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Les Français de Montréal pourront voter au Collège Marie-de-France

L’Ambassade de France au Canada le confirme : il y aura bien des bureaux de vote au Collège international Marie-de-France à Montréal, les 2 et 16 juin, pour l’élection législative en Amérique du Nord. La perspective cauchemardesque de voir les plus de 44.000 Français inscrits sur les listes consulaires débarquant au seul Consulat de France ne deviendra donc pas réalité.

« A Montréal, les électeurs ont été particulièrement nombreux pour les élections présidentielles (+ de 19 000 électeurs au second tour de l’élection présidentielle). Des raisons de sécurité et d’ordre public nous interdisent donc de recourir au seul Consulat général de France pour le scrutin législatif », précise Julie Duhaut-Bedos, porte-parole de l’Ambassade.

La nouvelle marque une évolution dans le bras de fer qui opposait Paris et Ottawa depuis plusieurs mois. Le 8 septembre dernier, une circulaire communiquée par le ministre canadien des Affaires étrangères, interdisait aux pays étrangers « d’ajouter le Canada à leurs circonscriptions électorales extraterritoriales respectives ». En d’autres termes, la France ne pourrait pas installer d’urnes en dehors de ses locaux diplomatiques dans le cadre de la législative. Mais la disposition ne s’applique pas au Collège Marie-de-France, dont la France est « partiellement propriétaire », précise l’Ambassade.

La gauche, qui enregistre historiquement de bons scores à Montréal (François Hollande y a recueilli près de 58% des suffrages au second tour), s’est félicitée de cette nouvelle. « Le vent du changement a aussi soufflé sur Montréal », a écrit Corinne Narassiguin, candidate PS-EELV à la législative en Amérique du Nord, dans un e-mail envoyé à ses supporters.

Dernier rendez-vous avec Figaro à Fort Worth

La dernière représentation à Fort Worth de l’opéra de Mozart aura lieu ce vendredi 1er juin à 19 h 30. Adapté de la pièce presque éponyme de Beaumarchais, l’opéra fut le  prélude d’une fructueuse collaboration entre le compositeur autrichien et le librettiste italien Lorenzo da Ponte (qui ont également signé Don Giovanni et Cosi fan tutte).
C’est sans doute la dernière opportunité avant longtemps dans le Nord du Texas de retrouver Figaro, qui tente de protéger sa fiancée des ardeurs du comte Almaviva, son employeur, tout en contrecarrant les plans de la vieille Marceline, qui veut empêcher les noces de Figaro avec Suzanne, car ce dernier lui a fait une promesse de mariage.
La représentation est aussi l’une des dernières du festival de la compagnie lyrique, qui se clôturera avec l’œuvre contemporaine Lysistrata dimanche 3 juin.
Infos pratiques :
Les noces de Figaro au Bass Performance Hall de l’opéra de Fort Worth, 4th and Calhoun Streets, vendredi 1er juin à 19 h 30. Tarifs : 17 à 150 dollars. Renseignements et réservations sur le site internet de l’opéra de Fort Worth.

Fiscalité, crise et Mick Jagger: le compte-rendu du débat

Ils étaient sept sur la scène du Florence Gould Hall du French Institute Alliance Française. Sept à présenter leur projet pour les Français d’Amérique du Nord : Julien Balkany (divers droite), Carole Granade (MoDem), Philippe Manteau (l’ARES), Gérard Michon (divers droite), Corinne Narassiguin (PS-EELV), Emile Servan-Schreiber (Centre) et Antoine Treuille (Divers droite) ont participé, mercredi soir, en direct, au grand débat des législatives, co-organisé par French Morning et le French Institute Alliance Française (FIAF) de New York, avec le soutien de France 24 et Les Echos. Un grand absent à signaler: Frédéric Lefebvre, candidat de l’UMP.

Derrière leur pupitre noir, une image de l’Assemblée nationale en fond, ils ont débattu pendant plus de deux heures. L’émission était divisée en trois parties : présentation des candidats, positions sur des thèmes politiques nationaux et internationaux, positions sur des sujets dits « locaux » (éducation, imposition, etc).

Lorsqu’ils ont pris place sur la scène du Florence Gould Hall, devant près de 400 personnes, Emile Servan-Schreiber et Corinne Narassiguin ont été les plus populaires à l’applaudimètre.

La première passe d’armes du débat a eu lieu au sujet de la bi-nationalité d’Emile Servan-Schreiber. Interrogé par Philippe Manteau (ARES) sur quel pays (France ou Etats-Unis) il choisirait en cas de conflit armé, M. Servan-Schreiber, fils de Jean-Jacques Servan-Schreiber, lui a rétorqué, sous les applaudissements : « Je pense que ma nationalité américaine a enrichi ma nationalité francaise ».

Moi, député

La discussion s’est ensuite portée sur la répartition du temps que le futur député passerait entre Paris et la circonscription, qui regroupe les Etats-Unis et le Canada. Carole Granade, qui réside à Lyon, a regretté qu’on lui reproche de ne pas habiter dans la circonscription. « Le rôle du député est de siéger », a-t-elle dit. « Une grosse partie du travail se passe à Paris », a renchérit Gérard Michon, qui prévoit de garder une résidence aux Etats-Unis. Philippe Manteau a indiqué qu’il conservera son travail d’avocat s’il est élu. Ce que Julien Balkany a critiqué : « Etre député à plein temps, c’est une obligation morale ».

Cohabitation

Réagissant à une information du sondage CSA pour French Morning, selon laquelle 10% des électeurs de droite considèrent qu’il faut donner une majorité à François Hollande, Melle Narassiguin a appelé les Français d’Amérique du Nord à voter PS-EELV. « Il faut un président fort pour que la France ne soit pas bloquée », s’est-elle justifiée, provoquant les applaudissements de la salle, tandis que Gérard Michon (et les autres candidats de droite) ont plaidé pour que « le débat ne soit pas oblitéré par un seul parti dans l’une des assemblées ».

Nomination de Yamina Benguigui

Les sept candidats ont ensuite été invités à réagir à la nomination de Yamina Benguigui au poste de ministre déléguée aux Français de l’étranger. Un lecteur de French Morning souhaitait en effet connaître leurs positions respectives sur les propos attribuées à la réalisatrice qui, en 2004, prônait la priorité aux « beurs » sur les blancs à l’embauche à compétences égales. Estimant qu’il était difficile de commenter une citation sans en connaître le contexte, Melle Narassiguin a jugé que sa nomination était « un choix judicieux ». « Ca nous change des choix qui ont été faits par Nicolas Sarkozy auparavant », a-t-elle ajouté, observant que Mme Benguigui a travaillé sur les questions d’immigration. Une allusion non feinte à la nomination par l’ancien président, au poste de secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, de l’ancien judoka David Douillet et d’Edouard Courtial, qui, député, a co-signé un projet de loi visant à déchoir de leur nationalité tout Français ne payant pas d’impôts en France. M. Treuille a également jugé que le choix de Mme Benguigui était « bon ».

Discrimination positive

Un échange plus large sur l’affirmative action, improprement traduite par « discrimination positive », a ensuite pris place. Pour Emile Servan-Schreiber, la France est « en retard d’une trentaine d’années sur les Etats-Unis concernant l’intégration ». Antoine Treuille a, pour sa part, remarqué que « pour intégrer les gens, il faut d’abord leur rendre la fierté de leurs origines ».

Croissance ou austérité 

Le futur député sera aussi amené à prendre position sur des sujets économiques brûlants, en particulier les mesures de relance de l’économie, la sortie de la Grèce de l’euro ou encore la moralisation du capitalisme. Interrogés par un autre candidat, Karel Vereycken, via Internet, les candidats se sont prononcés sur le thème de la séparation des activités d’investissement et de dépôt au sein des banques. « Une proposition de loi (dans ce sens) me semble inopportune », a jugé M. Balkany, indiquant qu’une telle mesure n’avait pas empêché la faillite de banques en Angleterre. « Le capitalisme n’est pas la jungle », a aussitôt tempéré M. Manteau.

Quelques jours après la participation de François Hollande au sommet du G8, à Camp David, au cours duquel le thème de la croissance a été remis sur le devant de la scène, les prétendants au poste de député ont présenté leurs solutions pour relancer la machine économique française. Antoine Treuille a estimé qu’il fallait « un minimum de croissance » mais que « croissance ne veut pas dire dépense ». Il souhaite utiliser d’autres leviers pour relancer l’activité, citant le statut d’auto entrepreneur créé par Nicolas Sarkozy. M. Servan-Schreiber a dit que le « business plan de la France doit s’appuyer sur la croissance des pays émergents». « Il faut que la France réoriente sa politique  […] pour s’orienter vers la croissance de ces pays émergents pour sortir de la stagnation de ces dernières années ». « L’austérité ne fonctionne pas », a pour sa part déclaré Corinne Narassiguin, qui souhaite s’appuyer sur l’investissement en recherche et développement au plan national et une réforme de la BCE au niveau européen. « Le pays a besoin de rigueur », a souligné Julien Balkany, tandis que M. Manteau a estimé que « les relances keynésiennes sont aberrantes », leur préférant les reformes mises en places par Ronald Reagan aux Etats-Unis et Margaret Thatcher en Grande-Bretagne.

Image des Français de l’étranger

Plus d’une heure dans le débat, le thème de la binationalité est survenu. Sans surprise, tous les candidats s’accordent pour dire que c’est « une richesse » – près de la moitié de l’électorat en Amérique du Nord est binationale. M. Servan-Schreiber a déclenché les applaudissements de la salle en clamant : « Les mauvais Français sont ceux qui n’aiment pas les autres Français », en référence à la mauvaise image des Français de l’étranger dans l’Hexagone.

Imposition de 75%

Interrogée sur la proposition de François Hollande d’imposer les revenus de plus d’un million d’euros, Corinne Narassiguin a confirmé que la mesure, « symbolique », « sera mise en œuvre ». Chaque candidat est allé de sa petite phrase sur le sujet : « Je suis contre cette mesure. Ce n’est pas que les gens sont trop riches, c’est qu’ils ne sont pas assez payés », a répondu Carole Granade. « C’est une proposition démagogique, pour M. Balkany. Je ne suis pas pour qu’il y ait moins de riches, mais pour qu’il y ait moins de pauvres ». « Ce n’est pas symbolique pour ceux qui payent », a noté M. Manteau, provoquant les rires de l’assemblée. « Le symbole et l’économie n’ont rien à voir l’un avec l’autre », a poursuivi Gérard Michon.

Impôt sur les Français de l’étranger

Questionnée sur la possibilité d’un impôt sur les Français de l’étranger, Corinne Narassiguin a rappelé qu’« il n’y aura pas de création d’impôts sur les Français de l’étranger par cette majorité». Au cours d’un échange nourri entre M. Balkany et Melle Narassiguin, le premier a rappelé que Jérôme Cahuzac, défenseur d’une taxation des Français de l’étranger, était désormais ministre du budget. « Vous engagez-vous à vous opposer à une telle mesure ?», a lancé le divers droite à la socialiste. « Je peux m’y engager », lui a-t-elle répondu.

Education

En fin de débat, la discussion a basculé sur l’éducation, thème phare de cette campagne législative en Amérique du Nord. Au centre des discussions : faut-il conserver la PEC (prise en charge), cette mesure de remboursement par l’Etat des frais de scolarité des enfants français dans les établissements de l’étranger homologués par l’Education nationale ? Certains candidats, comme Mme Granade, ont plaidé pour la mise en place de solutions alternatives aux « lycées français », notamment dans les écoles publiques américaines. « On ne peut pas demander à la France de fournir des tas de services et en même temps refuser toute imposition, a estimé pour sa part M. Servan-Schreiber. Il ne faut pas se mettre en dépendance de l’Etat français ». Antoine Treuille veut soumettre la PEC à des criteres économiques tandis que Melle Narassiguin veut la supprimer pour la remplacer par des bourses attribuées sur critères sociaux et selon un barème régionalisé. Pour Gérard Michon, l’éducation primaire devrait être prise en charge par l’Etat. M. Manteau veut mettre la PEC « en observation » pour étudier le dossier, exhortant les Français d’Amérique du Nord à « ne pas demander toujours plus ». Carole Granade voudrait étendre la PEC à budget constant, alors que M. Balkany veut mettre en place des comptes d’éducation individualisés.

Interrogé sur sa proposition controversée d’accorder la priorité aux enfants français aux inscriptions dans les « lycées français » de l’étranger, ce dernier a précisé qu’une telle mesure serait mise en place uniquement en cas de saturation des classes, au nom de la « mission de continuité de service public ». Position que Philippe Manteau a qualifié de « thèse du Front national », déclenchant quelques huées dans la salle. « Ca ne me dérange pas que les enfants de Mick Jagger soient au lycée français ». M. Michon s’est lui prononcé pour « plus d’étrangers dans plus d’établissements » et Melle Narassiguin pour une révision du barème des bourses ainsi que le développement de « solutions alternatives » pour « diffuser la francophonie et la francophilie » en Amérique du Nord. Antoine Treuille a insisté sur les difficultés auxquelles font face les élèves des établissements français à l’étranger à leur retour en France. « Il y a  peu d’écoles qui acceptent de reprendre ces enfants. Le problème est là ». « On compte les écoles internationales (en France) sur les doigts des deux mains », a poursuivi Carole Granade. « On doit être pragmatique. Il faut une offre diversifiée la plus large possible pour répondre aux besoins », a souligné M. Balkany, souhaitant notamment que « le CNED fasse sa révolution ».

Pour conclure le débat, chaque candidat a expliqué pourquoi il mérite les suffrages des Français d’Amérique du Nord. « Je suis le seul candidat à pouvoir faire barrage à la gauche », a estimé M. Balkany. « Je représente l’independance (…), l’intégrité et l’expérience », a souligné Carole Granade. « UMP et socialistes n’ont eu aucune solution depuis trente ans, Soyons libéraux jusqu’au bout », a dit M. Manteau, après avoir remercié sa suppléante, « courageuse et exceptionnelle » avant de préciser qu’il s’agissait… de sa femme. « Il faut un député à plein temps et corps et âme », a lancé M. Michon, vantant son expérience d’élu à l’AFE, tandis que Corinne Narassiguin s’est posée en « candidate de rassemblement ». Emile Servan-Schreiber a déclaré que « le député d’Amérique du Nord ne sera pas comme les autres. Je veux être branché en permanence sur votre intelligence collective. Les idées de gauche ne sont pas majoritaires. Elles ne peuvent gagner que si la droite est divisée ». Et de conclure par un solennel : « Vive la France ». « Contrairement à celui qui n’a pas daigné nous rejoindre, je suis dédié à vous servir, a souligné Antoine Treuille. Mon engagement est total ».

C'est les Spring/Summer soldes !

C’est l’équation gagnante:  «Memorial Day» égale jour férié, égale week-end de trois jours égale soldes à gogo. Les soldes Spring/Summer sont arrivés ! Toutes les grandes marques de vêtement s’y mettent.
En commençant par Gap qui solde une sélection d’article femmes et enfants à 40% jusqu’à lundi. Bloomingdale’s, à l’occasion des Big Brown Bag Sales, solde une sélection d’article de 20% à 65% jusqu’au lundi également. Mais aussi, H&M, Banana Republic, Urban Outfitters, LOFT et ASOS.
Membre de la famille des marques haut de gamme, la marque suédoise Acne fait l’unanimité depuis la fin des années 90 avec ses produits alliant confort et qualité. Son nom, issu du slogan « Ambition to Create Novel Expressions », reflète l’authenticité et la créativité de ses collections. Sobriété des matières et diversités des formes sont les maîtres mots de la marque. On saute tous donc sur les soldes à 70% sur la collection homme et femme que propose la marque. Acne. Du mercredi 30 mai au mardi 5 mai. Ouvert tous les jours de 11h à 19h. 10 Green St. Site internet : http://shop.acnestudios.com
La plus new-yorkaises des marques, Helmut Lang propose des soldes à couper le souffle au Chelsea Market du Meatpaking district. 65 % sur la collection femme. Une bonne affaire lorsqu’on connaît les prix assez élevés de la marque. Helmut Lang. Du jeudi 31 mai au Dimanche 3 Juin. Ouvert du jeudi au samedi de 10h à 19h et le dimanche de 10h à 18h. Chelsea Market, 75 9ème Avenue. Site internet : www.helmutlang.com
Envie de design pour la maison ? Les meubles de design aux lignes pures et élégantes Modani propose des soldes de 50% à 70% sur leurs mobiliers intérieur et extérieur. Modani. Jusqu’au 31 mai. Ouvert du Lundi au vendredi de 10h à 20h, le samedi et dimanche de 11h à 19h. 40 East 19th Street. Site Internet : www.Modani.com

Débat des législatives: les réactions des candidats

Après deux heures de questions-réponses, les sept candidats invités à participer au grand débat French Morning-FIAF des législatives en Amérique du Nord ont partagé à chaud leurs impressions sur la confrontation. Certains ont eu une pensée (pas vraiment amicale) pour le grand absent de l’événement, le candidat de l’UMP, Frédéric Lefebvre.

Présente dans le public, Stéphanie Bowring, candidate du Parti Radical de Gauche (PRG), qui n’a pas été conviée au débat car elle ne remplissait pas les critères objectifs définis pour y participer, a tenu à exprimer sa colère face à ce qu’elle considère comme « une injustice ».

Réactions des candidats par ordre alphabétique :

Julien Balkany (divers droite): “La fuite de Frédéric Lefebvre

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Carole Granade (MoDem): « Un débat riche en questions et en intérêt »

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Philippe Manteau (ARES): « Les participants ne représentaient pas tout l’échiquier politique »

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Gérard Michon (divers droite): « La première qualité de ce débat, c’est d’avoir eu lieu »

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Corinne Narassiguin (PS-EELV): « Un exercice forcément difficile »

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Emile Servan-Schreiber (divers droite): « Le grand absent est le seul qui ne fera pas le boulot »

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Antoine Treuille (divers droite): « J’aurais aimé plus parler  des discriminations »

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Stéphanie Bowring (PRG) était présente dans la salle. Mécontente de ne pas être sur scène, elle a réagi au micro de notre confrère de RFI Karim Lebhour

Stéphanie Bowring (PRG) : « Une injustice »

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Le best of du débat



Les candidats se présentent: Ils avaient 30 secondes chacun, en ouverture, pour expliquer qui ils sont:
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=eWjLd0SdbZE]
Double nationalité, résidence du futur député et député à plein temps: Emile Servan Schreiber défend sa double nationalité face à Philippe Manteau; Carole Granade explique pourquoi elle habiterait à Paris; Gérard Michon à Paris et en Californie; Philippe Manteau assure qu’il continuera à travailler comme avocat s’il est élu; Julien Balkany lui répond que c’est impossible:
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=rfwsKlPw1Gc]
 
Où siègeront-t-ils? Plusieurs choisiraient l’UMP, parti qui soutient l’absent de la soirée, Frédéric Lefebvre:
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=RINORHUL_gQ]
 
Discrimination positive: Corinne Narassiguin défend Yamina Benguigui, accusée de racisme pour avoir défendu la discrimination positive. Emile Servan-Schreiber prône le modèle américain:
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=dMsbOxicWHc]
Impôt à 75%: Corinne Narasiguin défend le projet de François Hollande d’instaurer un taux marginal d’impôt sur le revenu à 75% au-delà d’un million d’euros de revenu annuel:
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=hmK7772UEj4]
 
Double Imposition: échange entre Corinne Narassiguin et Julien Balkany sur la double imposition des Français de l’étranger:[youtube https://www.youtube.com/watch?v=7cf24N1_xeU]
 
La Prise en Charge dans les établissements français de l’étranger: Qui est pour, qui est contre:
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=83pO6Nr5LRo]

Le débat des législatives en 31 photos

Le 23 mai, sept candidats à la législative en Amérique du Nord ont participé au débat French Morning-FIAF devant un parterre de près de 400 personnes, au Florence Gould Hall du French Institute Alliance Française.
Voici notre diaporama de l’événement.
Crédit: Alexandra Breznay
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Cai Guo Qiang: un artiste explosif au MOCA

Le Moca accueille une exposition des plus explosives ! L’artiste Cai Guo-Qiang, connu pour ses projets d’explosions et de dessins en poudre est honoré sur la côte ouest. L’artiste chinois, avant de s’installer à New York, a étudié au Japon les propriétés de la poudre à canon. Ceci l’a mené a expérimenter les explosifs à plus grande échelle et au développement de sa marque de fabrique : des événements pyrotechniques, qui lui ont permis d’acquérir une renommée internationale. Depuis, l’artiste a exposé dans de nombreux musées du monde entier. Il a exposé et remporté un Lion d’or à la Biennale de Venise en 1999. En 2008, il est le premier artiste chinois bénéficiant d’une rétrospective au musée Guggenheim de New York. La même année, il conçoit les deux spectacles de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin. L’exposition comprendra une explosion en plein air, une installation sculpturale suspendue, trois dessins de poudre à canon ou encore des compilations vidéos.
Infos pratiques :
Cai Gui Qiang. Sky Ladder. Du 8 mars au 30 juillet 2012 au Geffen Contemporary at MOCA, 152 North Central Avenue. Ouvert le lundi de 11h à 17h, fermé le mardi et mercredi, ouvert le jeudi de 11h à 20h, le vendredi de 11h à 17h et le samedi et dimanche de 11h à 18h. Pour plus d’informations ici 

Vinoteria, le Facebook des amateurs de vin

Et si Tremeur Arbor avait eu une idée de génie sans le savoir ? A 38 ans, ce  passionné de vin est l’heureux papa de Vinoteria, un réseau social destiné aux passionnés de vin (amateurs et professionnels). Ce Facebook d’un autre genre compte quelque 220 membres, qui se retrouvent, au moins pour une partie d’entre eux, tous les mois, pour déguster gratuitement une sélection de vins et échanger sur leur passion avec d’autres amateurs. Une initiative née par « passion du vin », mais qui se transforme progressivement en vrai business pour ce Français. « J’ai fait exactement l’inverse d’un buisness habituel, dit-il. Quand un entrepreneur crée quelque chose, il se renseigne sur la concurrence, fait un business plan, regarde les avantages et les inconvénients… Pour moi, c’est venu d’une manière complètement différente“.

Le vin, Tremeur Arbor est tombé dedans quand il était petit. Sans pour autant que cela l’enivre. Originaire de Metz, ce touche à tout a fait des études de statistiques, a été au conservatoire de Metz – il a une formation de pianiste – avant de travailler dans l’informatique. Il arrive à New York en 1998 pour travailler avec son cousin sur le lancement d’une chaîne de restaurants. « C’est mon frère qui m’a surtout introduit au monde du vin, il m’a appris et fait découvrir beaucoup de chosesDe plus, j’ai passé mon DESS à Reims, ce qui m’a permis d’approfondir mes connaissances du vin dans cette région ».

Sa passion le suit, son entourage persistant à lui demander des conseils sur les bonnes bouteilles. « C’était compliqué de répondre à tout le monde par mail. J’ai donc décidé de simplifier les choses et de créer un réseau social, qui n’avait aucun but lucratif ».  Vinoteria voit le jour en 2011. L’idée de rencontres « off-line » s’impose d’elle-même. « L’étape suivante est née assez rapidement, raconte-t-il. Le vin est quelque chose de festif, qui se partage ».

« Je goutte tous les vins avant les Meet-up pour m’assurer de la qualité du produit », poursuit-il.

Outre le réseau social et les rendez-vous mensuels, la Français a récemment ajouté une nouvelle corde à son arc : le Club Vinoteria, une opération de promotion qui permet aux membres d’acheter des vins à prix réduits. A ce rythme, Vinoteria pourrait-il devenir l’occupation principale de cet entrepreneur malgré lui ? « Pourquoi pas ? J’en serais ravi ! (…) Ma philosophie de vie : il faut toujours travailler et faire quelque chose qui vous plait ». Avec un bon rouge si possible.

Pour plus d’informations, visiter le site de Vinoteria. www.vinoteria.com

A Marfa, chez les hipsters du Far West

Pour beaucoup, le Texas, c’est le pétrole, les Bush père et fils, les armes et les gros hamburgers, mais pas vraiment le “hipster cow-boy”. Cette drôle d’espèce se trouve pourtant dans le sud-ouest de l’Etat, à quelques kilomètres de la frontière mexicaine, dans la ville de Marfa, 2.000 habitants, un feu rouge et 14 galeries d’art. Une surprenante injection de sophistication au milieu du désert texan du Chihuahua.

Marfa est un village texan plat, plutôt vide et entouré de ranchs. Mais en se renseignant, on découvre vite les nombreuses activités culturelles de la ville. Le soir même de notre arrivée, au Ballroom, est organisée une projection de courts-métrages sur le thème de l’« auto-érotisme », ou l’érotisation des véhicules comme les camions et les voitures. Nous sommes accueillis par des jeunes gens beaux et branchés qui semblent tout juste débarqués de Williamsburg, quartier hipster de New York. La projection commence… avec un film d’auteur que l’on peut tout simplement qualifier de “porno”. Face à un public mixte de ranchers chaussés de santiags, de couples âgés et de jeunes hipsters locaux en chemise à carreaux, on oublierait presque que l’on se trouve au beau milieu du Texas, Etat conservateur par excellence.

Comment cette petite ville du Texas d’abord créée comme un énième arrêt sur la voie ferrée est devenue arty et libérale ? Si le tournage du western Giant avec James Dean, en 1953, a donné une certaine popularité aux lieux, tout a véritablement commencé avec l’arrivée d’un homme : Donald Judd. En 1978, subjugué par la lumière naturelle si intense de Marfa, cet artiste minimaliste quitte New York pour venir créer et exposer ses sculptures dans le désert. Il y fait l’acquisition d’un ancien complexe militaire abandonné. Avec l’aide de la fondation Dia, il le transforme en un centre d’art contemporain dédié à son oeuvre et à celle de quelques artistes amis: la Fondation Chinati est aujourd’hui un impressionnant musée qui se visite en se promenant dans un paysage désertique ponctué d’œuvres d’art.

« Il ne faut pas rêver, Donald Judd ne se souciait ni du mélange social ni de rendre l’art accessible. Il cherchait de l’espace et de la lumière, il a trouvé Marfa. Si des ranchers se sont progressivement ouverts à son projet, une frontière a toujours existé entre les locaux et lui », résume Eugene Binder, marchand d’art new-yorkais qui rencontra l’artiste à de nombreuses reprises et fut le premier à ouvrir une galerie à Marfa, au début des années 90. Selon lui, Judd a lancé un mouvement : il a mis Marfa sur la carte de l’art contemporain, y attirant ainsi de jeunes artistes (notamment via les bourses de la fondation Chinati) et des marchands d’art. Cette population a donné une dimension créative à Marfa. La ville s’est mise à attirer des jeunes gens en quête « d’autre chose ». Sont arrivés les ateliers de tricotage, de design de meubles, une librairie d’art et les concerts d’avant garde du Ballroom…  

Marfa ne pouvait plus que devenir branchée. « Cela date de 2005 », raconte Zven Zbinden, jeune architecte d’origine suisse installé à Marfa avec sa mère depuis près de dix ans. La famille est propriétaire du Squeeze café, l’un des rares endroits au Texas où le chocolat chaud est préparé avec du vrai chocolat suisse. « C’est le moment où le film There Will be blood avec Daniel Day-Lewis est tourné à Marfa. Les acteurs s’y installent, les journaux people parlent de la ville… Et l’effet bouche-à-oreille fait le reste. Il fallait venir à Marfa, et si possible en hélicoptère pour atterrir le plus près possible de la ville ! », raconte-t-il, amusé. Cet effet de mode a eu un effet immédiat : la construction de villas d’architecte un peu partout dans la ville et le prix de certains terrains multiplié par dix… Deux hôtels branchés sortent de terre : le Thunderbird et El Cosmico, qui réinvente la caravane et le tepee, version chic.

Pour toutes ces raisons, Marfa énerve et séduit à la fois. Pour avoir réussi à susciter une telle créativité au fin fond du Texas, la ville vaut le détour. Et  Marfa reste le point de départ parfait pour découvrir une région dont la beauté laisse sans voix. Au sud de Marfa, à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, se situe le National Big Bend Park, connu pour sa diversité biologique exceptionnelle. Les touristes y sont rares et le silence est d’or. Et pour ne pas perdre nos hipsters de vue, rendez-vous à la sortie du parc, dans la ville de fantôme de Terlingua, au Starlight Theatre, un théâtre désaffecté transformé en saloon moderne où la margarita coule à flots, accompagnée de chili végétarien. A déguster en regardant le désert.

Quelques liens Utiles

– Pour visiter Marfa, il est conseillé d’atterrir à l’aéroport d’El Paso ou Alpine puis de louer une voiture.

– Des adresses pour se loger à Marfa : cliquer ici. L’autre option est de loger à Alpine, située à 40 km de Marfa, avec une gamme d’hôtels bien plus vaste : cliquer ici.

– La présentation du National Big Bend Park ici . Et voici le site de l’unique lodge existant dans le parc, le Chisos Mountains lodge.

– A la sortie du parc, la ville fantôme de Terlingua Ghost Town : cliquer ici

Des défilés de "Memorial Day" dans toute la ville

Lundi, c’est Memorial Day ! Et qui dit Memorial Day ne dit pas seulement soldes de printemps et week-end de trois jours, mais aussi hommages aux soldats qui ont servis les Etats-Unis. Pour l’occasion, des défilés sont organisés dans toute la ville. Le Queens accueillera, dès 14h, lundi, au coin de Northern boulevard et Jayson Streetla Little Neck-Douglaston Parade, réputée pour être l’un des défilés les plus importants du pays. Comme chaque année, elle rassemblera de nombreux vétérans. Pour cette édition, le Grand Marshal sera la 77th Sustainment Bridage, l’héritière de la 77ème division d’infanterie dite “Statue de la Liberté”, qui a servi pendant les deux guerres mondiales.

La Brooklyn Memorial Day Parade fête cette année ses 145 ans. Le cortège s’élancera à 11h du matin le long de la 3rd Avenue dans le quartier de Bay RidgeManhattan opte pour un défilé plus petit, à Inwood, quartier du nord du borough. Son coup d’envoi sera donne à Broadway et Dyckman Street à midi.

Infos pratiques :

Pour en savoir plus sur la « Neck-Douglaston parade » dans le Queens ici; sur la « Brooklyn Memorial Day parade » ici

Le Bolshoï au Music Center

Pour la première fois depuis l’an 2000, le Bolshoï  fait son grand retour à Los Angeles. La compagnie russe jouera une des plus grandes oeuvres de ballet classique, Le Lac des Cygnes. Composée par Tchaïkovski, sur un livret de Vladimir Begichev, l’oeuvre comporte quatre actes. D’abord chorégraphié pour le Bolshoï par Marius Petipa en 1877, le ballet tel qu’il sera présenté à Los Angeles est une version revisitée par Yuri Grigorovich. Le Music Center décrit cette interprétation comme un « somptueux chef d’oeuvre ». Fondé en 1776, le Bolshoi est une compagnie de ballet classique à la renommée internationale, basée au Théâtre du Bolshoï  à Moscou

Informations pratiques :

Le ballet du Bolshoi jouera Le Lac des Cygnes au Music Center de Los Angeles. Dorothy Chandler Pavilion, 135 N. Grand Ave., Los Angeles, CA 90012. Du 7 au 10 juin. Tickets de $34 à $125. Pour plus d’informations, c’est ici