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Les Bleus amateurs qualifiés pour la coupe du monde de NYC

Le 14 juillet, on peut décider de jouer à la pétanque sur la 60e rue ou Smith Street… ou bien encourager l’équipe de NYC France. Nos footeux amateurs, qui se sont brillamment qualifiés pour la Cosmos Copa NYC, une coupe du monde à l’échelle de New York organisée tous les ans par les NY Cosmos, rechausseront les crampons le jour de la fête nationale et le lendemain, pour disputer leurs matches de groupe. Les Bleus font partie du groupe D, qui comprend l’Angleterre, les Etats-Unis et Haïti.

Ils affronteront les USA le 14 juillet à 21h à Pier 40. Le 15, ils joueront l’Angleterre à 14h et Haïti à 16h sur Randall’s Island.

Pour plus d’informations ici 

Axelle Red, la plus belge des New-Yorkaises

Les organisateurs de la fête nationale belge à New York ne pouvaient rêver de plus digne représentante d’une Belgique unie: Axelle Red, une artiste originaire de Flandres, vivant à Bruxelles mais chantant principalement en français.

C’est la première fois que la jolie chanteuse rousse de 44 ans se produira dans la Grosse Pomme. « Ce n’est d’ailleurs pas très logique que ce soit la première fois car ma musique est très américaine avec beaucoup d’accords soul. J’ai aussi longtemps collaboré avec un batteur et un bassiste new-yorkais. Et même si la plupart de mes chansons sont en français, j’ai enregistré tous mes albums à Memphis et à Nashville, réagit la chanteuse. Je suis très contente de jouer au Highline Ballroom, une salle mythique pour moi. J’y ai déjà écouté des musiciens que je connais bien sans savoir que je m’y produirais un jour », ajoute-t-elle.

“Un petit peu new-yorkaise”

Axelle Red affectionne particulièrement New York qu’elle visite au moins deux fois par an, « c’est à chaque fois une nouvelle découverte », s’enthousiasme-t-elle. C’est d’ailleurs dans la Grosse Pomme que la première version du clip de son tube Sensualité a été tournée au début des années ’90. Ses quartiers préférés ? SoHo, TriBeCa, où elle loge souvent, ainsi que East Village: « J’étais récemment en studio dans East Village, avec le réalisateur Mark Plati qui a notamment travaillé avec David Bowie et Alain Bashung. C’est un quartier qui m’inspire énormément, avec ses nombreux artistes, même s’il est devenu au fil des ans un peu trop clean à mon goût, regrette la chanteuse. Je me sens très très bien à New York, j’y ai beaucoup d’amis. Tout est possible même s’il faut parfois faire beaucoup de bruit pour être remarqué, déclare-t-elle. Je me sens un petit peu new-yorkaise, c’est une ville qui me ressemble énormément et surtout la New-Yorkaise qui part pour le week-end à Woodstock cultiver son petit potager. D’un autre côté, je ne pourrai pas vivre tout le temps à la campagne, cela me rendrait folle, j’ai aussi besoin de l’énergie de la ville», renchérit Axelle Red en riant. Cette version bio de la citadine sied plutôt bien à son mode de vie actuel: « En Belgique, je vis à la campagne, nous avons un potager, nos propres vaches… Nous vivons presque en autosuffisance mais, en seulement un quart d’heure, je peux rejoindre le centre de Bruxelles», ajoute-t-elle.

« La langue dans laquelle je chante n’a pas d’importance »

C’est au début des années 1990 avec les singles Sensualité, Je t’attends ou encore Le monde tourne mal qu’Axelle Red s’est fait connaître. Son premier album Sans plus attendre s’est écoulé à plus de 600 000 exemplaires, la propulsant sur la scène musicale internationale. En 1999, elle reçoit la Victoire de la Musique de l’artiste féminine de l’année. En 2002, le titre Manhattan-Kaboul en duo avec Renaud sur les attentats du 11-Septembre a été le morceau le plus diffusé de l’année en France. Ses albums Face A/Face B (2002) et French Soul (2004), hommage à la musique soul américaine, remportent aussi un vif succès. Après avoir sorti un album entièrement en anglais, Sisters and Empathy, en 2009, Axelle Red est revenue à la langue de Molière sur son dernier album Un coeur comme le mien, aux accents plus blues. Elle planche actuellement sur son prochain opus dont le single devrait sortir avant la fin de l’année. « Tout est prêt sauf…les voix », confie-t-elle sur un ton amusé. La chanteuse prévoit un répertoire varié pour son concert new-yorkais, composé de nouvelles chansons et de titres plus anciens chantés en français et en anglais: « La langue dans laquelle je chante n’a pas d’importance. J’aime réadapter mes anciens titres, les faire évoluer, c’est comme ça que je continue à m’amuser. »

Infos pratiques : 

Axelle Red en concert au Highline Ballroom, à New York. 437 West 16th Street. samedi 21 juillet, à 19h. Portes ouvertes pour la fête nationale belge dès 14h. Entrée 38$. Plus d’informations ici

 

Fêter le 14 juillet sous les cocotiers

L‘Alliance Française de Floride du Sud organisera un bal populaire à Miami en l’honneur de la fête nationale. Conviviale, musicale et familiale, cette soirée sous les cocotiers est l’assurance de passer un bon 14 juillet!

Le bal reflètera la scène musicale française. Dès 20h30, les invités seront reçus par Rosa Bonheur, un orchestre musette basé à Miami. Accordéons, électro et chansons du terroir feront ensuite danser les Gaulois et leurs amis jusqu’à 2h du matin! Pour les petits creux et les grandes soifs, pas de soucis à se faire car les organisateurs ont prévu des plats franco-français, ainsi qu’un large choix de boissons.

Les enfants ne seront pas oubliés sous les cocotiers puisque l’Alliance Française a mis en place des activités manuelles, des jeux et un formidable bar à sirops rien que pour eux. Ce coin est réservé aux enfants de 5 à 10 ans et ne pourra contenir que 12 enfants à la fois.

Ce rassemblement musical et convivial sera animé par Charly Nestor, l’ancien animateur culte de Hit Machine sur M6, tandis que Laurent Yssartel, DJ français des années 90, sera aux platines jusqu’à la fin du bal. Des surprises seront à gagner!

Infos pratiques:

Miami Bastille Day: samedi 14 juillet 2012 de 20h30 à 2h à l’Alliance Française de Floride du Sud, 618 SW 8th Street, Miami. Gratuit. Plus d’informations ici.

Crédit Photo: hokrenew.com

Les billets pour l'US Open sont en vente

Les billets pour l’US Open sont actuellement en vente. Le tournoi a lieu à Flushing, dans le Queens. Les matches auront lieu dans trois stades du quartier : l’Arthur Ashe Stadium, le Louis Armstrong Stadium, et le Billie Jean King National Tennis Center. Le prix des places commence à 50$, et monte en fonction des dates des matches et de la localisation des sièges.

La prestigieuse compétition annuelle de tennis est divisée en cinq palmarès : simples messieurs, simples dames, doubles messieurs, doubles dames, et doubles mixtes. Les tenants des titres 2011 en simples hommes et simples femmes sont respectivement le Serbe Novak Djokovic et l’Australienne Samantha Stosur.

Infos pratiques :

US Open – du 27 août au 9 septembre 2012. Arthur Ashe Stadium, Louis Armstrong Stadium, Billie Jean King National Tennis Center. Site officiel ici. Tickets à partir de 150$, en vente ici ou sur ticketexchange.

Crédit photo : afp.com/Matthew Stockman

La Riviera française à la Jefferson Market Library

L’artiste français Gilles Vauclair exposera ses photographies de la Riviera française (Nice, Menton, Antibes) lors d’une exposition photo intitulée “A touch of France”, à la Jefferson Market Library.

Pour Gilles Vauclair, la ville est un élément essentiel de son travail de photographe. Il s’intéresse particulièrement aux paysages urbains, dans lesquels il a grandi. Gilles Vauclair a commencé la photographie à l’adolescence, et s’attache depuis lors à retransmetre son amour de l’architecture et de l’ambiance urbaines à travers ses oeuvres.

L’exposition comprend aussi des photographies de l’artiste américain Michael Clarke, qui partage le même goût pour les environnements urbains, et s’est intéressé dans cette série de photos à la ville française.

Infos pratiques :

“A touch of France” à la Jefferson Market Library – 425 Avenue of the Americas (Greenwich Village). Horaires : Lun 10h-20h, Mar 11h-18h , Mer 10h-20h, Jeu 11h-18h , Ven 10h-17h , Samedi 10h-17h. Jusqu’au 31 juillet 2012.

Crédit photo : Gilles Vauclair

Foie gras interdit: un resto fait de la résistance

Coup de tonnerre en Californie. Alors que le foie gras est interdit dans l’Etat, un restaurant, le Presidio Social Club (PSC) de San Francisco, a décidé d’entrer en résistance. Il l’a fait savoir dans un communiqué de presse: “Puisqu’il est situé sur un territoire fédéral (le Parc national du Presidio, ndlr), le PSC est exempté des règles d’interdiction posées par l’Etat sur le divin foie gras. Le PSC fêtera donc deux indépendances majeures en ce mois de juillet: la Fête de la Bastille, et la liberté de manger du foie gras pour les Californiens“. Et d’afficher avec une folle insolence son menu festif du 14 juillet : foie gras sur un pain brioché maison toasté, servi avec cocktail de Sauternes pour 20 dollars. Ou encore : menu du soir à 48 dollars – auquel on peut même ajouter un foie gras poêlé en supplément pour 18 dollars.

L’annonce a provoqué un tollé chez les défenseurs de la cause animale, principaux promoteurs du « foie gras ban ». Depuis le 1er juillet, les restaurants et commerces californiens ne peuvent ni vendre ni servir de foie gras à leur clientèle, sous peine d’une amende de 1 000 dollars.

Le propriétaire du PSC Ray Tang n’a pas pu être joint par French Morning mais il a déclaré au San Francisco Chronicle: “Nous n’essayons pas de violer la loi“. Pour Hope Bohanec, membre de In Defense of Animals (IDA), la décision du PSC relève de la “provocation“. “De nombreux restaurants sont situés sur des terres fédérales en Californie. Mais de la même façon qu’ils respectent les lois criminelles et les lois sanitaires, ils doivent respecter les autres lois de l’Etat californien“. C’est le cas du Cliff House, un autre restaurant du Presidio, qui se tiendra à carreau. “Nous respectons les lois de l’Etat. Nous ne servirons pas de foie gras pour le moment“, confirme son manager Ralph Burgin.

La résistance s’organise

Depuis son entrée en vigueur, la loi n’en finit pas d’être contestée par les amoureux de foie gras. Plusieurs plaintes ont été déposées, entre autres par l’Hudson Valley Foie Gras et l’Association des Eleveurs de Canards et d’Oies du Québec contre le gouverneur de Californie, estimant que le « foie gras ban » constitue une entrave au libre commerce.

Certains propriétaires de restaurants français envisagent déjà des astuces pour contourner la loi. Comme Jean-Luc Guionnet, chef et propriétaire du Petit Café Bakery, dans la marina de Ventura : « La loi va sans doute devenir négociable (…) J’ai un ami qui va peut-être vendre son foie gras sous un autre nom, et on se demande si on a le droit d’acheter du pâté de foie gras, les règles ne sont pas claires et nettes (…) En Amérique il y a toujours une manière de contourner les lois ». Jean-Luc Guionnet a pour l’instant retiré le foie gras de son menu en attendant que la loi tombe en désuétude.

En France, quatre sénateurs socialistes du Sud-Ouest ont sollicité une rencontre avec l’ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Rivkin. Dans leur lettre rendue publique, les élus dénoncent une loi ”très sélective” sur la notion de bien-être animal qui montre « une méconnaissance de la technique du gavage ». Le ministre de l’Agriculture lui-même, Stéphane Le Foll, a souhaité “examiner” le sujet de plus près. En attendant, et par solidarité avec leurs collègues outre-Atlantique, les producteurs et marchands du Sud-Ouest ont lancé un mouvement de boycott des vins californiens. Un geste très symbolique, puisque seuls 3 à 4% de la vente de foie gras en Californie venait du Sud-Ouest, et qu’une proportion similaire de vins californiens est vendue dans la région française. La crise du foie n’est pas terminée.

Crédit photo : Sarah Rice / San Francisco Gate

 

Un Français de plus derrière l'épée américaine

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Si par malheur l’épéiste américain Seth Kelsey rencontre un Français lors d’un combat aux JO de Londres, Benoît Bouisset risque d’être confronté à un sacré dilemme : soutenir son poulain contre son pays. Car ce Français n’est autre que l’entraîneur de Kelsey, l’un des deux épéistes américains engagés dans les Jeux Olympiques de Londres (qui débutent le 27 juillet) et dixième au classement mondial.

Une position pour le moins insolite dans laquelle ce Mousquetaire ne pensait sans doute pas se retrouver un jour. A 35 ans, il quitte sa Castres natale pour Houston. Sacré champion du monde par trois fois en 2002 et 2010 (en individuel et en équipe), il rechigne à quitter sa province. Il monte bien à Châtenay-Malabry en 1997, pour décrocher son titre de maître d’armes. Mais il n’a jamais entraîné l’équipe olympique française, basée à Paris, par exemple. Entre 1997 et 2010, Benoît Bouysset s’attache à former quelque 150 escrimeurs au sein de son club, le Cercle d’escrime de Castres.

Tout change il y a deux ans, quand il se marie à Christina Garza, responsable des relations publiques du sheriff du comté de Harris à Katy. Après plusieurs années passées à faire l’aller-retour entre Castres et Houston, le jeune athlète rejoint sa belle au Texas, où, fort de son brevet d’Etat français (qui n’a pas d’équivalent aux Etats-Unis), il a rapidement trouvé du travail. L’escrime constituant parfois un tremplin vers des formations universitaires prestigieuses, la demande est forte de ce côté de l’Atlantique et Benoît Bouysset a commencé à travailler pour différents clubs d’escrime locaux, dont l’Alliance Fencing Academy, son principal employeur.

Jusqu’à ce que, l’an dernier, la fédération nationale d’escrime ne le débauche pour entraîner Seth Kelsey. Ironie du sort : Le second épéiste américain, Soren Thompson, est coaché par l’entraîneur national, Sébastien Dos Santos, un autre Français.  « Le monde de l’escrime est petit. Sébastien Dos Santos savait ce que je faisais en France. Il avait besoin de renforcer l’équipe du centre olympique, à Colorado Springs, et il m’a fait venir, d’abord pour un mois, en préparation du championnat panaméricain remporté par les Etats-Unis il y a deux ans, puis mondial et maintenant des jeux Olympiques »

Futur entraîneur de l’équipe olympique américaine ?

Pour Benoît Bouysset, passer de la formation à l’entraînement d’athlètes olympiques, « c’est comme composer après avoir fait des gammes ». Et le coach national actuel ayant annoncé son retour en France au mois d’octobre, ce Texan d’adoption pourrait bien être le futur entraîneur de l’équipe olympique états-unienne en épée.

Mais la décision dépendra de la nouvelle équipe olympique désignée à l’issue des jeux de Londres. Et, pour l’heure, le maître d’armes est occupé par de multiples analyses vidéo. « Dans un sport en un contre un, il y a des incertitudes. Il est impossible de prévoir toutes les possibilités. Mais nous savons ce que nous pouvons faire et nous préparons au mieux ». Avec les moyens dont dispose l’escrime aux Etats-Unis, sans commune mesure avec ceux alloués à d’autres sports. « Cela reste à échelle humaine », se félicite le maître d’armes, qui regrette toutefois que les tireurs ne puissent pas toujours se consacrer à leur discipline à plein temps. C’est possible pour Seth Kesley par exemple, car il est réserviste de l’armée de l’air, mais en général, « il est dur de garder les athlètes plus de quatre à cinq ans », indique Benoît Bouysset.

Même si la fédération française reste pour l’instant la première mondiale, l’escrime se développe rapidement aux Etats-Unis. Les maîtres d’armes internationaux, et notamment français, n’y sont pas pour rien et vont tout faire pour que les prochains jeux Olympiques contribuent à cet effort.

"Les Adieux à la reine", plongée dans la fin d'un règne

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Oubliée l’image de Marie-Antoinette, capricieuse et excentrique, que l’on retrouve dans le film de Sofia Coppola. Dans Les Adieux à la reine, Marie-Antoinette, interprétée par Diane Kruger, fait froid dans le dos. Le film de Benoît Jacquot raconte les quatre derniers jours de la cour, à Versailles, avant la prise de la Bastille en juillet 1789. Quatre jours où un monde de désinvolture et d’insouciance sombre dans la panique, rattrapé par les tumultes de Paris. Le film est raconté du point de vue de Léa Seydoux, envoutante dans le rôle de Sidonie Laborde, lectrice de la reine. Prise dans le tourment de cette période charnière, la jeune femme se retrouve happée par sa dévotion pour Marie-Antoinette.

Une dévotion difficile à définir, même pour son réalisateur, Benoît Jacquot. « Je parle souvent de servitude volontaire, définie par Etienne de La Boétie, explique le réalisateur, mais ce terme lui même est ambigu, c’est un comportement proche de l’idolâtrie, de la passion, souvent aliénante ».

Benoît Jacquot s’est inspiré du livre éponyme de Chantal Thomas (Prix Fémina 2002). Mais a donné à la quinquagénaire du roman, les traits candides de Léa Seydoux. « Je voulais une Sidonie jeune, vulnérable et influençable, justifie le réalisateur. Elle passe dans le film de l’adolescence à un monde adulte, à sa dureté ».

Regard féminin, temps concentré, unité de lieu. On retrouve dans ce huis clos trois éléments caractéristiques des films de Benoît Jacquot. « Tout s’accélère dans un espace-temps condensé, explique le réalisateur. Cette histoire me fait penser à des situations de naufrage ou à l’insurrection en Tunisie. La famille Ben Ali amise à la porte en quelques mois, après des dizaines d’années au pouvoir. On retrouve dans le film cette panique qui s’est emparée d’eux au point de foutre le camp. Les Tunisiens appelaient d’ailleurs Madame Ben Ali, Marie-Antoinette. »

Le film maintient le spectateur sous tension. Entre drame intime et affaires publiques. Il se rapproche davantage du reportage que de la carte postale d’époque. La caméra, souvent portée à l’épaule, devient très présente. « C’est presque un personnage à part entière », pointe Benoît Jacquot. Avec elle, le spectateur vibre dans ce film réussit, haletant et sensuel. Sortie le 13 juillet, à temps pour la fête nationale. Un hasard du calendrier?

Infos pratiques : 

“Les Adieux à la reine”, au Lincoln Plaza Cinema, à New York. Sortie vendredi 13 juillet. 1886 Broadway. Tickets 12$. Plus d’informations ici

La vidéo féministe: un art à découvrir à The Kitchen

Dans les années 70, des collectifs d’artistes composés essentiellement de femmes s’approprient la vidéo pour promouvoir le féminisme, la démocratie directe, l’égalité et l’activisme politique. Nommés “Vidéa”, “Les Insoumuses” ou encore la “Guerrière Pamplemousse”, ces groupes ont utilisé la caméra de façon novatrice, laissant les femmes raconter librement leurs expériences et leurs sentiments.

The Kitchen, en partenariat avec les Services Culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis et le Centre Audiovisuel de Simone de Beauvoir à Paris, mettra à l’honneur ces vidéos militantes,  les 17 et 18 juillet, en projetant « Maso et Miso vont en Bateau, un film qui leur est consacré. Ces deux soirées retraceront le rôle et la contribution de femmes comme Carole Roussopopoulos (photo ci-contre), Delphine Seyrig, Nadja Ringart ou Françoise Giroud dans la réalisation de ces réalisations qui mélangent humour caustique et engagement politique.

Organisée par Stéphanie Jeanjean et Alaina Claire Feldman, les projections seront suivies de discussions avec plusieurs artistes, dont la New-Yorkaise K8 Hardy, l’écrivaine féministe Kate Millet, l’artiste grecque Georgia Sagri ou encore l’artiste de Philadelphie Martha Wilson.

Infos Pratiques: 

Maso et Miso vont en Bateau: le 17 et 18 juillet à The Kitchen (512 West 19th, entre la 10th St et la 11th St) à partir de 19h. Gratuit. Plus d’informations sur le site.

Crédit Photo: Cathy Bernheim

Joe Cocker en tournée texane

A Woodstock, ses adaptations de tubes des Beatles (dont le mythique “With A Little Help From My Friends” ) ont propulsé sa carrière. C’est incontestable : Joe Cocker est une légende du blues et du rock depuis plus de quarante ans. Il a collaboré avec Jimmy Page et The Who, possède une voix inimitable et un jeu de scène qui n’a rien perdu de son énergie… Bref, autant de raisons de se précipiter sur l’une des trois dates du musicien britannique au Texas.

Joe Cocker sera le 20 juillet à Dallas au Dallas Symphony, le 21 à Houston au Cynthia Woods Mitchel Pavilion, et le 22 à Austin à The Backyard. Il reprendra ses plus grands morceaux des années 1970 et jouera son dernier album, Hard Knocks (2010).

Ces dates seront chaque fois partagées avec un autre grand groupe de blues rock, The Huey Lewis & The News, particulièrement célèbre pour ses tubes 80’s comme “The Power Of Love”.

Infos pratiques :

Dallas : 20 juillet, The Dallas Symphony Orchestra – 2301 Flora Street / Dallas – de 57$ à 150$ – billets ici. Houston : 21 juillet, The Cynthia Woods Mitchel Pavillion – 2005 Lake Robbins Drive / The Woodlands – de 39,5$ à 99,5$ – billets ici. Austin : 22 juillet – The Backyard at Bee Cave – 13801 Bee Cave Parkway / Bee Cave – de 40$ à 55$ – billets ici. Site officiel de Joe Cocker ici.

Gagnez des places pour le Trophée des Champions

Montpellier-Lyon, vainqueur du championnat de France contre vainqueur de la Coupe de France : une affiche franco-française qui se jouera dans le New Jersey le 28 juillet à 15h au prestigieux Red Bull Arena, dans le cadre du Trophée des Champions 2012.

French Morning vous propose de gagner deux paires de tickets pour assister à cet événement footballistique. Envoyez votre nom, prénom, e-mail et adresse à [email protected] avant jeudi 12 juillet 18h.

Le concours est maintenant clôt. Les heureux gagnants sont Gilles Baltrusaitis; Benoit Busseuil. Ils gagnent chacun deux tickets.

Plus d’infos sur la rencontre ici

Et un, et deux, et trois Français chez les Spurs

San Antonio est décidemment la plus française des équipes de NBA. Outre le légendaire Tony Parker, Boris Diaw, qui a effectué la seconde partie de la saison après son départ des Charlotte Bobcats, a décidé de prolonger l’expérience texane de deux ans pour la coquette somme de 9 millions de dollars. Et Nando de Colo, l’international français, “drafté” par les Spurs en 2009, rejoindra l’équipe dès la saison prochaine.

« J’ai re-signé deux ans dans un club où je me sens bien » pouvait-on lire sur le site Internet de Boris Diaw. Loin du marasme dans lequel il était plongé en Caroline du Nord, le capitaine de l’équipe de France a vite trouvé sa place de titulaire pour jouer le titre. Ses statistiques en play-offs : 6.2 points, 5.2 rebonds et 2.5 passes décisives pour 24 minutes par match. Diaw repart donc pour une saison au moins avec les Spurs (une clause dans son contrat lui permettra de quitter le club l’an prochain): « Je suis impatient de repartir pour une nouvelle saison avec TP et tous les autres

Pour sa part, Nando de Colo évoluait à Valence depuis trois saisons. Il va donc découvrir la NBA. Après l’EuroCup (Champion en 2010) puis l’Euroligue l’an dernier, le nordiste a signé pour deux ans à San Antonio. Une décision dont il s’est réjoui dans la presse espagnole : « C’est un grand honneur de rejoindre les Spurs, mais je n’oublierai jamais les trois années passées à Valence ».

Avec trois « frenchies » à San Antonio, les Spurs n’établissent pas un record puisque les Mavericks avaient eux aussi trois joueurs tricolores dans leur effectif en 2010-2011 (Ajinça, Mahinmi, Beaubois).

Photo: Tony Parker et Nando de Colo en équipe de France