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Et un, et deux, et trois Français chez les Spurs

San Antonio est décidemment la plus française des équipes de NBA. Outre le légendaire Tony Parker, Boris Diaw, qui a effectué la seconde partie de la saison après son départ des Charlotte Bobcats, a décidé de prolonger l’expérience texane de deux ans pour la coquette somme de 9 millions de dollars. Et Nando de Colo, l’international français, “drafté” par les Spurs en 2009, rejoindra l’équipe dès la saison prochaine.

« J’ai re-signé deux ans dans un club où je me sens bien » pouvait-on lire sur le site Internet de Boris Diaw. Loin du marasme dans lequel il était plongé en Caroline du Nord, le capitaine de l’équipe de France a vite trouvé sa place de titulaire pour jouer le titre. Ses statistiques en play-offs : 6.2 points, 5.2 rebonds et 2.5 passes décisives pour 24 minutes par match. Diaw repart donc pour une saison au moins avec les Spurs (une clause dans son contrat lui permettra de quitter le club l’an prochain): « Je suis impatient de repartir pour une nouvelle saison avec TP et tous les autres

Pour sa part, Nando de Colo évoluait à Valence depuis trois saisons. Il va donc découvrir la NBA. Après l’EuroCup (Champion en 2010) puis l’Euroligue l’an dernier, le nordiste a signé pour deux ans à San Antonio. Une décision dont il s’est réjoui dans la presse espagnole : « C’est un grand honneur de rejoindre les Spurs, mais je n’oublierai jamais les trois années passées à Valence ».

Avec trois « frenchies » à San Antonio, les Spurs n’établissent pas un record puisque les Mavericks avaient eux aussi trois joueurs tricolores dans leur effectif en 2010-2011 (Ajinça, Mahinmi, Beaubois).

Photo: Tony Parker et Nando de Colo en équipe de France

Brisé comme un coureur du Tour de France

L’été 2012 est celui de tous les sports. Après l’Euro de foot et avant les JO de Londres, un événement sportif majeur retient l’attention de la presse américaine : le Tour de France, lancé il y a un peu plus d’une semaine à Liège, en Belgique.

Le “pelotombe”

Plombé pendant des années par les soupçons de dopage, la Grande Boucle doit désormais faire face à un autre fléau : une vague de chutes. Côtes, clavicules et mains cassées, hanches déplacées, fractures … le Tour 2012 est celui de la casse. « Après sept jours, déjà vingt cyclistes ont dû se retirer de la course à la suite de chutes », s’écrie l’Associated Press, repris par le Washington Post. « La dernière fois qu’ autant de coureurs ont dû abandonner la course aussi tôt, c’était en 1998, quand une équipe de neuf coureurs était renvoyée pour dopage ». Et l’AP de poursuivre : « Il a toujours été dangereux de lancer pas loin de 200 cyclistes agressifs à toute vitesse dans une pente, leurs vélos poids plume étant à quelques centimètres les uns des autres. Faîtes-le au Tour de France, et c’est le désastre assuré ». Verdict: les chutes ont « gâché » cette nouvelle édition du Tour de France, « la plus dangereuse de la décennie ».

CNN s’intéresse, elle, aux coureurs qui parviennent à rester sur leur selle. Au centre de l’attention: le trio de favoris composé de l’Anglais Bradley Wiggins, de l’Australien Cadel Evans et du Canadien Ryder Hesjedal. Face à cette domination anglophone, la chaîne s’interroge sur la capacité des coureurs français à mener ce tour. « Ne le criez pas sur tous les toits français, mais un trio de coureurs anglophones est favori pour le podium ». Le Tour a beau se terminer sur les Champs-Élysées, « le succès possible des « Rosbifs britanniques » et le fait que leurs plus grands rivaux seront Australiens ou Canadiens est un signe de mondialisation de ce sport autrefois dominé par des coureurs de France, d’Europe du Nord, d’Italie et d’Espagne ».

Le médecin légiste des rois

Heureusement, les Français ne sont pas tous des incapables. Pour s’en convaincre, il suffisait de lire le New York Times le week-end dernier. Le quotidien brosse un portrait de Philippe Charlier, un anthropologue et médecin légiste qui s’est fait connaître en révélant le secret des os des rois.

C’est à l’hôpital de l’université Raymond Poincaré qu’il fait ses trouvailles. Le lieu est décrit comme une véritable caverne d’Ali Baba: « Les vases de laboratoire du Dr Charlier contiennent les restes de Diane de Poitiers, la maîtresse de Henri II, du roi Henri IV et Louis XVI, explique le New York Times, photos à l’appui. « Ces restes sont la passion ou peut-être l’obsession de Philippe Charlier », souligne le quotidien qui pousse l’éloge un peu plus loin : « C’est le médecin légiste le plus connu de France ». Une notoriété qui amuse le journal : ce « Docteur Bones » français « écrit des livres, va sur les plateaux de télévision et les émissions de radio pour annoncer ses trouvailles ». Il a même «  écrit à l’Etat pour recevoir de l’aide pour ses recherches», notamment son projet d’accéder aux restes des rois de France à la Basilique Saint-Denis.

Un pardon français qui ne vient pas

Enfin, en ce mois de fêtes nationales, l’Associated Press, reprise par le Washington Post, se demande pourquoi la France n’arrive pas à dire « pardon » pour les massacres commis pendant la guerre d’Algérie (le cinquantenaire de l’indépendance algérienne était célébré la semaine dernière à Alger). L’Associated Press explique même cyniquement que « les trois vieilles photos montrant des soldats français torturant un Algérien et apparaissant dans une exposition officielle à Paris sont peut-être la forme la plus proche de pardon public que la France a fait pour la période la plus noire de son histoire coloniale ». Pour l’agence américaine, c’est clair: « Il n’y a pas de réconciliation », car la France « est traumatisée par la défaite et la culpabilité ».  L’article se termine toutefois sur une note d’espoir. Une exposition visible aux Invalides jusqu’à fin juillet montrant des actes de tortures commis lors de la guerre est présentée comme un « effort discret pour s’approprier une vérité rarement évoquée ».

Crédit Photo: Futura-Sciences

 

Du grand art dans les Hamptons

Pour sa 5e édition, la foire internationale d’art ArtHamptons réunira,  du vendredi 13 au dimanche 15 juillet à Bridgehampton, plus de 75 galeries originaires d’une dizaine de pays. Quatre personnalités américaines feront le déplacement. Lisa Jack présentera ses célèbres clichés de Barack Obama étudiant, vendredi, de 17h à 18h. Samedi, à 13h, le peintre californien Ed Moses sera honoré d’un prix célébrant l’ensemble de sa carrière. A 14h, le comédien et écrivain Cheech Marin recevra le prix d’Arts Patron of the Year, tandis que le photographe Michael Childers sera l’invité d’honneur.

La galerie photo Sous Les Etoiles participera à cet événement. Elle présentera certains clichés de sa collection, notamment des photographes David Zimmerman, Reiner Reidler, Sophie Delaporte ou encore Wendy Paton.

Infos pratiques :

Sous Les Etoiles à ArtHamptons, à Bridgehampton. Du vendredi 13 au dimanche 15 juillet. Ouvert vendredi de 11h à 20h, samedi et dimanche de 11h à 18h. 60 Millstone Rd. Tickets 25$. Plus d’informations ici

Crédit photo : © Reiner Riedler

La frégate l'Hermione mise à l'eau

Ils ont cru à ce projet contre vents et marées. Les passionnés de voile à l’origine de l’Hermione ont accompagné la mise à flot de la coque éclatante, jaune et bleue, du navire, vendredi 6 juillet, à Rochefort. C’est dans ce port de Charente-Maritime qu’est née l’idée un peu folle de reconstruire à l’identique la frégate de La Fayette. En 1992, quatre passionnés de voile et des Etats-Unis, parmi lesquels l’écrivain Erik Orsenna, ont trouvé un projet pour symboliser l’amitié franco-américaine: l’Hermione. Cette frégate avait conduit le marquis de La Fayette aux Etats-Unis, en 1780, pour venir en aide aux Américains luttant pour leur indépendance.

Cette belle idée devient vite un défi. «Les plans de l’Hermione ont disparu, il a fallu cinq ans pour trouver ceux d’un bateau similaire, dans une bibliothèque anglaise», explique Rémi Forgeas, trésorier de l’association Friends of Hermione. Pour respecter l’authenticité de la reconstruction, l’Association Hermione-La Fayette rencontre de nombreux défis techniques. «La levée de fonds est moins difficile que les enjeux techniques», affirme Rémi Forgeas. «C’est un artisanat très précis. Il a fallu trouver des charpentiers de marine, forgerons, menuisiers, voilières… redécouvrir des techniques.» En 1997, le premier bois est posé, dans l’arsenal de Rochefort. Pendant quinze ans, entre sept et trente personnes travaillent sur le chantier tous les jours. 2 000 chênes tors sont dénichés par les charpentiers dans les forêts françaises pour la coque du bateau, long de 65 mètres. 400 000 pièces de bois et de métal sont assemblées. 1 000 poulies, 1 tonne d’étoupe pour le calfatage complètent le tableau. Restent les 2 200 m2 de voilure à hisser sur trois mâts. Le budget total s’élève à 25 millions d’euros, une somme financée à 1/3 par le grand public (associations et visites du chantier), 1/3 par les sponsors et 1/3 par les collectivités locales et publiques.

Si l’Hermione navigue aujourd’hui, le chantier est loin d’être terminé. A la frégate, semblable à une pièce de musée, seront intégrés des équipements modernes. «La sécurité de base impose d’installer des moteurs, en cas de démâtage, ainsi que des moyens de communication avec la terre», décrit Rémi Forgeas. Sans oublier ce qui est devenu le minimum vital. «Trente à quarante jours sur un bateau sans sanitaire, comme à l’époque, ce n’est plus imaginable», sourit le trésorier de l’association américaine. Le navire a rejoint samedi une autre forme de l’arsenal de Rochefort pour la dernière phase du chantier.

Dans trois ans, pour les 200 ans de la fin de la seconde guerre d’Indépendance, l’Hermione traversera de nouveau l’Atlantique. Dans la répartition des tâches entre Français et Américains, c’est là qu’intervient l’association Friends of Hermione: à sa soeur française la construction, à elle la traversée, et l’accueil sur le territoire américain. «C’était calme pour nous avant la mise à l’eau», reconnaît son trésorier. «Notre objectif désormais, c’est de trouver des ports pour accueillir le navire sur la côte Est (Boston, Philadelphie, New York, Washington D.C), et d’impliquer des écoles pour renforcer la pédagogie du projet.» Du travail en perspective pour la dizaine de membres de l’association côté Etats-Unis (contre 7000 en France).

 Crédit photo : Le tableau de l’Hermione © Association L’Hermione-La Fayette

Mort dans l'œuf de "l'Eataly à la française"

Nous sommes en février 2012. En déplacement à New York, Frédéric Lefebvre, alors secrétaire d’Etat et candidat de l’UMP à l’élection législative en Amérique du Nord, annonce le lancement de Rendez-vous en France, un espace éphémère consacré à la gastronomie et la promotion touristique de la France au cœur de Manhattan. Selon un communiqué officiel, cet espace devait ouvrir pour “une dizaine de jour” dans la deuxième moitié de septembre. Le message aux médias évoque 2 500 mètres carrés de produits français, de créations des “meilleurs artisans“, des “offres touristiques” dans un décor rappelant les Halles à Paris et parle d’un objectif de pérennisation de ce “pop up” à l’horizon 2013. Deux partenaires privés acceptent de piloter le projet : Casino exploitera un marché français, et Unibail-Rodamco, le géant de l’immobilier commercial en Europe, est chargé de proposer des espaces et de la “conception du projet“.

Quatre mois après cette annonce – et deux mois avant l’ouverture programmée de l’espace – cette initiative ressemble fort à une promesse sans lendemain. Plusieurs parties impliquées dans le projet ont récemment été informées qu’il n’aura pas lieu. Le 30 mai dernier, elles ont reçu un e-mail de la part de Sopexa, l’agence chargée de mettre en œuvre Rendez-vous en France, confirmant qu’Unilbail se retirait de la manifestation « pour cette année ». Coût de l’opération estimé à plus de 2 millions de dollars, dont 450 000 pour la seule location de l’espace (deux étages au 1095 Avenue of the Americas, au coin de la 42e rue et de la 6e avenue)? Manque d’intérêt d’Unibail pour le marché américain? Dans ce message, que French Morning s’est procuré, aucune raison n’est donnée, mais l’expéditeur précise que cette décision n’est pas une «surprise» et que Casino «suspend» sa participation «en conséquence». «L’idée était qu’on fasse le projet ensemble ou pas du tout. On n’a plus de bailleur, donc on n’a plus de maison», se justifie à l’époque un employé de Casino impliqué dans Rendez-vous en France. «Le projet était très excitant et aurait été une belle opportunité de valoriser la France. Malheureusement, nous n’en savons pas plus quant à la raison qui a motivé Unibail de se retirer», réagit Marie-Laure Tuncer, directrice d’Atout France USA, l’agence de promotion touristique de la France aux Etats-Unis, se refusant à davantage de commentaires.

Premier pas vers un très attendu «Eataly à la francaise» à New York, Rendez-vous en France devait être le point d’orgue de la Fête de la Gastronomie, une manifestation consacrée à la promotion de la cuisine française à New York, qui elle est maintenue. Plusieurs acteurs locaux ont été associés au projet: outre Sopexa et Atout France, qui projetait de créer au même moment une vitrine éphémère dédiée au savoir faire des régions françaises, l’agence de production d’événements David Stark, basée à Brooklyn, et Enrique Gonzalez, fondateur du Taste of France Show, un salon sur la cuisine et l’art de vivre français prévu pour fin septembre, devaient collaborer à l’animation de l’espace éphémère et la recherche de sponsors.

Officiellement, ni Casino ni Unibail ne veulent annoncer la fin du projet. Contacté en juin, Pablo Nakhlé-Cerruti, directeur de la communication et des relations institutionnelles groupe d’Unibail-Rodamco, a indiqué: «Le  projet est actuellement à l’étude par l’ensemble de l’équipe, et sera réalisé en liaison avec les partenaires intéressés à la promotion du tourisme, de la gastronomie et de l’artisanat français». Re-contacté début juillet, il a précisé qu’il attendait de parler à Frédéric Lefebvre avant de prendre toute décision. Même son de cloche chez Casino où “pour l’instant, rien n’a a été décidé”, selon Florence Lenne, directrice adjointe des activités marchandises du groupe.

Mais à New York, pour les acteurs impliqués, Rendez-vous en France appartient déjà au passé. “Le projet n’aura pas lieu“, confirme Marion Fourestier, porte-parole d’Atout France, la semaine dernière. “Ils ne pourront rien faire pour cette année. A ce point-ci, c’est juste impossible. Cela prendrait trop de temps d’obtenir les autorisations“, affirme Stu Morden, le directeur de l’agence Newmark Knight Frank, qui a été approché pour la location de l’espace. « Quatre mois, c’était déjà juste pour obtenir les autorisations pour les boissons et acheminer les produits. Il sera impossible de monter un projet d’une telle ampleur en deux mois, renchérit Enrique Gonzalez, du Taste of France Show. En préparation depuis un an, le show de M. Gonzalez aura bien lieu, mais il regrette d’avoir “perdu deux mois et demi importants“. “Vu son timing, poursuit-il, je soupçonne que Rendez-vous en France, annoncé avant l’élection législative et tué après, n’était pas vraiment destiné à la communauté.” Frédéric Lefebvre n’a pas répondu à nos demandes d’entretiens.

Photo : le 1095 Avenue of the Americas (Equity Office)

Ҫa tire et ça pointe pour le 14 Juillet

Bastille Day ne serait pas sans une bonne partie de pétanque. Le 14 juillet, le Los Angeles Pétanque Club organise le « Bastille Day Open Panache Tournament » en célébration de la fête nationale française. Pendant cet événement,  le club associera, au hasard, pointeurs et tireurs. Cinq parties seront organisées. Tous les niveaux de jeu sont acceptés et des bouteilles de vin du terroir sont à gagner ! A noter que le traditionnel pastis sera remplacé par du café et des croissants, et que le club ne proposera pas à manger. Les joueurs devront apporter leur propre pique-nique.

Infos pratiques:

« Bastille Day Open Panache Tournament »: tournoi le 14 juillet de 9h30 à 16h. L’inscription se fait entre 8h30 et 9h. 10$ par joueur. Les terrains de pétanque sont entre le Chevillot Recreation Center, 2551 Motor Avenue et le Rancho Park Golf Course, 10460 Pico Blvd. Pour toute question, appelez Marcus au 310 277 4541 ([email protected]), infos supplémentaires ici.

Crédit photo: Los Angeles Pétanque Club

La musique envahit le Zoo de LA

Un concert dans un zoo, pas sûr que les animaux apprécient, mais pour le public, c’est une expérience insolite. Avec “Music in The Zoo”, le 13 et le 27 juillet, la Greater Los Angeles Zoo Association (GLAZA) donne aux Angelinos la rare opportunité de s’introduire dans un zoo pour une soirée musicale sous les étoiles.

Au cours de cette visite tardive (jusqu’à 20h pour voir les bêtes), des concerts seront organisés  au Los Angeles Zoo and Botanical Gardens. La programmation de « Best of Music in the LA Zoo », le 13 juillet, comprend du rock classique, du blues et de la pop avec des artistes comme Wayward Sons (rock), Long Beach Caravan Trio (accoustic/jazz), Mini Mansion (indie pop rock) ou Masanga Marimba (musique du monde).

La canadienne française Marieve Herington (jazz) sera à l’affiche de la soirée Global Fusion, avec son groupe, le 27 juillet, et d’autres groupes comme Rocky Neck Bluegrass Band (musique bluegrass country), Paddy’s Pig (musique irlandaise et celtique) ou encore Bandidos de Amor (musique latine).

Infos pratiques:

Best of Music in the LA Zoo, jeudi 13 juillet et Global Fusion, vendredi 27 juillet: 18h-21h. 15$ pour les adultes, 10$ pour les enfants, gratuit pour les moins de deux ans. Programmation détaillée et réservation des billets ici.

Crédit Photo: Los Angeles Zoo and Botanic Gardens

Axelle Red fête la Belgique à New York

Après la France le 14, ce sera au tour de la Belgique de célébrer sa fête nationale à New York, le 21 juillet. Le Highline Ballroom, dans le Meatpacking, accueille une journée de concerts pour l’occasion avec, en tête d’affiche, Axelle Red.

Originaire de Flandres, la jolie rousse devient une star de la pop internationale au début des années 1990 avec le single Sensualité et son premier album Sans plus attendre qui s’écoule à plus de 600 000 exemplaires. Axelle Red continue sur sa lancée avec les albums Face A/Face B (2002) et French Soul (2004), un hommage à la musique soul américaine et à la disco. Après avoir sorti un album entièrement en anglais, elle est revenue l’année dernière sur des notes plus blues avec son dernier CD, Un coeur comme le mien.

Axelle Red sera précédée sur scène du chanteur et pianiste flamand originaire du Pays-Bas, Raymond van het Groenewoud, en concert à 16h. Une tombola sera aussi organisée, ainsi qu’un concours pour désigner la nouvelle Miss Belgique.

Infos pratiques : 

Axelle Red en concert au Highline Ballroom, à New York. Jeudi 21 juillet, à 19h. Portes ouvertes pour la fête nationale dès 14h. 437 West 16th Street. Entrée 38$. Plus d’informations ici

Crédit photo : Alex Salinas 

La Belle Epoque s'invite à Houston

Quarante-huit chefs d’oeuvre de la Belle Epoque sont exposés au Museum of Fine Arts de Houston, jusqu’au 3 septembre, dans le cadre de l’exposition “Rembrandt, Van Dyck, Gainsborough: The Treasures of Kenwood House, London”. Ces peintures sont prêtées par la Kenwood House, une villa néoclassique de Londres, actuellement en travaux.

Edward Cecil Guinness, 1er comte d’Iveagh (1847-1927) et héritier de la brasserie du même nom, a rassemblé cette collection. Le comte a acquis ces oeuvres à la Belle Epoque, quand il partageait le marché de l’art avec d’autres titans de l’industrie comme les Rothschild, J. Pierpont Morgan et Henry Clay Frick. En majorité achetées entre 1887 et 1891, les acquisitions du comte révèlent un goût pour le portrait, le paysage, et les oeuvres flamandes et hollandaises du XVIIe siècle, que l’on retrouve souvent dans les collections des aristocrates anglais.

La collection traverse l’Atlantique pour la première fois. Les visiteurs découvriront des classiques de Rembrandt van Rijn, Thomas Gainsborough, Anthony van Dyck, Frans Hals, Joshua Reynolds, ou encore J. M. W. Turner.

Infos pratiques : 

Rembrandt, Van Dyck, Gainsborough: The Treasures of Kenwood House, London”, au Museum of Fine Arts, à Houston. Jusqu’au lundi 3 septembre. Ouvert du lundi au mercredi, de 10h à 17h, le jeudi, de 10h à 21h, les vendredis et samedis de 10h à 19h, et le dimanche, de 12h15 à 19h. 5601 Main Street. Tickets 10$. Plus d’informations ici

Crédit photo : Rembrandt van Rijn, “Portrait of the Artist”, c. 1665, oil on canvas, Kenwood House, English Heritage, Iveagh Bequest. (Courtesy American Federation of Arts)

Autant de divorces français et américains, mais…

Que Katie Holmes et Tom Cruise se rassurent: ils ne sont pas les seuls à divorcer ces temps-ci. En quelques décennies, le divorce est devenu aussi courant au sein des sociétés américaine que française.

La part de divorces est à peu près équivalente dans les deux pays. En 2010, on comptait deux fois moins de divorces que de nouveaux mariages en France  : 130 810 divorces, pour 290 000 mariages, selon les données de l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED). Presque le même pourcentage aux Etats-Unis en 2010, avec un peu moins de divorces (872 000 divorces en 2010, contre 2 millions de nouveaux mariages, selon le Center for Diseases Control, le CDC). Ces chiffres nous ramènent dans les deux cas au triste dicton “un mariage sur deux finit en divorce”.

Et pourtant, malgré cet échec matrimonial, les Français se remarient volontiers, et le font nettement plus que les Américains. En 2010, selon les données de  l’INED, environ 40% des mariages français étaient pour au moins un des deux membres du couple un remariage. Toujours la même année, selon le National Center for Family Marriage and Research (NCFMR), “seuls” 30% des mariages américains sont des remariages. Un pari dans tous les cas risqué pour ces couples de la deuxième chance puisque, dans les deux pays, leurs probabilités de divorce montent à plus de 60%.

Balade sonore à Staten Island

Pour découvrir ou re-découvrir le charme de Staten Island, une seule solution : « Stillspotting nyc: Staten Island », un audio tour qui se transforme en balade poétique et historique à travers l’île, qui constitue le 5eme borough de New York.

La balade audio guidée de 1h30 explore poétiquement les sons, les silences et les lieux cultes de l’île tout en retraçant son histoire. Le projet, nommé Stillspotting, a vu le jour il y a quatre ans, à l’initiative du Musée Guggenheim. Il s’est décliné dans tous les boroughs de New York.

Cet audio tour a été pensé par le musicien et technicien Justin Bennett et la poète Matthea Harvey. Les artistes ont mélangé sons ambiants et sons inventés, et proposent une marche sous forme d’introspection du littoral vers l’intérieur des terres.

Infos pratiques:

Telettrophono – Week-end du 14-15 juillet; 21-22 juillet; 28-29 juillet et du 4-5 août de 12h à 19h. Tickets disponibles au Stillspotting Kiosk nyc, St George Terminal, Staten Island. 12$ pour les adultes et 10$ pour les enfants. Plus d’informations ici.

Crédit photo: klotin.com

Diego Rivera et Pablo Picasso à Pasadena

Dimanche 15 juillet, le Norton Simon Museum de Pasadena organise une conférence intitulée “Diego Rivera and the School of Paris: Émigré Artists in the City of Light”. Un intervenant du musée discutera pendant une heure de l’influence de la vie parisienne sur les artistes émigrés à Paris au début du XXe siècle. L’importance de la morale, de la culture, la place de Paris dans le monde, et l’impact du commerce seront abordés.

Durant ces années, des artistes tels Diego Rivera, Pablo Picasso ou encore Amedeo Modigliani se sont imposés malgré les réticences des critiques d’art français. La conférence s’attardera sur la grande créativité qui a émergé de cet échange inter-culturel à Paris à la veille de la Seconde Guerre Mondiale.

Infos pratiques:

Diego Rivera and the School of Paris: Émigré Artists in the City of Light“, au Norton Simon Museum de Pasadena. Dimanche 15 juillet, de 14h à 15h. 411 W Colorado Blvd. Tickets 10$. Plus d’informations ici

Crédit photo : “Flower Vendor” (1941), Diego Rivera © 2012 Banco de Mexico Diego Rivera Frida Kahlo Museums Trust, Mexico, D.F. / Artists Rights Society (ARS), New York