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Les araignées envahissent l'American Museum of Natural History

Si vous souhaitez grimper sur le toit du Chrysler Building comme Peter Parker, voilà peut-être venue votre chance ! L’American Museum of Natural History ouvre ce samedi une grande exposition consacrée aux arachnides, en présence d’invités velus de marque.

Les spectateurs pourront en effet s’extasier (ou partir en courant) devant les représentants vivants de 20 espèces, dont l'”araignée Goliath” qui mesure jusqu’à 30cm, la venimeuse “veuve noire”, et même des scorpions du désert.

Le but de cet expo qui donne froid dans le dos ? Donner un aperçu de la grande diversité des arachnides, dont on recense aujourd’hui plus de 43 000 espèces. Après un accueil de taille avec une sculpture géante de l’artiste française Louise Bourgeois, “Spiders Alive” s’emploie à démystifier les légendes qui courent sur cet animal à l’origine de tant de cris haut perchés. Divisée en plusieurs sections : “Anatomie”, “Diversité”, “Venin”, “Soie” et “Survie”, l’expo se veut informative, complète, et ludique. Le visiteur pourra même retracer l’histoire de ce monstre historique au contact de fossiles vieux de 100 millions d’années. Arachnophobes s’abstenir…

Infos pratiques :

“Spiders Alive!” du 28 juillet au 2 décembre 2012. À l’American Museum of Natural History, Central Park West et 79th Street, Upper West Side. Adultes 25$, étudiants et seniors 19$, enfants 14,5$. Billets en vente au musée et ici. Plus d’informations ici.

Crédit photo : Mexican red knee spider © AMNH/R. Mickens

FACCONJ, à la conquête du New Jersey francophile

Une initiative locale pour une ouverture internationale“. Telle est l’ambition du French-American Cultural Center of New Jersey (FACCONJ), comme la résume son directeur Thor Walker.

Cet entrepreneur franco-américain a souhaité créer un point de rencontre entre la France et le New Jersey : “Je connais les deux pays, j’ai vu ce qu’il y avait de meilleur dans les deux, et ce qu’on pouvait améliorer“, nous déclare-t-il. Le centre, qui ouvrira ses portes au public en novembre, devrait permettre à la culture française de trouver son point d’ancrage local dans le New Jersey, “déjà un bastion pour les francophones et francophiles !” se réjouit Thor Walker.

FACCONJ s’implantera donc dans la ville de Morristown. Un choix hautement symbolique pour M. Walker : “C’est à Morristown que le Marquis de La Fayette a rencontré George Washington en 1780. Ce lieu est un repère historique aussi important que la statue de la liberté pour l’histoire franco-américaine“. L’endroit a même l’avantage de rester accessible pour les new yorkais, qui peuvent s’y rendre en 1h de transports en commun.

Le magnifique bâtiment choisi par le FACCONJ est le Glen Alpin, un ancien édifice du 19ème siècle actuellement en rénovation, dôté d’un jardin de 4 hectares. Thor Walker espère pouvoir mettre à profit cet espace de qualité en s’appuyant sur le mécénat pour financer les dizaines de projets culturels qu’il a en tête.

Dès cet automne, des activités hebdomadaires seront régulièrement organisées : dégustations de vins, projections de films français entre autres.

“Epidemik, l’expo contagieuse” s’ouvrira le 15 novembre et sera l’occasion d’inaugurer officiellement le centre à Morristown. L’exposition fut à l’origine présentée à la Cité des sciences et de l’Industrie à Paris. Le FACCONJ l’importera au New Jersey avec quelques adaptations locales : précisions sur les maladies aux Etats-Unis, forum global d’experts du Center for Diseases Control (CDC) et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)… Et une deuxième exposition est déjà prévue pour mars 2013 : celle de Robert Doisneau, qui avait été organisée par par la mairie de Paris et avait connu un succès phénoménal auprès des Parisiens. L’expo photo comprend même des dizaines de tirages vintage de l’artiste. Elle fera ainsi son premier passage aux Etats-Unis.

Les projets culturels du FACCONJ ne s’arrêtent pas là ! Une des grandes fiertés du centre sera d’organiser l’année prochaine une reconstitution historique de la rencontre entre Lafayette et Washington, en mars. Le FACCONJ célebrera aussi la fête de la musique le 21 juin 2013, et Thor Walker nous parle déjà d’une grande “fashion week” à Morristown.

La langue française remise au goût du jour

Notre école de français sera originale” promet Thor Walker. Les cours de langue française de FACCONJ se feront sous un format différent de celui des autres centres traditionnels. A la place des “classiques after schools fatiguants et rébarbatifs pour les élèves“, les professeurs certifiés de FACCONJ organiseront des activités ludiques (chant, théâtre…) en semaine.

Et toute la particularité du programme éducatif du centre réside dans le choix de la création d’une “Ecole du samedi matin”, où l’accent sera mis sur l’apprentissage (ou le perfectionnement) de la langue pour élèves de tous niveaux, avec un objectif de progression exigeant et rigoureux. Des stages intensifs de français sont déjà ouverts aux élèves tout au long du mois d’août. Et l’année scolaire commencera dès septembre pour ceux qui choisissent l’option de l’after school et/ou de l’Ecole du samedi.

Une belle initiative pour la langue et la culture française qui a d’autant plus de chances de réussir que “37% des élèves du New Jersey étudient le français à l’école“, nous rappelle Thor Walker.

Infos pratiques :

FACCONJ, Glen Alpin, 685 Mount Kemble Ave (Route 202) et Tempe Wick Road, Harding Township, New Jersey. Stages intensifs d’été – deux sessions : du 6 au 17 août (français première langue) et du 20 au 31 août (French as a second language). 900$ par session. L’année scolaire 2012-2013 (after school et Ecole du samedi) commence en septembre. Pour plus d’informations, contacter FACCONJ au (862) 266-9716 ou par email à [email protected].

Crédit photo : Glen Alpin / FACCONJ

La Marina, un petit coin de paradis à Washington Heights

 Il faut s’armer de patience pour parvenir depuis Midtown Manhattan jusqu’à La Marina, tout au nord de l’île, à Dyckman Street, dans un quartier dominicain plus vrai que nature,. “Mais une fois qu’on y est, ça vaut le coup” assure Pierre Landet, le chef de l’établissement.

Ce qui vaut le coup, d’abord, c’est le panorama exceptionnel sur l’Hudson River. Tout au bord de l’eau, une large terrasse lounge et chic permet aux clients de La Marina de se prélasser au soleil l’après-midi. Ou de profiter de la chaleur de l’été dans un cadre qui parait tellement éloigné de l’agitation de New York.

J’ai l’impression d’être ailleurs” dit Pierre Landet. Pour cet ancien cuisinier au Cercle Rouge, un bistro français de Downtown, l’envie de “changer de style, et de passer à un volume supérieur” s’est combinée au charme qu’a exercé sur lui cet endroit incroyable.

Le menu est d’influence méditerranéenne. “On souhaite toucher le plus de personnes possibles, et même regrouper des gens de Manhattan sud pour leur donner une autre vue sur New York“. Le restaurant se détache donc volontairement des spécialités dominicaines qui font le succès de ce quartier latino.

Pour l’instant, le menu temporaire propose des plats de la mer qui conviennent parfaitement à cette ambiance portuaire d’exception : saumon croustillant, perche à la vapeur, boullabaisse, moules marinières…

La carte finale sera elle, bien plus française. Pierre Landet est originaire du sud-ouest, c’est tout naturellement qu’il a décidé de mettre un peu de foie gras et d’autres spécialités de la région au menu. “Pas inquiet du tout” à l’idée d’être excentré, Pierre Landet assure que le restaurant connait déjà une popularité foudroyante, “sans même avoir cherché à faire de la publicité“.

Infos pratiques :

La Marina. 348 Dyckman Avenue, Washington Heights. Ouvert en semaine de 16h à minuit et demi, le week-end de midi à minuit et demi. Diner : environ 30$. Réservations et plus d’informations ici.

Crédit photo : La Marina et Aude Villiers-Moriamé

Le plus gros Summer Fest de l'été à Venice Beach

Si vous commencez à vous lasser des châteaux de sable et des séances de bronzage interminables, rendez-vous à Venice Beach samedi 28 et dimanche 29 juillet. L’un des plus gros Summer Fest de la région s’étalera sur le front de mer de Los Angeles, pour la quatrième année consécutive.

Vous pourrez vous défouler à l’un des soixante concerts organisés au cours du festival ou fouiner dans quelques uns des 200 stands montés le long de la berge. Les vendeurs proposeront de quoi grignoter, de l’art et de l’artisanat. Des organisations communautaires seront représentées. Et pas besoin de laisser les enfants à la plage : un mur d’escalade les changera de l’air de la mer.

Infos pratiques: 

Summer Fest Venice Beach, samedi 28 et dimanche 29 juillet, de 10h à 18h. A Venice Beach, 1800 Ocean Front Walk, à Los Angeles. Gratuit. Plus d’informations ici

Crédit photo : vmiramontes on Flickr

Le California Beer Festival arrose Santa Cruz

Que vous soyez blonde, rousse ou brune, vous devriez trouver votre bonheur à Santa Cruz. Le Aptos Village Park accueille, samedi 28 juillet, le California Beer Festival. Les amateurs de bières auront le choix parmi plus de 70 pressions proposées. Des stands de nourriture, dont beaucoup de barbecue, compléteront le menu. Et pour ne pas prendre trop de calories, essayez vous à une partie de pétanque.

L’après-midi sera porté côté scène par trois concerts, dont un en hommage à Michael Jackson, avec le groupe Foreverland.

Infos pratiques : 

California Beer Festival, samedi 28 juillet, de 12h30 à 17h. Au Aptos Village Park, à Santa Cruz. 45$. Réservé aux plus de 21 ans. Billets en vente ici. Plus d’informations ici

Le velib' part à la conquête de l'Ouest

Depuis le week-end dernier, les habitants d’Anaheim peuvent silloner la ville en vélo partagé selon leur gré. Une première borne a ouvert samedi dernier en plein centre-ville, les suivantes (il y en aura 10 en tout) suivront très prochainement.

Pour les habitants et visiteurs d’Anahaim, il suffit d’emprunter un vélo partagé à l’une des bornes Bike Nation de la ville, de contracter un abonnement (demi-heure, journée, ou plus) et de retourner le vélo dans une autre borne. L’économie de la ville reposant principalement sur le tourisme, nul doute que les visiteurs temporaires prendront plaisir à pédaler de Disneyland à l’Angel Stadium…

Les vélos de Bike Nation, l’entreprise qui a entièrement financé le programme d’Aneheim, présentent en plus l’intérêt d’être abordables. Un petit prix pour une courte durée : les trajets d’une demi-heure sont gratuits. Pour le reste des tarifs, la journée monte à 6$, l’abonnement mensuel à 35$, l’année à 75$. L’idée est de constituer une alternative économique et écologique aux transports en commun.

Le système, inspiré bien-sûr du Vélib parisien, n’en finit pas de faire des progrès aux Etats-Unis. Après Boston Washington, Denver, bientôt New York, Annaheim joue le rôle de précurseur pour l’agglomération angeline. Bike Nation se lancera bientôt dans Los Angeles, avec 400 bornes qui devraient être construites d’ici fin 2012. Le programme de LA s’étendra même à Venice, Hollywood, et Westwood. Ça roule fort pour le vélib’!

Infos pratiques : Bike Nation à Anaheim, depuis le 21 juillet 2012. 10 stations, 100 vélos pour la ville d’Anaheim. Première borne au croisement de Lincoln Avenue et Harbor Boulevard. Tarifs de 6$ (la journée) à 75$ (l’année). Gratuit la première demi-heure. Plus d’informations ici.

Crédit photo : Bike Nation USA

Une semaine de glisse à LA

Deux évènements, une même passion. Que les surfers enfilent leurs combis : la semaine prochaine, les plages de Los Angeles ne vibreront que pour eux.

Les plus grands pros de la glisse viendront à l’US Open de Surfing entre le 28 juillet et le 5 août. Déjà 30 du top 32 des meilleurs surfeurs du monde ont confirmé leur présence. Les compétitions se déroulent strictement entre membres de l’Association des Professionnels du Surf (ASP), et une compétition pro de skate a aussi lieu au Skate Bowl de Los Angeles. Et pour les milliers d’amateurs et de débutants californiens, cette quatrième édition de l’US Open sera aussi l’occasion de profiter du spectacle, des fêtes sur la plage, et d’assister aux concerts de grands artistes comme TV on the Radio ou encore Beach Coast.

Parallèlement, l’International Surf Festival propose aux dizaines de milliers de spectateurs annuels d’assister à d’autres compétitions sportives sur les plages de Torrance : beach volley, football, championnats de garde-côtes, et bodysurfing sont au programme entre le 31 juillet au 5 août.

Infos pratiques :

US Open of Surfing, du 28 juillet au 5 août 2012. Sur la Main Street and Pacific Coast Highway, Huntington Beach. Gratuit. Plus d’informations ici.  

International Surf Festival, du 31 juillet au 5 août 2012. Sur Torrance Beach, Manhattan Beach Pier, Hermosa Beach Pier, et Redondo Beach, Torrance. Gratuit. Plus d’informations ici

Crédit photo : US Open of Surfing 2011

Mike Tyson monte sur les planches à Broadway

Il frappe par surprise. Après Las Vegas en avril, Mike Tyson attaque New York du 31 juillet au 12 août. L’ancien boxeur arrive à Broadway avec son one-man show intitulé “Mike Tyson: the undisputed truth” (la vérité incontestée). “Je suis quelqu’un de très vulnérable et je vais simplement vous dire d’où je viens, et comment tout ça m’est arrivé”, résume le tout jeune comédien.

Seul sur scène, Mike Tyson raconte son ascension exceptionnelle, du ghetto de Brownsville, à Brooklyn, où il a grandi, à la plus haute marche des podiums. Il n’a que vingt ans quand il devient le plus jeune champion poids-lourd de l’histoire, en 1986. Son parcours s’est accompagné de nombreux faits divers : dix ans de prison pour viol, des bagarres, des problèmes de drogue… La réputation de bad boy lui colle à la peau. Comment oublier le duel mythique de 1997, quand Mike Tyson arrache un morceau de l’oreille gauche de son adversaire, Evander Holyfield.

Le nouveau millénaire signe la chute du champion. Mike Tyson retourne en prison pour détention de cocaïne, doit éponger 27 millions de dollars de dette, et surmonter la mort accidentelle de sa fille de 4 ans, Exodus.

Le réalisateur Spike Lee, une autre légende de Brooklyn, met en scène le show. Avec ces deux poids lourds réunis, le spectacle s’annonce coup de poing!

Infos pratiques : 

“Mike Tyson: the undisputed truth”, de mardi 31 juillet à samedi 11 août, à 20h (dimanche 5 et 11 août, à 19h). Au Longacre Theatre, 220 W 48th St, Broadway et 8th Ave. 75$ à 199$. Réservations ici.  Plus d’informations ici

Le Français moyen plus riche que l'Américain

Selon une étude menée par le Crédit Suisse, les Etats-Unis sont officiellement le pays comptant le plus de millionaires au monde, la France arrivant troisième. Mais cela ne rend pas pas justice à l’Américain moyen qui ne profite pas toujours des dollars de ses millionaires qui ne courent pas les rues (voire les fuient).

La richesse mesurée par le Crédit Suisse comprend la somme des biens financiers (actions et obligations) et non financiers (immobilier entre autres) détenus par les adultes, là où ils résident. Un rapport publié en octobre 2011 indique que le Français moyen est légèrement plus riche que son homologue américain. Ainsi, si la richesse moyenne par tête est de $248,395 aux Etats-Unis, elle est de $293,685 en France.

Seulement, les richesses, dans ces deux pays, sont très inégalement distribuées (c’est encore plus vrai aux Etats-Unis). Au contraire de la moyenne, la médiane, le nombre au centre de la distribution, n’est pas du tout influencée par la richesse des millionaires. La médiane est donc une mesure plus exacte et réaliste de la richesse possédée par la plupart des gens. Et là attention, révélation!

Ce même rapport révèle que la richesse médiane (par tête) est de $52,752 aux Etats-Unis, contre $90,271 en France. Ce qui veut dire que les 50% des Français les plus riches ont un patrimoine supérieur à $90,271, alors que les 50% des Américains les plus riches ont un patrimoine supérieur à $52,752.

Et vous, vous en pensez quoi? Surpris?

Où regarder les Jeux Olympiques sur Internet ?

Branchez-vous, les Jeux Olympiques arrivent samedi 27 juillet. Pour ne pas rater une minute du 100 m papillon, de la finale de taekwondo ou d’haltérophilie, la meilleure solution reste la rediffusion des épreuves sur Internet. Aux Etats-Unis, il n’y a pas moult solutions. Le Comité olympique international (CIO) a cédé les droits télévisuels américains des JO à NBC Universal, jusqu’en 2020. Le groupe possède les droits de diffusion sur toutes les plateformes de communication, y compris les chaînes de télévision (payantes et gratuites), les supports mobiles et, donc, Internet.

Seulement, tout le monde ne pourra pas regarder online. Pour pouvoir avoir le privilège de mater le beach volley féminin ou de ne rien comprendre au pentathlon moderne, il vous faudra avoir chez vous un abonnement au cable comprenant MSNBC et CNBC. En clair, si vous avez un abonnement cable digital (quelque soit le fournisseur, Time Warner, Cablevision ou autre), il comprend très certainement ces deux chaînes, et vous ouvre donc la porte aux JO non stop. En revanche, si vous n’avez pas d’abonnement au cable, no luck,  vous ne pourrez pas vous rattraper online. En tout cas pas légalement (nous y reviendrons plus bas…).

La raison de cette “discrimination” est évidemment pour NBC de protéger les juteux revenus tirés des abonnements au cable (alors que les spectateurs de l’internet rapportent bien peu). Pour les veinards abonnés à NBC, orgie de sports sur votre Ipad, téléphone, ordinateur, où que vous soyez (à l’intérieur des frontières américaines toutefois): d’ici au 12 août, le site de la chaîne diffusera 3 500 heures en direct (assurées par 2 700 personnes déléguées sur place). Jusqu’à 40 épreuves seront projetées simultanément.

Pour pouvoir accéder au site, il faut donc se préenregistrer, dès maintenant. C’est simple. Munissez vous de l'”username” et “password” de votre fournisseur d’accès au cable et connectez-vous à NBC  LiveExtra. Pour les amateurs de sports un peu lents, NBC s’est fendu d’une très pédagogique vidéo explicative.

Le net étant ce qu’il est, les solutions pour “contourner” la règle abondent. Certains essaieront de regarder les sites de chaînes étrangères diffusant les Jeux (France Télévision en France). A priori c’est impossible, les internautes venant de l’étranger étant bloqués par les sites en question. Mais en cherchant (et en bidouillant) un peu les tricheurs peuvent cacher leur adresse IP et ainsi de délecter des JO en français dans le texte.

D’autres choisiront les sites de “peer-to-peer”, avec l’inconvénient de voir des pop-ups polluer leurs écrans pour longtemps. Mais l’immense avantage d’entendre les commentaires en Azerbaïdjanais. Ca peut plaire.

Vingt places à gagner pour "Le Prince et le Pauvre"

Le classique de Mark Twain, Le Prince et le Pauvre, enchantera le June Havoc Theatre, de vendredi 27 à dimanche 29 juillet. La pièce est à l’affiche de la 13e édition du Midtown International Theatre Festival, qui propose chaque été, à New York, une trentaine de pièces de théâtre, comédies musicales et spectacles.

Le Prince et le Pauvre sera présenté pendant deux heures, en français et sous-titré en anglais. Ce récit rafraîchissant raconte l’histoire de deux jeunes garçons, issus de mondes différents, qui s’échangent leur vie pour découvrir l’univers de l’autre.

L’adaptation a gagné le prix Marius en 2008 pour le meilleur spectacle musical familial de l’année en France. Cette création du Centre Educatif pour le Théâtre à Montréal (CETM) est issue d’une initiative éducative du milieu culturel entre Montréal, Paris et New York. Créé initialement à Paris en 2008, mis en scène avec une nouvelle orchestration à Montréal en 2011, Le Prince et le Pauvre est aujourd’hui présenté dans sa version finale à New York, avec l’accompagnement d’un orchestre.

A vos claviers! Vingt places sont à gagner pour les lecteurs de French Morning. Les dix plus rapides à écrire à [email protected] remporteront 2 entrées chacun.

Infos pratiques: 

“Le Prince et le Pauvre”, vendredi 27 juillet 2012 à 18h45, samedi 28 à 11H30 et dimanche 29 à midi. Au June Havoc Theatre, dans le Abingdon Arts Complex, 312 West 36th Street, New York. Tickets 18$, 15$ pour les étudiants et les enfants. Réservations ici. Plus d’informations ici

Les French lovers ne sont pas prophètes en leur pays

Les French lovers font leur grand retour cette semaine. La romance entre l’actrice Mary-Kate Olsen et Olivier Sarkozy, directeur du groupe Carlyle et (surtout) demi-frère de l’ancien Président de la République fait jaser les journaux français. Les médias américains s’en délectent. Pour le New York Magazine, la presse française se lâche sur cette histoire people et se montre très « donneuse de leçon »Le magazine américain a traduit « pour le plaisir » de ses lecteurs, un passage savoureux trouvé dans Voici : « L’âge ? Peu importe, 17 ans de différence, on voit ça tous les jours. Le vrai problème, c’est que le banquier mesure 1 mètre 82 et elle, seulement 1 mètre 50. (…) La blonde ne mesure que 5 centimètres de plus que la fille d’Olivier, la petite Margot, qui a 9 ans et demi… Esthétiquement, c’est comme si Adriana Karembeu sortait avec un nain de Fort Boyard» De son côté, le New York Post s’amuse de la réaction du magazine Elle« Seule l’histoire nous dira si cette relation va durer, mais une chose est sûre, Olivier Sarkozy a fait sa petite entrée dans le club des French Lovers.» « ‘Elle’ décrit Olivier comme une version ‘plus jeune, plus grande et plus bronzée’ de son célèbre demi-frère, et évoque une dynastie de lovers qui a commencé avec leur père, un aristocrate hongrois qui a séduit sa nourrice à l’âge de onze ans», poursuit le tabloïd. Là où les Américains se contentent de suivre les déboires amoureux de la jeune star, la presse française se montre bien incisive.

Après le scandale DSK, la boisson DSK

Il fallait oser, deux Français l’ont fait. Des entrepreneurs de Guéret, dans la Creuse, lancent une boisson aux vertus aphrodisiaques. « Son nom ? DSK, bien sûr », glisse le site d’informations Business Insider. DSK, trois initiales pour Drink Safran Kiwi, un breuvage « 100% naturel, à base de kiwis bio de l’Adour, de sirop de canne bio, sans colorant ni conservateur »« Si de nombreuses personnes peuvent trouver ce clin d’oeil amusant, l’ex-chef du FMI (…) ne devrait pas trouver matière à rire », pointe le Huffington Post. Dix mille bouteilles seront bientôt commercialisées et vendues 16 euros les six unités. En plus des vertus aphrodisiaques, les deux entrepreneurs affirment que leur boisson simule les fonctions respiratoires, fonctionne comme antidépresseur, anti-oxydant et vous sortira même des pires gueules de bois. Mais « quelques soient les avantages ou les bénéfices, DSK devrait se retenir d’en acheter un pack de six », glisse le Huffington Post.

François Hollande a rendu les Français “burgerophiles”

« Mais oui, les Français aiment le burger ». Le titre de Forbes sonne comme une petite victoire américaine sur les Français si gourmets. Selon une enquête publiée le 17 juillet par le cabinet NPD, un Français se délecte en moyenne de 14 hamburgers par an, ce qui les classe au deuxième rang des plus gros adeptes européens derrière les Britanniques (17 unités). Nous sommes encore loin des 150 hamburgers en moyenne engloutis par chaque Américain en un an. Mais avec l’explosion de 17% de consommation de ces sandwichs dans les restaurants français, les médias américains trouvent une forme de reconnaissance. « Le hamburger a dépassé son statut de ‘fast food’ en France, pour apparaître dans les menus des brasseries et des restaurants traditionnels », se réjouit Forbes, évoquant un restaurant trois étoiles parisien qui propose un burger-frites pour 42€. «Il n’y a pas si longtemps, n’importe quel Français un minimum sophistiqué aurait préféré mourir que d’être surpris entrain de commander un hamburger», ironise le magazine. Une raison à ce revirement : «Durant sa campagne présidentielle, il y a quelques mois, François Hollande a admis être ‘burgerophile’», se souvient le journal. «Le pays embrasse à présent l’humble burger, si emblématique de l’hégémonie culturelle américaine. » En plus d’être à la mode, le burger, moins onéreux, apparaît comme une bonne alternative sur l’échelle qualité-prix pour les porte-monnaie en crise. A condition d’oublier la version à 42€.

Ces incorrigibles fumeurs 

Sortis du restaurant, les Français allumeront souvent une cigarette. Et jetteront leur mégot dans la rue. Une habitude qui agace le New York TimesFaute de réussir à faire baisser la consommation de nos compatriotes (près de 30% des Français fument), Paris s’attaque au fléau des mégots. Les Français n’ont plus le droit de fumer dans les lieux publics depuis quatre ans. Conséquence, «les Parisiens ont désormais peu de scrupules à jeter leurs mégots de cigarettes dans les rues et les caniveaux», pointe le quotidien. «Se balader à travers les rues de Paris un matin, au cours du weekend, c’est un peu comme marcher dans un cendrier», regrette-t-il. Les Parisiens produiraient 350 tonnes de mégots chaque année, dont la majorité jetée dans la nature. Le journal revient sur les différents programmes instaurés par la mairie de Paris. L’amende de 35 euros encourue par les fauteurs, « mais rarement appliquée », les pièces de métal disposées près des poubelles pour que les fumeurs y écrasent leur cigarette avant de la jeter, mais « les plaquettes ont vite disparu, volées et revendues pour leur métal ». La mairie de Paris n’a pas dit son dernier mot : oubliez le métal, de nouveaux « éteignoirs » à cigarettes, en plastique, sont à l’essai. « Un jour, peut être, les Parisiens s’occuperont de leurs mégots de manière plus responsable », avance la journaliste du New York Times, peu convaincue par les jeunes rencontrés devant un bar, dans le Marais. «Une douzaine d’hommes fumaient à moins d’un mètre d’une poubelle dotée d’un ‘éteignoir’ », raconte Elvire Camus, « aucun ne l’avait remarqué. Le trottoir était plein de mégots». Interrogé sur ce paradoxe, un Parisien lui a répondu : «C’est ça, Paris !».