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Escapade à Red Rock Canyon

A priori, Las Vegas n’est pas vraiment la première destination qui vient à l’esprit en termes de préservation naturelle et d’activités sportives au grand air. C’est pourtant à une vingtaine de kilomètres de la capitale du jeu et du spectacle que près d’un million de touristes visitent chaque année la réserve naturelle que les locaux appellent « Red Rock ».

Depuis le fameux strip, la route 159 vous emmène vers l’est jusqu’à Red Rock Canyon Road, qui marque l’entrée du parc naturel. Celui-ci s’étend sur près de 80 000 hectares au nord du Désert du Mojave, avec de magnifiques formations rocheuses aux tons ocres, comme l’imposante Bridge Moutain et les collines rouges de Calico.

L’entrée du parc coûte 7$ par voiture pour la journée, ou 30$ pour un abonnement d’un an. La circulation s’effectue à sens unique sur une boucle d’une vingtaine de kilomètres parsemée de sites de stationnements. Vous pouvez garer votre voiture et partir explorer l’un des 19 sentiers de randonnée, pour la plupart faciles ou modérés, faisant de 1 à 8 kilomètres de distance. Les plus sportifs peuvent s’adonner à l’escalade sur des routes de grès aztèque variées en longueur (de 13 à plus de 900 mètres), ou au canyoning (parcours de 6 à 15 heures de durée). Les chiens et les chevaux sont également autorisés dans le parc.

Attention : les heures d’entrée et de stationnement sont limitées, tous comme le nombre de permis spéciaux pour passer la nuit sur place. À moins de s’attaquer à l’une des routes d’escalades les plus longues, il vous faudra quitter le parc à la nuit tombée et trouver un endroit où passer la nuit.

Si l’idée de rester dans un grand casino surfait ne vous enchante guère, il est impératif de vous rendre dès votre arrivée au site de camping aménagé à 3 kilomètres du parc : pour 15$ vous pourrez garer deux voitures et planter votre tente, pour profiter d’une nuit étoilée dans le désert, à l’écart des lumières de Vegas.

Informations :

Infos Parc – Red Rock Canyon National Conservancy Area

Infos Escalade

Infos Camping

Infos Canyoning

Réservations ouvertes pour deux concerts de M83

Les Américains ont décidément le béguin pour la musique électronique française. M83, le groupe d’Anthony Gonzalez, se produira sur les planches du Manhattan Center’s Hammerstein Ballroom, les 2 et 3 octobre 2012. Les réservations sont ouvertes. Et les places risquent de partir vite: M83 était programmé le 8 août à Central Park pour SummerStage, mais ce concert affiche déjà complet.

Originaire d’Antibes, ce musicien de 30 ans a fondé M83 en 2001, le baptisant d’après la galaxie éponyme. Deux tournées aux Etats-Unis plus tard (en 2006 et 2009), il s’installe à Los Angeles en janvier 2010. Au Manhattan Center’s Hammerstein Ballroom, il présentera son dernier album, “Hurry up, we’re dreaming”, sorti en octobre 2011 et très bien accueilli par la presse et le public. Son titre phare, “Midnight City”, est arrivé en tête du classement des cent meilleures chansons de l’année du magazine américain Pitchfork, et a été entendu dans les bandes originales de plusieurs fictions. Il a aussi été utilisé par un mouvement de jeunesse de l’extrême droite pour illustrer un clip de soutien à la campagne de Marine Le Pen lors de la présidentielle de 2012.

Infos pratiques

M83, les 2 et 3 octobre au Manhattan Center’s Hammerstein Ballroom. 45 $, réservations à cette adresse.

"La femme du Vème", film énigmatique dans un Paris sinistre

Paris n’est pas le sujet du film. Paris dans ce film, ce n’est pas Paris. Ce pourrait être… Budapest !” Pawel Pawlikoski n’a pas fait de Paris le personnage principal de son dernier film. C’est pourtant bien dans la capitale française que se passe l’action de “La femme du Vème”. Et s’il est un mérite que l’on se doit de reconnaître au troisième long métrage du réalisateur polonais, c’est de montrer vision peu connue de la ville.

Tom Ricks, la quarantaine, est un écrivain américain (bien qu’il n’ait qu’un seul ouvrage à son actif). Séparé de sa fille depuis plusieurs années, il vient à Paris dans l’espoir de la retrouver. Mais il se heurte au barrage qu’est son ex-femme française. Et rien ne se passe comme prévu. Tom Ricks finit démuni, sans argent, loge dans un hôtel miteux et insalubre. Il trouve un poste de gardien de nuit mystérieux, acceptant de ne pas poser de questions. Il rencontre finalement Magrit. Une femme mûre, sensuelle, séduisante et énigmatique. Alors qu’ils entament une relation passionnée, une série d’événements inexplicables se déclenche.

L’inexplicable et l’incompréhension: ce sont bien les éléments qui dominent le film. Alors même que la caméra reste au plus près de Tom Ricks, incarné pas un Ethan Hawke épatant, le spectateur se sent distant face au mystère de l’individu. Une distance qui ne s’arrange pas quand apparaît Kristin Scott Thomas, alias Magrit, alias logogriphe vivant, personnage au moins autant illisible que Tom.

Malgré l’absence de réponse et de lignes de lectures (à moins qu’il n’y en ait trop ?), le film est prenant. Grâce à la photographie de Pawel Pawlikoski, difficile de détourner ses yeux de l’écran. La faible utilisation de plans larges donne au long métrage une athmosphère intimiste et le sepctateur se sent concerné. Même s’il ne comprend pas, il veut savoir. Et l’ambiance générale sombre, voire tendue par moments, ne fait qu’accentuer l’attention.

Enfin, si la majeure partie du film est tournée en français, à l’exception de quelques dialogues, notamment entre Ethan Hawke et Kristin Scott Thomas, Paris ou la France ne donnent pas le ton du film. Le réalisateur l’a dit : l’action pourrait se dérouler dans n’importe quelle ville. Loin des Champs Élysées ou de la place Vendôme, le Paris de “La femme du Vème” est gris, glauque et froid. Triste et pauvre, contrastant avec la richesse et le romantisme habitant les clichés américains. Loin également du parisiannisme franchouillard d’Amélie Poulain, du populisme campagnard des Ch’tis ou de la poésie ensoleillée de la Provence de Marcel Pagnol. Pawel Pawlikoski montre une France qui n’en est pas une.

Infos pratiques

“La femme du Veme”, film franco-polonais de Pawel Pawlikoski, avec Ethan Hawke et Kristin Scott Thomas. Adaptation du roman éponyme de Douglas Kennedy, dans les salles américaines le vendredi 15 juin. À New York, il sera projeté au Village East Cinema (181-189, 2nd Avenue) et au Lincoln Plaza Cinema (1886 Broadway). 

Les écoles internationales déménagent

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Le projet ne date pas d’hier. « Le conseil d’administration et le directeur de l’école ont passé un temps considérable à chercher des emplacements, négocier les prix, mener les audits préalables à l’acquisition, sélectionner et encadrer les prestataires, les architectes et le directeur de travaux », explique Edmond Bazerghi, le président du conseil d’administration d’Austin International School. Mais ça y est : dix ans après sa création, l’unique école trilingue (anglais, espagnol et français) de la capitale du Texas a emménagé dans de nouveaux locaux près du centre commercial The Domain.

Le « March Art and Wine Gala » ainsi que la kermesse de fin d’année ont déjà eu lieu sur cette propriété de quatre acres dotée de 17 salles de classe, d’une cour de récréation et d’un amphithéâtre. Mais ce sont les enfants inscrits au centre aéré des « Explorers » qui ont donné le véritable coup d’envoi ce lundi 11 juin.  Situé au numéro 4001 d’Adelphi Lane, à proximité de l’intersection entre Parmer Lane et Duval Road, “ce nouveau site répond aux besoins actuels et futurs de l’école, résume Suzanne Krause, chargée du développement d’Austin International School. C’est un bel endroit, proche de notre précédent emplacement et offrant l’espace nécessaire à la croissance de l’établissement, qui compte aujourd’hui 160 élèves de la maternelle au CM2, mais prévoit d’ouvrir des classes de collège (middle school) dans les deux à cinq années à venir ».

Préparer l’avenir

Ces nouveaux locaux « nous permettent d’envisager l’avenir sereinement, en approfondissant notre solide relation avec la communauté d’Austin au sens large tout en construisant une communauté internationale ouverte sur le monde, commente Christophe Bonnet, le directeur de l’école. Avec ce nouveau campus, nous pouvons nous montrer ambitieux et nous fixer comme objectif de faire d’Austin International School l’une des meilleures écoles de la ville ».

L’école d’Austin n’est pas la seule dans les cartons. Après 55 années d’existence, Awty International School, à Houston, quittera, à  la rentrée, les préfabriqués et les bâtiments des années 1970 pour investir 33 nouvelles salles de classes, deux pièces réservées aux arts plastiques, une autre dédiée à la photo numérique et un réfectoire capable d’accueillir l’ensemble du corps étudiant, soit près de 1 300 élèves. Le personnel administratif s’installera dans de nouveaux locaux, dotés de plus nombreuses salles de réunions et d’un parking de cinq étages qui verra le jour dans la foulée. Et cet investissement de plusieurs millions de dollars, notamment financé par un don de 4,3 millions de la Levant Foundation qui donnera son nom à l’édifice, marque le coup d’envoi de nouveaux travaux d’extension de l’école primaire et de construction d’une nouvelle école maternelle. La Maternelle French Academy toute proche ouvrira également deux nouvelles salles de classes, un espace de jeu et une cuisine agrandie à la rentrée.

Aménager plutôt que construire

A Dallas, la mue a déjà eu lieu. Il y a six mois, les collégiens et lycéens de Dallas International School ont emménagé dans un bâtiment de cinq étages situé à proximité du campus de l’université du Texas à Dallas. « A la suite de l’ouverture d’une section internationale destinée à préparer le bac international et à faciliter l’entrée dans les universités états-uniennes, nous savions que nous allions rapidement manquer d’espace au sein de notre campus historique de Churchill Way, explique Pierre Vittoz, le directeur de l’établissement. L’université du Texas a un temps accueilli nos lycéens en mettant à disposition leurs bibliothèques et installations sportives. Mais leur effectif progresse également. Dallas International School a donc acheté un terrain dans le quartier avec l’idée de construire, jusqu’à ce que la crise nous fasse renoncer à ce grand projet immobilier, sans que cela empêche le bon fonctionnement de l’école ». Et pour cause : le second campus possède sa propre bibliothèque, des laboratoires scientifiques dernier cri, des salles informatiques et une vaste pièce dédiée aux arts plastiques en plus du réfectoire, des salles de classe, de réunion et des bureaux habituels, le tout pour « un coût nettement inférieur à celui de la construction de nouvelles installations », souligne le directeur.

Même si elle prévoit déjà l’aménagement de nouvelles installations sportives, l’école dispose d’une marge de 19 acres pour faire évoluer sa population scolaire. Celle-ci atteint environ 600 élèves aujourd’hui. Pierre Vittoz voudrait la voir progresser à 700 ou 750 dans les années qui viennent.

Photo : Suzanne Krause, Austin International School.

Chavez Jr. vs. Andy Lee sur le ring à El Paso

L’Irlandais Andy Lee (28-1-0) et le Mexicain Julio Cesar Chavez Jr. (45-0-1), le fils de la légende de la boxe Julio Cesar Chavez, mettront les gants pour le public d’El Paso, samedi, pour le titre de champion du monde WBC poids moyens. Son actuel titulaire, Chavez Jr., remettra son titre en jeu pour la 3eme fois.

Le combat avait été annulé, fin avril, par le chancelier du University of Texas System, Francisco Cigarroa. Le chancelier craignait que des membres de cartels de drogue du Mexique voisin viennent assister au match. Francisco Cigarroa s’est ravisé mais la polémique est montée ces derniers mois à El Paso, les habitants regrettant une nouvelle stigmatisation de leur ville.

Infos Pratiques :

Julio Cesar Chavez Jr vs. Andy Lee, au Sun Bowl Stadium d’El Paso. Samedi 16 juin, à 22h. Tickets à partir de 20$. Plus d’informations ici

Un bus gratuit dans le centre de Houston

Se déplacer dans le centre de Houston gratuitement. C’est désormais possible,  grâce à deux commerces de Houston, BG Group et Houston First,  et au Downtown District. Un  bus gratuit est en effet mis à disposition des usagers, depuis lundi 11 juin.

Baptisé “Greenlink”, le système de bus est en effet une solution de déplacement propre et écolo car ils roulent au gaz naturel. Et il couvre un parcours de 18 arrêts, avec un passage toutes les 7 à 10 minutes, de 6h30 à 18h30, du lundi au vendredi.

Cliquer ici pour obtenir plus d’infos.

SummerStage: l'été entre en scène

C’est l’été, l’occasion de profiter de « SummerStage ». Organisé par “La City Parks Foundation”, chaque été depuis 27 ans, ce festival de musique propose diverses performances, allant de la pop américaine aux rythmes latinos en passant par des spectacles de danses et des pièces de théâtre. Les artistes de cette nouvelle édition viennent de plus de 15 pays. Les soirées sont organisées en plein air, dans plus de 750 parcs à travers la ville.

Central Park reste l’épicentre du festival. Parmi les moments forts, on y découvrira cette année :

Mercredi 20 juin, à 20h: “Comedy Central Park” est de retour pour sa 6e année avec des humoristes du Daily Show en stand-up, parmi lesquels Wyatt Cenac, Al Madrigal, John Oliver et Kristen Sschaal.

Mardi 26 juin, à 19h : “Workmen’s Circle Yiddishfest“. SummerStage célèbre la musique originaire d’Europe de l’Est avec une soirée dédiée à la musique Yiddish. On retrouvera sur scène les New-yorkais de The Klezmatics, récompensés d’un Grammy Awards en 2007, mais aussi le rappeur Socalled, et Daniel Kahn qui a quitté Détroit pour s’installer à Berlin, et qui sera présent avec son groupe The Painted Bird. 

Samedi 30 juin, à 20h: La compagnie de danse José Limón présentera pour l’occasion la première de Come With Me, un spectacle chorégraphié par Rodrigo Pederneiras du Grupo Corpo brésilien, et accompagné de la musique du compositeur cubain de renom Paquito D’Rivera.

Mardi 3 juillet, à 19h : La chanteuse américaine Norah Jones, aux huit Gammy Awards, interprètera son dernier album Little Broken Hearts, qui vient tout juste de sortir.

Lundi 16 juillet, à 18h30: Le groupe de rock alternatif américain Young the Giant. L’année dernière, leurs deux premiers titres, My body et Couch syrup ont atteint le top 5 des meilleures ventes de musique alternative aux Etats-Unis. Les cinq californiens reviennent avec leur dernier single, Apartment.

Mardi 31 juillet, à 20h: De la musique global-soul en live sera la toile de fond de la première représentation mondiale de The Power of the Trinity, un concert théâtral haut en couleurs racontant l’histoire du dernier empereur d’Ethiopie, Haile Selassie, et sa détermination à sauver son royaume de l’invasion étrangère.

Samedi 4 août, à 15h: Escapade francophone avec le duo malien Amadou et Mariam. Après leurs albums Dimanche à Bamako et Welcome to Mali qui ont fait le tour du monde, ils présentent cette année leur dernier né, Folila.

Mardi 14 août, à 19h: Pour le 100e anniversaire de l’African National Congress, le principal parti démocratique d’Afrique du Sud qui s’est battu contre l’apartheid, SummerStage et ImageNation célèbre la culture sud-africaine avec les concerts des chanteurs de soul et activites Goapele et Yolanda Zama. Ils seront suivi de la projection du film Come Back Africa, un drame sur les ravages de l’apartheid.

Quitté Central Park, des centaines de découvertes vous attendent au grès de vos pérégrinations. Petit florilège :

Pour les enfants, SummerStage Kids propose des évènements interactifs pour les 3-12 ans et leur famille. Au programme: dance, lectures d’histoires, spectacles d’acrobatie, musique… Une Puppet mobile se promène dans New York pour les plus petits. La toute dernière roulette de marionnettes du pays présentera le spectacle Bessie’s big shot, du 10 juillet au 21 août, à travers dix-huit parcs de la ville.

Côté francophone, lundi 6 août, le chanteur malien Sidi Touré, mélangeant musique religieuse et traditionnelle malienne au rock et au blues, sera au Marcus Garvey Park, à 19h.

Cette année marque le 20e anniversaire du Charlie Parker Jazz Festival. Les 24, 25 et 26 août, légendes du jazz et jeunes talents se produiront à Tompkins Square Park.

Infos pratiques :

SummerStage 2012. Jusqu’au 30 août. Pour plus d’informations, c’est ici

Mayer Hawthorne, un virtuose au Wiltern Theater

Originaire de Detroit, Mayer Hawthorne est aussi talentueux que polyvalent : il est à la fois auteur, compositeur, chanteur, rappeur, DJ et joue de nombreux instruments. Classé dans le genre musical “retro soul”, il propose un univers musical moderne aux sonorités vintage. Il a collaboré avec plusieurs artistes de renommée internationale, tels que Chromeo, Bruno Mars ou Amy Winehouse. Lorsqu’il donne des concert, Andrew Mayer Cohen et ses musiciens se produisent sous le nom de Mayer Hawthorne and The County. Il a aujourd’hui quatre albums à son actif, le dernier étant How Do You Do – sorti en octobre 2011- sur lequel figure le titre “Can’t Stop” réalisé en duo avec Snoop Dogg.

Informations pratiques :

Mayer Hawthorne and The County en concert au Wiltern le 15 juin à 20h. 3790 Wilshire Blvd, Los Angeles, CA 90010. Tickets à 31.50$. Pour plus d’informations, cliquer ici.

Vote par internet: participation en baisse

Malgré les appels au civisme de tous, l’intérêt des Français de l’étranger pour l’élection législative a encore baissé! Pour la circonscription d’Amérique du Nord, ils sont 19.614 à avoir choisi de voter par internet (ouvert mercredi dernier, le scrutin en ligne s’est terminé mardi à midi heure de Paris), soit 12,47% des inscrits. Au premier tour, 22.088 avaient voté en ligne (14,04% de taux de participation).
L’analyse des résultats montre une plus forte baisse entre les deux tours en Amérique du nord que dans la majorité des autres circonscriptions. Au total 10,94 % des Français de l’étranger ont choisi de voter par internet (11,80 % au premier tour). Une seule circonscription (Benelux) enregistre une légère hausse (14,99% contre 14,71%), dans la majorité des autres, le taux de participation est très proche du premier tour.
Il reste encore le vote à l’urne pour se rattraper, ce samedi 16 juin. Mais au premier tour, plus des deux tiers des électeurs qui avaient voté (pour une participation totale de 20,40%) l’avaient fait par internet.

Taux de participation par internet au second tour

Rappel des taux de participation au premier tour:



Christine Lagarde au gala de la US Sciences Po Foundation

Le gala de la US Sciences Po Foundation a eu lieu le 6 juin au Mandarin Oriental Hotel de Columbus Circle. Deux mois quasiment jour pour jour après la mort, à New York, du directeur de l’IEP, Richard Descoings. Lors de la soirée, ce dernier a fait l’objet d’un hommage de Lee Bollinger, le Président de Columbia, et Nadia Marik Descoings, qui ont rappelé ses réalisations et sa vision pour l’établissement de la Rue Saint-Guillaume.

L’invitée d’honneur de cette édition n’a pas fait Sciences po Paris, mais Sciences po Aix. Devant un parterre d’anciens de l’IEP et d’étudiants, et en présence de l’Ambassadeur de France François Delattre, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde (ci-contre avec l’Ambassadeur), a prononcé un discours engagé sur l’éducation, source selon elle de progrès et de changement social au niveau mondial. Elle a ensuite été interviewée par Charlie Rose, le célèbre intervieweur new-yorkais.

Crédits photos  © Julie Skarratt 2012

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Retour du French Schools Festival of Arts

Pour les élèves d’une vingtaine d’écoles primaires, c’est la concrétisation d’un an de travail. Dans le cadre de la 3e édition du French Schools Festival of Arts, des jeunes français et américains issus de plusieurs établissements de New York et sa région, présenteront, le 13 juin, leurs œuvres d’art au public.

Pour réaliser ces projets artistiques personnels, ils se sont inspirés des musées visités pendant l’année scolaire. Les élèves ont aussi échangés par e-mail des remarques, photos et croquis sur les œuvres découvertes. Cette édition 2012 a couvert trois thèmes : “Que se passe-t-il dans le blanc?” , “les mots dans l’art” et “les Amérindiens”.

Créé en 2010 par Viviane Motard, conseillère pédagogique, l’événement a pour ambition de renforcer le dialogue entre les cultures française et américaine.

Infos pratiques :

“French Schools Festival of Arts”, aux Services culturels de l’Ambassade de France. 972 Fifth Avenue, entre 78th et 79th Street. Vernissage mercredi 13 juin de 17h à 19h30. Exposition du mercredi 13 au vendredi 15 juin, de 10h à 16h. Entrée gratuite. RSVP recommandé à [email protected] ou au 212-439-1436.  

Le Comité des Associations Françaises se "francophonise"

Nous sommes déjà un carrefour français, nous allons devenir un carrefour francophone“. A l’occasion de la réunion du Comité des Associations Françaises (CAF) de New York, lundi, son président Gérard Épelbaum (ci-contre), a accueilli le Club Aux Antilles au sein du regroupement d’associations françaises. Après la Chambre du Commerce belge, l’Union francophone des Belges à l’étranger et la Délégation générale du Québec, l’association représentant les Caribéens francophones de New York est devenue le quatrième groupe francophone non-français à rejoindre le CAF en un an.

Dynamiser la langue française

Président du CAF depuis avril 2011, Gérard Épelbaum a voulu ouvrir le comité, créé en 1924, au monde francophone. D’une part, pour “respecter les statuts du CAF, dont le titre exact est bien Comité des associations françaises et de langue française“. Et d’autre part, “redonner du dynamisme à un comité qui tournait en rond“. A terme, l’objectif est que “la communauté francophone se fasse sa place à New York“.

Elise Laurence-Chounoune (ci-dessus, à droite), présidente du Club aux Antilles, espère de ce nouveau partenariat “des relations, des rencontres et des échanges“. Le but : augmenter le nombre de participants francophones aux activités du club et ainsi enrichir l’association. Et pour ce club, majoritairement composé d’Haïtiens, c’est aussi l’occasion de “promouvoir la langue française au-delà de la France“.

Prise de (Qué)bec

Dans les mois à venir, d’autres associations francophones intégreront le comité. Mais Gérard Épelbaum refuse pour l’instant de dévoiler des noms. Lors de la réunion du CAF,  Isabelle Van Bockstaele, présidente de la commission des admissions, a toutefois exprimé son désaccord face à l’entrée de la Délégation générale du Québec. “Cette association fait partie du gouvernement québécois, explique-t-elle. Son statut de consulat, presque d’ambassade, ne correspond pas à ceux du comité“. “Si on accepte le Québec, alors pourquoi pas le Mali ou le Sénégal ?“, poursuit-elle. “Le Québec est une province et non un pays, et la délégation n’a pas de statut de consulat“, a répondu Gérard Épelbaum. Votée à 13 voix contre 6 en mars dernier,  l’admission de la Délégation générale du Québec ne sera pas remise en question.