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Rémuneration: les PDG américains terrassent les français

Aux Etats-Unis, le boss le mieux payé est Timothy D. Cook (ci-contre), le successeur de Steve Jobs à la tête d’Apple. En 2011, il a perçu un revenu de 378 millions de dollars, soit 42.000 dollars de l’heure, selon les classements du Wall Street journal et du New York Times établis à partir des rapports annuels des grandes entreprises américaines en avril et mai 2012. Un joli pactole qui s’explique par l’attribution au patron d’un million d’actions qui ne pourront être vendues avant 2016 pour la moitié d’entre elles, et 2021 pour l’autre. Les patrons français sont loin derrière: la palme d’or du PDG le mieux rémunéré est attribuée à Jean-Paul Agon, de l’Oréal, qui a engrangé (seulement) 10,7 millions d’euros en 2011, selon un rapport publié le 14 février 2012 par la société de conseil aux actionnaires Proxinvest.

Pris dans son ensemble, le haut-patronat français gagne beaucoup moins que l’américain. Les 100 patrons les mieux payés aux Etats-Unis ont empoché en moyenne 14,4 millions de dollars en 2011 alors que les patrons du CAC 40 ont perçu une rémunération moyenne de 4,11 millions d’euros. Un écart réduit par le cours élevé de l’euro par rapport au dollar, mais qui demeure abyssal.

 

L'Amérique dit "Yes we Cannes"

Le festival de Cannes n’a décidemment pas perdu de son prestige auprès des Américains. Jim Lawless de l’Associated Press est formel : “Avoir un de ses films en compétition à Cannes est un privilège”.

Cannes, son tapis rouge, sa croisette, ses stars et ses « after-parties » étaient au centre de l’actu la semaine dernière.  L’édition 2012 du festival s’est refermée dimanche avec la consécration de “Amour” de Michael Haneke, lauréat de la Palme d’Or. Le LA Times parle avec enthousiasme de la sélection de films. Si, pour le quotidien, “aucun film ne fit exception comme le fit The Artist” aux Oscars, le bijou de Michel Hazanavicius « était partout », note le journaliste Steven Zeitchik. « L’esprit enjoué et anti-conformiste du film muet imprégnait le festival. Quel que soit l’endroit où l’on posait son regard, on avait l’impression d’assister à une autre expérience audacieuse, une expérience qui délectait les audiences et les polarisait ». Autre son de cloche au Ventura County Star qui décrit le festival comme « teinté d’anxiété » et conclut qu’il “ne serait pas ce qu’il est sans quelques moments de controverses et de folie”, faisant notamment allusion la manifestation du collectif féministe La Barbe contre l’absence de femmes réalisatrices primées.

Et on reparle du racisme d’« Intouchables »…

Toujours dans le domaine du cinéma, le film “Les Intouchables” s’exporte aux Etats-Unis, et la presse locale s’y intéresse. Le Wall Street Journal s’interroge : “Omar Sy serait-il la nouvelle étoile montante du cinéma français ? », en pensant bien sûr à son illustre prédécesseur, l’acteur français récemment découvert par le public américain, Jean Dujardin. Dans un autre registre, Slate se demande : “Les Intouchables est-il raciste ?”, remettant au goût du jour un refrain entonné par la presse américaine au moment de la sortie du film en France. Selon le site d’information, le film communique l’image d’ « une France blanche paralysée, et [d’]une France immigrée devenue ses bras et ses jambes ». Le New York Times profite de la sortie américaine du film pour analyser la question des races en France – un mot tabou dans notre plat pays. « Il y a longtemps, les Français abordaient le “problème des races aux Etats-Unis” (comme ils l’appelaient) avec pitié et arrogance ». De nombreux artistes afro-américains – Joséphine Baker, Richard Wright, James Baldwin et de nombreux jazzmen – immigrèrent à Paris en leur temps pour y trouver le respect et fuir l’intolérance des Etats-Unis, note le quotidien. “Plus récemment, avec la lutte française contre l’immigration et l’évolution de son identité en une société multi-culturelle, cette complaisance a disparu. Et les dernières créations littéraires et cinématographiques abordent cette nouvelle situation avec sérieux.” Et d’ajouter: “La race, en France comme aux Etats-Unis, est une source permanente de confusion et d’inconfort. En un sens, en parler, c’est toujours passer à côté de sa réalité”.

Remplacer Sarko l’Américain

François Hollande demeure très présent dans la presse américaine. Le Republican Herald souligne que “pour le moment [François Hollande] s’emploie à démontrer aux 52% des électeurs qui l’ont soutenu et aux 48% qui n’ont pas voté pour lui qu’il est l’homme de la situation”. “Jusqu’ici, tout va bien”, juge le site qui décrit le Président comme “énergique et dévoué à la République française”. Il semble que l’ancien Premier Secrétaire du Parti Socialiste ait enfin réussi à se débarrasser de son image de Flamby, du moins outre-Atlantique. Il a placé sa présidence sous le signe du “labeur et de la sobriété”, juge le journal. Ce dernier rappelle que le jour de l’investiture de François Hollande, “sa compagne (non, pas son épouse), était à ses côtés”. Vraisemblablement, les Américains ne s’en remettent pas ! Dans un article de l’Associated Press repris par le Huffington Post, Hollande est décrit comme un « illustre inconnu qui a bénéficié du fait qu’il suscitait relativement peu d’attentes ». Il a donc agréablement surpris. Le journal revient sur sa première semaine en tant que Président de la République, qu’il qualifie de “tornade”. “Après avoir rencontré la Chancelière allemande, il a minutieusement formé son gouvernement. Il s’est ensuite envolé pour Washington, où il a médité sur son cheeseburger fétiche dans le Bureau ovale lors d’une première rencontre avec Barack Obama, pour effacer le souvenir de son prédécesseur, très America-friendly.” En effet, succéder à “Sarko l’Américain” n’est pas chose aisée selon le Washington Post: “Jusqu’ici, la forme a pris le pas sur le fond. Hollande n’a donné que peu de détail sur les aspects pratiques” de ses projets politiques. Le Sacramento Bee qualifie de “controversée” la décision du Président de la République d’anticiper le retrait des troupes de combat françaises en Afghanistan, décision qu’il a annoncée lors de sa visite surprise à Kaboul le 25 mai.

Hollande fait fuir les riches français

La santé de l’économie française et européenne est également discutée dans la presse. Les Français en ont assez de l’austérité, nous dit le New York Times. Selon eux, “l’élection de François Hollande ne représente pas seulement le rejet de la personnalité de Sarkozy, mais également le refus de la notion d’une infaillibilité allemande, ainsi que la condamnation de la réticence allemande vis-à-vis des mesures de croissance, ou bien du refus de remédier au problème de la dette via la création d’Euro-bonds”. Hollande est dépeint comme « un résistant à l’austérité et un avocat de la croissance ». Dans un autre article, le New York Times décrit les “Euro-bonds” comme “une noble expression de la solidarité européenne et un instrument crucial pour préserver la monnaie commune” mais s’interroge : “François Hollande semble vouloir accélérer la cadence, même si il n’a pas le moins du monde exprimé comment cette idée pourrait fonctionner”. Le Washington Post n’y va pas par quatre chemins et questionne : “L’Union européenne se serait-elle trop agrandie pour fournir à la France un véhicule pour satisfaire ses propres ambitions en matière de politique étrangère, par ailleurs irréalistes ? Ou bien parce que des pays européens plus pauvres cherchaient à avoir accès à la fortune allemande ?” Aujourd’hui, le problème n’est plus là, et l’Union dans son ensemble doit faire face à la crise.

L’élection de François Hollande a des effets inattendus sur l’immobilier new-yorkais. En effet, le New York Times revient sur les questions d’imposition en France. La victoire du Parti Socialiste aux élections présidentielles a suscité un mouvement d’évasion parmi les classes les plus fortunées. Celles-ci, effrayées par la promesse d’une imposition marginale à 75% sur les revenus de plus d’un million d’euros, tentent de s’expatrier, et beaucoup ont choisi New York. Selon Benoît Pous-Bertran de Balanda, un courtier qui aide des Français à investir dans l’immobilier à Manhattan, “la perte française pourrait bien profiter à New York”.

Les psy-musiciens de « Rinôçérôse » font leur retour

« Rinôçérôse » continue son parcours innovateur débuté en 1996 fusionnant rock, funk, dance music et effets visuels pour une expérience Électro Pop Art unique. Le nom « rinôçérôse » est d’ailleurs emprunté à une peinture de Gaston Duf, artiste interné issu du mouvement Art brut des années 50, représentant un rhinocéros aux formes et couleurs étranges. Tout aussi surprenant: le thème de la psychologie, partie intégrante de l’oeuvre du groupe – et source d’inspiration car il s’agit en effet d’une discipline pratiquée par ses fondateurs Jean-Philippe Freu (lui) et Patrice Carrié (elle), qui ont réussi à combiner avec succès le métier de psychologue et de musicien.

Les quatre albums sortis entre 1998 et 2009 seront largement représentés lors de leur concert phare le 5 juin à Glassland Gallery : le groupe aux influences musicales et collaborations vocales variées, nous offrira également quelques morceaux inédits. Il sera au complet coté musiciens (pas d’équipe art/vidéo malheureusement), avec Jean-Philippe Freu (guitare), Patrice Carrié (basse), Fred Pace (batterie/percussions), Remi Saboul (guitare), Florian Brinker (guitare/chant) et Bnann, chanteur du groupe de rock anglais The Infadels, et fidèle collaborateur notamment sur l’album Schizophonia dont est tiré le titre « Cubicle » choisi pour la campagne de pub Ipod nano en 2006. On les retrouvera également dans le cadre du festival Les Déferlantes aux cotés de Dionysos & Izia le 4 juin au Poisson Rouge, et de la soirée Nouveau York le 3 juin au Bain pour « rinôçérôse DJ Club », la version DJ du groupe.

Infos pratiques: 

« rinôçérôse DJ Club » le 3 juin @ Le Bain 444 West 13th Street, New York, NY – Gratuit. Le 4 juin au Poisson Rouge (158 Bleecker Street, New York, NY – Gratuit) Billets sur : www.ticketfly.com. Site: www.rinocerose.com

L'orfèvrerie à l'honneur à la Frick

Johann Christian Neuber était un des orfèvres les plus célèbres de Dresde. Joaillier et minéralogiste à la cour de Frédéric-Auguste III, roi de Saxe, il fut nommé conservateur de la Voûte verte, magnifique collection de trésors réunie par Auguste le Fort. Pendant plus de 30 ans, Neuber a créé de nombreux d’objets d’apparat, ornés de pierres semi-précieuses de la région, comme l’agate, la jaspe ou la cornaline. Il les décorait de paysages enchanteurs, de compositions florales complexes et délicates, de motifs géométriques, par l’agencement de minuscules pierreries, incorporant souvent des plaquettes de porcelaine et des camées. Ces pièces uniques sont pour la première fois présentés dans une exposition exhaustive intitulée Gold, Jasper, and Carnelian: Johann Christian Neuber at the Saxon Court. La collection, venue de Dresde, finira son voyage à Paris après son séjour à la Frick Collection. L’exposition inclut de multiples boîtes et autres objets décoratifs, ainsi que l’oeuvre maîtresse de Neuber, la « Breteuil table » – la table de Teschen en français – offerte en 1779 au Baron de Breteuil, le ministre de Louis XVI. Cette table est considérée comme l’un des plus beaux meubles du XVIIIe siècle ; elle se distingue tant par les matériaux utilisés que par le travail de ce maître de l’orfèvrerie.

Informations pratiques :                

Gold, Jasper, and Carnelian: Johann Christian Neuber at the Saxon Court. Frick Collection – 1 East 70th Street, New York. Du 30 mai au 19 août. Du mardi au samedi de 10h à 18h et le dimanche de 11h à 17h. Entrée à $18 pour les adultes, $15 pour les séniors et les citoyens de New York, 10$ pour les étudiants. Entrée sur donation libre le dimanche de 11h à 13h. Pour plus d’informations, c’est ici.


Le businessman des BO en VF

Quand Benjamin Dumazot s’installe à New York en 2009, il est un peu las de Paris, a une très bonne raison personnelle de migrer outre-Atlantique (sa femme est Américaine), et des projets plein la tête. Fort de son expérience au sein du label français Discograph, où il travaillait déjà avec des labels étrangers, ce “geek de la musique” élabore le concept de mybestfrenchmusic. Ou comment promouvoir des artistes français dans un marché ardu: les USA. “Le marché américain, ça fait rêver. Si tu arrives à en toucher ne serait-ce que de 2%, c’est déjà énorme“, estime-t-il

A son arrivée à New York, il lui faut tout reprendre depuis le début. “J’ai eu une période d’apprentissage, le temps de me faire un réseau. Et puis, la problématique du marché du disque est ici la même qu’en France: c’est la crise!” Mais Dumazot découvre une niche: l’illustration musicale de séries et de films. Sous l’étiquette mybestfrenchmusic et son catalogue d’artistes essentiellement français (Melanie Pain de Nouvelle Vague, Stuck in the Sound, General Elektriks, Pacovolume, Kim Novak…), il frappe à la porte des “music supervisors”, ces professionnels chargés de marier image et musique, à New York et à Los Angeles. Et ça marche. “Parfois les séries ont besoin d’une touche française pour évoquer des lieux, des sentiments romantiques. Comme une grande partie de la nouvelle saison de Ringer se passe à Paris, je leur ai proposé Melanie Pain“. Un autre de ses poulains a le vent en poupe : les Caennais de Kim Novak, que l’on pourra entendre bientôt dans des épisodes de CSI et sur MTV.

Si Benjamin Dumazot a eu le flair de se centrer sur la musique à l’image, c’est aussi parce qu’il connait bien les codes de la distribution de la musique française à l’étranger. “L’electro marche bien: depuis la french touch et Daft Punk, Justice, les Français ont une vraie crédibilité“, affirme-t-il. En revanche, en matière de pop/rock indé, “la concurrence est énorme. Et ce n’est pas parce que les groupes chantent en anglais que ça va marcher“. Bien sûr, les success stories à la Phoenix existent…mais elles sont plutôt rares. “A son échelle, Yelle a réussi à créer un petit buzz ici (…) Même connu en France, il faut tout reprendre depuis le début“.

Benjamin Dumazot, qui est aussi DJ, aimerait devenir la référence en terme de musique française aux Etats-Unis…et rêve d’un prochain coup de fil de grands studios hollywoodiens. A bon entendeur!

Site: www.mybestfrenchmusic.com

Pourquoi les Français du Québec votent à gauche

De rouge vêtue, souriante, Marie-Pierre Perdreau, de Saint Lambert, près de Montréal, ressort du Collège Stanislas. En ce jour de second tour de l’élection présidentielle, elle vient de réaliser son devoir citoyen. Elle qui a habité quarante ans au Québec se sent « plus Française que jamais ».

Mais une Française de gauche. Comme 10 687 autres électeurs français à Montréal, Mme Perdreau a voté François Hollande ce jour-là, contribuant à donner une victoire écrasante au socialiste sur Nicolas Sarkozy (respectivement 57,74% contre 42,26% dans la circonscription électorale dépendant du consulat local). Montréal, 44.000 inscrits sur la liste consulaire – soit le plus grand corps électoral tricolore en Amérique du Nord -, est l’une des rares circonscriptions nord-américaines (avec Québec City et la Nouvelle-Orléans) a avoir voté majoritairement à gauche en mai dernier. C’était déjà le cas en 2007, quand Montréal avait placé Ségolène Royal en tête face à Nicolas Sarkozy. « Le Québec est tendance plus socialiste », avance Mme Perdreau qui estime que ses compatriotes qui ont émigré ici ont adopté les valeurs du pays.

Pourquoi le Québec penche-t-il à gauche ? Est-ce que les Français qui s’y installent sont de gauche en arrivant ou le deviennent-t-ils une fois arrivés ? Les réponses divergent. Pour François Lubrina, arrivé en 1969, c’est un “problème de sociologie”. Selon M. Lubrina, qui a 40 années de militantisme de droite à son actif (il est le suppléant de Julien Balkany, candidat divers droite, et a été suspendu par l’UMP de son poste de délégué du parti au Québec), “les Français qui quittent en voulant prendre des risques, qui sont plus entrepreneurs, qui ont un esprit plus aventureux, vont se tourner vers les Etats-Unis, ils ne veulent pas le même système social protecteur qu’en France. Tandis que ceux qui veulent un filet social, des vacances, une protection médicale, pas aussi étendue qu’en France mais meilleure qu’aux Etats-Unis, vont aller vers une société plus sociale démocrate qu’est le Québec”. Et d’ajouter que la barrière de la langue peut aussi être un facteur : il est plus facile de venir s’implanter en terre francophone que dans un pays anglophone comme les Etats-Unis.

« La population française expatriée aux Etats-Unis est plus “économique” que les Français au Canada. Cela se traduit par des électeurs ayant décidé de migrer aux USA pour des raisons principalement économiques », avance pour sa part Martial Foucault, professeur de science politique à l’université McGill et directeur du Centre d’excellence sur l’Union Européenne. Autre point avancé: la jeunesse qui vient au Québec : « Les électeurs français au Canada sont composés d’un grand nombre de jeunes étudiants dont les valeurs s’identifient davantage à François Hollande qu’à Nicolas Sarkozy ». Le Québec accueille plus de 90% des étudiants français au Canada, un nombre qui augmente d’environ 10% par an. A la rentrée 2010, ils étaient près de 12.000.

Enfin, poursuit-il, « le modèle dit multiculturel en place au Canada est aux antipodes des propositions de Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle (…). Dès lors, l’expérience in situ au Canada de Français observant la possibilité d’exercer un multiculturalisme a probablement contribué à rendre moins essentiel un vote (de droite) autour de cet enjeu de l’intégration ».

Yan Chantrel, porte-parole de Corinne Narassiguin, candidate du Parti socialiste et d’Europe Écologie Les Verts, sourit : “Il faut croire que le Canada est une terre qui accueille plus facilement les progressistes. Et même au niveau des valeurs, des idéaux, il y a des choses assez communes, c’est quand même la province la plus avancée socialement”. En 2011, la croissance du nombre de Français inscrits au registre a été plus importante au Canada (11,1%) qu’aux Etats-Unis (6,6%). Une chose est sûre, comme le résume M. Lubrina, « le verrou de l’élection, c’est le Québec et c’est Montréal, la plus grande circonscription hors Europe ». La grande question sera le taux de participation.

Busta Rhymes rappe au Webster Hall

Le rappeur américain Busta Rhymes – Trevor Tahiemen Smith de son vrai nom – est en concert dans la magnifique salle du Webster Hall. Né de parent jamaïcains, le rappeur a d’abord fait partie du groupe « Leaders on the New School » avec lequel il sort deux albums en 1991 et 1993. Il se sépare du groupe et sort son premier album solo, The Coming, en 1996, incluant le tube à succès Woo-Hah ! Got You All in Check. Le rappeur en est à son huitième album solo: Back on My B S est sorti en mars 2009. Il a collaboré avec des producteurs connus dans le monde entier tels que Pharrel Williams, Dr. Dre, Mary J. Blige ou encore Lil Wayne.

Infos pratiques :

Busta Rhymes Funk Flex. Jeudi 31 mai. Webster Hall. 125 East 11th st. L’ouverture des portes est à 22h et la soirée se termine à 6h du matin. Pour plus d’informations ici

Philippe Manteau: "La coalition autour de Hollande me fait très peur"

Il a le soutien du Nouveau Centre et du Parti Radical  (revendiqué par ailleurs par Frédéric Lefebvre). Philippe Manteau fait campagne en “vrai libéral à l’américaine”. Il est l’invité de Promenade de campagne.
 
 
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=dqkyAOtdtlE]
 

La saison des ralliements ouverte à droite

Jeudi, Mike Remondeau (sans étiquette) a annoncé son retrait de la course pour soutenir Julien Balkany, candidat divers droite, crédité de 9% des intentions de vote dans le sondage CSA pour French Morning. «Pour moi, Julien Balkany est le seul candidat à même de tous nous représenter efficacement à l’Assemblée nationale. Julien Balkany est le seul candidat capable de faire barrage à la gauche dans notre circonscription», estime-t-il. Il s’agit du deuxième ralliement enregistré par le camp Balkany, après celui de Franck Bondrille qui avait annoncé sa candidature mais ne l’a pas déposée officiellement.

Emile Servan-Schreiber, au coude à coude dans notre sondage avec M. Balkany (7%) a lui enregistré son premier ralliement, samedi. Le candidat de centre-droit est rejoint par Christophe Navel, un indépendant basé au Québec. « Après une analyse objective de la situation, il est évident que la candidature de M. Lefebvre aura du mal à rassembler les électeurs et mènera la droite et le centre dans l’impasse. Pour défaire la candidate socialiste, il faut porter un candidat rassembleur au second tour », juge M. Navel dans un communiqué.

Mi-mai, le candidat de Debout la République, Nicolas Dornic, avait annoncé son ralliement à Antoine Treuille (divers droite) plutôt que deposer sa propre candidature.

Vote par Internet : y’a comme un bug

Le vote par Internet devait favoriser la participation des électeurs français de l’étranger aux élections législatives. Il se transforme en casse-tête pour le Quai d’Orsay.

Depuis le coup d’envoi des opérations de vote en ligne, le 23 mai dernier, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer les dysfonctionnements du système et son manque de transparence. Le Parti pirate, un mouvement né en 2006 de préoccupations autour de la protection des libertés dans le domaine numérique, est monté au créneau le 21 mai. Après avoir envoyé quatre délégués au Bureau de Vote Electronique (BVE), qui centralise en France les opérations de vote en ligne, il a constaté des « insuffisances graves » concernant notamment l’intégrité des clefs électroniques utilisées pour ouvrir l’urne virtuelle. Il s’est fendu d’un communiqué fustigeant « l’opacité du vote par Internet des Français à l’étranger et l’abandon du contrôle des élections à des sociétés privées ». Puis, le 24, l’AFP a rapporté que le programme de vote en ligne n’était pas compatible avec la version la plus récente (7) de Java, « qui équipe plus de 800 millions de PC à travers le monde, selon son fabricant ».

Ce n’est pas la première fois que le vote par Internet connait des « bugs ». En 2008, les élections prud’homales avaient été entachées de problèmes, liés à la mauvaise prise en charge du navigateur Firefox par le site de vote. Dans le cas des élections législatives des Français de l’étranger, le vote électronique doit pallier les distances importantes qui peuvent exister entre certains bureaux de vote et le domicile des électeurs. Dans une circonscription aussi grande que la Première, qui comprend les Etats-Unis et le Canada, ce mode de scrutin est privilégié par une écrasante majorité de l’électorat : selon le sondage CSA pour French Morning, 83% des électeurs français d’Amérique du Nord ayant l’intention de voter ont l’intention de le faire par internet.

Pour résoudre les dysfonctionnements liés au programme Java, qui se manifestent lors du vote par l’apparition du message « les certificats fournis ne forment pas une chaîne de certificats », le Ministère des Affaires étrangères a mis en ligne une “procédure de mise en compatibilité” décrivant la marche à suivre pour installer Java 1.6, la version antérieure du programme. Un numéro de téléphone (+ 33 1 71 25 30 40), accessible 24h/24 durant les périodes de vote par Internet, et un formulaire ont également été mis à disposition. Autre solution préconisée par le MAE : « Voter depuis un autre ordinateur ».

Inquiétudes sur la confidentialité des données

Selon la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), cinq sociétés se partagent le traitement des données recueillies par les consulats : Scytl, leader mondial des solutions de vote électronique, est en charge de fournir le logiciel de vote, Atos de “piloter le projet et d’héberger la solution“, Alti de mener l’expertise indépendante du projet, Koba et Gedicom de faire parvenir les identifiants et authentifiants aux électeurs. Les critiques n’ont pas manqué de relever que la localisation de Scytl, en Espagne, allait à l’encontre des préconisations de la Cnil qui jugeait en 2010 “hautement souhaitable que les serveurs et les autres moyens informatiques centraux du système de vote électronique soient localisés sur le territoire national afin de permettre un contrôle effectif de ces opérations par les membres du bureau de vote“, observe Le Figaro. Atos est, elle, dirigée par l’ancien ministre de l’économie et des finances de Jacques Chirac Thierry Breton, relève le site spécialisé Bastamag qui parle de “conflits d’intérêts”. Gedicom, pour sa part, gère à la fois l’envoi aux votants des identifiants par SMS et de leur authentifiant par courriels. Une double mission qui a fait dire à la Cnil, dans une déliberation en mars, qu’« en disposant de l’identifiant et de l’authentifiant, il ne reste qu’à prendre communication de la liste électorale pour connaître la réponse au « défi-réponse » et donc voter ». Sorte de question de sécurité, le « défi-réponse » est, en l’occurrence, la date de naissance de l’électeur, une information disponible sur les listes consulaires, communicables à quiconque les demande, et certains profils Facebook.

Porte-parole du Parti Pirate, Cédric Delorme ne décolère pas contre la participation du secteur privé au processus électoral. « C’est un scrutin national. On n’élit pas les représentants du personnel d’entreprise mais les représentants du peuple, et on fait confiance à des sociétés privées qui ne sont pas transparentes », insiste-t-il.

Il ajoute que le Parti pirate a souhaité auditer le code-source, c’est-à-dire le programme utilisé pour traduire le choix de l’électeur en langage informatique. Mais sa demande s’est heurtée au refus des autorités. Secret industriel oblige. Le parti, qui présente un candidat en Amérique du Nord, a lancé un appel à témoignage sur son site pour inviter les web-électeurs à faire connaitre d’éventuelles difficultés rencontrées lors du vote. « Le système actuel est une boite noire, ajoute M. Delorme. On veut mettre de débat sur la place publique ».

Christophe Navel: "Les idées plutôt que les partis"

Candidat indépendant, Christophe Navel est un des rares candidats basés à Montreal, qui rassemble pourtant de loin la première communauté française d’Amérique du Nord (44.000 inscrits à Montreal). Il dit à French Morning les raisons de sa candidature, son souhait de siéger parmi les indépendants s’il était élu et comment un “petit” candidat peut mener une campagne efficace grâce à l’internet.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=8BrgvocNtY4]

Christophe Navel: "Les idées plutôt que les partis"

Candidat indépendant, Christophe Navel est un des rares candidats basés à Montreal, qui rassemble pourtant de loin la première communauté française d’Amérique du Nord (44.000 inscrits à Montreal). Il dit à French Morning les raisons de sa candidature, son souhait de siéger parmi les indépendants s’il était élu et comment un “petit” candidat peut mener une campagne efficace grâce à l’internet.
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