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Une fête de la famille caritative à Vista Del Mar

Imagine LA, association fondée par Dr. Mark Brewer en 2006, organise son 5ème festival annuel pour célébrer les familles de Los Angeles. Une après-midi détente avec de nombreuses activités familiales sera proposée. Au programme: jeux, escalade, ateliers dessin, courses, compétitions, musique et bien d’autres activités. La somme récoltée ira au bénéfice de l’association, qui aide les sans-abris à se réintegrer dans la société à travers des programmes de mentorat.

 Infos pratiques :

Imagine L.A’s Fifth Annual Celebration Of Family. Le dimanche 20 mai. De 14h à 17h. Vista Del Mar Campus. 3200 Motor Ave. Pour plus d’informations et prendre ses tickets, ici

Une après-midi contre le sida à Griffith Park

Le 20 mai, le Greek Theater et le Griffith Park accueilleront un énorme carnaval caritatif, afin de récolter des fonds pour lutter contre le Sida. La California Music Festival & AIDS Walk débutera avec des activités familiales en début d’après-midi à Griffith Park. Jeux, animations, peinture sur visage, tatouages et carrousels sur fond de chansons des Beatles et des Beach Boys sont au menu. Vingt-cinq food trucks seront aussi de la partie.

A partir de 16h30, la marche symbolique « 3k AIDS » se déroulera à travers le parc et se terminera au Greek Theater. A partir de 18h, AIDS Healthcare Foundation et la station de radio K-EARTH 101 présenteront le « 70’s Boogie Night », un concert au Greek Theater qui réunira  The Sunshine Band, Heatwave, Thelma Houston, Cheryl Lynn et bien d’autres. Un hommage à Don Cornelius et Soul Train aura lieu. L’intégralité des fonds sera reversée à des organisations de lutte contre le Sida de la côte Ouest des Etats-Unis.

Infos pratiques :

California Music Festival & AIDS Walk. Le 20 mai toute l’après-midi à partir de 14h jusqu’à 21h Au Griffith Park et Greek Theater. 2700 North Vermont Avenue. Pour plus d’informations sur l’événement et prendre ses tickets, c’est ici

New York fête la Bretagne

Du 19 au 24 mai aura lieu la sixième édition de la Fête de la Bretagne, organisée par BZH, l’association des Bretons de New York. Cette année, c’est le terroir breton de Loire Atlantique qui sera mis à l’honneur et l’on questionnera sa place dans la Bretagne d’aujourd’hui. Sont notamment au programme un fest-noz à Times Square, un concert de musique bretonne à Williamsburg, une conférence suivie d’un cours de danse folklorique à l’East Village, une dégustation de mets traditionnels, etc.

Informations pratiques :

La Fête de la Bretagne. Du 19 au 24 mai. Pour connaître l’intégralité de la programmation et réserver vos places, c’est ici


Aurélien Terrible, l'alpiniste des gratte-ciel

Sur son chemin, il croise des concierges et des agents de sécurité, monte incognito dans des ascenseurs,  prend des escaliers de secours, grimpe sur des échelles, ouvre des trappes, escalade parfois des échafaudages pour finalement accéder à une vue à couper le souffle sur New York. “La sensation une fois arrivé en haut d’un gratte-ciel est indéfinissable, je me sens comme un alpiniste qui a atteint un sommet, seul au monde en surplombant la ville et son brouhaha”.

Les yeux pétillants et la passion dans la voix, Aurélien Terrible, jeune photographe autodidacte de 23 ans originaire de Nancy, confie comment il accède aux toits de New York, sans aucune autorisation, “au pire, avec les réprimandes d’un policier” pour capturer la verticalité de la ville. “Des photos de New York, tout le monde en fait, j’ai donc choisi une perspective originale pour me démarquer”, commente ce roi de la débrouille chasseur d’images. Le résultat est à la hauteur des risques encourus et des efforts réalisés, un cliché aérien vertigineux pris derrière les immenses panneaux publicitaires de Times Square en est la preuve. Ses photos spectaculaires ont d’ailleurs séduit l’éditeur International Graphics qui les vend en ligne et dans ses points de vente.

Conteur urbain

Aurélien Terrible vit à 100 à l’heure, au rythme de la ville dont il est tombé amoureux il y a cinq ans: “A 18 ans, j’ai voulu mon indépendance, j’ai pris un ticket pour New York, ville qui m’a toujours fasciné, avec un petit appareil photo numérique en poche. Au retour, une expo de mes photos de vacances a eu un succès inattendu et j’ai décidé de m’y installer pour vivre mon amour de la photographie urbaine“, explique le jeune homme à la silhouette fluette. Il fait aussi partager son amour pour sa ville d’adoption par le biais de visites guidées originales qu’il y organise depuis un an et demi. “Avec mon conceptUn ami à New York”, je fais découvrir la ville comme je le ferais pour mes amis ou ma famille, en petit groupe, ce qui privilégie l’interaction“, commente-t-il. Au programme, des balades guidées à la demande, presque sur-mesure à la découverte des gratte-ciel historiques de Downtown, des jardins communautaires du Lower East Side, du Harlem historique, de Brooklyn Heights, du quartier bobo de Williamsburg. Sa clientèle est constituée de touristes – principalement français – et d’expatriés francophones. Le jeune Nancéien passionné d’architecture réalise ses promenades avec un enthousiasme communicatif, sur un pas cadencé, et les émaille d’anecdotes glanées au cours de ses nombreuses lectures, lui qui se définit comme “un petit rat de bibliothèque”. Une autre manière bien à lui de s’approprier la Grosse Pomme et de partager sa passion pour cette mégapole de tous les possibles.

Le site Internet d’Aurélien Terrible ici

Yamina Benguigui chargée des Français de l'étranger

C’est une personnalité non issue du sérail politique qui sera chargée des Français de l’étranger au sein du premier gouvernement Ayrault. La réalisatrice franco-algérienne Yamina Benguigui a été nommée, mercredi, ministre déléguée à la Francophonie et aux Français de l’étranger. Elle prend la relève d’Edouard Courtial, qui avait lui le titre de Secrétaire d’Etat.

Personnalité engagée, médiatique, Mme Benguigi s’est intéressée comme réalisatrice et productrice aux questions d’immigration et d’identité. En 1997, elle a signé le documentaire « Mémoires d’Immigrés », sur l’histoire de l’immigration maghrébine en France. En 2009, son documentaire sur la Seine Saint-Denis, « 9-3. Mémoire d’un territoire » a reçu le Globe de Cristal du meilleur documentaire.

Depuis mars 2008, elle est l’adjointe au maire de Paris chargée des droits de l’homme et de la lutte contre les discriminations. « J’espère être à la hauteur de ce beau ministère, a-t-elle déclaré sur BFM TV quelques minutes après sa nomination, de défendre une autre vision de l’immigrationcar ce sont des Français à l’étranger ».

"C'est beau la politique" à l'Alliance Française

Le 24 mai, l’Alliance Française de Los Angeles présentera le documentaire « C’est beau la politique, vous savez ! », réalisé par Jean-Jacques Rault en 2011. Cette oeuvre est le fruit d’une rencontre informelle entre le réalisateur et l’ancien résistant Edgard Pisani. Elle comprend plusieurs flashbacks qui renvoient à des moments historiques et politiques marquants pour la France et dans lesquels Edgard Pisani a joué un rôle majeur. Ministre à plusieurs reprises sous Charles De Gaulle et François Mitterrand, il fut un serviteur de la République pendant de nombreuses années. A travers ce film, il nous livre sa vision du rôle de l’Etat. Une grande leçon de politique.

La projection sera introduite par le critique de film du Wall Street Journal Joe Morgenstern, lauréat du prix Pulitzer, et clôturée par une réception. Edgard Pisani et son épouse seront présents. 

Informations pratiques:

L’Alliance Française présente “C’est beau la politique” le jeudi 24 mai de 18h30 à 20h30. 10390 Santa Monica Boulevard, Suite 120. RSVP à [email protected]. Pour plus d’informations, c’est ici

La pétanque avec vue sur le Pacifique

Un jeu de boules, une légère brise, quelques palmiers, du sable à perte de vue … Il ne manque que la bouteille de pastis et l’on se croirait presque à Saint-Tropez.

Nous sommes en réalité à Santa Monica, à deux pas du port. Chaque mercredi et dimanche après-midi, c’est ici que le nouveau club de pétanque, “les Bons Vivants”, se retrouve pour taquiner le cochonnet. Il profite d’un court de pétanque surplombant l’Océan Pacifique, qui a récemment été installé par la municipalité, dans Palisades Park, à l’angle d’Ocean Avenue et de Broadway. Un emplacement rêvé qui fait déjà des envieux sur la côte d’Azur ! “Un club en Corse a entendu parler de nous et nous a contacté pour venir organiser un tournoi à Santa Monica ! Le club de Bormes-les-Mimosas est lui carrément intéressé par un jumelage !”, explique, enthousiaste, Tiaré Ferrari, l’une des fondatrices du club, créé il y a tout juste un mois. “Je me suis familiarisée avec la pétanque en vacances à Saint-Tropez : c’est mon mari”, William Widmaier, vice-président du club, “qui est Français, qui me l’a fait découvrir. Et puis un jour nous nous sommes dit : Santa Monica / Saint Tropez, il y a tout de même beaucoup de points communs. Les Californiens adorent le vin et la culture française … Alors pourquoi ne pas commencer un club ici”.

Avec un autre ami américain, Mark Greenberg, aujourd’hui président du club, le couple décide donc de se lancer dans l’aventure. Greenberg, proche de l’ancien maire, obtient de la municipalité de Santa Monica la création de deux courts de pétanque, en remplacement d’un terrain de jeu vieillissant. Le club compte déjà une vingtaine de membres (la cotisation est de 40 dollars par an pour les habitués) et attire de nombreux curieux, grâce à son emplacement, proche de la promenade. Sur les courts, les générations et les langues se mélangent : on y trouve aussi bien des jeunes que des retraités, des Américains, des Français et des Belges.

Le club vient même de déposer sa candidature pour intégrer la Federation of Petanque USA. “Comme notre nom l’indique, la philosophie de notre club, c’est que nous sommes là avant tout pour nous amuser, profiter des plaisirs de la vie et ne pas trop nous prendre au sérieux. Tout le monde peut venir jouer, membres comme non-membres” explique Tiaré. Le club fourmille déjà de projets : des classes gratuites d’une heure le samedi ou le dimanche pour apprendre à tirer ou pointer, un grand tournoi de 200 personnes l’année prochaine à Santa Monica et d’autres plus petits, organisés dans des vignobles de la région. Des arguments de taille pour rapprocher Français et Américains.

Infos pratiques :

Club de pétanque les Bons vivants, dimanche de 13h à la nuit tombée, mercredi à partir de 15h , à l’angle d’Ocean Avenue et Broadway. Parking 2h gratuites, sur 2nd Avenue et Broadway.

Quand New York s’appelait “Little France”

C’était en 1984, à deux ans du tricentenaire d’Albany, la capitale de l’Etat de New York. « On se disait : Oh là là ! On va encore entendre parler des Hollandais et des Britanniques », se souvient Eloise Brière. Lointaine descendante des premiers Français arrivés aux Etats-Unis au XVIe et XVIIe siècle, cette professeure de French and francophone studies à l’université d’Albany, qui s’intéresse à l’héritage français de l’Etat, décide de travailler avec des chercheurs pour mettre en lumière le passé français de New York State. Elle en tire un guide bilingue, J’aime New York, sorti en 1986 et réédité en janvier dernier. « Je ne suis pas historienne, je collectionne les faits. Si on les assemble comme des perles, on a un collier français de l’Etat de New York ».

Et des perles, il y en a beaucoup. Dans les grandes villes et les patelins, l’auteure met en valeur les statues, les églises, les écoles, les noms de rues ou de lacs directement ou indirectement liés à ces pionniers français venus jouir, au Nouveau monde, d’une plus grande liberté religieuse et de nouvelles opportunités économiques. Dans J’aime New York, on apprend notamment que la population de la ville de New York, surnommée « Little France », comptait, en 1810, 11% de Français et de francophones et que Wall Street ne doit pas son nom à un mur, mais aux francophones wallons qui furent les premiers à s’y installer, bien avant les Golden Boys. La présence française ne se limitait pas à New York City. A Blooming Grove, dans le centre de l’Etat, habita, de 1769 à 1799, J. Hector St John de Crèvecœur, un Normand qui, le premier, coucha le rêve américain sur papier dans ses Letters from an American Farmer. Un autre Français, le Marquis de Lafayette, donna lui son nom aux villes de Fayette, Lafayette et Fayetteville lorsqu’il visita la zone lors de son fameux retour en Amérique en 1824. Lyons, NY doit son nom à la ville de Lyon car, comme sa sœur française, elle est située à la confluence de deux rivières. Quelques exemples parmi tant d’autres. « J’aimerais que des projets de recherche voient le jour dans chaque région de l’Etat pour aller plus loin. En réalité, on a gratté la surface, il y a beaucoup plus de choses à découvrir », souligne Eloise Brière.

Le livre a reçu le soutien de l’AATF (American Association of Teachers of French) et sera disponible dans plusieurs établissements new-yorkais du secondaire. «Si chaque professeur demandait à ses élèves de faire des recherches sur l’héritage français de l’Etat, on pourrait faire un site Internet, suggère-t-elle, pour mettre en lumière ce passé méconnu. Il y a une racine française dans l’Etat de New York qui demande à être redécouverte et refleurir ».

J’aime New York (SUNY Press). Pour le commander, c’est ici

« La Bohême » au Music Center

Ce mois-ci, le Music Center de Los Angeles propose de redécouvrir « La Bohême », l’opéra en quatre tableaux du compositeur italien Giacomo Puccini, mis en scène par Patrick Summers et produit par Herbert Ross.

Cette oeuvre fut composée au XIXe siècle sur un livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa, une adaptation du roman d’Henri Murger “Scènes de la vie de Bohême”. Dans le Paris de 1830, quatre artistes sans le sou partagent un appartement insalubre et vivent la Bohême. L’un d’eux, le poète Rodolpho, vit sous la protection de sa maîtresse, la très riche Musetta, jusqu’au jour où il rencontre Mimi, leur voisine. S’en suit un poignant drame amoureux

Informations pratiques :

Le Music Center of Los Angeles présente « La Bohême » au Dorothy Chandler Pavilion du 20 mai au 2 juin. 135 N. Grand Ave. Tickets de $20 à $270. Pour plus d’informations, c’est ici.


Houston se dote de son Vélib'

La folie Vélib’  s’empare du Texas ! Après Montréal, Boston, Denver, Portland, Washington, Houston vient de se doter d’un service de vélos en libre-service : B-cycle« parfait pour les trajets trop longs pour être effectués à pied, mais trop courts pour être parcourus en voiture », selon la ville.

Bien que forte de quelque quatre millions d’habitants, la première ville du Texas commence bien plus petit que Paris. Seuls 18 vélos sont disponibles dans trois stations du centre-ville, à la mairie, à Market Square Park et au centre des congrès George R. Brown. A titre de comparaison, les 7 500 bicyclettes proposées dans 750 stations au démarrage du programme parisien, en 2007, ont permis au Vélib’ d’enregistrer 26 millions de locations et 200 000 abonnés dès la première année. Le B-cycle de Houston doit s’étendre aux quartiers des musées, du centre médical, de Montrose et des Heights pour atteindre 200 vélos répartis dans 200 stations d’ici un an.

San Antonio précurseur

Surtout en comparaison de celle de San Antonio, qui vient de fêter son premier anniversaire. Huit nouvelles stations ont été installées, venant s’ajouter aux quatorze stations initiales ouvertes fin mars 2011. San Antonio était « la première ville à avoir institué un programme de vélos en libre-service moderne au Texas ». Depuis, « San Antonio B-cycle a attiré plus de  1 200 adhérents, 6 700 utilisateurs à la journée et totalisé 124 000 miles parcourus par des amateurs de vélo comme des cyclistes néophytes, ce qui en fait le programme B-cycle le plus fréquenté du pays après Denver », s’est félicité Julián Castro, le maire de la ville.

Des tarifs attractifs

La pollution, les embouteillages et la hausse des prix de l’essence sont autant de raisons qui poussent les habitants à changer de mode de transport. Comme les cyclistes de Houston ont la possibilité de charger leurs montures à l’avant des bus de Metro Houston, la fonctionnaire est convaincue qu’une partie de ses concitoyens va pouvoir se passer de voiture. « Le vélopartage constitue une alternative pratique, rapide et bon marché », insiste la maire de la ville, Annise Parker.

Pour le cas où les atouts du vélo ne sauteraient pas aux yeux de leurs concitoyens, les tarifs instaurés visent à être aussi avantageux que possible. L’abonnement annuel est à 50 dollars ($5 à la journée et $15 à la semaine). Et il faut ajouter deux dollars par demi-heure au-delà d’une heure et demie (contre seulement une demi-heure de vélo gratuit à Paris). A ce prix, il est possible de savoir quelle distance a été parcourue, la quantité de calories dépensées et d’essence économisée, puisque l’ensemble du parc de vélos est équipé de puces RFID et géolocalisé pour limiter les risques de vol et de détérioration.

Et dans le reste du Texas ?

A El Paso, ces problématiques sont absentes, puisque le service de vélos partagés que la ville s’apprête à lancer sera réservé aux employés municipaux. Mais quatre stations dotées de seize vélos au total  verront également le jour à la mairie, à la gare Union Depot, au terminal Sun Metro du centre-ville et au siège des pompiers.

Un système comparable a été envisagé à Austin, unanimement décrite comme la ville du Texas la plus favorable aux cyclistes. Mais la municipalité incite surtout ses employés à prendre les transports en commun en leur donnant un accès gratuit et en limitant le nombre de places de parking disponibles dans le centre-ville.

Un réseau de pistes cyclables existe déjà dans la capitale du Texas. Alors que dans l’agglomération de Dallas/Fort Worth, dont les quatre millions d’habitants s’étalent sur plus de 3 500 km² (soit une zone urbaine six fois moins dense que celle de Houston !), l’enjeu est encore de rendre le recours au vélo possible, comme l’illustre l’initiative de promotion du vélo BikeDFW.

Fort Worth, dont la maire, Betsy Price, est une cycliste invétérée, un projet de vélos en libre-service est d’ailleurs à l’étude. Les autorités sont actuellement à la recherche de financements.

Photo : Katya Horner

"Summer camps" francophones: faites votre choix!

La fin de l’année scolaire approche, il est donc temps pour les parents de se pencher sur les possibilités d’activités estivales afin d’occuper leurs enfants. Et bonne nouvelle pour les défenseurs de la langue française, nombre de «Summer camps» organisés en Californie du Sud, de Los Angeles à San Diego, offrent des structures francophones. En voici la liste (non exhautsive).

Lycée Français de Los Angeles : L’établissement propose un programme estival destiné à ses élèves, mais celui-ci est également ouvert à tous dans la limite des possibilités d’accueil. Ce summer camp se déroulera du 18 juin au 26 juillet (8h30 à 16h), sur le campus de West Los Angeles (3261 Overland Avenue). Le premier camp s’adresse aux plus petits, tandis que le second couvre les grades 1 à 8. Au programme : natation, cuisine, tennis, football, yoga, fun science, sorties nature, informatique, etc. Tarifs : $375 la semaine. Renseignements : (310) 836-3464 (#310) ou www.LyceeLA.org

Lycée International de Los Angeles : Depuis 2004, le LILA propose des summer camps par l’intermédiaire de l’Ecole du Soleil. Ceux-ci sont ouverts à tous, avec pour thème principal l’apprentissage et la pratique du français. Les camps se déroulent sur trois campus différents : Pasadena-West Valley, Orange County-Santa Anna, Los Feliz. Ils s’adressent aux enfants de 2 ½ à 11 ans, du 25 juin au 3 août. Plusieurs formules sont disponibles en fonction de l’âge des enfants et de leurs intérêts. Les activités proposées : art, yoga, informatique, tennis de table, sports collectifs, gymnastique, natation, sorties, hip hop, etc. Tarifs aux alentours de $300 la semaine. Contact : [email protected] (directeur du centre) ou (323) 665 45 26. Plus de détails : www.ecoledusoleil.com

Alliance Française de Los Angeles : Située à proximité du consulat de France, l’Alliance Française propose deux formules de summer camp en fonction de l’âge. La première s’adresse aux 2 ½ – 8 ans (deux sessions du 9 juillet au 31 août) avec arts, chansons, sports, activités manuelles, sorties, etc. La deuxième est destinée aux 11-18 ans (4 sessions du 18 juin au 10 août) avec activités centrées sur la pratique du français. Renseignements et tarifs sur le site internet www.afdela.org

Alliance Française de Pasadena : Trois formules cet été à Pasadena. La première pour les 4-6 ans (deux sessions du 9 au 20 juillet) avec danse, chant, activités manuelles, autour de la langue française. La deuxième pour les 7-10 ans (deux sessions du 16 au 27 juillet) sur les thématiques de la créativité et de l’imagination (dessin, peinture, activités manuelles). La troisième pour les 11-13 ans (deux sessions du 18 au 29 juin) sur la création artistique et l’étude des artistes. Tarif : $289 par session. Renseignements : (626) 683 3774 ou www.afdepasadena.org

Ecole Claire Fontaine : L’établissement, situé à Venice, s’adresse aux enfants de 2 à 6 ans (groupe de 2-4 ans et 4-6 ans) et sera ouvert du 9 juillet au 17 août. Au programme : activités manuelles, jeux, sorties, chansons, science et jardinage. Renseignements auprès de la directrice Joëlle Dumas ([email protected]) ou (310) 314-9976. www.laclairefontaine.org

Alliance Française de San Diego : L’AFSD propose cinq sessions hebdomadaires (du 9 juillet au 31 août) pour les enfants de 5 à 11 ans, de 9h30 à 13h30. Les groupes sont de huit enfants au maximum, organisés par âge : de 5 à 7 et de 8 à 11. Les camps proposent une immersion totale en français à travers des activités ludiques et éducatives. Chaque session se termine par un petit spectacle présenté aux parents et amis. Les activités ont lieu dans les locaux, à San Diego (6640 Lusk Blvd, 92121). Plus de renseignements : www.afsandiego.org ou [email protected] et (858) 550-0144. Tarif : $290 par session.

San Diego French American School : Baptisé “Le Tour du Monde”, le Summer Camp de la SDFAS (6550 Soledad Mountain Road, La Jolla, CA 92037) s’adresse aux enfants de 3 à 13 ans (groupes de 3 à 5 ans et de 6 à 13 ans). Il est ouvert à tous les enfants, scolarisés ou non dans l’école. Le camp se déroulera essentiellement en français et se tiendra du lundi au vendredi de 9h à 16 h, du 25 juin au 27 juillet. Au programme : cirque, danse, sports, lego, etc. Tarifs en fonction des repas et de l’âge, mais à partir de $300 la semaine pour les 3-5 ans. Journée portes ouvertes le 25 mai de 11h30 à 13h30. Renseignements auprès de Valérie Asensio (directrice) : [email protected] Tel: (858) 456-2807 ext. 307. www.sdfrenchschool.org

La Petite Ecole (San Diego) : Du 25 juin au 27 juillet, l’établissement propose sur son campus (3219 Clairemont Mesa Blvd, San Diego, CA 92117) un programme pour les tout petits jusqu’à 4 ans. Les places sont réservées aux élèves de l’école ou à ceux sur le point de s’y inscrire. Peinture, chant, jeux d’eau, sorties seront proposés de 8h30 à 17h. Renseignements : [email protected] ou (858) 274 2890.

2012, année "Ayrault"-tique

C’est officiel, Jean-Marc Ayrault est le nouveau Premier Ministre de la France. Comme dans la presse francaise, le nom du maire de Nantes circulait déjà dans les journaux américains la semaine dernière. Dans un article publié lundi, le Chicago Tribune le décrit comme un homme « imposant », possédant des « compétences de négociation » et dont le « pragmatisme » est la « marque de fabrique ». A l’instar de nombreux titres français, le journaliste note que le nouveau locataire de Matignon est « germanophile ». « Avec sa compréhension de la langue et la culture allemandes, Ayrault le conciliateur pourrait créer des passerelles avec Berlin », souligne le quotidien. Pour l’Associated Press, Ayrault est carrément le sauveur de la zone euro car le « succès (d’Hollande) en tant que Président – tout comme le destin, des 17 pays de la zone euro – dépendront peut-être de sa relation avec la Chancelière allemande Angela Merkel».

Ayrault, essentiel au bonheur de François Hollande? Au moins autant que sa compagne Valérie Trierweiler. La nouvelle Première Dame intéresse aussi nos amis américains, qui avaient été séduits par Carla Bruni-Sarkozy. « Qu’est-il arrivé à la terre de la bureaucratie, où le protocole et le raffinement sont si importants?, s’interroge l’ Associated Press, notant que le couple n’est pas marié. Vont-ils craquer et se marier? » La chaîne MSNBC la décrit comme « une maman française intelligente, indépendante, travailleuse qui porte des foulards chics ». Et se demander si Michelle Obama et Valérie Trierweiler s’entendront. « Les deux femmes sont éduquées, s’expriment bien, sont indépendantes, issues de la classe moyenne et influencent leur autre moitié depuis la touche, et en privé ». La chaîne, comme d’autres médias, notent cependant que « M. et Mme Normal » n’ont rien de traditionnel : « C’est un couple non marié avec sept enfants, deux ex-maris et une ex-partenaire qui est aussi une rivale », note-t-elle. De là à dire qu’il n’y a qu’en France que l’on voit ça, il n’y a qu’un pas.

Michelle Obama et Valérie Trierweiler auront, en tout cas, l’occasion de faire connaissance le 18 mai, lors de la rencontre entre Barack Obama et François Hollande à Camp David. Bien entendu, ce sera plutôt la relation entre les deux hommes qui sera scrutée à la loupe. Et si l’on en croit le magazine Forbes, ils auront beaucoup de choses à se dire. Motif : leurs programmes sont similaires. « Rejet de l’austérité », « augmentation de l’impôt sur les dividendes », « promotion des énergies renouvelables » : le magazine est formel, « les politiques économiques d’Obama sont presque identiques à celles du socialiste français François Hollande ». Peu flatteur pour le premier quand on sait que les Américains considèrent le terme « socialist » comme un gros mot. Autre point sur lequel le journaliste, Merrill Matthews, est formel : « Ces politiques n’ont fonctionné ni en Grèce ni dans aucun autre endroit où elles ont été testées, comme les Etats-Unis ». Et de conclure : « François Hollande refuse de tirer les leçons de l’histoire économique ».

Exode des riches commence

Tirer les leçons, il a intérêt à le faire rapidement. Car la France se vide déjà de ses riches, explique Bloomberg Businessweek . « La France ne célèbre pas ses riches », souligne le site d’information économique dans un article intitulé « les entrepreneurs français fuient le rejet par Hollande de la richesse ». Un citoyen français interviewé explique sa décision de quitter le navire France au lendemain des élections : il dit ne plus se sentir en adéquation avec les « valeurs qui ont émergé pendant l’élection », qu’il identifie comme « le rejet de l’ambition et du succès ». La faute à qui ? A  Hollande: « La rhétorique d’Hollande contre la richesse et la finance encouragent certains en France à partir, et ses rivaux européens les accueillent ».

Mais, parfois, quand les Français partent, ils font de grandes choses. C’était le cas en 1562 du navigateur français Jean Ribaut, fondateur de la première colonie francaise aux Etats-Unis, établie sur Parris Island en Caroline du Sud. Le Miami Herald revient sur ce « chapitre méconnu de l’histoire américaine », qui fera l’objet la semaine prochaine d’une commémoration par des officiels français et américains. Selon le journaliste Bruce Smith, « l’histoire de Ribaut pourrait être tirée d’un script hollywoodien avec des rivalités géopolitiques entre les puissances européennes de l’époque, la persécution et même le cannibalisme ». Verrait-il quelques points communs avec 2012 ?