L’actualité des basketteurs français de NBA est plutôt fournie ces derniers jours. Alors que Tony Parker, Boris Diaw et Ronny Turiaf poursuivent avec l’équipe de France leur préparation en vue des Jeux Olympiques de Londres, d’autres joueurs tentent d’assurer leur avenir au sein de la ligue professionnelle américaine. Evan Fournier (19 ans, 1,97m), récemment choisi par les Denver Nuggets lors de la draft, vient ainsi de signer son contrat « rookie » (débutant) pour la somme de 3,5 millions de dollars sur trois ans. Assuré de porter le maillot de la franchise du Colorado, l’ancien joueur de Poitiers va maintenant participer à la « Summer League » de Las Vegas du 14 au 20 juillet.
Elément confirmé de l’équipe des Portland Trail Blazers, Nicolas Batum (23 ans, 2,03m) a quant à lui signé une offre de contrat provenant des Minnesota Timberwolves. Cette proposition s’élève à 46,5 millions de dollars (50 millions avec les primes) sur quatre ans.
L’avenir de Batum n’est toutefois pas scellé, puisque sa situation contractuelle est celle d’un « restricted free agent », ce qui signifie que son contrat avec Portland est arrivé à son terme mais que l’équipe de l’Oregon reste prioritaire sur toutes les autres si elle décide d’égaler les offres financières faites au joueur. Or le manager général de Portland, Neil Olshey, a d’ores et déjà indiqué que les Blazers avaient l’intention de conserver le Français.
Champion NBA en 2011 avec les Dallas Mavericks, Ian Mahinmi (25 ans, 2,08m) n’a pas été conservé par la franchise du Texas. Il quitte donc son coéquipier français Rodrigue Beaubois et évoluera la saison prochaine sous les couleurs des Pacers d’Indiana, à savoir sa troisième équipe depuis son arrivée aux USA en 2007.
Quant à Johan Petro (26 ans, 2,14m), il devrait pour sa part découvrir une quatrième équipe en moins de sept années de présence en NBA. Passé par Seattle et Denver, le pivot français évoluait l’an passé avec les New Jersey Nets, pour un temps de jeu et des statistiques anecdotiques.
Placé avec ses coéquipiers Jordan Williams, DeShawn Stevenson, Jordan Farmar et Anthony Morrow dans un échange contre le shooteur d’Atlanta Joe Johnson, Petro évoluera donc en Géorgie la saison prochaine.
Pour l’heure, aucun autre des douze joueurs français évoluant en NBA n’est concerné par les différents mouvements enregistrés sur le marché des transferts.
Nicolas Batum fait monter les enchères
Nicolas Batum fait monter les enchères
L’actualité des basketteurs français de NBA est plutôt fournie ces derniers jours. Alors que Tony Parker, Boris Diaw et Ronny Turiaf poursuivent avec l’équipe de France leur préparation en vue des Jeux Olympiques de Londres, d’autres joueurs tentent d’assurer leur avenir au sein de la ligue professionnelle américaine. Evan Fournier (19 ans, 1,97m), récemment choisi par les Denver Nuggets lors de la draft, vient ainsi de signer son contrat « rookie » (débutant) pour la somme de 3,5 millions de dollars sur trois ans. Assuré de porter le maillot de la franchise du Colorado, l’ancien joueur de Poitiers va maintenant participer à la « Summer League » de Las Vegas du 14 au 20 juillet.
Elément confirmé de l’équipe des Portland Trail Blazers, Nicolas Batum (23 ans, 2,03m) a quant à lui signé une offre de contrat provenant des Minnesota Timberwolves. Cette proposition s’élève à 46,5 millions de dollars (50 millions avec les primes) sur quatre ans.
L’avenir de Batum n’est toutefois pas scellé, puisque sa situation contractuelle est celle d’un « restricted free agent », ce qui signifie que son contrat avec Portland est arrivé à son terme mais que l’équipe de l’Oregon reste prioritaire sur toutes les autres si elle décide d’égaler les offres financières faites au joueur. Or le manager général de Portland, Neil Olshey, a d’ores et déjà indiqué que les Blazers avaient l’intention de conserver le Français.
Champion NBA en 2011 avec les Dallas Mavericks, Ian Mahinmi (25 ans, 2,08m) n’a pas été conservé par la franchise du Texas. Il quitte donc son coéquipier français Rodrigue Beaubois et évoluera la saison prochaine sous les couleurs des Pacers d’Indiana, à savoir sa troisième équipe depuis son arrivée aux USA en 2007.
Quant à Johan Petro (26 ans, 2,14m), il devrait pour sa part découvrir une quatrième équipe en moins de sept années de présence en NBA. Passé par Seattle et Denver, le pivot français évoluait l’an passé avec les New Jersey Nets, pour un temps de jeu et des statistiques anecdotiques.
Placé avec ses coéquipiers Jordan Williams, DeShawn Stevenson, Jordan Farmar et Anthony Morrow dans un échange contre le shooteur d’Atlanta Joe Johnson, Petro évoluera donc en Géorgie la saison prochaine.
Pour l’heure, aucun autre des douze joueurs français évoluant en NBA n’est concerné par les différents mouvements enregistrés sur le marché des transferts.
"Les Demoiselles de Rochefort" au Lincoln Center
Le Lincoln Center fête ce mois-ci le centième anniversaire de la naissance de Gene Kelly, acteur, chanteur, producteur et danseur de génie. Des documentaires, des films de et avec Gene Kelly, mais aussi des pelicules de réalisateurs inspirés par la star américaine sont projetés jusqu’au 26 juillet.
Parmi eux, Les Demoiselles de Rochefort, réalisé par Jacques Demy (1967), sera diffusé le dimanche 22 et le jeudi 26 juillet au Walter Reade Theater. Catherine Deneuve y donne la réplique à sa soeur, Françoise Dorléac. Le film raconte l’histoire de soeurs jumelles d’une vingtaine d’années, professeures de musique et de danse. Les jeunes femmes rêvent de monter à Paris pour y trouver l’amour.
Le réalisateur Jacques Demy rend, dans Les Demoiselles de Rochefort, un hommage aux comédies musicales américaines, conviant même Gene Kelly à faire une apparition dans le film.
Infos pratiques :
“Les Demoiselles de Rochefort”, au Lincoln Center, dans l’Upper West Side. Dimanche 22 juillet à 20h15 et jeudi 26 juillet à 20h30. 70 Lincoln Center Plaza. Ticket 13$. Plus d’informations ici.
Et un Macaron Café de plus
French Morning avait rencontré Cécile et Arnaud Cannone en 2008. Le couple de Français venait d’ouvrir un magasin de macarons, Macaron Café, sur la 36e rue. Quatre ans plus tard, nous les avons retrouvés, jeudi, à l’ouverture de leur troisième point de vente, au 750 3rd Avenue. “Ce n’est pas la course aux chiffres, raconte Cécile Cannone, nous voulons rester une entreprise locale, familiale et indépendante“.
Dans l’ombre de Ladurée, la petite entreprise de 35 employés poursuit donc son développement, surfant sur la macaron mania. “En termes de production, la bakery, (la petite cuisine de la 56th Street où les macarons sont fabriqués par Cécile Cannone) avait la capacité de livrer une troisième enseigne“, explique Arnaud. “L’enthousiasme des clients ainsi que l’opportunité de s’installer sur une grande avenue” ont finalement convaincus ces “autodidactes” du macaron de se lancer dans cette nouvelle aventure, qui signe leur intégration américaine. “Nous avons envie de faire tourner l’économie du pays qui nous accueille“.
Six employés ont été recrutés pour animer ce nouveau point de vente. Nouveauté : ce dernier a décroché une licence de vin et de champagne, “ce qui nous permettra d’avoir un happy hour de 17h à 21h30 pendant lequel on servira aussi des French Tapas”, raconte le couple. Prends ça Ladurée ! Quand on demande au couple s’il craint la concurrence du géant du macaron, qui vient d’annoncer l’ouverture à New York d’un nouveau magasin-salon de thé, à SoHo, les deux Français sont confiants : “J’avoue avoir eu peur quand Ladurée s’est installé dans le même quartier que notre deuxième magasin“, confie M. Cannone en référence au Macaron Café de Madison Avenue, “mais nos ventes ont finalement augmenté de 20%“. “Ils font connaître les macarons aux New Yorkais, nous sommes contents qu’ils existent“, ajoute-t-il.
Sur le long terme, le couple souhaite que l’entreprise se développe “de façon naturelle“. Elle a de nombreux projets dans les cartons, notamment une boîte de neuf macarons congelés créée pour les grandes surfaces. “Nous avons reçu beaucoup de propositions, explique Arnaud Cannone, mais nous n’en avons accepté aucune car nous voulons rester fidèles à nous-même“.
Nouvelle boutique de Macaron Café, 750 3rd Avenue, New York. Ouverte tous les jours de 8h à 20h.
Crédit photo: Oriana Jomby-Diaz
Le 14 Juillet, c'est aussi à Greenwich
Pour cette première édition d’un bal populaire du 14 juillet à Greenwich, Renée Ketcham et Jean-Louis Gérin ont voulu faire les choses en grand. “C’est une idée nouvelle qu’on a eue comme ça, il y un mois“, explique la première, présidente de l’Alliance française de Greenwich. “On voulait faire quelque chose de vraiment fou, de très français“, ajoute Jean-Louis Gérin, le propriétaire et chef du restaurant Jean-Louis.
Objectif de la manifestation: populariser la culture française, et l’ouvrir à tous les habitants de Greenwich. En plus de la traditionnelle levée du drapeau français à 8h (avec petit-déjeuner servi par Jean-Louis Gérin et son confrère pâtissier Eric Lecoq), Lewis Street, où est situé le restaurant Jean-Louis, sera fermée à la circulation entre 18h30 à 23h et se transformera en restaurant à ciel ouvert, avec bistro parisien, barbecue, bal musette et concerts.
La fête sera “très française, très 14 juillet“, mais pas cliché. Pour cela, Jean-Louis Gérin a fait appel à un groupe de rock local, les Mongolian Monkfish. Ceux-ci partageront l’affiche avec le groupe Blues Patrol, qui reprendra les tubes des Blues Brothers. Le bal sera ensuite animé par de grands classiques français : musette, accordéons, chanson française. Les danseurs du Arthur Murray Dance Studio donneront en prime un show de can-can et offriront une initiation à différents genres de danses. Les participants, qui peuvent accéder aux festivités pour 20$ (verre de champagne et part de gâteau inclus), sont invités à s’exprimer, à jouer et à chanter.
A l’intérieur du restaurant Jean-Louis, des plats de haute gastronomie française seront disponibles à partir de 28 dollars lors de deux services, à 18h30 puis à 20h30, pour lesquels il faut réserver en appelant directement le restaurant. Et dehors, un barbecue avec viande et légumes grillés proposé pour 15 dollars par le service de traiteur de Jean-Louis Gérin, jl-2-go. Le concept est adapté aux familles : le chef a même prévu de faire des hamburgers pour les enfants. Pour lui, l’objectif est de “montrer qu’on aime bien s’amuser quand même (…) L’ambiance sera bon enfant, ça va permettre de populariser notre image“.
Déjà 150 personnes se sont inscrites en ligne pour participer à la soirée, et les organisateurs espèrent en attirer près de 350. Et après ? Jean-Louis Gérin et Renée Ketcham souhaitent tous deux pouvoir faire de ce bal populaire une tradition pour les années à venir. “Ce serait super de l’avoir chaque année. Un partage de culture et de nourriture à Greenwich. On verra si ça marche bien !” déclare Renée Ketcham.
Infos pratiques :
Le 14 juillet à l’extérieur et à l’intérieur du restaurant Jean-Louis, à partir de 18h30. 61 Lewis street – Greenwich, Connecticut. Réservations ici ou en appelant le 203-622-8450 (restaurant Jean-Louis) ou le 203-629-1340 (Alliance française de Greenwich). Ticket d’entrée : 20$, un verre de champagne et une part de gâteau offerts. De 18h30 à 23h : barbecue et can-can show sur Lewis street. Barbecue : 15$. Dîner à l’intérieur : à partir de 28$ (plat principal). Contacter le restaurant pour réserver. Site officiel de l’Alliance française ici.
Crédit photo : Ineswecanusa.blogspot.com
UnionDocs revient sur le Williamsburg pré-hipster
Une soirée spécialement consacrée à la zone sud de Williamsburg (Brooklyn) aura lieu ce samedi 14 juillet au Sternberg Park. A partir du documentaire de Diego Echeverria “Los Sures” (1984), qui retraçait les terribles conditions de vie d’un des quartiers les plus mal lotis de New York, est née l’idée de “Living Los Sures”, lancée par le centre documentaire UnionDocs.
Le projet revisite le film de 1984 à travers des courts-métrages originaux qui offrent un nouveau regard sur le quartier devenu le temple new-yorkais de la branchitude, sa culture et les relations entre ses habitants.
L’évènement comprendra, à partir de 19h30, la diffusion gratuite de ces films sur grand écran, mais aussi un programme de radio autour de témoignages de résidents du quartier, et une “after party” qui aura lieu à 23h au siège d’UnionDocs.
Infos pratiques :
Samedi 14 juillet à partir de 19h30 sur les terrains de handball à Sternberg Park (Lorimer & Boerum), Williamsburg. 19h30 : concerts et émission de radio en broadcast. 21h : diffusion de courts-métrages. A partir de 23h : After party aux locaux de UnionDocs (322 Union Avenue @ Maujer street), à six blocks du Sternberg Park. Entrée de l’After party 10$ (un verre inclus). Plus d’informations ici.
"Les Valseuses" diffusé à l'Invisible Dog pour le 14 juillet
A l’occasion du 14 Juillet, l’Invisible Dog projette le film français Les Valseuses, de Bertrand Blier, le samedi 14 juillet. La projection sera suivie d’une réception.
Dans la France des années 70, deux bandits, Jean-Claude (Gérard Depardieu) et Pierrot (Patrick Dewaere) volent la petite bourgeoisie pour survivre et tuer le temps. Pris la main dans le sac après avoir dérobé une voiture, le duo se fait tirer dessus par le propriétaire, patron du salon de coiffure. Dans cette fuite, Pierrot est touché et les deux hommes se retrouvent avec la maîtresse et employée du salon, Marie-Ange (Miou Miou). L’aventure du trio commence…
Isabelle Hupert fait aussi ses débuts dans ce film réalisé en 1974 qui critique la société bourgeoise, coincée et conformiste, prêchant l’aventure et le marginalisme.
Infos pratiques:
“Les Valseuses” 20h à l’Invisible Dog, 51 Bergen St, Brooklyn. Gratuit – donation recommandée (5$)
Crédit Photo: Première
Austin fête une amoureuse de la nature
Le “Lady Bird Johnson Wildflower Center” fête le centième anniversaire de la naissance de sa fondatrice, Lady Bird Johnson, dimanche 29 juillet.
La Première Dame des Etats-Unis a fondé le National Wildflower Research Center (rebaptisé en 1998) avec l’actrice Helen Hayes en 1982, pour protéger les plantes natives d’Amérique du Nord et ses paysages naturels.
A 9h30, une visite guidée du site sera organisée. Des histoires seront racontées aux enfants à 9h30 et à 12h30. Parmi les moments forts, à 10h30, Catherine et Jennifer Robb, les petites filles de Lady Bird Johnson, inaugureront une nouvelle exposition consacrée à leur grand-mère, dans la galerie ouverte aux visiteurs. Le ZAC Theatre présentera enfin une pièce de théâtre, pour les enfants, à 11h.
Tout au long de la journée, une exposition d’origamis géants, réalisés par Robert J. Lang, sera à découvrir au McDermott Learning Center.
Le jardin a choisi la date du 29 juillet en souvenir du 26 juillet 1968, quand le président Johnson à offert a sa femme, Lady Bird, cinquante stylos qui ont servi à signer des avancées législatives environnementales majeures, inspirées par son travail. Les stylos historiques seront exposés pour cette journée anniversaire.
Infos pratiques :
Centenaire du Lady Bird Johnson Wildflower Center, à Austin. Dimanche 29 juillet, de 9h à 17h. 4801 La Crosse Ave. Gratuit. Plus d’informations ici.
Crédit photo : Jennifer Holcombe
Mélanie Laurent présente "La Rafle"
L’actrice Mélanie Laurent et la réalisatrice Roselyne Bosch seront présentes au Jewish Community Center, jeudi 19 juillet, pour présenter le film “La Rafle”.
Ce film s’inspire de la rafle du Vél’ d’Hiv’ du 16 juillet 1942, quand 13 000 personnes fichées comme juives (dont plus de 4 000 enfants) sont arrêtées à leur domicile par la police française et entassées dans le Vélodrome d’Hiver, à Paris, avant d’être déportées vers le camp d’Auschwitz.
Outre Mélanie Laurent, Jean Reno, Gad Elmaleh, Sylvie Testud et Catherine Allegret sont à l’affiche du film.
Infos pratiques :
“La Rafle”, au Jewish Community Center, à Manhattan. Jeudi 19 juillet, à 19h. 334 Amsterdam ave (76e rue). Tickets 11 $. Plus d’informations ici.
Les oeuvres religieuses de Georges Rouault à San Antonio
Les oeuvres d’un des artistes religieux les plus importants du XXe siècle, Georges Rouault, sont exposées au McNay Art Museum, à San Antonio, jusqu’au dimanche 29 juillet.
En 1916, le marchand d’art Ambroise Vollard (1865–1939) a commandé à Georges Rouault (1871–1958) un portfolio d’estampes d’après les dessins que l’artiste avait réalisés sur les ravages de la guerre, la folie humaine et le salut. Inspiré par le psaume 51 “Aie pitié de moi, Seigneur”, le portfolio Miserere (58 éléments) est considéré comme le chef d’oeuvre de Rouault et une pièce centrale de la gravure du XXe siècle.
Infos pratiques :
“Rouault’s Miserere : Printed Prayers”, au McNay Art Museum de San Antonio. Jusqu’au dimanche 29 juillet. Ouvert les lundis, mercredis et vendredis de 10h à 16h, les jeudis de 10h à 21h, les samedi de 10h à 17h et les dimanches de midi à 17h. 6000 N. New Braunfels. Tickets 5$ – 15$. Plus d’informations ici.
Photo : Le Miserere de Georges Rouault, planche 32