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Un restaurant français géant sur l'Hudson

Créer le plus grand restaurant français de New York le temps d’un week-end : c’est le pari d’Enrique Gonzalez. L’entrepreneur, à qui l’on doit les French Culture Nights et les French Culture Guides, organise le « Taste of France Show » les 29 et 30 septembre en clotûre de la Fête de la Gastronomie. Pour l’occasion, l’ancien maître d’hôtel du restaurant La Goulue a vu les choses en grand : un pier (Pier 54, au niveau du Meatpacking District), 70 stands tenus par des chefs et autres professionnels de la restauration et 10 000 curieux attendus. “France is everywhere, considère M. Gonzalez. La France, le français, ne sont pas que dans les grands restaurants. Ils sont accessibles partout et tous les jours.”

L’événement se présente comme le premier show de deux jours consacré à la cuisine française à New York. Cidre, bouillabaisse, crêpes et pastis : sur les 70 stands que comptera le salon, environ la moitié sera réservée aux spécialités régionales. Les visiteurs, munis de leurs « Mariannes », la monnaie officielle de la manifestation, pourront se déplacer de stand en stand pour tester les plats, préparés notamment par les chefs des Maîtres Cuisiniers de France et de l’Académie Culinaire de France, deux groupes de cuisiniers français de renom. Ariane Daguin, fondatrice de D’Artagnan et « reine du fois gras » aux Etats-Unis, participera à l’opération, de même que Jacques Pépin, Jean-Louis Gerin (vainqueur de la saison 2012 de « Chopped ») et l’Américain Marc Murphy.

Le show, organisé au bénéfice d’Action contre la faim, proposera aussi des animations à l’esprit un brin franchouillard : chanson française, marché aux puces, la traditionnelle pétanque et un « French Bulldog Show». « Les New Yorkais adorent déguiser leur chien, raconte Enrique Gonzalez, et ils sont nombreux à avoir des French Bulldogs. Ce défilé sera le côté original du salon ». Le 29 à 18h30, place à “La soirée”, un événement musical et culinaire qui prendra place sur la jetée.

Les organisateurs espèrent “recommencer dès l’année prochaine”, afin que “le salon devienne un ambassadeur de la France, à New York et dans d’autres villes des États-Unis”. Les billets seront en vente dès le 9 juillet.

Informations pratiques:

“Le Taste of France Show” le 29 septembre de 11h à 17h et le 30 septembre de 11h à 18h à Pier 54. Places gratuites disponibles en ligne dès le 9 juillet sur le site du show. Les prix augmenteront graduellement par la suite.

Photo: Pier 54 accueillera le Taste of France Show (crédit: Brooklyn Vegan)

Le New York Philharmonic envahit les parcs

Le plus ancien orchestre symphonique des Etats-Unis est en tournée… dans les parcs de New York! “Concerts in the Parks”, les concerts estivaux du New York Philharmonic Orchestra dans les espaces verts de la ville, sont un rendez-vous très attendu par les amoureux de musique classique ou les New Yorkais désireux de se relaxer après une dure journée de labeur. Wagner, Brahms, Tchaïkovski, l’orchestre fera revivre les grands compositeurs.  En juillet, il sera présent le mercredi 11 à Prospect Park à Brooklyn, le jeudi 12 à Cunningham Park dans le Queens et le vendredi 13 à Central Park à partir de 20h.

Programme détaillé ici 

Crédit photo: BeatCrave

 

Le gouvernement entérine la fin de la PEC

Pour la PEC (prise en charge), c’est le début de la fin. Selon Le Figaro, le budget rectificatif de 2012, qui sera présenté mercredi en conseil des ministres, comportera la suppression de cette mesure de « gratuité » des frais de scolarité pour les élèves français des lycées français de l’étranger.

La suppression de cette mesure, instaurée par Nicolas Sarkozy en 2007, était une promesse de François Hollande. Le PS dénonce, depuis sa mise en place, cette reforme jugée coûteuse et injuste et plaide pour sa substitution par un système de bourses attribuées sur critères sociaux selon un barème régionalisé. Initialement prévue pour s’appliquer à l’ensemble des élèves français scolarisés dans les établissements de l’étranger homologués par l’Education nationale, le gouvernement avait dû limiter son application aux seules classes de lycée, aux frais de scolarité de l’année 2007-2008, en raison de son coût. En 2010, un rapport parlementaire estimait à 700 millions d’euros par an le coût d’une PEC étendue à tous les cycles. Un chiffre contesté par les pro-PEC qui parlent d’un coût deux fois moins élevé.

 

Bye bye Minitel, re-bonjour DSK

Cela faisait longtemps que la presse américaine n’avait pas eu une bonne dose de Dominique Strauss-Kahn. Heureusement, le Français au coeur du scandale politico-médiatique du siècle s’est rappelé à son bon souvenir. Motif: la séparation entre l’ex-directeur général du Fonds monétaire international (Fmi) et Anne Sinclair, révélée par le magazine français Closer la semaine dernière. « Anne Sinclair a viré DSK de leur maison parisienne, indique le New York Daily News. Elle est restée à ses côtés quand il était accusé de tentative de viol, mais la femme de Dominique Strauss-Kahn l’a finalement mis à la porte ». The New York Post, ne pouvait s’empêcher de donner lui aussi dans la finesse: “La femme de DSK donne le boot à l’obsédé“, écrit le tabloïd.

Certains titres laissent apparaître leur surprise face à cette séparation, vu le soutien sans faille dont a fait preuve la journaliste de 63 ans, née à New York, lorsque son mari était pris dans l’affaire du Sofitel. « Elle a été une femme plus que loyale. Elle a été le plus féroce des défenseurs. Quelque soit le péché ou le scandale, Anne Sinclair a encaissé, a pardonné et même prié pour son mari, avec passion et éloquence », s’enflamme le New York Times. Selon le quotidien, la saga n’est pas finie : « Leur soap opéra continuera d’être étalé en public ». Jean Quatremer, auteur de l’essai Sexe, mensonges et médias (2012), affirme dans le quotidien américain: « Dominique Strauss-Kahn va continuer à fasciner les gens. C’est un personnage faustien. En France, c’est rare que des politiciens tombent en disgrâce aux yeux du public. Mais avec Strauss-Kahn, on peut lire et lire sans cesse à son sujet. Il est notre part d’ombre ». Une part d’ombre que semblent partager Français et Américains.

3615 Goodbye

Dans le même temps, un produit made in France faisait ses adieux définitifs au monde: le Minitel. Presque plus personne ne s’en servait mais les Français ont eu un petit pincement au coeur samedi 30 juin quand France Télécom a désactivé pour de bon l’ancêtre d’Internet, commercialisé en 1982. La presse américaine ne manque pas de relever que la France fut à l’époque à la pointe de la technologie. « Difficile à imaginer, mais il y a 30 ans, la France était l’endroit où tout se passait dans l’univers digital », s’amuse le Wall Street Journal, parlant de la boîte beige comme d’un outil « préhistorique »« Dans les années 1980 et 1990, il n’y avait que les Français qui pouvaient facilement se connecter en ligne pour acheter des tickets de théâtre, chercher des numéros de téléphone, échanger des messages électroniques et se laisser aller à des ‘interactions d’adultes’ », reconnaît le quotidien. Neuf millions de Minitel étaient branchés à travers la France, offrant 26 000 services à près de 25 millions de personnes.

Même quand Internet s’est démocratisé, « beaucoup de personnes ont continué à l’utiliser, surtout en Bretagne, d’où il est originaire », raconte le site spécialisé Wired. Cet outil « conçu en France, par les Français, et pour les Français avait toujours ses dévots », a découvert le New York Times« parmi lesquels 2 500 producteurs de lait bretons qui utilisaient le Minitel pour appeler un inséminateur quand une vache était en chaleur ». A Paimpont, en Ille-et-Vilaine, le journal a rencontré Yves Denais, fermier, 47 ans, qui fut dans ce cas-là. Son Minitel « trône toujours au milieu de son bureau, sous une fine couche de poussière, entre les photos de famille et la paperasserie ». Le fermier « n’a jamais été tenté » par son ordinateur. Pour le New York Times, c’est à cause du Minitel qu’Internet a mis longtemps à s’installer en France. Et maintenant que la boîte s’est éteinte, « il se pourrait que les fermiers français préfèrent retourner au papier », avance le Times, un point mélancolique.

La guerre du foie aura lieu

Autre produit star à faire ses adieux : le  foie gras, dont l’interdiction en Californie est entrée en vigueur dimanche 1er juillet. « Ce week-end sera fort en émotions pour les Californiens », pointe le Los Angeles Times. Bonne nouvelle pour les défenseurs des animaux qui n’ont que faire de nos traditions culinaires. « Le foie gras est un produit barbare. Ça n’aurait jamais du exister. Ça ne doit certainement pas exister aujourd’hui, en 2012… Culture, tradition, rien de tout ça ne justifie de torturer un animal », défend Bryan Pease, co-fondateur de la Animal Protection and Rescue League, sur MSNBC. Les activistes ont gagné, alors ces dernières semaines, les restaurateurs californiens ont vidé les stocks, de façon pas toujours orthodoxe : « Presque tous les soir, on a vu une avalanche de recettes, du foie gras en terrine avec de la confiture, au crumble de foie gras aux raisins, en passant par du foie gras gelé aux légumes, de la glace au foie gras et même des donuts au foie gras », raconte le critique Jonathan Gold dans le Los Angeles Times.

L’interdiction est un coup dur pour les restaurateurs du Golden State, mais aussi pour la France. « La France est vexée », glisse l’agence britannique Reuters. Selon Marie-Pierre Pe, déléguée générale du Comité interprofessionnel du foie gras, interrogée par l’agence de presse, « c’est un choc culturel. Pouvez-vous imaginer que la France bannisse le ketchup ou les hamburger ?» Mais cette décision ne signifie pas la disparition de cette spécialité culinaire. « L’interdiction du fois gras est une avancée positive pour l’Etat, mais sera constamment défiée », juge le San Francisco Examiner« Croyez-moi, ce sera comme tous ce qui est illégal, mais que tout le monde parvient à se procurer », avance le restaurateur de Los Angeles, Mark Peel. « Si vous voulez du Rhum cubain, vous pouvez, si vous voulez des cigares cubains, vous pouvez… Il suffit de chercher et de trouver. » Un beau destin de clandestin pour un produit de luxe.

Laurent Blanc claque la porte

Bye bye le fois gras, bye bye aussi Laurent Blanc. L’entraîneur de l’équipe de France de football a annoncé, samedi 30 juin, qu’il quittait son poste de sélectionneur, quelques jours après l’élimination de la France en quarts de finale de l’Euro 2012. CNN reconnaît que Laurent Blanc « a redressé le destin des Bleus avant l’Euro (…) avec 23 matchs sans défaite ». Un événement proche du miracle pour la chaîne qui se souvient que « Laurent Blanc avait pris le relais de Raymond Domenech, très critiqué après le désastre de la France à la Coupe du Monde de 2010 en Afrique du Sud, où une grève des joueurs et une sortie en première phase avaient provoqué une humiliation nationale ».

Cette année, les Bleus ont atteint les quarts de finale en Ukraine mais n’ont pas impressionné, ni par leur jeu, ni par leur esprit d’équipe. L’Euro 2012 « a été entachée par des tensions entre les joueurs après une sale dispute dans les vestiaires suite à la défaite 2-0 face à la Suède », sans oublier « le milieu de terrain, Samir Nasri, qui s’est emporté contre un journaliste français », critique Associated Press, repris par le Washington Post« Ces incidents ont pu influencer la décision de Blanc » de ne pas renouveler son contrat, avance l’agence. Qui pour lui succéder ? Pourquoi pas Didier Deschamps, l’entraîneur de l’OM, sur le départ à Marseille. Pour Associated Press, il serait « le choix idéal, d’autant qu’il a fait part de son désir d’entraîner la France ». « Il était capitaine quand la France a remporté la Coupe du Monde 1998 et l’Euro 2000, et il serait un choix populaire », argumente l’agence américaine. Deschamps a depuis indiqué à RMC Sports qu’il ne souhaitait pas devenir sélectionneur. On compte sur les Américains pour suivre les prochains épisodes.

Crédit photo : Thomas Coex/AFP


Génération Expat', boîte à idées des Français de l'étranger

Tapez «Génération Expat’» sur Google et vous arriverez sur un site de voyage et un blog consacré à l’Europe de l’Est. Le «Génération Expat’» de Mikå Mered (pronconcé Miko) n’a pas vocation à faire voyager, mais réfléchir. Il s’agit d’un think tank que cet étudiant-chercheur en prospective économique à Columbia a lancé, avec d’autres Français des Etats-Unis et d’ailleurs, dans la foulée de l’élection législative en Amérique du Nord. «Il y a beaucoup d’intellectuels brillants au sein des Français de l’étranger. Ils ne sont pas écoutés dans le débat français car ils en sont éloignés. Il faut fédérer cette ribambelle de talents pour dégager des idées novatrices dans l’esprit humaniste et libéral».

Ce think tank fait partie d’un nouveau type de clubs de réflexion s’appuyant sur les idées des Français de l’étranger. On connaissait déjà Club Praxis créé en 2007 et composé d’une centaine d’expatriés. En juin, l’ex- candidat de l’UMP au siège de député d’Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre, a annoncé le lancement de «Nouveaux Horizons», un club de réflexion qui veut notamment utiliser l’expérience des Français de l’étranger pour réconcilier les citoyens avec la politique. «Génération Expat’» veut se démarquer en s’affichant comme «transpartisan» et «populaire». «Pas besoin d’avoir un PhD de Harvard ou Columbia pour avoir de bonnes idées» soutient Mikå Mered. L’équipe fondatrice compte quelques personnalités bien connues dans le sérail politique nord-américain. On y retrouve notamment Franck Bondrille, un entrepreneur de Floride qui s’était présenté à l’élection législative avant de se rallier au divers droite Julien Balkany avant le dépôt officiel des signatures. L’avocat Philippe Manteau, ex-candidat de l’ARES, et Stéphanie Bowring, ex-candidate du Parti Radical de Gauche (PRG), sont respectivement chargés des commissions «Fiscalité, Finances & Dette Publique» et «Audiovisuel extérieur». «Je ne veux pas faire un groupe pro-UMP, pro-PS, pro-MoDem ou je ne sais quoi, mais transpartisan et surtout indépendant», insiste Mikå Mered, un ex-UMP qui a renoncé à sa carte d’adhérent en 2007.

Publication de tribunes dans la presse, organisation de conférences (la première aura lieu en octobre à Boston), mais aussi remise à l’exécutif d’un “livre blanc” annuel avec des pistes de réforme sur des sujets aussi divers que l’énergie, la fiscalité ou la vie publique, M. Mered souligne que les travaux de ce think tank expatrié ont vocation à compléter celui de groupes de réflexion nationaux avec un point de vue étranger. «C’est un think tank parlant aux Français de l’étranger mais aussi aux Français de France», résume pour sa part Sébastien Laye, fondateur de Laye Holdings, une société d’investissement et de conseil en fusions/acquisitions, et co-fondateur de « Génération Expat’ ». “Il y a des idées qui risquent de surprendre“. Et convaincre un gouvernement socialiste?

 Site de Génération Expat’ ici

Un film et deux concerts autour de "Retour à Gorée"

L’Alliance française et le Consulat général de Suisse présentent le documentaire Retour à Gorée, réalisé par Pierre-Yves Borgeaud, à l’Edgemar Theater de Santa Monica, mercredi 11 juillet. Dans ce film réalisé en 2008, le chanteur sénégalais Youssou’n Dour part sur les traces du jazz, musique inventée par les esclaves noirs. Il parcourt l’Europe et les Etats-Unis, accompagné du pianiste suisse Moncef Genoud, à la rencontre de jazzistes. Des concerts et des discussions sur l’esclavage se créent. Au gré de ses rencontres, Youssou’n Dour commence un répertoire de chansons qu’il interprétera sur l’île de Gorée, symbole de la traite négrière, en hommage aux victimes de l’esclavage.

Moncef Genoud sera présent lors de la projection du documentaire. Il répondra aux questions des spectateurs après la projection.

Le pianiste suisse poursuivra son séjour en Californie avec deux concerts, jeudi 12 et vendredi 13 juillet, au Vitello’s jazz & Supper Club, à Studio City. Il sera en trio avec Andy Barron à la batterie et Bänz Oester à la basse. Les musiciens interpréteront les deux derniers albums de Moncef Genoud, Aqua (2006) et Métissage (2011).  Le pianiste, aveugle de naissance, est un fer de lance du jazz européen, et l’un des deux seuls artistes de jazz suisses à être signé sur un label américain (Rollin’ Dice Productions).

Infos pratiques : 

“Retour à Gorée”, à l’Edgemar Theater de Santa Monica. Mercredi 11 juillet, à 20h. 2437 Main Street. Gratuit. Réservation conseillée à admin@afdela@org. Concerts de Moncef Genoud, jeudi 12 et vendredi 13 juillet, à 20h, au Vitello’s jazz & Supper Club. Tickets 25$. Plus d’informations ici

Crédit : Extrait du film “Retour à Gorée”

Ladurée arrive à SoHo

La « macaron mania » va bientôt s’emparer du sud de Manhattan. Le président de la Maison Ladurée, David Holder, a confirmé au New York Times que l’enseigne ouvrira, cet automne, un magasin dans le quartier huppé de SoHo. Il fait déjà monter la sauce : « Ca sera le plus beau Ladurée du monde entier».

La marque aux macarons consolide ainsi sa présence à New York. Elle avait déjà ouvert un magasin en août dernier sur Madison Avenue, dans l’Upper East Side, pour le plus grand plaisir des amoureux des petites pâtisseries rondes « made in France ». Le Ladurée de SoHo investira l’espace actuellement occupé par Barolo, un restaurant italien situé sur West Broadway et Spring Street. Il sera composé d’un point de vente au détail, puis un salon de thé et un restaurant de 200 places avec salles privées et jardin seront ajoutés. «Nous sentions que cela pouvait compléter l’Upper East Side. Certains personnes downtown ne savent même pas que nous existons », précise David Holder  au Times. Ouverture prévue : septembre.

Un barbecue géant sur Governors Island

A New York, on ne se laisse pas abattre par la chaleur. Le mois de juillet a été officiellement déclaré “Good Beer Month” par Michael Bloomberg en 2009. The Good Beer Seal, une association réunissant 27 bars de New York servant de la bière artisanale, est à l’origine de l’événement. Pour rendre hommage à la blonde, elle organise des dégustations, des soirées et des rencontres thématiques.

Les festivités commencent samedi 7 et dimanche 8 juillet à Governors Island avec Cook Out NYC. L’île se transformera en barbecue géant avec une vingtaine de grills disponibles jusqu’à 14h, une compétition de mangeurs de hot dog et de kimchi, des concerts de blues, de bluegrass, et bien sûr des pintes à foison.

Le 12 juillet, Jimmy Carbone, à la tête de l’émission de radio “Beer Sessions Radio (TM)”, et co-fondateur du Good Beer Seal, mènera une discussion sur l’histoire des brasseries locales de New York, l’évolution et l’économie du secteur et l’opposition bière/vin. Le groupe de rock brooklynite “Food Will Win the War” donnera le tempo de cette soirée  Craft/Beer/Jam.

Parmi les autres moments forts, Kegs and Kluckers, à la Brooklyn Brewery, “pour les gardiens de poulets citadins, les brasseurs maison et ceux qui les aiment”, annonce le site. Au menu de cette soirée prometteuse : des bières locales, des plats fait-maison et les “Jeux olympiques de l’oeuf”.

Infos pratiques:
“Good Beer Month”, à New York. De samedi 7 juillet à mardi 31 juillet. Le programme est à retrouver dans sa totalité ici.
Crédit photo : Edible communities

Evan Fournier, un nouveau Français en NBA

Les basketteurs français séduisent les recruteurs américains. La preuve:  la sélection du jeune joueur de Poitiers Evan Fournier (19 ans, 1,97m), en vingtième position du premier tour de la draft NBA 2012. Cette cérémonie permettant aux équipes professionnelles américaines de choisir leurs nouvelles recrues parmi les meilleurs jeunes joueurs issus de l’université ou évoluant à l’étranger, se tenait jeudi 28 juin à New York.

Retenu par les Denver Nuggets, Evan Fournier est devenu le 21e joueur français “drafté” et devrait donc évoluer l’an prochain en NBA avec un contrat garanti de trois années. Joueur précoce, il suit donc l’exemple de Tony Parker (San Antonio Spurs), Nicolas Batum (Portland Trail Blazers), Ian Mahinmi (Dallas Mavericks) et Johan Petro (New Jersey Nets) “draftés” avant l’âge de 20 ans.

Elu meilleur Jeune et meilleure Progression de Pro A (championnat français) ces deux dernières saisons, Evan Fournier affichait en 2011-12 des statistiques de 14,0 points, 3,2 rebonds et 2,2 passes avec le Poitiers Basket 86. Sorti du Centre Fédéral en 2009, il s’est aussi illustré au niveau international dans les catégories de jeunes, décrochant la médaille d’argent au championnat d’Europe Juniors en 2009, puis la médaille de bronze au championnat d’Europe des moins de 20 ans en 2011.

Dès l’annonce de sa sélection par les Denver Nuggets, le Français s’est envolé pour le Colorado, afin de satisfaire aux entretiens avec sa nouvelle équipe, mais également pour passer les tests médicaux. Sur son compte twitter, le jeune homme s’est contenté d’indiquer avant son départ «I’m soooo excited !! Can’t wait to go to Denver tomorrow morning !!»

Son agent, Bouna N’Diaye, ne cachait pas quant à lui sa satisfaction : «C’est un vrai plaisir car personne n’imaginait que l’on décrocherait cette 20e position. Ce qui est bien pour Evan, c’est qu’il tombe dans une équipe qui pratique un jeu ‘à l’européenne’ qui s’adapte parfaitement à son style. Par ailleurs, Denver va perdre des joueurs qui évoluent au même poste que lui et il aura donc la chance de décrocher rapidement du temps de jeu. Son adaptation sera aussi facilitée par le fait que Denver le connaît parfaitement, car il est suivi depuis déjà 2 ans.»

Et son agent d’ajouter : «Ce qui fait la différence avec Evan, c’est qu’il affiche une grosse motivation, une énorme volonté dans tout ce qu’il fait. Avec cet état d’esprit, il va vite s’imposer».

Au cours des prochaines semaines, Evan Fournier ne devrait pas avoir le temps de souffler, puisqu’il devrait participer à une ou deux ligues d’été avec Denver, notamment à Las Vegas jusqu’au 23 juillet, avant d’enchaîner sur la préparation collective du championnat 2012-2013.

La saison prochaine Evan Fournier rejoindra ainsi l’impressionnant contingent français de NBA (10 l’an passé et vraisemblablement 12 l’an prochain avec l’arrivée de Nando de Colo à San Antonio) et tentera de devenir le cinquième joueur tricolore à décrocher le titre de champion, comme Tony Parker (vainqueur du championnat en 2003, 2005 et 2007), Ian Mahinmi et Rodrigue Beaubois (champions en 2011 avec Dallas), ainsi que Ronny Turiaf (titre cette année avec Miami).

A Williamsburg, une méga-piscine renaît

« C’est un miracle », confie, émue, Phyllis Yampolsky, habitante de Greenpoint depuis vingt ans et fondatrice du McCarren Park Conservancy. « Quand j’ai découvert cet espace abandonné, majestueux, en 1988, j’en suis tombée amoureuse. Je me suis battue pendant dix-neuf ans pour sauver cette piscine, des années de galère pour qu’elle ne soit pas démolie ou transformée en centre commercial », raconte l’activiste.

Des années de bataille enfin récompensées, jeudi 28 juin, par l’inauguration de la piscine de McCarren Park, rénovée et reluisante. Près de 200 personnes sont venues assister à la réouverture de ce monument historique, en présence notamment du maire de la ville Michael Bloomberg et du Borough President de Brooklyn, le charismatique Marty Markowitz. « Cette piscine n’est plus un mirage, a dit ce dernier. Brooklyn est déjà la ville la plus cool du monde. Elle est encore plus cool aujourd’hui ».

Construite en 1936, McCarren Park Pool était alors la plus grande des onze méga-piscines new-yorkaises édifiées par le Works Progress Administration (WPA) pour relancer l’activité économique locale. Malgré la superficie de son bassin, grand comme quatre piscines olympiques, elle représentait la « piscine de quartier », pour les habitants du nord de Brooklyn, qui était à l’époque largement industriel et ouvrier.

En 1984, face au coût de la rénovation de la structure, la ville décide sa fermeture. Pendant des années, la défense du bassin et la préservation de l’architecture des lieux, en particulier leurs légendaires arches de brique rouge, deviennent une question récurrente dans la vie d’un quartier en pleine transformation. Des artistes s’approprient les lieux. Entre 2005 et 2008, McCarren Park Pool accueille des concerts, des projections de films et d’autres événements culturels.

Il y a cinq ans, 50 millions de dollars sont alloués par la mairie pour restaurer la piscine. Trois ans de travaux redonnent au lieu sa fonction première. Au total, 1 500 nageurs peuvent être accueillis dans les plus de 3 500 m2 de McCarren Park Pool. La version 2012 recouvre 70 % de la surface de l’ancienne piscine. Le reste e a été transformé en plateforme centrale, entourée de trois bassins. Une salle de jeux et un centre de fitness ont également été ajoutés. « J’ai appris à nager dans cette piscine, en 1963, se souvient Gerald Esposito, « district manager » de Brooklyn. Les nouvelles générations auront la même chance que moi ».

Infos pratiques :

McCarren Park Pool. Lorimer Street, entre Driggs Avenue et Bayard St. Ouverte tous les jours, de 11h à 15h et de 16h à 19h. Gratuit. Plus d’informations ici

Photo: McCarren Park Pool (Fanette Bon)

Le foot français en opération séduction aux USA

L’idée est de faire du Trophée des Champions le fer de lance de notre développement international”. Redha Chibani, responsable du développement international de la Ligue de Football Professionnel (LFP) est en mission: vendre le foot français à l’international.

Après Brest, Tours, Amiens ou Sochaux, le Trophée des Champions s’expatrie depuis maintenant quatre ans. Après Montréal en 2009, Tunis en 2010 et Tanger en 2011, c’est New York qui hébergera l’édition 2012 de cette compétition, qui oppose le vainqueur de la Coupe de France à celui du championnat, en l’occurence Lyon et Montpellier. La confrontation aura lieu le 28 juillet, à 15h locales au Red Bull Arena dans le New Jersey, l’antre de Thierry Henry et des New York Red Bulls. « Nous souhaitons exporter notre football », indique M. Chibani, qui était en déplacement à New York et Philadelphie la semaine dernière. « Et le Trophée des Champions est désormais complètement intégré à notre politique internationale. »

Cette année compte une nouveauté. Pour la première fois, la coupe des coupes française n’aura pas lieu dans un pays francophone. “Un gros challenge” d’organisation et de remplissage du stade. Alors pourquoi New York ? “Le football se développe aujourd’hui dans deux parties du monde : les États-Unis et l’Asie du sud est”, explique Redha Chibani. Et puis, à New York, il y a Thierry Henry. “Il a joué dans notre décision”, reconnaît le représentant de la LFP, qui ne sait pas si le joueur français sera présent au match.

Lyon et Montpellier profiteront de leur venue aux États-Unis pour effectuer quelques matches amicaux, au même titre que le PSG, qui jouera contre Chelsea au Yankee Stadium du Bronx le 22 juillet. “Trois clubs français aux États-Unis en pré-saison, c’est déjà une victoire”, se félicite M. Chibani.

“Ca va être bestial”

Mais la vraie victoire serait de remplir les 25 000 places du Red Bull Arena le 28 juillet. “En terme de notoriété, un PSG-Lyon aurait été mieux. Montpellier, c’est plus compliqué à vendre.” Pourtant, selon la LFP, le Trophée des Champions a une grande force : “C’est un match officiel.” Et un match officiel, ça intéresse les médias. En plus d’une diffusion en France, où il sera 21h au moment du coup d’envoi, le match sera retransmis aux États-Unis sur NBC Sports et MST. Ce qui pour les organisateurs “est déjà une très belle réussite”.

Reste toutefois à savoir combien de spectateurs américains, dans le stade ou devant la télé, seront intéressés par un match de foot français. Pas beaucoup, à en croire Jack Bell, journaliste sportif au New York Times. “Même si Montpellier et Lyon sont des équipes de qualité avec quelques très bons joueurs, le championnat de France n’est pas très connu aux États-Unis“, explique-t-il. Pour lui, le match, bien qu’officiel, sera donc “difficile à vendre“. Même à la télé, l’audimat risque de manquer, “simplement parce que NBC Sports Network est une nouvelle chaîne encore mal distribuée sur les réseaux câblés“. Le seul atout du match réside en fait dans l’attrait que pourraient apporter quelques joueurs, comme Hugo Lloris ou Kim Kallström. “Je considère que la qualité du football français est un secret bien gardé et que la LFP doit en faire beaucoup, beaucoup plus pour faire passer le mot.”

Autre obstacle en vue, selon le journaliste : “Le Trophée des Champions se jouera un samedi après-midi, à la fin de juillet, et les joueurs ne connaissent pas le climat chaud et humide de la ville. Ça va être bestial !“, s’amuse-t-il déjà.

En attendant, la LFP souhaite persévérer dans son internationalisation, et pense déjà aux prochaines destinations. “Rio, Londres, Pékin…”. Le foot français se joue désormais à l’extérieur.

Photo match OL-Montpellier, 27 août 2011, R. Mouillaud / Le Progrès 

Fêter "Independence Day", mais où?

Prêts pour un grand élan de patriotisme mercredi 4 juillet ? Independence Day approche à grands pas et de nombreuses célébrations de la fête nationale américaine sont prévues. A Houston, la ville marquera l’occasion en montant plusieurs scènes dans l’Eleanor Tinsley Park adjacent au centre-ville. Les chanteurs country Billy Currington et Sara Evans sont les têtes d’affiche de la soirée, qui culminera par un feu d’artifice. Freedom over Texas, mercredi 4 juillet de 16 heures à 22 heures à l’Eleanor Tinsley park at Buffalo bayou, accessible depuis Allen parkway. Entrée : gratuite pour les enfants de moins de cinq ans, huit dollars pour les autres, mais Reliant offre des billets à prix réduit sur le site de la municipalité jusqu’au 3 juillet. Renseignements complémentaires (notamment la liste des rues fermées le 4 juillet et les jours antérieurs) sur le site de la ville de Houston.

Au Miller Outdoor Theater tout proche, les Summer Symphony Nights feront résonner des canons à l’issue d’un concert de « musique patriotique ». Star-Spangled Salute, mercredi 4 juillet à 20 h 30 au Miller Outdoor Theater, 6000 Hermann Park Drive à Houston. Entrée : gratuite, mais il faut retirer les entrées à l’aire assise et couverte à la billetterie de l’amphithéâtre le jour de l’évènement, entre 10 h 30 et 13 heures, ou bien dans l’heure précédant le spectacle (occupation libre de la colline). Renseignements sur le site internet du Miller Outdoor Theater.

Le Red, Hot & Bue Festival des Woodlands aura également de l’ampleur. Au-delà des concerts de Fondue Monks, Fab 5, Soulshine et Coldshot, l’évènement comprendra diverses activités pour enfants, une foire, des concours des plus gros mangeurs de hot dogs et de pastèques, ainsi qu’un feu d’artifice. Red, Hot & Bue Festival, mercredi 4 juillet de 18 heures à 22 heures au Town Green park et au Waterway square des Woodlands.  Entrée gratuite. Renseignements sur le site internet de l’office de tourisme des Woodlands.

Mais pour une approche plus historique de l’indépendance, il faudra se rendre à la Bayou Bend Collection du Museum of Fine Arts. Dans ce cadre historique sis dans un domaine de 14 acres, le musée propose une lecture de la déclaration d’indépendance accompagnée d’un gâteau d’anniversaire et de démonstrations d’artisans notamment. 4th of July Celebration, mercredi 4 juillet de 13 à 17 heures à la Bayou Bend Collection, 6003 Memorial Drive à Houston. Entrée : gratuite. Renseignements sur le site internet du Museum of Fine Arts.

A Dallas, c’est Fair Park qui accueillera la principale célébration du 4 juillet. Le Cotton Bowl Stadium ouvrira ses portes dès 20 heures pour le feu d’artifice qui clôturera la soirée. Auparavant, le public pourra profiter d’entrées à tarifs réduits dans les musées du quartier, admirer les performances des danseurs invités à se produire à l’Esplanade Fountain et écouter un concert de la Dallas Wind Symphony  face au Hall of State. Fair Park Fourth, mercredi 4 juillet de 16 h 30 à 22 heures au Fair park de Dallas, 1300 Robert B. Cullum Blvd. Entrée : gratuite. Renseignements sur le site internet de Fair park.

A l’Ouest de l’agglomération, le 4 juillet de Fort Worth revient à son emplacement original, sur les berges de la Trinity river. En plus d’écouter des concerts et d’admirer un feu d’artifice, il sera donc possible de se baigner ou de faire du canoë-kayak. Fort Worth’s Fourth, mercredi 4 juillet de 16 h 30 à 22 heures au Panther Island Pavillion, stationnement au n° 1098 de West Peach Street. Entrée : gratuite. Renseignements sur le site internet de la Trinity river vision authority.

Un feu d’artifice pourra également être admiré à Grapevine, qui en tire tous les vendredis de l’été. 30th Annual Fireworks Extravaganza Over Lake Grapevine mercredi 4 juillet à 21 h 30, à admirer depuis les parcs ceinturant le lac de la municipalité ou depuis le toit du Gaylord Texan parking garage, qui accueillera une Garage Rock Out Party. Entrée : gratuite à Oak Grove park, cinq dollars à Meadowmere park et dix dollars à Rockledge park. Renseignements sur le site internet de l’office de tourisme de Grapevine.

A San Antonio, les festivités auront lieu le week-end. Celui précédant Independence Day, le River walk accueillera une foire de produits artisanaux. July 4th Arts & Crafts Show, du vendredi 29 juin au lundi 2 juillet de 11 heures du matin à 11 heures du soir. Renseignements sur le site internet du parc.

Et le week-end suivant la fête nationale, l’historique Market Square se couvrira de stands alimentaires, pour enfants, artistiques… Freedom Fest 2012, du vendredi 6 juillet au dimanche 8 juillet. Entrée : gratuite. Renseignements sur le site internet de l’association gérant le lieu.

A El Paso, après la course et les défilés organisés le matin, il faudra se rendre à Las Cruces pour admirer un feu d’artifice avant d’écouter un concert de Tracy Lawrence. Fourth of July 5K Run/Walk, East & West Side Fourth of July Parade et Les Cruces Anual Fireworks Display, divers lieux et horaires. Renseignements sur le site internet de l’office de tourisme d’El Paso.

Enfin, à Austin, l’orchestre de la ville se produira au bord de Lady Bird lake, où un feu d’artifice sera tiré. Des bénévoles de l’association The Homecoming Project destinée à faciliter le retour des troupes à la vie civile iront à la rencontre du public tout au long de la soirée et des images de la photojournaliste Erin Trieb montrant les effets de la guerre sur les soldats seront intégrées au spectacle. July 4th Concert & Fireworks, mercredi 4 juillet de 20 h 30 à 22 heures sur l’esplanade du Long Center (stationnement dans le centre-ville). Entrée : gratuite. Renseignement sur le site internet d’Austin Symphony.