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Shopping spécial "Father's Day"

Ce dimanche, les hommes ont deux raisons d’être heureux: le choc Pays-Bas -Portugal dans le cadre de l’Euro 2012, et la Fête des Pères.

À Nicholas K, entre le 13 et le 17 juin, c’est déstockage. Avec du -60 % à la clé ! Une promo qui concerne autant les articles masculins que féminins. Le tricot de Fête des pères sera donc accessible même aux petits budgets, puisque le prix des échantillons varie entre 40$ et 180$. Nicholas K, 64 Gansevoort St, ouvert vendredi 15 de 11 h à 20 h, samedi de 11 h à 21 h et dimanche de 11 h à 17 h.

Les portefeuilles plus profonds seront heureux de se rendre à Rag&Bone, où la collection de printemps fait son régime pour l’été. Là aussi, les rabais iront jusqu’à -60 %. Un cadeau pour la Fête des Pères se cache peut-être dans les rayons. Rag&Bone, 75 9th Avenue. Ouvert vendredi de 10h30 à 20h, samedi de midi à 19h et dimanche de midi à 17h.

C’est élégant, c’est utile et ça fait toujours plaisir : une montre de chez Tourneau (plusieurs boutiques, voir sur le site) est le cadeau parfait. Le magasin propose une large sélection de montres à moins de 1000$, et des rabais intéressants.

Pour les papounets businessmen, direction Steven Alan (plusieurs boutiques, voir sur le site) et ses porte-documents. La boutique propose aussi un éventail d’accessoires, de la cravate au portefeuille en passant par les bracelets et les lunettes de soleil. Plus “casual”, les enfants peuvent se cotiser pour un t-shirt des Brooklyn Nets. Simple, efficace, mais à éviter si le papa est fan des Knicks.

Parce que le week-end n’est pas exclusivement masculin, Lulu Guinness solde ses sacs à mains. La marque propose des rabais de 30 % ou 50 % sur une collection de sacs citadins, élégants et décalés. Lulu Guinness, 394 Bleeker St. Soldes jusqu’à fin juillet. Magasin ouvert du lundi au samedi de 11h à 19 h, et le dimanche de midi à 18 h.

Le baseball à l'ancienne à Coney Island

Bien sûr, il y a le Yankee Stadium, ses stars millionnaires, ses hot-dogs hors de prix et son ambiance show-biz. Mais pour comprendre pourquoi et comment le baseball est LE sport populaire en Amérique, rien de tel qu’un tour à Coney Island. A deux pas de la grande roue et dans les odeurs de hot-dogs trône le stade des “Brooklyn Cyclones”. Ici, les tickets commencent à 9 dollars, on vient en famille et on passe une excellente soirée ou après-midi d’été.

La “minor league”, à laquelle appartient l’équipe des Brooklyn Cyclones est un peu l’antichambre des “grands” de la Major League. Les jeunes joueurs aux hautes ambitions y côtoient des joueurs pros blessés espérant leur come back. À New York, le championnat “New York – Penn League” regroupe 14 équipes issues du nord est des Etats-Unis qui s’affrontent tout l’été.

En journée d’ouverture de la “New York – Penn league”, lundi 18 juin à 19h, les vainqueurs de l’édition 2011, les Staten Island Yankees, affronteront les Brooklyn Cyclones à Coney Island

Infos pratiques 

Minor League de Baseball. Match d’ouverture de la New York – Penn league, Staten Island Yankee vs. Brooklyn Cyclones, lundi 18 juin à 19 h, MCU Park
1904 Surf Avenue, Brooklyn
. Cliquez ici pour réserver vos places.

Retour gagnant pour la série "Dallas"

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Annoncé depuis deux ans, soutenu par une promotion aussi impitoyable que l’univers de la série, le retour de JR, Bobby et Sue Ellen sur les écrans a logiquement battu des records d’audience. Près de 6,9 millions de personnes ont regardé le premier épisode de la suite de Dallas sur TNT mercredi soir. « C’est le meilleur score jamais enregistré pour une première de série télé sur le câble », claironne la chaîne dans un communiqué.

Parmi ces millions de téléspectateurs, certains étaient peut-être simplement curieux de voir comment les Ewings ont vieilli, étant donné que cette suite, diffusée tous les mercredis, intervient vingt ans après la diffusion du dernier des 357 épisodes du feuilleton. Quatorze saisons ont été diffusées sur CBS de 1978 à 1991 aux Etats-Unis, avant de conquérir le monde entier.

Si l’on se fie aux réactions sur les réseaux sociaux, les descendants de JR, Bobby et Sue Ellen ont séduit, même si les ressorts de l’histoire (pouvoir, sexe et amour) sont toujours les mêmes et que la série dresse toujours l’image d’un Texas plus impitoyable qu’il n’est en réalité (la plupart des scènes sont d’ailleurs tournées… à Hollywood). La différence aujourd’hui, c’est que le fils de Bobby promeut les énergies renouvelables tandis que celui de JR veut forer de nouveaux puits de pétrole. Sue Ellen, elle, a divorcé de JR, arrêté de boire et envisage de se présenter au poste de gouverneur de l’Etat.

La série ayant également marqué les années 80 en France, gageons que l’audience sera également au rendez-vous sur TF1 et dans les 33 autres pays où le feuilleton fait son retour. Avant la diffusion de cette nouvelle version de Dallas, la première chaîne française propose déjà les épisodes en vidéo à la demande. Les enfants de JR, Bobby et Sue Ellen ont tout pour réussir aussi bien que leurs parents.

Grand jeu de chaises musicales à Bryant Park

Mercredi soir, à 20h, n’espérez pas vous asseoir tranquillement dans Bryant Park pour discuter ou lire un livre. Toutes les chaises seront réquisitionnées pour organiser le plus grand jeu de chaises musicales de l’histoire du parc. 400 compétiteurs sans pitié participeront à l’événement, organisé pour le 20eme anniversaire de l’espace vert.

La compétition se tiendra sur la pelouse avec 20 parties simultanées de 20 joueurs, rythmées par les disques de DJ Stewey Decimal. Le gagnant de chaque jeu participera à un second tour avec mort subite, où le vainqueur sera couronné. Le grand gagnant verra son nom gravé sur l’une des chaises vertes du parc.

Infos pratiques :

Jeu de chaises musicales à Bryant Park, mercredi 20 juin, à 20h. A partir de 18 ans. Réservation obligatoire ici

Le Texas fête la musique

La Fête de la musique s’exporte au Texas. Le 21 juin, Dallas et Houston célèbrent toutes les deux cette fête française, qui compte parmi les plus connues. À Houston, quatre concerts seront donnés au Café Brazil (2604 Dunlavy), de 18h à 22h. Au programme : de la country avec The Humbuckers, du punk avec le Big Lizard Band, de la musique tahitienne avec Honoura et du western swing, par The hot club of Houston. Entrée gratuite pour tous les concerts.

L’Alliance française de Houston à elle aussi mis la main à la pâte. Elle a invité le duo français Kirby-sur-Seine, composé de Frédéric Houville et Arnaud Chevalier. Le groupe se produira  à l’Alliance (427, Lovett Boulevard) de 18h30 à 20h30, le 21 juin. Le spectacle est gratuit.

A Dallas, le Texas Theater (231 west Jefferson boulevard) donnera une toute autre allure à la Fête de la musique. L’Alliance française n’organise pas de concert, mais une double projection en l’honneur de Serge Gainsbourg. À 19 h, le documentaire “Gainsbourg : extérieur nuit”, de Patrice Vanoni, l’actuel attaché culturel au consulat de Houston sera diffusé, suivi du film de Joan Sfarr “Gainsbourg : vie héroïque”. Les projections seront précédées d’une heure d’écoute des musiques de Serge Gainsbourg. L’entrée est à 9,50 $.

Infos pratiques :

La fête de la musique au Texas, jeudi 21 juin. Concert de Kirby-sur-Seine, à 18h30 à l’Alliance française de Houston (427, Lovett Boulevard), entrée gratuite. Quatre concerts également au Café Brazil à Houston (2604 Dunlavy), entrée gratuite. Et deux projections sur Serge Gainsbourg, au Texas Theater à Dallas (231 west Jefferson Boulevard), 9,50 $.

 
 

Une chercheuse pour diriger la Légation française

Ancienne représentation diplomatique de la Monarchie de Juillet auprès de la jeune République du Texas, la Légation française attire du sang neuf. A la suite du départ de Lise Ragbir, Noël Harris-Freeze est devenue la nouvelle directrice du musée, qui accueille notamment des évènements tels que la “Bastille day party” de l’Alliance française.

Fraîchement diplômée de l’université Texas State en histoire, Noël Harris-Freeze a travaillé à la galerie d’art de la faculté, à l’association des amis de la maison du gouverneur et effectué différents travaux de recherche en arts décoratifs en Virginie et en Caroline du Nord. « J’ai eu l’opportunité de travailler sur des objets témoignant des plus anciennes implantations de colons anglais, je l’ai donc saisie, mais j’aurais adoré faire de même avec des meubles français en Louisiane », commente la jeune chercheuse, qui travaillait déjà comme conservatrice adjointe du musée depuis l’automne dernier.

Selon la nouvelle directrice, le musée “compte étendre son espace d’exposition afin que les visiteurs reviennent pour d’autres évènements que ceux que nous organisons dans les jardinsNous n’abandonnons pas cette activité, au contraire : nous renforçons actuellement l’effectif pour mieux nous en acquitter sans oublier notre vocation première : la conservation et la présentation de l’histoire locale au public ».

Hommage musical à Django Reinhardt à Birdland

Après leur mort, certains musiciens laissent une chanson. Django Reinhardt, disparu en 1953, a laissé, lui, un style musical – le jazz manouche – et bien des années plus tard, un festival.

Créé en 2000, le Django Reinhardt New York Festival est dédié corps et âme au guitariste manouche. Cette année encore, il se tiendra au légendaire club de jazz Birdland, du 19 au 24 juin. En hommage au musicien francophone (Django Reinhardt est né en Belgique et mort en France), à son compère français Stéphane Grappelli et au Quintette du Hot Club de France, les organisateurs du festival ont choisi de donner une place de choix à l’Hexagone. Ainsi, The Young Lions of Gypsy Jazz (vidéo ci-dessous), un groupe de six musiciens dont quatre Français, se produiront-ils deux fois par jour le temps du festival. Le guitariste et chanteur de scat Doudou Cuillerier, le guitariste Samson Schnill, l’accordéoniste Ludovic Beier et le violoniste Pierre Blanchard seront accompagnés de deux Américains : Evan Perri à la guitare et Brian Torff à la contrebasse.

La majorité d’entre eux était déjà présente lors de l’édition 2011 du festival. Ils avaient accueilli le harpiste colombien Edmar Castadena.  Cette année, les rôles d’invités star seront tenus par des femmes: la saxophoniste et clarinettiste Anat Cohen jouera avec le groupe les 19 et 20 juin. La saxophoniste Grace Kelly les 21 et 22. Et enfin la chanteuse française Cyrille Aimée sera l’invitée des Young Lions of Gypsy Jazz les 23 et 24 juin. Pour finir en beauté.

Infos pratiques

Django Reinhardt New York Jazz Festival, du 19 au 24 juin, à Birdland (315 West 44th Street). Concerts tous les jours à 20h30 et 23h. Places allant de 30 à 40$, avec un minimum de consommation sur place de 10 $. Le calendrier complet et les réservations sont disponibles à cette adresse.

"Americano": quand Mathieu Demy retourne à LA

Jusqu’alors connu en tant qu’acteur, notamment dans La Fille du RER d’André Téchiné et Tomboy de Céline Sciamma, Mathieu Demy passe pour la première fois derrière la caméra. Le scénario, un drame autour des notions d’héritage et de transmission, résonne comme une extrapolation de son histoire personnelle, un hommage à ses parents, les cinéastes Jacques Demy et Agnès Varda.

Martin, un trentenaire interprêté par Mathieu Demy lui-même, est engagé dans une relation amoureuse en perte de vitesse lorsqu’il fait face à la mort de sa mère. Contraint d’aller à Los Angeles pour régler les formalités de l’héritage, il va malgré lui replonger dans son passé. Ce film est empreint d’éléments autobiographiques. En effet, dans la vie aussi, Mathieu Demy a vécu plusieurs années avec ses parents à Los Angeles, jusqu’à ce que le couple se sépare. Martin, c’est également le nom du personnage semi-autobiographique qu’il interprétait dans le Documenteur réalisé par sa mère Agnès Varda, une semi-fiction sur sa séparation. Americano met en scène des acteurs phares du cinéma français, comme Géraldine Chaplin ou Chiara Mastroianni, mais également la star mexicaine Salma Hayek.

Infos pratiques :

Americano, un film de Mathieu Demy. Avec Salma Hayek, Mathieu Demy, Geraldine Chaplin, Chiara Mastroianni. En salle au Landmark Sunshine Cinema, 143 East Houston St. betw. 1st & 2nd Aves., New York 10012. Tickets à 13$ pour les adultes, 9$ pour les séniors et 9$ pour les enfants de moins de 12 ans. Pour plus d’informations, c’est ici.

Escapade à Red Rock Canyon

A priori, Las Vegas n’est pas vraiment la première destination qui vient à l’esprit en termes de préservation naturelle et d’activités sportives au grand air. C’est pourtant à une vingtaine de kilomètres de la capitale du jeu et du spectacle que près d’un million de touristes visitent chaque année la réserve naturelle que les locaux appellent « Red Rock ».

Depuis le fameux strip, la route 159 vous emmène vers l’est jusqu’à Red Rock Canyon Road, qui marque l’entrée du parc naturel. Celui-ci s’étend sur près de 80 000 hectares au nord du Désert du Mojave, avec de magnifiques formations rocheuses aux tons ocres, comme l’imposante Bridge Moutain et les collines rouges de Calico.

L’entrée du parc coûte 7$ par voiture pour la journée, ou 30$ pour un abonnement d’un an. La circulation s’effectue à sens unique sur une boucle d’une vingtaine de kilomètres parsemée de sites de stationnements. Vous pouvez garer votre voiture et partir explorer l’un des 19 sentiers de randonnée, pour la plupart faciles ou modérés, faisant de 1 à 8 kilomètres de distance. Les plus sportifs peuvent s’adonner à l’escalade sur des routes de grès aztèque variées en longueur (de 13 à plus de 900 mètres), ou au canyoning (parcours de 6 à 15 heures de durée). Les chiens et les chevaux sont également autorisés dans le parc.

Attention : les heures d’entrée et de stationnement sont limitées, tous comme le nombre de permis spéciaux pour passer la nuit sur place. À moins de s’attaquer à l’une des routes d’escalades les plus longues, il vous faudra quitter le parc à la nuit tombée et trouver un endroit où passer la nuit.

Si l’idée de rester dans un grand casino surfait ne vous enchante guère, il est impératif de vous rendre dès votre arrivée au site de camping aménagé à 3 kilomètres du parc : pour 15$ vous pourrez garer deux voitures et planter votre tente, pour profiter d’une nuit étoilée dans le désert, à l’écart des lumières de Vegas.

Informations :

Infos Parc – Red Rock Canyon National Conservancy Area

Infos Escalade

Infos Camping

Infos Canyoning

Réservations ouvertes pour deux concerts de M83

Les Américains ont décidément le béguin pour la musique électronique française. M83, le groupe d’Anthony Gonzalez, se produira sur les planches du Manhattan Center’s Hammerstein Ballroom, les 2 et 3 octobre 2012. Les réservations sont ouvertes. Et les places risquent de partir vite: M83 était programmé le 8 août à Central Park pour SummerStage, mais ce concert affiche déjà complet.

Originaire d’Antibes, ce musicien de 30 ans a fondé M83 en 2001, le baptisant d’après la galaxie éponyme. Deux tournées aux Etats-Unis plus tard (en 2006 et 2009), il s’installe à Los Angeles en janvier 2010. Au Manhattan Center’s Hammerstein Ballroom, il présentera son dernier album, “Hurry up, we’re dreaming”, sorti en octobre 2011 et très bien accueilli par la presse et le public. Son titre phare, “Midnight City”, est arrivé en tête du classement des cent meilleures chansons de l’année du magazine américain Pitchfork, et a été entendu dans les bandes originales de plusieurs fictions. Il a aussi été utilisé par un mouvement de jeunesse de l’extrême droite pour illustrer un clip de soutien à la campagne de Marine Le Pen lors de la présidentielle de 2012.

Infos pratiques

M83, les 2 et 3 octobre au Manhattan Center’s Hammerstein Ballroom. 45 $, réservations à cette adresse.

"La femme du Vème", film énigmatique dans un Paris sinistre

Paris n’est pas le sujet du film. Paris dans ce film, ce n’est pas Paris. Ce pourrait être… Budapest !” Pawel Pawlikoski n’a pas fait de Paris le personnage principal de son dernier film. C’est pourtant bien dans la capitale française que se passe l’action de “La femme du Vème”. Et s’il est un mérite que l’on se doit de reconnaître au troisième long métrage du réalisateur polonais, c’est de montrer vision peu connue de la ville.

Tom Ricks, la quarantaine, est un écrivain américain (bien qu’il n’ait qu’un seul ouvrage à son actif). Séparé de sa fille depuis plusieurs années, il vient à Paris dans l’espoir de la retrouver. Mais il se heurte au barrage qu’est son ex-femme française. Et rien ne se passe comme prévu. Tom Ricks finit démuni, sans argent, loge dans un hôtel miteux et insalubre. Il trouve un poste de gardien de nuit mystérieux, acceptant de ne pas poser de questions. Il rencontre finalement Magrit. Une femme mûre, sensuelle, séduisante et énigmatique. Alors qu’ils entament une relation passionnée, une série d’événements inexplicables se déclenche.

L’inexplicable et l’incompréhension: ce sont bien les éléments qui dominent le film. Alors même que la caméra reste au plus près de Tom Ricks, incarné pas un Ethan Hawke épatant, le spectateur se sent distant face au mystère de l’individu. Une distance qui ne s’arrange pas quand apparaît Kristin Scott Thomas, alias Magrit, alias logogriphe vivant, personnage au moins autant illisible que Tom.

Malgré l’absence de réponse et de lignes de lectures (à moins qu’il n’y en ait trop ?), le film est prenant. Grâce à la photographie de Pawel Pawlikoski, difficile de détourner ses yeux de l’écran. La faible utilisation de plans larges donne au long métrage une athmosphère intimiste et le sepctateur se sent concerné. Même s’il ne comprend pas, il veut savoir. Et l’ambiance générale sombre, voire tendue par moments, ne fait qu’accentuer l’attention.

Enfin, si la majeure partie du film est tournée en français, à l’exception de quelques dialogues, notamment entre Ethan Hawke et Kristin Scott Thomas, Paris ou la France ne donnent pas le ton du film. Le réalisateur l’a dit : l’action pourrait se dérouler dans n’importe quelle ville. Loin des Champs Élysées ou de la place Vendôme, le Paris de “La femme du Vème” est gris, glauque et froid. Triste et pauvre, contrastant avec la richesse et le romantisme habitant les clichés américains. Loin également du parisiannisme franchouillard d’Amélie Poulain, du populisme campagnard des Ch’tis ou de la poésie ensoleillée de la Provence de Marcel Pagnol. Pawel Pawlikoski montre une France qui n’en est pas une.

Infos pratiques

“La femme du Veme”, film franco-polonais de Pawel Pawlikoski, avec Ethan Hawke et Kristin Scott Thomas. Adaptation du roman éponyme de Douglas Kennedy, dans les salles américaines le vendredi 15 juin. À New York, il sera projeté au Village East Cinema (181-189, 2nd Avenue) et au Lincoln Plaza Cinema (1886 Broadway). 

Les écoles internationales déménagent

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Le projet ne date pas d’hier. « Le conseil d’administration et le directeur de l’école ont passé un temps considérable à chercher des emplacements, négocier les prix, mener les audits préalables à l’acquisition, sélectionner et encadrer les prestataires, les architectes et le directeur de travaux », explique Edmond Bazerghi, le président du conseil d’administration d’Austin International School. Mais ça y est : dix ans après sa création, l’unique école trilingue (anglais, espagnol et français) de la capitale du Texas a emménagé dans de nouveaux locaux près du centre commercial The Domain.

Le « March Art and Wine Gala » ainsi que la kermesse de fin d’année ont déjà eu lieu sur cette propriété de quatre acres dotée de 17 salles de classe, d’une cour de récréation et d’un amphithéâtre. Mais ce sont les enfants inscrits au centre aéré des « Explorers » qui ont donné le véritable coup d’envoi ce lundi 11 juin.  Situé au numéro 4001 d’Adelphi Lane, à proximité de l’intersection entre Parmer Lane et Duval Road, “ce nouveau site répond aux besoins actuels et futurs de l’école, résume Suzanne Krause, chargée du développement d’Austin International School. C’est un bel endroit, proche de notre précédent emplacement et offrant l’espace nécessaire à la croissance de l’établissement, qui compte aujourd’hui 160 élèves de la maternelle au CM2, mais prévoit d’ouvrir des classes de collège (middle school) dans les deux à cinq années à venir ».

Préparer l’avenir

Ces nouveaux locaux « nous permettent d’envisager l’avenir sereinement, en approfondissant notre solide relation avec la communauté d’Austin au sens large tout en construisant une communauté internationale ouverte sur le monde, commente Christophe Bonnet, le directeur de l’école. Avec ce nouveau campus, nous pouvons nous montrer ambitieux et nous fixer comme objectif de faire d’Austin International School l’une des meilleures écoles de la ville ».

L’école d’Austin n’est pas la seule dans les cartons. Après 55 années d’existence, Awty International School, à Houston, quittera, à  la rentrée, les préfabriqués et les bâtiments des années 1970 pour investir 33 nouvelles salles de classes, deux pièces réservées aux arts plastiques, une autre dédiée à la photo numérique et un réfectoire capable d’accueillir l’ensemble du corps étudiant, soit près de 1 300 élèves. Le personnel administratif s’installera dans de nouveaux locaux, dotés de plus nombreuses salles de réunions et d’un parking de cinq étages qui verra le jour dans la foulée. Et cet investissement de plusieurs millions de dollars, notamment financé par un don de 4,3 millions de la Levant Foundation qui donnera son nom à l’édifice, marque le coup d’envoi de nouveaux travaux d’extension de l’école primaire et de construction d’une nouvelle école maternelle. La Maternelle French Academy toute proche ouvrira également deux nouvelles salles de classes, un espace de jeu et une cuisine agrandie à la rentrée.

Aménager plutôt que construire

A Dallas, la mue a déjà eu lieu. Il y a six mois, les collégiens et lycéens de Dallas International School ont emménagé dans un bâtiment de cinq étages situé à proximité du campus de l’université du Texas à Dallas. « A la suite de l’ouverture d’une section internationale destinée à préparer le bac international et à faciliter l’entrée dans les universités états-uniennes, nous savions que nous allions rapidement manquer d’espace au sein de notre campus historique de Churchill Way, explique Pierre Vittoz, le directeur de l’établissement. L’université du Texas a un temps accueilli nos lycéens en mettant à disposition leurs bibliothèques et installations sportives. Mais leur effectif progresse également. Dallas International School a donc acheté un terrain dans le quartier avec l’idée de construire, jusqu’à ce que la crise nous fasse renoncer à ce grand projet immobilier, sans que cela empêche le bon fonctionnement de l’école ». Et pour cause : le second campus possède sa propre bibliothèque, des laboratoires scientifiques dernier cri, des salles informatiques et une vaste pièce dédiée aux arts plastiques en plus du réfectoire, des salles de classe, de réunion et des bureaux habituels, le tout pour « un coût nettement inférieur à celui de la construction de nouvelles installations », souligne le directeur.

Même si elle prévoit déjà l’aménagement de nouvelles installations sportives, l’école dispose d’une marge de 19 acres pour faire évoluer sa population scolaire. Celle-ci atteint environ 600 élèves aujourd’hui. Pierre Vittoz voudrait la voir progresser à 700 ou 750 dans les années qui viennent.

Photo : Suzanne Krause, Austin International School.