires de la Peur", diffusés au LCMA le 27 juillet

L’organisation “Film Independant” du LCMA, présente les French Film Fridays. En partenariat avec le département “Film et TV” du Consulat Général de France à Los Angeles, des films du terroir sont projetés tous les vendredis jusqu’au 27 juillet. Au programme de cette dernière édition: “Remorques” de Jean Grémillon (1941) et “Le Salaire de la Peur” de Henri-Georges Clouzot (1953).

Co-écrit par Jacques Prévert, la romance dramatique “Remorques” eut un grand succès dans la France occupée. André Laurent (Jean Gabin) est le capitaine d’un bateau et le mari d’une femme gravement malade. Lors d’une croisière, il décide de laisser le Cyclone, son navire, pour aller secourir un autre bateau, le Mirva. Tombé amoureux de la femme du capitaine du Mirva il doit choisir entre sa femme et la nouvelle aimée.

Pour voir les débuts d’Yves Montand, direction: “Les Salaires de la Peur”. Jo (Yves Montand) et trois de ses amis se retrouvent sans un sou à Las Piedras, une petite bourgade du Guatemala. Après l’explosion d’un puit de pétrole, une compagnie américaine engage ces quatre européens. Ils doivent convoyer 400 kilos de nitroglycérine jusqu’au puit. Mais la route est dangereuse, et le risque d’un accident mortel pèse sur la tête de ces travailleurs de l’extrême …

Infos pratiques

French Film Fridays: “Remorques” à 19h30, “Les Salaires de la Peur” à 21h au LCMA, 5905 Wilshire Boulevard, Los Angeles. Tarif normal: 10$; Tarif Réduit: 7$ (étudiants, personnes âgées (+ 62ans), et membres du LCMA); Tarif ‘Cineclub’: 5$ (membres du LCMA film club et film independant et membres du New York Times Film Club). Plus d’informations ici

Crédit Photo: The Criterion Collection

Le jazz manouche de Stéphane Wrembel

Peu connu du grand public, Stéphane Wrembel s’est pourtant illustré cette année en jouant sur la scène de la cérémonie des Oscars. Compositeur de la bande musicale du film de Woody Allen « Midnight in Paris », le guitariste français installé à New York a ainsi pu dévoiler sa maîtrise du jazz manouche, façon Django Reinhardt, aux célébrités d’Hollywood.
Surfant sur cette notoriété, Stéphane Wrembel vient de sortir voici quelques semaines son cinquième album studio, baptisé « Origins ». Dans la foulée, le musicien formé au piano classique dès l’âge de 4 ans à Fontainebleau, a entamé une tournée américaine qui le mènera dans les principales villes de la côte Ouest (San Diego, Los Angeles, Oakland, Lake Tahoe, etc.), avant de se produire sur la côte Est.
Le guitariste français sera notamment en concert sur la scène du club Soho, à Santa Barbara, le dimanche 22 juillet (20 heures). L’occasion pour le public de découvrir dans une ambiance intimiste ce musicien diplômé de l’école américaine de musique moderne, mais aussi de l’université musicale de Berklee, à Boston, et que le magazine Rolling Stone présente comme une « révélation musicale à ne pas manquer ».
Stéphane Wrembel se produira durant deux semaines de San Diego à Portland:

  http://www.stephanewrembel.com/sw-shows/

Après le succès d'"Intouchables", Omar Sy débarque à LA

Le Français Omar Sy veut donner un nouveau souffle à sa carrière. Après le triomphe en salles du film d’Eric Toledano et d’Olivier Nakach “Intouchables”, la popularité de l’acteur a soudainement explosé. C’est notamment pour protéger sa vie privée et celle de sa famille qu’il a cherché à fuir les projecteurs français pendant un temps.

Direction Beverly Hills pour Omar Sy, qui a par ailleurs annoncé récemment la fin du “SAV des émissions” qu’il animait sur Canal+ avec son ami Fred Testot.

Omar Sy cherche surtout à donner un nouveau tournant à son activité professionnelle dans un pays qui a si bien accueilli sa prestation dans “Intouchables”. Le film a eu un succès inattendu aux Etats-Unis, et les droits pour une adaptation américaine ont déjà été achetés par Hollywood. Ce sont même des acteurs aussi prestigieux que Jamie Foxx ou Chris Rock qui reprendraient  le rôle d’Omar Sy, donnant la réplique à Colin Firth (pour le rôle de François Cluzet). Le grand Harvey Weinstein, qui assure la production de ce remake, a aussi pris l’acteur français sous son aile, et souhaite importer son talent aux Etats-Unis.

Pas de panique pour le cinéma français pour autant, Omar Sy tourne actuellement dans “L’Ecume des jours” (réalisé par Michel Gondry), et sera à l’affiche cette année de “Qui a retué Pamela Rose ?” (Kad Merad) et “Les seigneurs” (Olivier Dahan).

"Crossing the Line" 2012 dévoilé par le Fiaf

“Un des festivals d’art les plus excitants et provocants de l’automne” promet le New York Times sur la vidéo du site. La sixième édition de “Crossing the Line”, le festival organisé par le French Institute Alliance Française (Fiaf), commencera le 14 septembre. Au programme: un mois de spectacles explorant les différentes disciplines, et les limites, de l’art contemporain. Revue des festivités.

Cette année encore, le festival se veut provocant, vivant et trace sa route en dehors des sentiers battus. L’ingrédient principal? Des artistes visionnaires venus du monde entier, reconnus ou non, qui refondent le moule dans lequel nous vivons. L’Essex Street Market dans le Lower East Side, la Chocolate Factory de Long Island City, Christ Chruch, à Greenwichdifférents espaces de la ville de New York accueilleront les performances et les expositions. International, itinérant, “Crossing the Line” est aussi inter-disciplinaire.

L’ouverture du festival se fera en musique dans le Florence Gould Hall du Fiaf, entièrement rénové. Connu pour ses sons éclectiques et visionnaires, le guitariste et compositeur américain Bill Frisell ouvrira la danse en unissant deux de ses groupes (858 Quartet et Beautiful Dreamers Trio) pour une musique jazzy et enivrante qui ravira les amoureux de la gratte.

Et la France dans tout ça? Elle sera représentée par le Français Céleste Boursier-Mougenot. Son exposition, Portraits, sera inaugurée par Antoine Guerrero, nouveau directeur des Arts Visuels et de la Programmation de la Fiaf. Attention aux yeux … et aux oreilles! L’installation vidéo et audio de Céleste a été conçue pour brouiller les pistes entre le musical et le visuel.

L’artiste brésilien Bel Bourba présentera, dans plusieurs endroits de New York, un concept “Un jour/Une oeuvre” qui devrait en étonner plus d’un. En n’utilisant que du matériel trouvé et recyclé, le moustachu créera un nouvel objet pour tous les jours du festival.

Anthropologie expérimentale, dance, musique pop font partie du nouveau travail de Gerald Kurdian qui explore les notions contemporaines de la magie. Entre illusion et paranormal, ce spectacle provoque les limites de notre imagination et de nos croyances. Mystique sera aussi l’intervention du français Joris Lacoste pour qui l’hypnose … est support artistique!

Participeront aussi les artistes Faustin Linyekula (danseur et chorégraphe), Steven et William Ladd (sculpture, design), DD Dorvillier (chorégraphe), Sarah Michelson (chorégraphe), Kate Moran et Jim Fletcher (comédiens et danseurs), Lotte Van Den Berg (théâtre), mais beaucoup d’autres sont à découvrir!

Les tickets seront disponibles dès le 1er août. Plus d’informations ici et ici

Photo: Steven and William Ladd, Guys with boxes. Crédit Photo: Steven & William.

La fin de la PEC, oui… mais pas trop vite

La «prise de PEC» continue. Alors que la suppression de la Prise en Charge (PEC) des frais de scolarité dans les lycées français de l’étranger a été entérinée en conseil des ministres le 4 juillet dans le projet de loi de finances rectificative pour 2012, certains se demandent si la nouvelle majorité n’avance pas trop rapidement sur ce dossier.

Conseiller élu à l’AFE pour le Texas, la Louisiane, l’Oklahoma et l’Arkansas, l’UMP Damien Regnard vient de remettre à Laurent Fabius, Jérôme Cahuzac et d’autres responsables politiques une pétition appelant le Parlement à reporter l’abrogation de la mesure à la rentrée 2013-2014 pour éviter de pénaliser les familles et les établissements. L’élu pense que la suppression annoncée de la mesure, à quelques semaines de la rentrée, pourrait plonger certaines familles, « prises par surprise », dans des difficultés financières. Il déplore également que les critères d’attribution des bourses et leur enveloppe n’aient subi aucun ajustement pour prendre en compte la fin de la PEC. « La pétition n’est pas un acte de politique politicienne. Nous demandons simplement un peu de respect envers les Français de l’étranger », confie-t-il.

La suppression de la PEC faisait partie des promesses du candidat François Hollande. Elle a été inscrite à l’article 30 du projet de loi de finances rectificative, sur lequel l’Assemblée nationale doit se prononcer le 30 juillet prochain. Sur le terrain, certains établissements se montrent inquiets de cette mort subite. « Nous nous attendions à l’abrogation de la Prise en Charge de la part du nouveau gouvernement français car cela avait été annoncé pendant la campagne. Nous regrettons cependant une mise en oeuvre aussi rapide, qui met en difficulté un certain nombre de nos familles, estime pour sa part Evelyne Estey, CFO du Lycée français de New York (LFNY)Ces dernières comptaient en effet sur cette aide financière pour scolariser leurs enfants au Lycée Français cette année ».

« Même quand vous êtes une famille aisée, vous avez un budget. Difficile d’apprendre pendant les vacances  que vous allez devoir débourser 20-25.000 dollars de plus à la rentrée », estime Joël Peinado, directeur de la French American School of New York (FASNY), qui précise qu’il n’est pas opposé à la suppression de la PEC en elle-même. « L’application arrive brutalement. La rentrée suivante aurait été mieux ».

Même son de cloche chez la FAPEE (Fédération des Associations de Parents d’élèves des Etablissements d’enseignement français à l’Etranger). Son président, François Denis,  précise que l’organisation ne soutenait pas la PEC, mais regrette un « mouvement un peu trop rapide » pour la supprimer.

Il est conseillé aux parents qui bénéficiaient de la PEC, et qui n’ont pas déposé de demande de bourse en première commission en avril dernier, de se faire connaître auprès de leur consulat pour adresser une demande en seconde commission. Date limite de dépôt des dossiers au consulat: le 15 septembre. «Pour les familles qui n’entrent pas dans les critères de bourses, nous serons vigilants », ajoute M. Denis, exhortant les familles à se manifester «sans plus attendre» auprès de leur consulat général et de la FAPEE.

Corinne Narassiguin, députée PS-EELV des Français d’Amérique du Nord, a précisé sur son site que, si elle «comprend» la décision du gouvernement d’agir sans délais, elle aurait «préféré attendre la rentrée de 2013 pour supprimer la PEC dans un contexte plus complet d’une réforme de la scolarité à l’étranger». Elle indique également qu’un amendement visant à garantir la réaffectation des crédits PEC à l’enveloppe consacrée aux bourses scolaires est «en cours de rédaction». «Son but est également de permettre une première réévaluation des bourses dès 2012 en élargissant les critères d’éligibilité», ajoute-t-elle.

M. Regnard parle, lui, de « confusion ». « Le gouvernement devrait montrer un minimum de courtoisie envers les Français de l’étranger et accorder un délai raisonnable aux familles, aux établissements et aux consulats», dit-il. Mardi matin, sa pétition avait reçu plus de 400 signatures, issues « de 27 pays » et de tous les bords politiques, assure-t-il. « Les Français de l’étranger ne peuvent ni faire grève ni descendre dans la rue, mais ils peuvent faire front commun ».

Réflexion d'adultes sur jeux d'enfants au MoMA

Le Musée d’Art Moderne de New York (MoMA) analyse la notion d'”enfant” à travers une rétrospective contemporaine du design pour enfants. L’exposition “Century of the Child: Growing by Design, 1900-2000” aura lieu du 29 juillet au 5 novembre 2012.

Sorti en 1900, l’ouvrage de la sociologue et designer suédoise Ellen Key, “Century of the Child”, prédit le vingtième siècle comme une période de reflexion intense et d’évolution de la pensée sur les droits, le développement et le bien-être des enfants, qui ne sont plus seulement considérés comme de petits adultes.

Inspirée par Key, cette exposition ambitieuse propose une vue d’ensemble des préoccupations modernistes par rapport aux enfants et à l’enfance. Jouets, écoles, vêtements, livres, hôpitaux pour enfants, différents domaines ayant subi l’influence des penseurs et architectes modernes seront exposés.

Infos pratiques:

“Century of the Child: Growing by Design 1900-2000”: Galerie Joan et Preston Robert Tisch, sixième étage, MoMA, 11 West 53rd St. New York. Ouvert de 10h30 à 17h30 du lundi au dimanche, jusqu’à 20h00 le jeudi et le vendredi. 25$ pour les adultes; 18$ pour les séniors (plus de 65 ans) et 14$ pour les étudiants sur présentation de la carte d’identité / carte d’étudiant; Gratuit pour les membres; 5$ pour les invités des membres. Plus d’information ici.

Photo: La “Factory Town” de Ladislav Sutlar, Crédit Photo: MoMA.

Atlantic City célèbre la nourriture et le vin

Les stars américaines de la cuisine seront à Atlantic City, fin juillet, pour le 6ème Food and Wine Festival. Des grands chefs, célébrités de la télé, vignerons de renom parmi lesquels Andrew Zimmern, Anne Burrell, Buddy Valastro et Robert Irvine.

Les festivités commenceront jeudi 26 juillet avec la soirée de lancement au bord de la piscine du Harrah’s Resort (55$).

De vendredi 27 à dimanche 29 juillet, les visiteurs pourront profiter d’une trentaine de manifestations. Un village italien avec plus de cent stands proposera une sélection de mets locaux, de vins, bières et spiritueux. La chef Diane Henderiks initiera à la cuisine viking. Robert Irvine, star de la chaîne de télévision culinaire Food Network, proposera une expérience digne de son émission Dinner: Impossible. Le musicien de hard rock, Meat Loaf, donnera un concert au Music Hall. Le reste du programme est à découvrir ici.

Infos pratiques : 

Food and wine Festival, à Atlantic City, dans le New Jersey. Du jeudi 26 au dimanche 29 juillet. Compter entre 40$ et 150$ par événement. Plus d’informations ici