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Rugby: Watch Party pour les quarts de finale France-Afrique du Sud à New York

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Rien ne les arrête ! Les Bleus sont en quarts de finale de la coupe du monde de Rugby.

Le match aura lieu dimanche 15 octobre, à 3pm heure de New York.

On vous attend dans notre QG sportif habituel, le bar 5th&MAD. 18 écrans dont un géant vous mettront dans les meilleures dispositions pour visionner le match. Inscription ici.

L’entrée est gratuite, la réservation de votre place est toutefois vivement conseillée. Les consommations sur place seront payantes, aux tarifs pratiqués habituellement par 5th&MAD.

Les événements du Club des Bleus Rugby 2023 sont organisés par French Morning Media Group, avec le soutien de la marque Eden Park.

Le jour du match, des polos Eden Park seront à gagner sur place, par tirage au sort !

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Allez les Bleus !

Valérie Fialais: Le modèle d’immersion réciproque en question

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Dans le dernier épisode du podcast Révolution Bilingue, Fabrice Jaumont accueille une véritable pionnière de l’enseignement bilingue, la Dr. Valérie Fialais. Enseignante expérimentée en maternelle bilingue français-allemand et titulaire d’un doctorat en sociolinguistique de l’Université de Strasbourg, Valérie Fialais partage son parcours, ses expériences et sa vision sur l’enseignement bilingue. Son travail de recherche portant sur le modèle d’immersion réciproque dans les salles de classe bilingues à New York et Francfort-sur-le-Main, elle explique comment ses découvertes pourraient aider à façonner l’avenir de l’éducation bilingue.

Si vous vous intéressez à l’enseignement bilingue, à l’immersion réciproque, ou simplement à la façon dont nos salles de classe peuvent répondre aux besoins linguistiques et interculturels de nos sociétés mondialisées, cet épisode est un incontournable.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/episode-valerie-fialais

 

Un week-end dans les «Jewish Alps», au cœur de la renaissance des Catskills

Connu pour ses forêts, ses lacs et ses montagnes, le massif, à deux ou trois heures de route de New York, était certes toujours un terrain de jeu favori des New-Yorkais amateurs de nature. Mais il n’était plus « à la mode ». L’avalanche de boutique hotels, tous plus instagrammables les uns que les autres, prouve que les Catskills sont bien de retour. French Morning en a testé un pour vous.

« Borscht Belt »

Pourquoi de retour ? Car les Catskills furent autrefois un haut lieu de vacances pour la classe moyenne new-yorkaise. Et plus particulièrement pour la communauté juive, qui se trouvait interdite de bon nombre de country clubs et autres hôtels, avant la Seconde Guerre mondiale, mais aussi jusque dans les années 1960.

Surnommée « Borscht Belt », ou encore « Jewish Alps », la région abritait plus de 500 resorts et des dizaines de milliers de bungalows qui accueillaient des familles, juives donc mais pas seulement, fuyant la chaleur de New York. Les plus célèbres de ces établissements étaient immenses, préfigurant les all-inclusive resorts à l’américaine qui ont depuis essaimé partout dans le monde. On pouvait y passer ses vacances sans jamais en sortir. Le film « Dirty Dancing » (1987) est inspiré de l’un des plus célèbres de ces hôtels (Grossinger), qui disposait de sa propre piste d’atterrissage pour petits avions. Les amateurs de la série « The Marvelous Mrs. Maisel » sont aussi familiers des Catskills de cette époque.

Mais à partir des année 1960, la Borscht Belt a commencé à perdre son lustre, sous l’effet notamment du développement du transport aérien de masse, rendant accessibles des destinations plus exotiques. La plupart des « colonies de bungalows » et des hôtels ont fermé, beaucoup restant à l’abandon. Jusqu’à ce que, vers la fin des années 2010, nombre d’entrepreneurs redécouvrent les environs.

The Glen Fall House

L’hôtel que French Morning a testé, The Glen Fall House, est un parfait exemple de ce revival. Cette ancienne ferme, devenue hôtel à la faveur du « boom » touristique de la région dans les années 1940, s’était tranquillement endormie. En 2018, Greg Brier and Jonathan Picco, deux entrepreneurs, se sont associés pour rénover les bâtiments et transformer l’endroit en cocon parfait pour un week-end de calme et de nature. L’esthétique est soignée mais la rénovation n’a pas bêtement effacé l’histoire du lieu. Le côté « bungalow » de l’endroit affleure; les planchers de guingois et les meubles rustiques créent une atmosphère prompte à la déconnexion. 

Nature et randonnées

Le secret d’un weekend dans les Catskills c’est bien sûr sa nature. Elle commence dès la porte de l’hôtel, et les sentiers des quelque vingt hectares de bois attenants, qui offrent de superbes balades, au fil des cours d’eau et des cascades qui ont donné leur lieu à l’endroit. 

Le sauna au coeur des bois du Glen Fall House. © Glen Fall House

Mais les vrais amateurs de nature s’aventureront plus loin. Les chemins de randonnée sont légion dans les environs. Vous pourrez par exemple arpenter la Colgate Trail qui part non loin de l’hôtel pour une longue journée de marche, ou choisir les célèbres Kaaterskill Falls, spectaculaires (vous n’y serez toutefois pas seuls à la haute saison). Mais les options sont innombrables.

Villages de charme

Les environs ne manquent pas de villages qui valent le détour et ont bénéficié de cette « Catskills renaissance ». Notre favori reste Woodstock. Le passé hippie n’est pas passé ici, mais la moitié bourgeoise de « bobos » a clairement pris le dessus. La rue principale est devenue un rêve de fashionista, avec ses créateurs, fripperies, galeries d’art… Flânez puis allez vous installer en terrasse dans un des restaurants, par exemple chez Silvia, dont on recommande chaudement les plats aux ingrédients bio et locaux. 

Enfin, ce n’est pas parce que le fameux festival éponyme a en fait eu lieu à 100 kilomètres d’ici qu’il ne faut pas aller écouter un concert à Woodstock. Le Levon Helm Studios est l’endroit pour ça. Installé dans une grange, il accueille des concerts plutôt intimistes (maximum 200 personnes) et est devenu légendaire parmi les amateurs de rock. L’endroit parfait pour finir en beauté une journée dans les Catskills.

Pour plus d’options dans les Catskills lire : Itinéraire pour un week-end parfait dans les Catskills.

Se loger :

Hôtel Glen Fall House, 230 Winter Clove Rd, Round Top, NY 12473, États-Unis. Chambres à partir de 190$ par nuit.

Autres options :

Les alternatives ne manquent pas. Piaule, si vous souhaitez une option plus haut de gamme (et nettement plus chère), offre par exemple une atmosphère qui se veut « scandinavo-japonaise »… Les cabines individuelles, qui flottent au-dessus du sol au milieu de la forêt, sont spectaculaires. Chambres à partir de 400$ par nuit.

Plus proche du style de Glen Fall House, et dans la même gamme de prix, le Camptown Catskills vient d’ouvrir dans les locaux d’un bon vieux Motor Lodge rénové mais pas dénaturé. Chambres à partir de 160$.

Brèves new-yorkaises: Shnappy, coyotes et l’ami des animaux

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale. 

10 000 emplois, dont la moitié à NYC, seraient disponibles pour les demandeurs d’asile vénézuéliens qui viennent d’obtenir leur permis, essentiellement dans les secteurs de l’alimentaire et l’hébergement.

? Les prescriptions de pilules abortives sont désormais accessibles par téléphone via le système de santé publique de la ville.

?️ On s’attendait lundi dernier à une brume provenant de la fumée des incendies de forêt au Canada. Les avez-vous senties ?

⛈️ L’épisode pluvieux que New York a connu était de 20% supérieur aux précédents. Les rues les plus touchées ont été celles du quartier surnommé « The Hole », situé à la frontière de Brooklyn et du Queens.

? Le procès pour fraude financière de la star des cryptomonnaies, Sam Bankman-Fried, a commencé à NYC. Il risque jusqu’à cent années de réclusion et plaide non coupable.

?️ La première plage publique de Manhattan est désormais accessible sur la péninsule de Gansevoort (à côté du Whitney Museum). On y trouve un grand terrain de sport, des promenades en bord de rivière, une pelouse, une aire de pique-nique et un marais salé écologique, mais il est interdit de se baigner dans l’Hudson.

? Les plongeurs qui effectuent des nettoyages sous-marins dans les Rockaways ont retiré de l’eau, entre autres, un distributeur automatique de billets.

? Le défilé d’animaux déguisés pour Halloween aura finalement lieu. Un sponsor a été trouvé in extremis pour financer l’événement qui attire environ 8.000 personnes.

? 23.000 poubelles conçues pour lutter contre les rats devraient être distribuées dans les rues de NYC. Les 300 premières ont fait leur apparition.

⛪️ Un dromadaire, un hibou, deux serpents, une autruche et même un petit caïman ont été bénis dans la cathédrale Saint-Jean le Divin pour commémorer Saint François d’Assise, un grand ami des animaux.

? +4,5% de cas de violence domestique et d’attaques contre la police en septembre, mais les meurtres et fusillades ont chuté respectivement de 28% et 34%.

? Selon l’American Library Association, on compte plus de 1.200 demandes de censure de livres dans les bibliothèques de tous les États-Unis.

?️ D’après cette étude,l’accent new-yorkais est considéré comme le « least attractive ». L’accent français arrive en 5e place du « most attractive »mais en 1ère place du « most beautiful », « most romantic » et bien sûr « most seductive ». Ouf !

?️ Selon le West Side Rag, 48.000 m2 de la Grande Pelouse de Central Park (Great Lawn) seront fermés au moins jusqu’en avril 2024 après avoir subi des dommages dus à de fortes pluies et au Festival des Citoyens du Monde qui a eu lieu en septembre.

? Près d’un tiers des fusillades de 2022 ont eu lieu dans 3% des rues de New York.

? 80% des familles avec un enfant de moins de 5 ans n’ont pas les moyens financiers suffisants pour faire garder leur enfant. En 2022, le coût annuel d’une garderie pour nourrisson est d’environ 23.000$.

? Comme personne n’a trouvé les numéros gagnants du dernier Powerball, le jackpot s’élève désormais à 1,4 milliard$.

? Sans surprise, les quartiers les plus abordables où acheter un bien immobilier se trouvent dans Queens et le Bronx

? Selon EqualPayToday.org, une travailleuse « Latina » gagne 5,2$ quand un homme blanc « non-Hispanic » touche 10$ pour la même activité.

? Les « influenceurs mode » américains qui étaient à Paris pour la Fashion week craignent de revenir avec des punaises de lit.

? Selon Places to Travel, Times Square n’est plus l’endroit de New York le plus Instagrammable mais… Central Park, avec 42 millions de visiteurs par an et 8,4 millions de photos publiées sur le réseau social. On ne peut que valider.

??‍♀️ L’Empire State Building Run-Up, une course limitée à 150 personnes au cours de laquelle les participants doivent gravir 1,576 marches, a été remportée en 10’36’’ (sommet de l’ESB où l’on produit du miel, d’ailleurs).

? Les coyotes ont désormais pris possession des cinq boroughs de New York, à l’exception, pour l’instant, de Brooklyn.

? Voir la parade de Thanksgiving confortablement installé devant un copieux brunch pour 635$ seulement – sans les tips – c’est possible.

?️ Une intéressante analyse, en anglais, des restrictions imposées par la ville à la location en Airbnb.

? Les habitants de Staten Island s’inquiètent de la disparition de Shnappy, une énorme tortue de plus de 22 kilos, et de son amie Jeffrey. Les deux amies ont disparu il y a deux semaines.

❤️ C’est tout pour cette semaine. À lundi !

New York va élire son meilleur kouign amann 2023

Cette pâte caramélisée de couleur dorée, qui croustille sous la dent quand on la croque, et qui révèle, grâce au beurre, un cœur moelleux et fondant qui réchauffe le cœur même en hiver : c’est le kouign amann. La pâtisserie bretonne fait l’objet d’une épreuve le dimanche 15 octobre (de 12:30pm à 3pm) à New York pour la 3 édition du concours du meilleur kouign amann de la Grosse Pomme.

Organisée dans le très branché Essex Market, en plein Lower East Side, la compétition réunira parmi les meilleurs pâtissiers de la ville, qui vont s’affronter à coups de pâtes feuilletées et de beurre breton pour réaliser le mets le plus savoureux. C’est l’association des Bretons BZH New York qui est à l’origine de cet événement culinaire qui fait saliver tous les gourmands. L’an dernier, le moment le plus beurré de la Grosse Pomme avait réuni 300 personnes. Qui succèdera à la Boulangerie de François, ce petit coin Bleu-Blanc-Rouge niché dans Forest Hills (Queens), sacrée l’an dernier ?

De nouveaux chefs sont attendus cette année, et le jury new-yorkais va avoir à cœur d’apprivoiser ces saveurs bretonnes qui ont conquis les palais, notamment aux États-Unis : plusieurs médias majeurs, comme le New York Times, s’emparent régulièrement du sujet, témoignant de l’attrait d’une ville aussi cosmopolite de Big Apple pour ce morceau de France.

Sponsorisé par Paysan Breton, marque née en 1969 d’un regroupement d’éleveurs qui souhaitait valoriser le fruit de son travail à travers un produit de haute qualité et préserver le savoir-faire de la région, et accueillie par Salon Sucré, le bar à dessert du chef Simon Herfray installé dans le Market Line food court, la compétition permettra aux participants de déambuler de stand en stand pour y déguster ces pâtisseries qui proposeront certainement des saveurs toutes différentes, certaines plus originales que d’autres, mais permettant toutes un retour en arrière, dans ces années d’enfance de France, où on croquait généreusement dans ce qu’on appelait des gâteaux et qui nous laissaient pour un long moment dans l’après-midi des petits bouts de pâte feuilletée entre les dents.

Choisir la bonne structure d’entreprise aux États-Unis

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[Article partenaire] Lorsqu’il s’agit de créer une entreprise aux États-Unis, l’une des décisions les plus importantes pour les entrepreneurs est le choix de la structure légale de leur entreprise. Ce choix peut avoir un impact significatif sur la manière dont l’entreprise est imposée ainsi que la façon dont ses propriétaires en retirent des bénéfices.

Parmi les options les plus fréquemment envisagées figurent les sociétés corporatives (en particulier les sociétés “C” et “S”), les partenariats, les LLC (Limited Liability Companies, ou sociétés à responsabilité limitée) et les entreprises individuelles. Le choix de la structure appropriée pour un entrepreneur individuel repose sur une multitude de facteurs, dont les ambitions commerciales, la responsabilité légale, et bien sûr, les implications fiscales. Mazars vous accompagne dans ce choix.

Les sociétés corporatives

Les formes les plus communes de sociétés corporatives sont les C-Corp et les S-Corp, chacune soumise à des règles fiscales différentes. 

Les C-Corp sont considérées comme des entités fiscales distinctes de leurs propriétaires. Elles acquittent un impôt sur les bénéfices au taux de 21% au niveau fédéral (auquel peut s’ajouter un taux au niveau étatique). Les actionnaires sont ensuite imposés sur les dividendes qu’ils perçoivent de la société, sur leur déclaration fiscale individuelle. Ce schéma fiscal présente l’inconvénient d’exposer les bénéfices à une double imposition. Les C-Corp sont généralement préférées par les grandes entreprises qui aspirent à réinvestir leurs bénéfices dans l’entreprise.

Les S-Corp sont des entités à imposition unique. Elles contournent l’impôt sur les bénéfices au niveau de l’entreprise, permettant aux bénéfices d’être distribués aux actionnaires et déclarés directement sur leurs déclarations de revenus personnelles.

Les S-Corp sont courantes parmi les petites et moyennes entreprises souhaitant éviter la double imposition des bénéfices. En règle générale, elles sont en revanche réservées aux actionnaires individuels, américains. Les distributions de ce type de sociétés doivent être proportionnelles à la participation de chaque actionnaire, sous peine de perdre le statut “S”.

La flexibilité et transparence fiscale des partenariats et entreprises individuelles (« sole proprietorship »)

Les partnerships sont une autre option répandue aux États-Unis. Ils offrent une structure flexible où les bénéfices et les pertes sont répartis directement entre les partenaires, qui les déclarent sur leurs déclarations de revenus personnelles. Avec un sole proprietorship, aucune formalité particulière n’est nécessaire à la création.

Le bénéfice de l’entreprise est reporté annuellement dans la déclaration personnelle du propriétaire et peut ainsi entrainer une imposition élevée des bénéfices, selon le barème auquel le propriétaire est soumis. Ces deux options et leurs transparences fiscales permettent d’éviter la double imposition mais n’assurent pas une responsabilité limitée.

La polyvalence fiscale des LLC (Sociétés à Responsabilité Limitée)

Les LLC combinent la flexibilité des partenariats avec la protection de la responsabilité limitée offerte par les sociétés corporatives. Sur le plan fiscal, les LLC ont le choix d’être imposées comme une C-Corp, une S-Corp ou un partnership, sous réserve d’effectuer cette élection dans un délai de 75 jours. Cette polyvalence en fait une option très prisée des entrepreneurs.

Pour choisir la bonne structure d’entreprise aux États-Unis, il est essentiel de prendre en compte plusieurs éléments clés.

Éviter la double imposition des bénéfices est souvent centrale pour le choix de l’entité juridique. Si les C-Corp sont susceptibles d’être doublement imposées, les S-Corp, les partnerships et les LLC offrent une transparence fiscale, contournant ainsi cette double imposition. La protection de la responsabilité personnelle est un autre facteur essentiel à prendre en considération. Les sociétés et les LLC instaurent une séparation nette entre les actifs de l’entreprise et les biens personnels des propriétaires, offrant ainsi une protection en cas de litiges. 

Le choix de la structure d’entreprise aux États-Unis doit découler d’une évaluation approfondie de ces facteurs fiscaux, tout en tenant compte des objectifs de l’entreprise et des besoins spécifiques des propriétaires. Une planification fiscale aura un impact durable sur la prospérité financière de l’entreprise.

Mazars comprend les défis uniques auxquels les entrepreneurs français sont confrontés lors de leur expansion aux États-Unis. Ses équipes de professionnels, au sein des services externalisation, fiscalité et mobilité internationale, peuvent vous accompagner dans toutes les étapes de votre projet d’implantation.

Pour en savoir plus sur les services offerts par Mazars USA LLP, contactez l’équipe ou rendez-vous sur le site internet du cabinet.

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Camille de Galbert à l’Invisible Dog: «Je ne réduis pas la cire, je la fais grandir»

Tout est en mouvement avec Camille de Galbert. Ses sculptures, ses dessins à l’encre noire, son corps. Pas étonnant pour une ancienne danseuse du Merce Cunningham Studio qui, suite à une blessure au genou, a choisi de s’exprimer autrement. L’artiste française, qui expose pour la première fois en solo au centre d’art The Invisible Dog à Brooklyn, a trouvé dans les blocs de cire de quoi exercer la force de ses bras graciles. « Ce qu’il y a de génial avec la cire – une matière liquide quand elle est chauffée – c’est qu’elle est imprévisible, explique-t-elle. Vous ne savez jamais comment ça va finir ».

The Invisible Dog présente « Growing Matter / Camille de Galbert » jusqu’au 15 octobre 2023. ©The Invisible Dog

L’exposition « Growing Matter / Camille de Galbert » présente plus d’une vingtaine d’œuvres, posées sobrement sur des socles de bois ou accrochées aux murs, au rez-de-chaussée de ce qui fut autrefois une ancienne usine de ceintures et de bijoux fantaisie de Boerum Hill. The Invisible Dog – du nom d’un accessoire qui fit fureur aux États-Unis dans les années 1980 et inventé par le propriétaire des lieux, Frank DeFalco : une laisse rigide pour chien destinée à être promenée sans l’animal – est resté dans son jus depuis sa création par Lucien Zayan il y a 15 ans. Les matériaux du bâtiment – le bois et la brique – se superposent à la cire des œuvres et se répondent.

C’est dans son studio situé aux étages supérieurs, là où résident 22 autres artistes comme elle, que Camille de Galbert peaufine sa maîtrise de la matière. Armée de son heat gun – pistolet à air chaud – , elle laisse les gouttes de cire se former, couler et s’allonger vers le sol, telles des stalactites. « C’est comme la sédimentation. Je ne réduis pas la cire, je la fais grandir. C’est en faisant des couches et des couches et des couches que la cire grossit ». Elle ajoute des pigments de couleur, et de la résine pour la solidification. « Je change ensuite la gravité de sens » dit-elle en retournant le bloc encore tiède, de manière à diriger les concrétions vers le ciel avant de les presser entre ses mains puissantes. Un geste « patient, répétitif, cumulatif », souligne dans un texte l’écrivaine Céline Malraux à propos du travail de Camille de Galbert, « un rapport charnel à la matière où l’urgence du geste côtoie l’imprévisibilité du medium ».

Camille de Galbert dans son studio, à l’Invisible Dog. ©E.Guédel

L’urgence est partout dans la vie de Camille de Galbert. Dans le calme de son studio donnant sur le pommier du petit jardin, son temps de travail est compté : il commence tous les jours à 9am et finit à 4:30pm, les heures d’entrée et de sortie des écoles de ses trois enfants. Une contrainte temporelle qui lui confère cette impression de femme pressée, habitée d’une frénésie créative, entre deux routines de la vie familiale. Un quotidien qui exige l’endurance et la discipline d’une danseuse.

Invertebrate #4, Camille de Galbert, 2023. Cire naturelle et résine. ©The Invisible Dog

L’exposition est co-produite par l’Institut français-Alliance française (le FIAF) de New York et la galerie Krief à Paris, précise Lucien Zayan, qui a su tisser, en 15 ans, des liens avec près d’une centaine de mécènes et avec les grands centres d’art new-yorkais. « On collabore avec quasiment toutes les institution de la ville, dit-il. Ça crée des réseaux, des familles d’artistes… » Une exposition à voir jusqu’au dimanche 15 octobre et un lieu à fréquenter régulièrement, rien que pour y boire une tasse de thé – autre geste patient – avec Camille de Galbert et d’autres artistes lors des « cérémonies traditionnelles » organisées dans la tea room de l’artiste japonais Takao Shiraishi, au milieu du jardin (la prochaine sera en novembre).

Soirée Design et Art en faveur de l’association Women4Women

L’association Women4Women, créée par Juliette Fisbein qui aide les femmes victimes de violences conjugales, organise le samedi 14 octobre une soirée de levée de fonds à St Lydia’s, 304 Bond Street, à Brooklyn. Trois artistes invitées pour l’occasion, deux peintres et une créatrice de bijoux, présenteront leur travail et mettront en vente leurs œuvres dont 50% seront reversés à l’association. Les droits d’entrée de 20$ (accès + un verre de vin) seront, eux, entièrement reversés à l’association.

Little Hoops by Elodie Glain

Les boucles d’oreille faites à la main de Elodie Glain. @Elodie Glain

Des boucles d’oreille en polymère faites à la main et fabriquées avec passion par Elodie Glain, créatrice de bijoux installée à Carroll Garden. Chacune de ses paires de boucles témoigne de sa passion pour l’art, avec des motifs complexes, des couleurs vives et une sensation de légèreté.

Faustine Badrichani

Faustine Badrichani met en vente ses oeuvres au profit de Women4Women. @GéraldineBordère

L’artiste peintre installée à New York depuis plus de 10 ans mettra en vente certaines de ses toiles emblématiques de son travail sur le corps des femmes.

Alexa Saxton Thomas

Une des œuvres de Alexa Saxton Thomas qui sera mise en vente le 14 octobre. @AlexaSaxtonThomas

Peintre formée aux Beaux-Arts, Alexa Saxton Thomas s’efforce de véhiculer l’émotion au travers de la lumière, de la forme et de la couleur. Son travail est fortement influencé par la nature sous toutes ses formes ainsi que par le cancer qu’elle a combattu quand elle avait 20 ans.

L’occasion d’investir dans de jolies pièces et des œuvres inédites par des artistes françaises et de faire une bonne action.

Jean Dousset: «L’engouement pour les diamants de laboratoire n’a jamais été aussi fort»

À Los Angeles, dans le quartier de Melrose Avenue, une toute nouvelle boutique dédiée aux diamants vient d’être inaugurée. Sur la façade, un nom français « Jean Dousset », son fondateur, et à l’intérieur un décor ultra léché où les vitrines exposent collections de bagues et bijoux enrobés de diamants d’un nouveau genre : les « lab-grown » ou diamants issus des technologies de laboratoire.

Descendant de Louis Cartier

« Cette boutique marque une vraie révolution dans l’univers du diamant, inaccessible pour beaucoup de consommateurs jusqu’à présent, explique le Français. Avec le diamant issu des laboratoires (ndlr, aussi appelé “synthétique”), c’est un nouveau monde qui s’ouvre, toujours luxe, mais autorisant désormais tous les rêves. Aucun expert au monde ne peut aujourd’hui faire la différence entre un diamant de synthèse et un diamant naturel. La technologie de laboratoire permet de reproduire exactement les mêmes conditions de pression et de température que sous l’écorce terrestre, avec au final, un prix divisé par 10. »

Arrière-arrière-petit-fils de Louis Cartier, le fondateur de la célèbre maison de joaillerie, Jean Dousset s’est d’abord formé aux grandes maisons du luxe, ainsi de Chaumet et Van Cleef & Arpels, avant de débarquer à Los Angeles où il s’intéresse dans un premier temps, à l’immobilier et à la rénovation de plusieurs maisons. « Cartier fait partie de mon héritage mais je n’ai pas grandi dans les ateliers, dit-il. Et puis cet héritage m’a rattrapé, et j’ai finalement décidé de revenir à mes premiers amours en me consacrant aux diamants. »

La boutique Jean Dousset conçue par le studio Design Bitches. ©Jean Dousset

D’abord à la tête d’une entreprise en ligne dédiée aux diamants naturels, rapidement prisée par quelques célébrités dont Paris Hilton et Eva Longoria, Jean Dousset change de stratégie en 2021 et s’enthousiasme pour les diamants de synthèse en lançant une première ligne « Oui, Jean Dousset ». « Un succès immédiat », dit-il, qui le pousse à convertir l’ensemble de son business model, « seule arme pour me développer ».

Chute des cours du diamant naturel

Sur les murs de la boutique imaginée par le studio angeleno Design Bitches, Jean Dousset raconte son histoire, expose les photos de la famille Cartier, dans les vitrines, ses bagues de fiançailles best-seller Chelsea et Elle, et pour la première fois, une collection de bijoux sans diamants. L’entrepreneur souhaite ne pas s’arrêter là et cherche désormais à se développer dans d’autres grandes villes aux États-Unis comme New-York, voire Paris.

« C’est maintenant ou jamais ! dit-il. L’engouement des consommateurs pour les diamants de laboratoire n’a jamais été aussi fort. » Depuis un an, le cours des pierres précieuses est en chute libre, avec un recul des prix pour les diamants naturels de 25%. Et la part des diamants synthétiques connaît, elle, un engouement sans précédent, représentant aujourd’hui, selon les spécialistes, près de 10% du marché global.

4 croisières sur l’Hudson pour admirer le «foliage» à New York

Octobre, c’est Halloween, Oktoberfest… et le foliage, le phénomène de changement de couleur de la végétation à l’automne. Pour assister à ce spectacle, pourquoi ne pas tenter le bateau ? Plusieurs croisières dédiées vous embarquent au départ de Manhattan tout au long du mois.

Classic Harbor Line

Avec sa flotte de yachts et de goélettes (schooners), la Classic Harbor Line organise un éventail de croisières le long de l’Hudson. En fonction de la formule choisie, vous pourrez bruncher, déjeuner ou seulement apprécier la vue avec un verre. L’une des offres comprend ainsi les commentaires d’un guide spécialisé dans le fleuve et sa géologie. Une autre croisière a lieu à bord d’un petit yacht datant des années 1920. Quelle que soit la formule choisie, un verre de vin, de champagne ou d’une autre boisson est inclus dans l’achat du ticket. Attention: certaines croisières ne sont pas possibles le week-end. Les prix s’échelonnent de 72 à 86 dollars pour les mineurs et de 108 à 142 dollars pour les adultes en fonction du type de croisières. Infos et tickets

La Bear Mountain Cruise

Proposée par la Circle Line, la compagnie connue pour son tour complet de Manhattan au fil de l’eau, cette croisière remonte l’Hudson sur pas moins de 80 kilomètres. Sur le trajet, le bateau passera sous les ponts George Washington et Mario Cuomo, au nord, longeant les Palisades, les falaises du New Jersey. Oktoberfest oblige, des plats allemands et des bières sont proposés à l’achat à bord. Il est possible de prendre un package premium pour accéder à un bar privé, des boissons non alcoolisées à volonté et au pont supérieur pour de meilleurs vues. Coût: 139 dollars contre 79 dollars le ticket basique. La croisière partira de Midtown (Pier 83) tous les week-ends à 9am jusqu’au 12 novembre et marquera un arrêt de deux heures à Bear Mountain. Infos et tickets

Fall Foliage Brunch Cruise

Pour 139 dollars, les passagers bénéficient d’un buffet bien garni (soupes, bagels, fruits, brownies, omelettes…). Le thé, café et autres boissons soft sont offertes. Pour celles et ceux qui veulent arroser le tout d’un cocktail, une formule cash bar est aussi proposée. Autre “plus” de cette croisière : vous en aurez pour votre argent. En effet, au lieu d’aller uniquement vers le nord, jusqu’à l’académie militaire West Point, elle vous emmènera aussi vers le sud, jusqu’à Sandy Hook. De quoi s’en mettre plein la vue et l’estomac. Chaque samedi et dimanche jusqu’au 4 novembre au départ de Highlands (New Jersey) et de Pier 11 (Wall Street). Tickets et infos

Fall Foliage Cruise

L’avantage de cette option proposée par Event Cruises NYC, c’est son prix : 45 dollars pour le ticket général. Un hot dog et un verre de vin sont inclus. Un menu d’inspiration allemande sera proposé à bord. À noter que le bateau partira de l’East River (Pier 36) et passera devant la Statue de la Liberté et la pointe sud de Manhattan, avant de remonter l’Hudson. Il n’ira pas aussi loin sur le cours d’eau que les croisières pré-citées. En effet, il montera jusqu’à Riverdale avant de faire demi-tour si l’on en croit l’itinéraire en ligne. Infos et tickets

«Complètement cramé!» avec Malkovich et Ardant débarque au Festival du film de Newport Beach

Cinéphiles et amoureux de la culture française, enfilez votre plus belle tenue de soirée pour ce rendez-vous alléchant. Mercredi 17 octobre, le French Spotlight revient dans la programmation du Festival du Film de Newport Beach. Et pour cette soirée de cinéma français, c’est la comédie « Mr Blake at your service ! » ou « Complètement cramé ! » dans la langue de Molière, qui sera projetée pour la première fois aux États-Unis (Français sous-titré Anglais).

Ce premier film de Gilles Legardinier met en scène John Malkovich, Fanny Ardant, Philippe Bas et Emilie Dequenne dans une adaptation drôle et touchante de son roman à succès Complètement cramé ! (2012). Andrew Blake, un veuf britannique éploré, débarque en France au Domaine de Beauvillier, en quête du souvenir de sa femme. Mais pour rester, il va devoir jouer le majordome. Sa vie s’apprête à prendre une tournure inattendue… 

La projection, précédée d’un red carpet, débutera à 7:45 pm au cinéma Triangle 5 de Costa Mesa. Elle sera suivie d’une after party avec de quoi boire, manger, et s’amuser. Les billets sont en vente sur le site du Festival de Newport Beach (30$ pour la projection du film uniquement, 50$ pour le film et l’after party).

On chante et on rit avec Molière sur la scène du TLF

Après Dom Juan l’année dernière, Molière est de retour sur les planches du Théâtre du Lycée français le vendredi 10 novembre avec l’adaptation musicale de la célèbre pièce Le malade imaginaire. Argan est le plus grand hypocondriaque de tous les temps. Persuadé d’être malade, il veut assurer ses vieux jours en mariant sa fille à Cléante, car il a l’avantage d’être médecin ! Cette dernière se rebiffe, et n’a pas l’intention d’épouser quelqu’un qu’elle n’a pas choisi, tout médecin qu’il soit !

Interprétée par Cécile Dumoutier, Marion Peronnet, Arnaud Schmitt et Simon Froget-Legendre, Le malade imaginaire en la majeur est une revisite vitaminée et hilarante du classique de Molière. La mise en scène est particulièrement réussie, soutenue par le jeu des quatre acteurs, qui jouent une dizaine de personnages.