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La Krys Ocean Race fait escale à New York

La flotte de la Krys Ocean Race s’élancera du pied de la Statue de la Liberté, samedi 7 juillet, à 11h. Les équipages parcourront près de 3000 miles pour rejoindre Brest, leur ville d’arrivée. Ils devraient mettre une semaine pour effectuer cette traversée transatlantique historique.

Cinq équipages de six skippers, parmi les meilleurs mondiaux (Michel Desjoyeaux, Stève Ravussin, Sébastien Josse, Yann Guichard) s’affronteront sur les mêmes trimarans MOD70. Les voiliers, arrivés de Newport mardi 3 juillet, sont amarrés dans la North Cove Marina, à Battery Park City. Les passants pourront admirer les bateaux de 9h à 19h, jusqu’au départ de la course. Jeudi 5 juillet, les concurrents pourront se jauger lors d’épreuves de vitesse, les « New York Speed Match », de 15h à 17h.

Pour sa première édition, la Krys Ocean Race rend hommage à un parcours mythique, la traversée de l’Atlantique nord d’Ouest en Est. La première confrontation remonte à 1866, à la suite d’un pari entre deux propriétaires lors d’un dîner à l’Union Club, à New York. Trois goélettes américaines se sont affrontées. Le vainqueur a rejoint la France en 13 jours 21 heures et 55 minutes, établissant le temps de référence. En 1905, l’Empereur d’Allemagne organise la première course officielle, la « Kaiser Cup ». Onze voiliers anglais et américains s’élancent, menés par Atlantic, du triple vainqueur de la coupe de l’America, Charles Barr. L’Ecossais, naturalisé américain, franchit la ligne au large de Cap Lizard en 12 jours et 4 heures. Le record reste imbattable jusqu’à la course d’Eric Tabarly, en 1980, qui parvient au Cap Lizard avec ses trois équipiers en 10 jours et 5 heures. Depuis, les performances ont sans cesse été améliorées.

Infos pratiques : 

“Krys Ocean Race”, à la North Cove Marina, New York. Village ouvert jusqu’au samedi 7 juillet, de 9h à 19h. New York Speed Match, jeudi 5 juillet, de 15h à 17h. Départ de la course samedi 7 juillet, à 11h. Gratuit. Plus d’informations ici

Crédit photo : © Richard Langdon/ocean images/Oman Sail

Français, Américains, et fiers de l'être!

Les Américains sont plus fiers de leur pays que les Français, mais pas beaucoup plus. Selon une étude publiée par le Pew Research Center, 83% des Américains se déclaraient « fiers » ou « très fiers » de leur nationalité en 2010. Un tout petit peu plus que leurs homologues français qui étaient 79% à répondre par l’affirmative à la question: « Etes-vous fiers d’être français? », selon une étude Ifop publiée la même année.

Outre-Atlantique, le sentiment de fierté nationale a connu un sursaut après les attentats du 11-Septembre. Ainsi, en 2002, toujours selon le Pew Research Center, 92% des Américains se sentaient « très fiers » (69%) ou « fiers » (23%) d’être américain. Depuis 2002, le sentiment national semble être assez constant, puisque il ne descend pas sous la barre des 80% du côté américain. En France, on observe un net recul du sentiment de fierté nationale depuis 2009. En octobre de cette année, les Français étaient plus fiers de leur pays (89%) qu’en 2010, la propension des sondés « très fiers » d’être gaulois passant de 46% à 29%.

Crédit photo: Cyril Galland

Rétrospective Rineke Dijkstra au Guggenheim

Depuis le début des années 1990, la photographe hollandaise Rineke Dijkstra a réalisé de nombreux portraits en utilisant la photo et la vidéo. Parmi ces portraits, on retrouve de nombreux clichés d’adolescents dont les couleurs pastel rappellent les peintures hollandaises du XVIIe siècle. Dans certaines séries de photos, Rineke Dijkstra se concentre sur un lieu particulier, comme un parc en été, ou sur un événement spécifique, comme une mère juste après l’accouchement. D’autres séries s’attachent à suivre un personnage sur plusieurs années.

L’exposition « Rineke Dijkstra: A Retrospective » comprend 70 clichés extraits de toutes ses séries de photos, et l’intégralité de ses cinq installations vidéo. La rétrospective du Guggenheim est la plus grande réalisée en Amérique du Nord sur le travail de Rineke Dijkstra. Elle se tiendra du 29 juin au 8 octobre.

Infos pratiques :

« Rineke Dijkstra: A Retrospective », au musée Guggenheim. 1071 Fifth Avenue et 89th Street. Du vendredi 29 juin au lundi 8 octobre. Tickets 22$. Musée ouvert les dimanche, lundi, mardi, mercredi et vendredi de 10h à 17h45 et le samedi de 10h à 19h45, fermé le jeudi. Plus d’informations ici

Où regarder le feu d'artifice du 4 Juillet ?

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Mercredi 4 juillet, plus de 40 000 feux d’artifice seront tirés depuis quatre péniches sur l’Hudson River. Le tout rythmé par des chansons pop et des standards patriotiques américains. Voici comment ne pas rater une miette de ce rituel américain explosif.

Au plus près

Ignite the Night, le spectacle 2012 de Macy’s sera tiré cette année entre la 18e et la 43e rue. Le show commence à 21h et dure environ 25 minutes. Bien entendu, vous devez réserver votre place bien avant le coucher du soleil. Prévoyez d’arriver vers 17h, voire plus tôt. Le New York Police Department n’autorise pas les gros sacs à dos ou les chaises de jardin dans le périmètre.

Pour beaucoup, le 4 Juillet est synonyme de longue attente sur le trottoir, derrière les barrières. Pour toutes ces âmes en peine, Macy’s a créé, à l’occasion de  cette 36e édition, une application pour iPhone, iPad et Google Play : free fireworks app. Vous y trouverez des informations actualisées sur la circulation, des détails du spectacle, la musique du show à écouter depuis votre téléphone et autres infos utiles (météo, toilettes à proximité…). Le site d’immobilier Curbed a recensé les douze meilleurs endroits de la ville pour suivre le spectacle et les autres événements liés à Independence Day. Certains lieux sont des immeubles privés. Il faudra donc faire le tour de vos contacts pour savoir si des connaissances y habitent.

Sur la 12e ave et West Side Highway

La 12e ave et les voies en direction du Nord de la West Side Highway seront fermées dès 14h, de la 22e rue à la 59e rue. Vous pourrez accéder à ce secteur depuis la 11e ave. Les points de passage se trouveront sur les 24e, 26-27e, 29e, 33-34e, 40e, 42e, 44e, 50e, 52e, 54e, et 56-57e rues. La NYPD se réserve le droit de changer ces points d’accès.

Du New Jersey

La vue est toute aussi époustouflante depuis les côtes du New Jersey, avec la vue sur la skyline de Manhattan en prime. Rendez-vous à Weehawken ou Hoboken pour les meilleures photos-souvenirs. Comme à New York, les rues seront bloquées tôt alors prévoyez d’arriver avant 18h.

A Weehawken, il faut se rendre au JFK Boulevard East, en haut des collines. Waterfront Park restera fermé toute la journée, quant au Lincoln Harbor Park, il sera réservé aux habitants. A Hoboken, le Maxwell Park, entre la 11e et la 14e rue, reste l’un des meilleurs points de vue pour admirer les feux d’artifices. En bonus : plage, terrains de jeux et tables de pique-nique. Attention, le parc est pris d’assaut. Il y aura plus de place en marchant vers le Nord, en direction de l’hôtel W. Mais là encore, mieux vaut arriver tôt. Hoboken est facilement accessible depuis Manhattan en transports publics, par le PATH train.

Sur un bateau

Vous pouvez fuir la foule et embarquer pour une croisière sur la Hudson River. Il reste quelques places de disponibles sur les bateaux jaunes de Water Taxi. La compagnie, amarrée à Pier 17, à South Street Seaport, organise une croisière de quatre heures avec déjeuner compris et bar à bord, pour 145$ par personne. Captain Lou Fleet partira du World’s Fair Marina et propose une soirée dansante pour 100$ par personne. Au départ de Weehawken, dans le New Jersey, la compagnie NY Waterway vend ses derniers tickets pour une soirée cocktail animée par un DJ (100$).

Sur un rooftop

Rendez-vous au plus haut rooftop lounge de New York, le Sky Room du Fairfield Inn & Suite, à Times Square. A quelques blocks de l’Hudson River, la vue sera imprenable. Pour 100$ l’entrée, vous aurez droit à un buffet à volonté et un open bar, de 18h à 23h. Les tables seront disponibles dans le pack VIP à 150$. Midtown, le 230 Fifth vous propose un menu BBQ spécial « Independence Day » (hot dogs, ribs, corn on the cob…) à savourer dans son jardin de style tropical. Autre option : votre propre rooftop ou celui d’un ami. Les « rooftop parties » seront nombreuses à Manhattan, mais aussi à Williamsburg et Greenpoint à Brooklyn. Happy Independence Day.

Crédit photo : Vincent Laforet 

L'hôtellerie vue de Paris et New York à l'ICC

Lundi 9 juillet , l’agence régionale de développement Paris Ile-de-France (ADP) et l’organisation Paris Trade Show proposeront une conférence sur l’hôtellerie et la restauration dans deux grandes villes mondiales: Paris et New York. La conférence intitulée “The Fresh take on Food and Hospitality Trends” permettra aux professionnels du secteur, et aux curieux, de discuter des tendances au sein de l’industrie de part et de l’Atlantique.

Dorothy Cann Hamilton, fondatrice du French Culinary Institute, Corinne Ménégaux, nouvelle directrice de la division “Hôtellerie et Restauration” du groupe Reed Exposition France, participeront à la discussion. Ainsi que Karen Taylor, fondatrice et rédactrice en chef de France magazine ainsi que Valéry Lobry, directrice de la division “Agriculture et Alimentation” du groupe Comexposium et Jean-Luc Margot-Duclot, vice-président de l’ADP. Le débat sera suivi d’une réception.

Infos pratiques :

Fresh Take on Food and Hospitality aura lieu de 14h à 17h au deuxième étage du International Culinary Center – 24 Crosby Street, entre Grand St et Broome St. Il est conseillé d’arriver avant 14h. Gratuit. Pour toute information, envoyez un e-mail à [email protected]

Un restaurant français géant sur l'Hudson

Créer le plus grand restaurant français de New York le temps d’un week-end : c’est le pari d’Enrique Gonzalez. L’entrepreneur, à qui l’on doit les French Culture Nights et les French Culture Guides, organise le « Taste of France Show » les 29 et 30 septembre en clotûre de la Fête de la Gastronomie. Pour l’occasion, l’ancien maître d’hôtel du restaurant La Goulue a vu les choses en grand : un pier (Pier 54, au niveau du Meatpacking District), 70 stands tenus par des chefs et autres professionnels de la restauration et 10 000 curieux attendus. “France is everywhere, considère M. Gonzalez. La France, le français, ne sont pas que dans les grands restaurants. Ils sont accessibles partout et tous les jours.”

L’événement se présente comme le premier show de deux jours consacré à la cuisine française à New York. Cidre, bouillabaisse, crêpes et pastis : sur les 70 stands que comptera le salon, environ la moitié sera réservée aux spécialités régionales. Les visiteurs, munis de leurs « Mariannes », la monnaie officielle de la manifestation, pourront se déplacer de stand en stand pour tester les plats, préparés notamment par les chefs des Maîtres Cuisiniers de France et de l’Académie Culinaire de France, deux groupes de cuisiniers français de renom. Ariane Daguin, fondatrice de D’Artagnan et « reine du fois gras » aux Etats-Unis, participera à l’opération, de même que Jacques Pépin, Jean-Louis Gerin (vainqueur de la saison 2012 de « Chopped ») et l’Américain Marc Murphy.

Le show, organisé au bénéfice d’Action contre la faim, proposera aussi des animations à l’esprit un brin franchouillard : chanson française, marché aux puces, la traditionnelle pétanque et un « French Bulldog Show». « Les New Yorkais adorent déguiser leur chien, raconte Enrique Gonzalez, et ils sont nombreux à avoir des French Bulldogs. Ce défilé sera le côté original du salon ». Le 29 à 18h30, place à “La soirée”, un événement musical et culinaire qui prendra place sur la jetée.

Les organisateurs espèrent “recommencer dès l’année prochaine”, afin que “le salon devienne un ambassadeur de la France, à New York et dans d’autres villes des États-Unis”. Les billets seront en vente dès le 9 juillet.

Informations pratiques:

“Le Taste of France Show” le 29 septembre de 11h à 17h et le 30 septembre de 11h à 18h à Pier 54. Places gratuites disponibles en ligne dès le 9 juillet sur le site du show. Les prix augmenteront graduellement par la suite.

Photo: Pier 54 accueillera le Taste of France Show (crédit: Brooklyn Vegan)

Le New York Philharmonic envahit les parcs

Le plus ancien orchestre symphonique des Etats-Unis est en tournée… dans les parcs de New York! “Concerts in the Parks”, les concerts estivaux du New York Philharmonic Orchestra dans les espaces verts de la ville, sont un rendez-vous très attendu par les amoureux de musique classique ou les New Yorkais désireux de se relaxer après une dure journée de labeur. Wagner, Brahms, Tchaïkovski, l’orchestre fera revivre les grands compositeurs.  En juillet, il sera présent le mercredi 11 à Prospect Park à Brooklyn, le jeudi 12 à Cunningham Park dans le Queens et le vendredi 13 à Central Park à partir de 20h.

Programme détaillé ici 

Crédit photo: BeatCrave

 

Le gouvernement entérine la fin de la PEC

Pour la PEC (prise en charge), c’est le début de la fin. Selon Le Figaro, le budget rectificatif de 2012, qui sera présenté mercredi en conseil des ministres, comportera la suppression de cette mesure de « gratuité » des frais de scolarité pour les élèves français des lycées français de l’étranger.

La suppression de cette mesure, instaurée par Nicolas Sarkozy en 2007, était une promesse de François Hollande. Le PS dénonce, depuis sa mise en place, cette reforme jugée coûteuse et injuste et plaide pour sa substitution par un système de bourses attribuées sur critères sociaux selon un barème régionalisé. Initialement prévue pour s’appliquer à l’ensemble des élèves français scolarisés dans les établissements de l’étranger homologués par l’Education nationale, le gouvernement avait dû limiter son application aux seules classes de lycée, aux frais de scolarité de l’année 2007-2008, en raison de son coût. En 2010, un rapport parlementaire estimait à 700 millions d’euros par an le coût d’une PEC étendue à tous les cycles. Un chiffre contesté par les pro-PEC qui parlent d’un coût deux fois moins élevé.

 

Bye bye Minitel, re-bonjour DSK

Cela faisait longtemps que la presse américaine n’avait pas eu une bonne dose de Dominique Strauss-Kahn. Heureusement, le Français au coeur du scandale politico-médiatique du siècle s’est rappelé à son bon souvenir. Motif: la séparation entre l’ex-directeur général du Fonds monétaire international (Fmi) et Anne Sinclair, révélée par le magazine français Closer la semaine dernière. « Anne Sinclair a viré DSK de leur maison parisienne, indique le New York Daily News. Elle est restée à ses côtés quand il était accusé de tentative de viol, mais la femme de Dominique Strauss-Kahn l’a finalement mis à la porte ». The New York Post, ne pouvait s’empêcher de donner lui aussi dans la finesse: “La femme de DSK donne le boot à l’obsédé“, écrit le tabloïd.

Certains titres laissent apparaître leur surprise face à cette séparation, vu le soutien sans faille dont a fait preuve la journaliste de 63 ans, née à New York, lorsque son mari était pris dans l’affaire du Sofitel. « Elle a été une femme plus que loyale. Elle a été le plus féroce des défenseurs. Quelque soit le péché ou le scandale, Anne Sinclair a encaissé, a pardonné et même prié pour son mari, avec passion et éloquence », s’enflamme le New York Times. Selon le quotidien, la saga n’est pas finie : « Leur soap opéra continuera d’être étalé en public ». Jean Quatremer, auteur de l’essai Sexe, mensonges et médias (2012), affirme dans le quotidien américain: « Dominique Strauss-Kahn va continuer à fasciner les gens. C’est un personnage faustien. En France, c’est rare que des politiciens tombent en disgrâce aux yeux du public. Mais avec Strauss-Kahn, on peut lire et lire sans cesse à son sujet. Il est notre part d’ombre ». Une part d’ombre que semblent partager Français et Américains.

3615 Goodbye

Dans le même temps, un produit made in France faisait ses adieux définitifs au monde: le Minitel. Presque plus personne ne s’en servait mais les Français ont eu un petit pincement au coeur samedi 30 juin quand France Télécom a désactivé pour de bon l’ancêtre d’Internet, commercialisé en 1982. La presse américaine ne manque pas de relever que la France fut à l’époque à la pointe de la technologie. « Difficile à imaginer, mais il y a 30 ans, la France était l’endroit où tout se passait dans l’univers digital », s’amuse le Wall Street Journal, parlant de la boîte beige comme d’un outil « préhistorique »« Dans les années 1980 et 1990, il n’y avait que les Français qui pouvaient facilement se connecter en ligne pour acheter des tickets de théâtre, chercher des numéros de téléphone, échanger des messages électroniques et se laisser aller à des ‘interactions d’adultes’ », reconnaît le quotidien. Neuf millions de Minitel étaient branchés à travers la France, offrant 26 000 services à près de 25 millions de personnes.

Même quand Internet s’est démocratisé, « beaucoup de personnes ont continué à l’utiliser, surtout en Bretagne, d’où il est originaire », raconte le site spécialisé Wired. Cet outil « conçu en France, par les Français, et pour les Français avait toujours ses dévots », a découvert le New York Times« parmi lesquels 2 500 producteurs de lait bretons qui utilisaient le Minitel pour appeler un inséminateur quand une vache était en chaleur ». A Paimpont, en Ille-et-Vilaine, le journal a rencontré Yves Denais, fermier, 47 ans, qui fut dans ce cas-là. Son Minitel « trône toujours au milieu de son bureau, sous une fine couche de poussière, entre les photos de famille et la paperasserie ». Le fermier « n’a jamais été tenté » par son ordinateur. Pour le New York Times, c’est à cause du Minitel qu’Internet a mis longtemps à s’installer en France. Et maintenant que la boîte s’est éteinte, « il se pourrait que les fermiers français préfèrent retourner au papier », avance le Times, un point mélancolique.

La guerre du foie aura lieu

Autre produit star à faire ses adieux : le  foie gras, dont l’interdiction en Californie est entrée en vigueur dimanche 1er juillet. « Ce week-end sera fort en émotions pour les Californiens », pointe le Los Angeles Times. Bonne nouvelle pour les défenseurs des animaux qui n’ont que faire de nos traditions culinaires. « Le foie gras est un produit barbare. Ça n’aurait jamais du exister. Ça ne doit certainement pas exister aujourd’hui, en 2012… Culture, tradition, rien de tout ça ne justifie de torturer un animal », défend Bryan Pease, co-fondateur de la Animal Protection and Rescue League, sur MSNBC. Les activistes ont gagné, alors ces dernières semaines, les restaurateurs californiens ont vidé les stocks, de façon pas toujours orthodoxe : « Presque tous les soir, on a vu une avalanche de recettes, du foie gras en terrine avec de la confiture, au crumble de foie gras aux raisins, en passant par du foie gras gelé aux légumes, de la glace au foie gras et même des donuts au foie gras », raconte le critique Jonathan Gold dans le Los Angeles Times.

L’interdiction est un coup dur pour les restaurateurs du Golden State, mais aussi pour la France. « La France est vexée », glisse l’agence britannique Reuters. Selon Marie-Pierre Pe, déléguée générale du Comité interprofessionnel du foie gras, interrogée par l’agence de presse, « c’est un choc culturel. Pouvez-vous imaginer que la France bannisse le ketchup ou les hamburger ?» Mais cette décision ne signifie pas la disparition de cette spécialité culinaire. « L’interdiction du fois gras est une avancée positive pour l’Etat, mais sera constamment défiée », juge le San Francisco Examiner« Croyez-moi, ce sera comme tous ce qui est illégal, mais que tout le monde parvient à se procurer », avance le restaurateur de Los Angeles, Mark Peel. « Si vous voulez du Rhum cubain, vous pouvez, si vous voulez des cigares cubains, vous pouvez… Il suffit de chercher et de trouver. » Un beau destin de clandestin pour un produit de luxe.

Laurent Blanc claque la porte

Bye bye le fois gras, bye bye aussi Laurent Blanc. L’entraîneur de l’équipe de France de football a annoncé, samedi 30 juin, qu’il quittait son poste de sélectionneur, quelques jours après l’élimination de la France en quarts de finale de l’Euro 2012. CNN reconnaît que Laurent Blanc « a redressé le destin des Bleus avant l’Euro (…) avec 23 matchs sans défaite ». Un événement proche du miracle pour la chaîne qui se souvient que « Laurent Blanc avait pris le relais de Raymond Domenech, très critiqué après le désastre de la France à la Coupe du Monde de 2010 en Afrique du Sud, où une grève des joueurs et une sortie en première phase avaient provoqué une humiliation nationale ».

Cette année, les Bleus ont atteint les quarts de finale en Ukraine mais n’ont pas impressionné, ni par leur jeu, ni par leur esprit d’équipe. L’Euro 2012 « a été entachée par des tensions entre les joueurs après une sale dispute dans les vestiaires suite à la défaite 2-0 face à la Suède », sans oublier « le milieu de terrain, Samir Nasri, qui s’est emporté contre un journaliste français », critique Associated Press, repris par le Washington Post« Ces incidents ont pu influencer la décision de Blanc » de ne pas renouveler son contrat, avance l’agence. Qui pour lui succéder ? Pourquoi pas Didier Deschamps, l’entraîneur de l’OM, sur le départ à Marseille. Pour Associated Press, il serait « le choix idéal, d’autant qu’il a fait part de son désir d’entraîner la France ». « Il était capitaine quand la France a remporté la Coupe du Monde 1998 et l’Euro 2000, et il serait un choix populaire », argumente l’agence américaine. Deschamps a depuis indiqué à RMC Sports qu’il ne souhaitait pas devenir sélectionneur. On compte sur les Américains pour suivre les prochains épisodes.

Crédit photo : Thomas Coex/AFP


Génération Expat', boîte à idées des Français de l'étranger

Tapez «Génération Expat’» sur Google et vous arriverez sur un site de voyage et un blog consacré à l’Europe de l’Est. Le «Génération Expat’» de Mikå Mered (pronconcé Miko) n’a pas vocation à faire voyager, mais réfléchir. Il s’agit d’un think tank que cet étudiant-chercheur en prospective économique à Columbia a lancé, avec d’autres Français des Etats-Unis et d’ailleurs, dans la foulée de l’élection législative en Amérique du Nord. «Il y a beaucoup d’intellectuels brillants au sein des Français de l’étranger. Ils ne sont pas écoutés dans le débat français car ils en sont éloignés. Il faut fédérer cette ribambelle de talents pour dégager des idées novatrices dans l’esprit humaniste et libéral».

Ce think tank fait partie d’un nouveau type de clubs de réflexion s’appuyant sur les idées des Français de l’étranger. On connaissait déjà Club Praxis créé en 2007 et composé d’une centaine d’expatriés. En juin, l’ex- candidat de l’UMP au siège de député d’Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre, a annoncé le lancement de «Nouveaux Horizons», un club de réflexion qui veut notamment utiliser l’expérience des Français de l’étranger pour réconcilier les citoyens avec la politique. «Génération Expat’» veut se démarquer en s’affichant comme «transpartisan» et «populaire». «Pas besoin d’avoir un PhD de Harvard ou Columbia pour avoir de bonnes idées» soutient Mikå Mered. L’équipe fondatrice compte quelques personnalités bien connues dans le sérail politique nord-américain. On y retrouve notamment Franck Bondrille, un entrepreneur de Floride qui s’était présenté à l’élection législative avant de se rallier au divers droite Julien Balkany avant le dépôt officiel des signatures. L’avocat Philippe Manteau, ex-candidat de l’ARES, et Stéphanie Bowring, ex-candidate du Parti Radical de Gauche (PRG), sont respectivement chargés des commissions «Fiscalité, Finances & Dette Publique» et «Audiovisuel extérieur». «Je ne veux pas faire un groupe pro-UMP, pro-PS, pro-MoDem ou je ne sais quoi, mais transpartisan et surtout indépendant», insiste Mikå Mered, un ex-UMP qui a renoncé à sa carte d’adhérent en 2007.

Publication de tribunes dans la presse, organisation de conférences (la première aura lieu en octobre à Boston), mais aussi remise à l’exécutif d’un “livre blanc” annuel avec des pistes de réforme sur des sujets aussi divers que l’énergie, la fiscalité ou la vie publique, M. Mered souligne que les travaux de ce think tank expatrié ont vocation à compléter celui de groupes de réflexion nationaux avec un point de vue étranger. «C’est un think tank parlant aux Français de l’étranger mais aussi aux Français de France», résume pour sa part Sébastien Laye, fondateur de Laye Holdings, une société d’investissement et de conseil en fusions/acquisitions, et co-fondateur de « Génération Expat’ ». “Il y a des idées qui risquent de surprendre“. Et convaincre un gouvernement socialiste?

 Site de Génération Expat’ ici

Un film et deux concerts autour de "Retour à Gorée"

L’Alliance française et le Consulat général de Suisse présentent le documentaire Retour à Gorée, réalisé par Pierre-Yves Borgeaud, à l’Edgemar Theater de Santa Monica, mercredi 11 juillet. Dans ce film réalisé en 2008, le chanteur sénégalais Youssou’n Dour part sur les traces du jazz, musique inventée par les esclaves noirs. Il parcourt l’Europe et les Etats-Unis, accompagné du pianiste suisse Moncef Genoud, à la rencontre de jazzistes. Des concerts et des discussions sur l’esclavage se créent. Au gré de ses rencontres, Youssou’n Dour commence un répertoire de chansons qu’il interprétera sur l’île de Gorée, symbole de la traite négrière, en hommage aux victimes de l’esclavage.

Moncef Genoud sera présent lors de la projection du documentaire. Il répondra aux questions des spectateurs après la projection.

Le pianiste suisse poursuivra son séjour en Californie avec deux concerts, jeudi 12 et vendredi 13 juillet, au Vitello’s jazz & Supper Club, à Studio City. Il sera en trio avec Andy Barron à la batterie et Bänz Oester à la basse. Les musiciens interpréteront les deux derniers albums de Moncef Genoud, Aqua (2006) et Métissage (2011).  Le pianiste, aveugle de naissance, est un fer de lance du jazz européen, et l’un des deux seuls artistes de jazz suisses à être signé sur un label américain (Rollin’ Dice Productions).

Infos pratiques : 

“Retour à Gorée”, à l’Edgemar Theater de Santa Monica. Mercredi 11 juillet, à 20h. 2437 Main Street. Gratuit. Réservation conseillée à admin@afdela@org. Concerts de Moncef Genoud, jeudi 12 et vendredi 13 juillet, à 20h, au Vitello’s jazz & Supper Club. Tickets 25$. Plus d’informations ici

Crédit : Extrait du film “Retour à Gorée”

Ladurée arrive à SoHo

La « macaron mania » va bientôt s’emparer du sud de Manhattan. Le président de la Maison Ladurée, David Holder, a confirmé au New York Times que l’enseigne ouvrira, cet automne, un magasin dans le quartier huppé de SoHo. Il fait déjà monter la sauce : « Ca sera le plus beau Ladurée du monde entier».

La marque aux macarons consolide ainsi sa présence à New York. Elle avait déjà ouvert un magasin en août dernier sur Madison Avenue, dans l’Upper East Side, pour le plus grand plaisir des amoureux des petites pâtisseries rondes « made in France ». Le Ladurée de SoHo investira l’espace actuellement occupé par Barolo, un restaurant italien situé sur West Broadway et Spring Street. Il sera composé d’un point de vente au détail, puis un salon de thé et un restaurant de 200 places avec salles privées et jardin seront ajoutés. «Nous sentions que cela pouvait compléter l’Upper East Side. Certains personnes downtown ne savent même pas que nous existons », précise David Holder  au Times. Ouverture prévue : septembre.