Cela ressemble à une gaffe pour le PS -et une aubaine pour l’UMP. En répondant à la télévision suisse, le ministre du Travail Michel Sapin a relancé involontairement la polémique sur l’imposition des Français de l’étranger. Au journaliste qui lui demandait si “l’impôt lié à la nationalité, comme le font les Etats-Unis, est une piste”, ce proche de François Hollande a répondu “c’est une des pistes”.
Les candidats de l’UMP auprès des Français de l’étranger se sont saisis de cette déclaration pour dénoncer “les projets cachés du gouvernement”. Frédéric Lefebvre, candidat en Amérique du Nord, a envoyé un e-mail aux électeurs intitulé “Vos impôts, refusons la double imposition”, assurant que les propos de Michel Sapin prouvaient que “le projet de créer un impôt sur le travail des Français vivant à l’étranger est bien en train de prospérer au Gouvernement qui recherche des recettes de “poches” pour boucler son budget”.
Du côté du Parti Socialiste, on assure que cette polémique résulte d’une “confusion”: “Il ne s’agit pas du tout d’imposer tous les expatriés, mais de renégocier des conventions fiscales avec certains pays, principalement la Suisse, la Belgique et le Luxembourg”, explique un porte-parole de la fédération PS des Français de l’étranger. Corinne Narassiguin, la candidate du PS en Amérique du Nord, accuse son adversaire de vouloir brouiller les cartes: “C’est Nicolas Sarkozy qui avait proposé de créer un impôt mondial lié à la nationalité et c’est François Hollande, pendant la campagne, qui s’y est opposé, trouvant cela démagogique et inefficace”.
Rappelant qu’en visite à Washington, le président Hollande avait expliqué qu’il ne viendrait pas “ici chercher les exilés fiscaux“, Mme Narassiguin assure qu’aucune “des promesses de François Hollande n’est remise en cause par Michel Sapin. Elue, je serai bien sûr vigileante pour que cela reste le cas, mais je n’ai pas d’inquiétude particulière”.
Le deuxième tour de la législative se tient en Amérique du Nord ce samedi 16 juin. Le vote par Internet s’est lui achevé mardi.
Polémique sur la taxation des expatriés
Hoboken, le "Boulogne-Billancourt de NYC"
Hoboken, cité-dortoir sans âme ? On pourrait facilement le penser en lisant les dernières statistiques du magazine Forbes sur les villes américaines comptant le plus de “navetteurs”. Hoboken arrive à la première place, juste après New York. Selon ces données, 56% des travailleurs qui vivent à Hoboken utilisent les transports en commun et la plupart gagne Manhattan tous les jours.
Et pourtant, malgré sa réputation de bedroom community, il fait bon vivre dans la cité qui a vu naître Frank Sinatra. La preuve: depuis une dizaine d’années, Hoboken vit un boom démographique. De 38 000 habitants en 2000, la ville est passée à 50 000 à l’heure actuelle. Les moins de 30 ans sont bien représentés dans ces contingents de nouveaux arrivants.
« Principalement de jeunes parents »
Emmanuelle Chever est responsable de l’association Accueil Hoboken. Elle estime à une vingtaine le nombre de familles d’expatriés francophones installées à Hoboken. « Après avoir profité dans un premier temps de l’animation de Manhattan, de nombreux jeunes parents en quête de calme et d’espaces verts s’installent à Hoboken, ils sont très vite séduits par sa qualité de vie. Sans trop caricaturer, on pourrait dire qu’Hoboken est à Manhattan ce que Boulogne-Billancourt est à Paris », affirme-t-elle.
Ces dernières d’années, les agences immobilières ont bien flairé l’attrait pour les rives de l’Hudson, une région surnommée The Sixth Borough. De nombreuses résidences, certaines très luxueuses, avec vue imprenable sur la skyline, ont fleuri. « Pour le même loyer qu’à Manhattan, on peut s’offrir une, voire deux chambres supplémentaires. Les expatriés avec enfants, qui accueillent souvent des amis ou de la famille sont friands de ce type d’appartements», explique Tiffany Wentz, agent immobilier indépendant au sein de Realtor. « Certains complexes résidentiels offrent même des places de parking, un luxe hors de prix à New York », ajoute-t-elle.
Des petits airs de « Village »
Clémence Danko s’est installée à Hoboken avec son mari il y a trois ans. Elle a ouvert en janvier dernier Choc-O-Pain sur First Street, la première boulangerie française du coin. Elle apprécie Hoboken pour « son coût de la vie, moins cher par rapport à New York, ses petits airs de « Village » et ses parcs agréables sur les bords de l’Hudson ». Et de résumer : « Hoboken est une petite ville avec tous les avantages d’une grande, sa proximité avec Manhattan la rend unique». Cette différence de prix se justifie, entre autres, par la taxe à la consommation de l’Etat du New Jersey, moins élevée que celle de New York (7% contre 8,875%).
Sacha Lemmens est carrément tombé amoureux de la belle de l’autre rive. Ce Belge y vit depuis un peu plus de deux ans. « Hoboken est l’endroit parfait pour se relaxer après une journée de travail à Manhattan. Le PATH Train est vraiment très performant aux heures de pointe, en à peine 20 minutes, on est de l’autre côté de l’Hudson, s’exclame-t-il. Ici, on vit le véritable American way of life. C’est une autre culture qu’en face, l’ambiance est très bon enfant », ajoute-t-il. Il y apprécie aussi ses nombreux commerces et restaurants sur Washington Street, dont le célèbre café concert Maxwell’s qui rythme la vie nocturne de la ville.
« Avant, c’était la zone ! »
Pourtant, il n’a pas toujours régné cette douceur de vivre dans l’ex-cité ouvrière. «A l’heure actuelle, on peut parler d’une nouvelle banlieue chic de New York, mais il y a une trentaine d’années, c’était carrément la zone, commente Eric Chapeau, un restaurateur de meubles anciens qui y vit depuis plus de 10 ans. Récemment, les anciennes entreprises Maxwell House et Lipton Tea ont été réhabilitées en résidences de luxe. Hoboken, tout comme Brooklyn, n’a pas échappé à la gentrification».
Un bémol important toutefois à prendre en considération avant de s’y installer: l’école. «Quand leurs enfants grandissent, de nombreux francophones déménagent à Princeton où le Lycée français a meilleure réputation. De plus, il n’y a pas de programmes bilingues, seule l’afterschool Be Lingual! propose des cours de français aux enfants», regrette Emmanuelle Chaver. Côté études supérieures, la ville peut néanmoins se vanter d’accueillir le réputé Stevens Institute of Technology qui brasse de nombreux étudiants ingénieurs et donne un petit air de campus aux rives de l’Hudson. En résumé, pour y vivre ou pour s’y balader quelques heures, Hoboken mérite bien une petite traversée de l’Hudson.
Infos pratiques:
Plusieurs moyens de rejoindre Hoboken à partir de Manhattan: en Path Train au départ du West Village et de Lower Manhattan, en train et en Light Rail, en Ferry en traversant l’East River ou encore en bus. La voiture n’est pas conseillée, la ville, souvent embouteillée, a une politique très stricte en matière de stationnement. Plus d’infos sur le site officiel.
Les meilleurs cinémas en plein air
Nombreuses, variées, gratuites et parfois organisées dans des lieux insolites : les projections de films en plein air reviennent à New York pour l’été.
Cette année, le HBO Bryant Park Summer Film Festival fête ses 20 ans, et le coup d’envoi de la saison sera donné avec Psycho d’Alfred Hitchcock. Les projections ont lieu tous les lundis, du 18 juin au 20 août et débutent trente minutes après le coucher du soleil dans le célèbre parc, entre 40th et 42nd Sts et 5th et 6th Avenues.
Films on the Green est un festival de films français organisé par les Services culturels de l’Ambassade de France, en collaboration avec le service des loisirs et des parcs de la ville de New York. Pour la cinquième année consécutive, les projections auront lieu dans plusieurs parcs de la ville ainsi qu’à Columbia University. Cette édition présente huit films de genres variés, tous adaptés de romans français ou américains, allant de Persepolis à Jules et Jim en passant par Peau d’Ane. Les films sont en français sous-titrés en anglais.
Pour sa septième édition, SummerScreen revient sur les terrains de jeu de McCarren Park (Bedford Avenue et North 12th Street) à Williamsburg, tous les mercredis du 11 juillet au 15 août. Chaque projection est précédée d’un concert donné par un groupe local.
L’évènement Outdoor Cinema 2012, fruit d’un partenariat entre le Socrates Sculpture Park, le Museum of the Moving Image et Rooftop Films, fait partie de la 14ème édition du « Annual Festival of International Film, Music, Dance and Food ». Du 4 juillet au 22 août, chaque mercredi, seront présentés des concerts et des spectacles de danses suivies d’une projection à la tombée de la nuit. Dans le cadre de l’exposition Civic Action, des restaurants du quartier proposeront également des plats du monde entier, servis dans le Socrates Sculpture Park (3205 Vernon Boulevard, Long Island City, Queens NY 11106)
Rooftop Films est une organisation à but non lucratif qui fait la promotion de films indépendants en les projetant en plein air, mais également en soutenant la production de nouvelles réalisations en louant aux artistes des équipement à prix réduits. L’entrée est à 10$. La carte de membre, à 75$, permet d’assister à plus de cent films. Les évènements sont organisés dans des lieux variés, principalement à Manhattan et à Brooklyn.
Syfy Movies With a View est un festival de musique live et de cinéma au Pier 1 du Brooklyn Bridge Park. Pour la treizième édition de la manifestation, chaque soirée sera lancée à 18h par un DJ de la Brooklyn Radio, avec un court-métrage de la BAMcinematek. La projection débutera entre 20h et 20h30 au coucher du soleil. Tous les jeudis du 5 juillet au 30 août.
Si beaucoup de projections en plein air sont ouvertes à tous, RiverFlicks est l’une des seules manifestations new-yorkaises adressée aux enfants. Deux types d’évènements sont proposés: « RiverFlicks for Grown-ups » et « RiverFlicks for Kids ». Ce dernier présente des nouveautés et des classiques du cinéma familial, comme Kung Fu Panda, Hugo ou Superman, tous les vendredis du 13 juillet au 24 août. Les projections ont lieu à Pier 46 (Charles Street et Hudson River). Cette année, « RiverFlicks for Grown-ups » proposera tous les mercredis, du 11 juillet au 22 août, à Pier 63 Lawn (entre 22nd/24th Sts et l’Hudson River), une sélection de films à succès sortis en 2011! Au programme, Super 8, Crazy, Stupid, Love, Mes Meilleures Amies, Limitless et bien d’autres. Le plus : pop-corn gratuit lors des projections !
Le Riverside Park Fund organise cette année encore un cycle de projections, “Movies Under the Stars”, axé cette fois-ci sur le thème de la bicyclette! Au programme, Cinema Paradiso, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, Les Triplettes de Belleville… Tous les mercredis, du 11 juillet au 15 août, à 20h30 au Pier I, 70th Street.
“A Better Jamaica”, une organisation à but non lucratif créée en 2007 met en place différents types d’actions pour revitaliser Jamaica, un quartier du Queens. Les programmes “Classic Film Fridays” et “Family Movies in the Park” proposent des projections tout au long de l’été. Les “Classic Film Fridays” ont lieu tous les vendredis à 20h dans le Rufus King Park, entre Jamaica Avenue et 153rd Street, du 15 juillet au 19 août. Comme le nom l’indique, des “classiques” du Septième art seront présentés, comme Rocky ou Raging Bull. La série de projections “Family Movies in the Park” se spécialise elle dans les films tout public. Les évènements ont lieu dans quatre parcs de Jamaica, les lundis, mardis, mercredis et jeudis à 20h, du 18 juillet au 18 août.
Dans le cadre du “River to River Festival”, l’évènement Movie Night on the Elevated Acre, en partenariat avec TriBeCa Film, présente quatre films, les lundis 18 et 25 juin et les 2 et 9 juillet, à 20h. A l’Elevated Acre, 55 Water Street, entre Broad and William Streets.
Pour la quatrième année consécutive, l’Intrepid Sea, Air & Space Museum organise ses propres soirées cinéma, les Summer Movie Series, présentant une sélection de films, allant de Star Trek à Spider-Man en passant par The Muppets. Les portes ouvrent à 19h30 et la projection débute au coucher du soleil. Les vendredis 13, 20 et 27 juillet et 3 et 17 août au Pier 86.
Le Houston Symphony anime les nuits houstoniennes
Depuis plus de soixante ans, le Houston Symphony offre chaque année une série de concerts gratuits, interprétant les plus grands succès de la musique classique, de Strauss à Tchaïkovski en passant par Beethoven, Faure, Rossini, Haydn, Mendelssohn et Ravel. L’ensemble semi-professionnel fut dirigé par des chefs d’orchestres prestigieux, comme Leonard Bernstein et Igor Stravinski.
Informations pratiques :
Le Miller Outdoor Theatre présente les Summer Symphony Nights. Tous les vendredis et samedis du 15 au 23 juin à 20h30. 6000 Hermann Park Drive, Houston, TX 77030. Gratuit. Tickets à retirer au guichet du Miller Theater. Pour plus d’informations, c’est ici.
Shopping spécial "Father's Day"
Ce dimanche, les hommes ont deux raisons d’être heureux: le choc Pays-Bas -Portugal dans le cadre de l’Euro 2012, et la Fête des Pères.
À Nicholas K, entre le 13 et le 17 juin, c’est déstockage. Avec du -60 % à la clé ! Une promo qui concerne autant les articles masculins que féminins. Le tricot de Fête des pères sera donc accessible même aux petits budgets, puisque le prix des échantillons varie entre 40$ et 180$. Nicholas K, 64 Gansevoort St, ouvert vendredi 15 de 11 h à 20 h, samedi de 11 h à 21 h et dimanche de 11 h à 17 h.
Les portefeuilles plus profonds seront heureux de se rendre à Rag&Bone, où la collection de printemps fait son régime pour l’été. Là aussi, les rabais iront jusqu’à -60 %. Un cadeau pour la Fête des Pères se cache peut-être dans les rayons. Rag&Bone, 75 9th Avenue. Ouvert vendredi de 10h30 à 20h, samedi de midi à 19h et dimanche de midi à 17h.
C’est élégant, c’est utile et ça fait toujours plaisir : une montre de chez Tourneau (plusieurs boutiques, voir sur le site) est le cadeau parfait. Le magasin propose une large sélection de montres à moins de 1000$, et des rabais intéressants.
Pour les papounets businessmen, direction Steven Alan (plusieurs boutiques, voir sur le site) et ses porte-documents. La boutique propose aussi un éventail d’accessoires, de la cravate au portefeuille en passant par les bracelets et les lunettes de soleil. Plus “casual”, les enfants peuvent se cotiser pour un t-shirt des Brooklyn Nets. Simple, efficace, mais à éviter si le papa est fan des Knicks.
Parce que le week-end n’est pas exclusivement masculin, Lulu Guinness solde ses sacs à mains. La marque propose des rabais de 30 % ou 50 % sur une collection de sacs citadins, élégants et décalés. Lulu Guinness, 394 Bleeker St. Soldes jusqu’à fin juillet. Magasin ouvert du lundi au samedi de 11h à 19 h, et le dimanche de midi à 18 h.
Le baseball à l'ancienne à Coney Island
Bien sûr, il y a le Yankee Stadium, ses stars millionnaires, ses hot-dogs hors de prix et son ambiance show-biz. Mais pour comprendre pourquoi et comment le baseball est LE sport populaire en Amérique, rien de tel qu’un tour à Coney Island. A deux pas de la grande roue et dans les odeurs de hot-dogs trône le stade des “Brooklyn Cyclones”. Ici, les tickets commencent à 9 dollars, on vient en famille et on passe une excellente soirée ou après-midi d’été.
La “minor league”, à laquelle appartient l’équipe des Brooklyn Cyclones est un peu l’antichambre des “grands” de la Major League. Les jeunes joueurs aux hautes ambitions y côtoient des joueurs pros blessés espérant leur come back. À New York, le championnat “New York – Penn League” regroupe 14 équipes issues du nord est des Etats-Unis qui s’affrontent tout l’été.
En journée d’ouverture de la “New York – Penn league”, lundi 18 juin à 19h, les vainqueurs de l’édition 2011, les Staten Island Yankees, affronteront les Brooklyn Cyclones à Coney Island
Infos pratiques
Minor League de Baseball. Match d’ouverture de la New York – Penn league, Staten Island Yankee vs. Brooklyn Cyclones, lundi 18 juin à 19 h, MCU Park
1904 Surf Avenue, Brooklyn. Cliquez ici pour réserver vos places.
Retour gagnant pour la série "Dallas"
Annoncé depuis deux ans, soutenu par une promotion aussi impitoyable que l’univers de la série, le retour de JR, Bobby et Sue Ellen sur les écrans a logiquement battu des records d’audience. Près de 6,9 millions de personnes ont regardé le premier épisode de la suite de Dallas sur TNT mercredi soir. « C’est le meilleur score jamais enregistré pour une première de série télé sur le câble », claironne la chaîne dans un communiqué.
Parmi ces millions de téléspectateurs, certains étaient peut-être simplement curieux de voir comment les Ewings ont vieilli, étant donné que cette suite, diffusée tous les mercredis, intervient vingt ans après la diffusion du dernier des 357 épisodes du feuilleton. Quatorze saisons ont été diffusées sur CBS de 1978 à 1991 aux Etats-Unis, avant de conquérir le monde entier.
Si l’on se fie aux réactions sur les réseaux sociaux, les descendants de JR, Bobby et Sue Ellen ont séduit, même si les ressorts de l’histoire (pouvoir, sexe et amour) sont toujours les mêmes et que la série dresse toujours l’image d’un Texas plus impitoyable qu’il n’est en réalité (la plupart des scènes sont d’ailleurs tournées… à Hollywood). La différence aujourd’hui, c’est que le fils de Bobby promeut les énergies renouvelables tandis que celui de JR veut forer de nouveaux puits de pétrole. Sue Ellen, elle, a divorcé de JR, arrêté de boire et envisage de se présenter au poste de gouverneur de l’Etat.
La série ayant également marqué les années 80 en France, gageons que l’audience sera également au rendez-vous sur TF1 et dans les 33 autres pays où le feuilleton fait son retour. Avant la diffusion de cette nouvelle version de Dallas, la première chaîne française propose déjà les épisodes en vidéo à la demande. Les enfants de JR, Bobby et Sue Ellen ont tout pour réussir aussi bien que leurs parents.
Grand jeu de chaises musicales à Bryant Park
Mercredi soir, à 20h, n’espérez pas vous asseoir tranquillement dans Bryant Park pour discuter ou lire un livre. Toutes les chaises seront réquisitionnées pour organiser le plus grand jeu de chaises musicales de l’histoire du parc. 400 compétiteurs sans pitié participeront à l’événement, organisé pour le 20eme anniversaire de l’espace vert.
La compétition se tiendra sur la pelouse avec 20 parties simultanées de 20 joueurs, rythmées par les disques de DJ Stewey Decimal. Le gagnant de chaque jeu participera à un second tour avec mort subite, où le vainqueur sera couronné. Le grand gagnant verra son nom gravé sur l’une des chaises vertes du parc.
Infos pratiques :
Jeu de chaises musicales à Bryant Park, mercredi 20 juin, à 20h. A partir de 18 ans. Réservation obligatoire ici.
Le Texas fête la musique
La Fête de la musique s’exporte au Texas. Le 21 juin, Dallas et Houston célèbrent toutes les deux cette fête française, qui compte parmi les plus connues. À Houston, quatre concerts seront donnés au Café Brazil (2604 Dunlavy), de 18h à 22h. Au programme : de la country avec The Humbuckers, du punk avec le Big Lizard Band, de la musique tahitienne avec Honoura et du western swing, par The hot club of Houston. Entrée gratuite pour tous les concerts.
L’Alliance française de Houston à elle aussi mis la main à la pâte. Elle a invité le duo français Kirby-sur-Seine, composé de Frédéric Houville et Arnaud Chevalier. Le groupe se produira à l’Alliance (427, Lovett Boulevard) de 18h30 à 20h30, le 21 juin. Le spectacle est gratuit.
A Dallas, le Texas Theater (231 west Jefferson boulevard) donnera une toute autre allure à la Fête de la musique. L’Alliance française n’organise pas de concert, mais une double projection en l’honneur de Serge Gainsbourg. À 19 h, le documentaire “Gainsbourg : extérieur nuit”, de Patrice Vanoni, l’actuel attaché culturel au consulat de Houston sera diffusé, suivi du film de Joan Sfarr “Gainsbourg : vie héroïque”. Les projections seront précédées d’une heure d’écoute des musiques de Serge Gainsbourg. L’entrée est à 9,50 $.
Infos pratiques :
La fête de la musique au Texas, jeudi 21 juin. Concert de Kirby-sur-Seine, à 18h30 à l’Alliance française de Houston (427, Lovett Boulevard), entrée gratuite. Quatre concerts également au Café Brazil à Houston (2604 Dunlavy), entrée gratuite. Et deux projections sur Serge Gainsbourg, au Texas Theater à Dallas (231 west Jefferson Boulevard), 9,50 $.
Une chercheuse pour diriger la Légation française
Ancienne représentation diplomatique de la Monarchie de Juillet auprès de la jeune République du Texas, la Légation française attire du sang neuf. A la suite du départ de Lise Ragbir, Noël Harris-Freeze est devenue la nouvelle directrice du musée, qui accueille notamment des évènements tels que la “Bastille day party” de l’Alliance française.
Fraîchement diplômée de l’université Texas State en histoire, Noël Harris-Freeze a travaillé à la galerie d’art de la faculté, à l’association des amis de la maison du gouverneur et effectué différents travaux de recherche en arts décoratifs en Virginie et en Caroline du Nord. « J’ai eu l’opportunité de travailler sur des objets témoignant des plus anciennes implantations de colons anglais, je l’ai donc saisie, mais j’aurais adoré faire de même avec des meubles français en Louisiane », commente la jeune chercheuse, qui travaillait déjà comme conservatrice adjointe du musée depuis l’automne dernier.
Selon la nouvelle directrice, le musée “compte étendre son espace d’exposition afin que les visiteurs reviennent pour d’autres évènements que ceux que nous organisons dans les jardins. Nous n’abandonnons pas cette activité, au contraire : nous renforçons actuellement l’effectif pour mieux nous en acquitter sans oublier notre vocation première : la conservation et la présentation de l’histoire locale au public ».
"Americano": quand Mathieu Demy retourne à LA
Jusqu’alors connu en tant qu’acteur, notamment dans La Fille du RER d’André Téchiné et Tomboy de Céline Sciamma, Mathieu Demy passe pour la première fois derrière la caméra. Le scénario, un drame autour des notions d’héritage et de transmission, résonne comme une extrapolation de son histoire personnelle, un hommage à ses parents, les cinéastes Jacques Demy et Agnès Varda.
Martin, un trentenaire interprêté par Mathieu Demy lui-même, est engagé dans une relation amoureuse en perte de vitesse lorsqu’il fait face à la mort de sa mère. Contraint d’aller à Los Angeles pour régler les formalités de l’héritage, il va malgré lui replonger dans son passé. Ce film est empreint d’éléments autobiographiques. En effet, dans la vie aussi, Mathieu Demy a vécu plusieurs années avec ses parents à Los Angeles, jusqu’à ce que le couple se sépare. Martin, c’est également le nom du personnage semi-autobiographique qu’il interprétait dans le Documenteur réalisé par sa mère Agnès Varda, une semi-fiction sur sa séparation. Americano met en scène des acteurs phares du cinéma français, comme Géraldine Chaplin ou Chiara Mastroianni, mais également la star mexicaine Salma Hayek.
Infos pratiques :
Americano, un film de Mathieu Demy. Avec Salma Hayek, Mathieu Demy, Geraldine Chaplin, Chiara Mastroianni. En salle au Landmark Sunshine Cinema, 143 East Houston St. betw. 1st & 2nd Aves., New York 10012. Tickets à 13$ pour les adultes, 9$ pour les séniors et 9$ pour les enfants de moins de 12 ans. Pour plus d’informations, c’est ici.